Die Bibel

 

Genèse 18:13

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13 L'Eternel dit à Abraham: Pourquoi donc Sara a-t-elle ri, en disant: Est-ce que vraiment j'aurais un enfant, moi qui suis vieille?

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Arcanes Célestes #2144

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2144. Dans les chênaies de Mamré, signifie la qualité de perception : on le voit par la représentation et la signification des Chênaies, ainsi que par la représentation et la signification de Mamré : Il a été montré dans la Première Partie, numéros 1442, 1443, ce qu'ont représenté et signifié les Chênaies en général ; et numéro 1616, ce qu'ont représenté et signifié les chênaies de Mamré en particulier ; ce sont les Perceptions, mais telles que sont les perceptions humaines provenant des scientifiques et des premiers rationnels qui en résultent. Aujourd'hui on est dans la plus grande ignorance au sujet de la Perception, parce que aujourd'hui personne n'est dans la Perception dans laquelle ont été les Anciens et surtout les Très-Anciens ; ceux-ci par la perception connaissaient si telle chose était un bien, et par conséquent si telle chose était un vrai ; il y avait influx du Seigneur par le Ciel dans leur rationnel ; et par cet influx, aussitôt qu'ils portaient leur pensée sur une chose sainte, ils percevaient, si elle était ainsi, ou si elle n'était pas ainsi : une telle perception a péri ensuite chez l'homme, quand il a commencé à être, non plus dans les idées célestes, mais seulement dans les idées mondaines et corporelles ; et à la place de cette perception a succédé la conscience ; qui est aussi une espèce de perception ; car agir contre la conscience et selon la conscience, n'est autre chose que revoir par là si telle chose est ou n'est pas ainsi, ou si on doit la faire ; toutefois la perception de la Conscience ne vient pas qui influe, mais elle vient du vrai, qui, selon la sainteté du culte, a été implanté dans le rationnel dès l'enfance, et a été ensuite confirmé ; on croit alors uniquement que c'est le bien : c'est de là que la conscience est une espèce de perception, mais provenant d'un vrai tel que quand la charité et l'innocence y sont insinuées par le Seigneur, le bien de cette conscience existe ; par le peu qui vient d'être dit ; il est facile de connaître ce que c'est que la perception ; mais entre la Perception et la Conscience il y a une grande différence : Voir ce qui a été dit, dans la Première Partie, sur la Perception, numéros 104, 125, 371, 483, 495, 503, 521, 536, 597, 607, 784, 865, 895, 1121, 1616 ; sur la Perception des Esprits et des Anges, numéros 202, 203, 1008, 1383, 1384, 1390, 1391, 1392, 1394, 1397, 1504 ; et sur l'ignorance des Erudits au sujet de la Perception Divine, numéro 1387. Quant à ce qui concerne le Seigneur, lorsqu'il vivait dans le monde, toute sa pensée venait de la Perception Divine, parce que seul il fut homme Divin et Céleste, car il fut le seul en qui a été Jéhovah Même, duquel lui venait la Perception dont il a aussi été parlé dans la Première Partie, numéros 1610, 1791 : ses Perceptions ont été de plus en plus intérieures, à mesure qu'il s'avançait davantage vers l'union avec Jéhovah : d'après ce qui a été dit sur les chênaies de Mamré, dans la Première Partie, numéro 1616, on peut voir quelle fut maintenant sa Perception ; et dans ce qui va suivre, il est décrit quelle elle devint, quand il perçut les choses qui sont contenues dans ce Chapitre.

  
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Arcanes Célestes #865

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865. Ces mots : il mit dehors le corbeau, et il sortit allant et revenant, signifient que les faussetés causaient encore des troubles intérieurs ; c'est ce qui résulte de la signification du corbeau et de la signification de sortir et de revenir, dont je parlerai plus tard. Ici est décrit le second état de l'homme qui doit être régénéré, après la tentation, quand les vérités de la foi, semblables aux premiers rayons de la lumière, commencent à paraître. Cet état est tel, que les faussetés causent continuellement des troubles intérieurs, de sorte qu'on peut le comparer au crépuscule du matin, alors que l'obscurité produite par la nuit n'est pas encore entièrement dissipée ; aussi cet état est-il représenté ici par le corbeau. Les faussetés chez l'homme spirituel, surtout avant qu'il ait été régénéré, produisent l'effet des tâches épaisses d'un nuage. Cela vient de ce que l'homme ne peut rien savoir du vrai de la foi que par les révélations qui sont dans la Parole, où tout a été dit d'une manière générale. Les choses générales ne sont que les tâches du nuage ; car chaque chose générale renferme en soi mille et mille choses particulières ; et chaque chose particulière en renferme mille et mille singulières, et ce sont les singulières des particulières qui éclaircissent les générales. Ces choses n'ont jamais été ainsi révélées à l'homme, tant parce qu'elles ne sauraient être saisies, ni par conséquent être reconnues, ni être crues ; car elles sont contraires aux illusions des sens, dans lesquelles est l'homme, et qu'il ne laisse pas facilement détruire. Il en est tout autrement de l'homme céleste, qui a la perception par le Seigneur ; les choses particulières et les singulières des particulières peuvent être insinuées en lui. Par exemple, l'homme céleste perçoit que le véritable mariage consiste dans l'union d'un seul mari et d'une seule épouse ; qu'un semblable mariage est le représentatif du Mariage céleste ; qu'en conséquence la félicité céleste peut résider dans un pareil mariage, et qu'elle ne saurait jamais être dans le mariage d'un mari avec plusieurs épouses. L'homme spirituel, qui connaît cette vérité par la Parole du Seigneur, lui donne son acquiescement, et de là il reçoit la conscience que le mariage avec plusieurs épouses est un péché ; tandis que l'homme céleste perçoit mille choses qui le confirment dans cette vérité, de sorte qu'il a en horreur le mariage avec plusieurs épouses. Comme l'homme spirituel connaît seulement les choses générales et que sa conscience en est formée, et comme les vérités générales de la Parole ont été appropriées aux illusions des sens, il est évident qu'il s'y adjoint et si insinué un nombre infinie des faussetés, qui ne peuvent être dissipées. Ces faussetés, signifiées ici par le corbeau qui sortit allant et revenant.

  
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