Die Bibel

 

Genèse 18:12

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12 Elle rit en elle-même, en disant: Maintenant que je suis vieille, aurais-je encore des désirs? Mon seigneur aussi est vieux.

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Arcanes Célestes #2144

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2144. Dans les chênaies de Mamré, signifie la qualité de perception : on le voit par la représentation et la signification des Chênaies, ainsi que par la représentation et la signification de Mamré : Il a été montré dans la Première Partie, numéros 1442, 1443, ce qu'ont représenté et signifié les Chênaies en général ; et numéro 1616, ce qu'ont représenté et signifié les chênaies de Mamré en particulier ; ce sont les Perceptions, mais telles que sont les perceptions humaines provenant des scientifiques et des premiers rationnels qui en résultent. Aujourd'hui on est dans la plus grande ignorance au sujet de la Perception, parce que aujourd'hui personne n'est dans la Perception dans laquelle ont été les Anciens et surtout les Très-Anciens ; ceux-ci par la perception connaissaient si telle chose était un bien, et par conséquent si telle chose était un vrai ; il y avait influx du Seigneur par le Ciel dans leur rationnel ; et par cet influx, aussitôt qu'ils portaient leur pensée sur une chose sainte, ils percevaient, si elle était ainsi, ou si elle n'était pas ainsi : une telle perception a péri ensuite chez l'homme, quand il a commencé à être, non plus dans les idées célestes, mais seulement dans les idées mondaines et corporelles ; et à la place de cette perception a succédé la conscience ; qui est aussi une espèce de perception ; car agir contre la conscience et selon la conscience, n'est autre chose que revoir par là si telle chose est ou n'est pas ainsi, ou si on doit la faire ; toutefois la perception de la Conscience ne vient pas qui influe, mais elle vient du vrai, qui, selon la sainteté du culte, a été implanté dans le rationnel dès l'enfance, et a été ensuite confirmé ; on croit alors uniquement que c'est le bien : c'est de là que la conscience est une espèce de perception, mais provenant d'un vrai tel que quand la charité et l'innocence y sont insinuées par le Seigneur, le bien de cette conscience existe ; par le peu qui vient d'être dit ; il est facile de connaître ce que c'est que la perception ; mais entre la Perception et la Conscience il y a une grande différence : Voir ce qui a été dit, dans la Première Partie, sur la Perception, numéros 104, 125, 371, 483, 495, 503, 521, 536, 597, 607, 784, 865, 895, 1121, 1616 ; sur la Perception des Esprits et des Anges, numéros 202, 203, 1008, 1383, 1384, 1390, 1391, 1392, 1394, 1397, 1504 ; et sur l'ignorance des Erudits au sujet de la Perception Divine, numéro 1387. Quant à ce qui concerne le Seigneur, lorsqu'il vivait dans le monde, toute sa pensée venait de la Perception Divine, parce que seul il fut homme Divin et Céleste, car il fut le seul en qui a été Jéhovah Même, duquel lui venait la Perception dont il a aussi été parlé dans la Première Partie, numéros 1610, 1791 : ses Perceptions ont été de plus en plus intérieures, à mesure qu'il s'avançait davantage vers l'union avec Jéhovah : d'après ce qui a été dit sur les chênaies de Mamré, dans la Première Partie, numéro 1616, on peut voir quelle fut maintenant sa Perception ; et dans ce qui va suivre, il est décrit quelle elle devint, quand il perçut les choses qui sont contenues dans ce Chapitre.

  
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Arcanes Célestes #895

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895. Les eaux qui séchèrent de dessus la terre signifient qu'alors les faussetés ne paraissaient point ; on ne voit par ce qui a été dit précédemment ; elles signifient spécialement que les faussetés ont été séparées des volontaires de l'homme de cette Eglise. Ici, la terre signifie la volonté de l'homme, laquelle n'est que cupidité ; aussi est-il dit que les eaux séchèrent de dessus la terre. Son humus, comme on l'a déjà expliqué, est dans la partie intellectuelle de l'homme, où sont semées les vérités ; elle n'est jamais dans sa partie volontaire, qui, dans l'homme spirituel, a été séparée de la partie intellectuelle ; aussi est-il dit, dans la suite de ce verset, que les faces de l'humus avaient été séchées. Chez l'homme de la Très-Ancienne Eglise, l'humus était dans sa partie volontaire en laquelle le Seigneur avait semé les biens, c'est de là que cet homme pouvait par les biens connaître et percevoir le vrai, ou par l'amour avoir la foi ; s'il en était de même maintenant, il serait impossible que l'homme ne périt pas pour l'éternité, car sa volonté a été entièrement corrompue. La différence entre l'insémination dans la partie volontaire de l'homme et insémination dans sa partie intellectuelle peut se concevoir, en ce que l'homme de la Très-Ancienne Eglise ; avait des Révélations par lesquelles il était initié dès l'enfance dans la perception des biens et des vérités ; mais comme ces biens et ces vérités étaient semés dans sa partie volontaire, il les percevait en nombre infini sans avoir besoin d'une instruction nouvelle, de sorte qu'au moyen d'une seule chose générale, il connaissait par le Seigneur les particulières et les singulières, qu'on est obligé maintenant d'apprendre et de savoir ainsi, et dont cependant on peut à peine savoir la millième partie ; car l'homme de l'Eglise spirituelle ne connaît que ce qu'il apprend ; et ce qu'il sait ainsi, il le retient et croit que c'est le vrai ; si même il apprend le faux, et que ce faux s'imprime en lui comme s'il était le vrai, il le croit vrai ; car toute sa perception consiste dans la persuasion où il est que telle chose est de telle manière. Ceux qui ont la conscience ont par la conscience une sorte de dictamen, mais il ne leur dit rien, si ce n'est que telle chose est vraie, parce qu'ils l'ont ainsi entendu dire et appris ; c'est là ce qui forme leur conscience, et la preuve on est dans ceux qui ont la conscience du faux.

  
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