Die Bibel

 

Genèse 14:5

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5 Mais, la quatorzième année, Kedorlaomer et les rois qui étaient avec lui se mirent en marche, et ils battirent les Rephaïm à Aschteroth-Karnaïm, les Zuzim à Ham, les Emim à Schavé-Kirjathaïm,

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Arcanes Célestes #1738

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1738. Et il lui donna les dîmes de tout, signifie les reliquiae qui résultent de la victoire : On en trouve la preuve dans la signification des Dimes, en ce qu'elles sont les Reliquiae, ainsi que je l'ai déjà dit, numéros 576 ; quant aux Reliquiae, on a vu. numéros 468, 530, 560, 561, 661, 1050, en quoi elles consistent ; on a vu qu'elles sont tous les états de l'amour et de la charité, par conséquent tous les états de l'innocence et de la paix, dont l'homme est gratifié. Ces états sont donnés à l'homme dès l'enfance et sont par gradation moins accordés à mesure que l'homme s'avance vers l'âge adulte ; mais lorsque l'homme se régénéré, outre ces Reliquiae antérieures, il en reçoit aussi de nouvelles, par conséquent une nouvelle vie ; car c'est par les reliquiae ou au moyen des reliquiae que l'homme a la qualité d'homme ; en effet, sans l'état de la charité et de l'amour et sans l'état de l'innocence, lesquels s'insinuent dans les autres états de sa vie, l'homme n'est point un homme, mais il est pire que toute bête féroce. Les Reliquiae acquises dans les combats des tentations sont celles dont il est ici question ; ce sont ces Reliquiae qui sont signifiés par les Dîmes données à Melchisédech par Abram, et ce sont tous les célestes de l'amour que le Seigneur s'était acquis par les continuels combats et les continuelles victoires, au moyen desquels il s'unissait continuellement à l'Essence Divine jusqu'à ce que son Essence Humaine fut pareillement devenue l'Amour, ou l'Etre de la vie, c'est-à-dire, Jéhovah.

  
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Arcanes Célestes #5342

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5342. Et il déposa la nourriture dans les villes, signifie qu'il replaça dans les intérieurs, à savoir, les vrais adjoints au bien : on le voit par la signification de déposer ici, en ce que c'est replacer ; par la signification de la nourriture, en ce que c'est le vrai adjoint au bien, numéro 5340 ; et par la signification des villes, en ce qu'elles sont les intérieurs du mental naturel, numéro 5297. Que les vrais adjoints au bien soient replacés dans les inférieurs du mental naturel, et y soient conservés pour l'usage de la vie suivante, surtout pour l'usage dans les tentations quand l'homme est régénéré, c'est là un arcane que peu d'hommes connaissent aujourd'hui ; il faut donc dire ce qu'il en est, car par les sept années d'abondance sont signifiés les vrais d'abord multipliés, et par le blé placé dans les villes et au milieu, il est signifié que ces vrais adjoints au bien ont été renfermés dans les intérieurs de l'homme ; et par les sept années de famine, et l'entretien procuré alors par les amas, il est signifié l'état de la régénération par les vrais adjoints au bien renfermés dans les intérieurs ; voici cet arcane : Depuis le premier âge de l'enfance jusqu'au commencement du second âge de l'enfance, l'homme est introduit par le Seigneur dans le ciel, et même parmi les anges célestes, par lesquels il est tenu dans l'état de l'innocence ; que ce soit là l'état des petits enfants jusqu'au commencement du second âge de l'enfance, cela est connu : quand l'âge de la seconde enfance commence, l'homme dépouille par degrés l'état de l'innocence, mais néanmoins il est tenu dans l'état de la charité par l'affection de la charité mutuelle envers ceux qui sont semblables à lui ; cet état chez un grand nombre continue jusqu'à l'adolescence, l'homme est alors parmi les anges spirituels ; comme il commence alors à penser par lui-même, et à agir selon ce qu'il pense, il ne peut plus être tenu dans la charité, comme précédemment, car il évoque alors les maux héréditaires par lesquels il se laisse conduire ; quand arrive cet état, les biens de la charité et de l'innocence, qu'il avait reçus précédemment, sont exterminés selon les degrés d'après lesquels il pense les maux et les confirme par l'acte, néanmoins ils ne sont pas exterminés, mais ils sont conduits par le Seigneur vers les intérieurs et y sont renfermés ; mais comme il n'a pas encore connu les vrais, il en résulte que les biens de l'innocence et de la charité, qu'il avait reçus dans ces deux états, n'ont pas encore été qualifiés, car les vrais donnent la qualité au bien et le bien donne l'essence aux vrais ; c'est pour cela qu'à partir de cet âge il est imbu de vrais par les instructions, et surtout par ses propres pensées et par les confirmations qui en proviennent ; autant donc il est alors dans l'affection du bien, autant par le Seigneur les vrais sont conjoints au bien chez lui, numéro 5340, et sont serrés pour les usages ; c'est cet état qui est signifié par les sept années d'abondance de vivres ; ces vrais adjoints au bien sont les choses qui dans le sens propre sont appelées Restes : autant donc l'homme se laisse régénérer, autant les restes servent à l'usage, car autant le Seigneur en retire et en replace dans le naturel, afin que la correspondance des extérieurs avec les intérieurs, ou des naturels avec les spirituels, soit produite, cela s'opère dans l'état qui est signifié par les sept années de famine ; voilà quel est l'arcane. L'homme de l'Eglise croit aujourd'hui que, quelle que soit la vie d'une personne, elle peut toujours par Miséricorde être reçue dans le ciel, et y jouir de la béatitude éternelle, car il s'imagine que c'est seulement une admission ; mais il se trompe grossièrement ; personne, en effet, ne peut être ni admis ni reçu dans le ciel sans avoir reçu la vie spirituelle, or personne ne peut recevoir la vie spirituelle sans être régénéré, et personne ne peut être régénéré que par le bien de la vie conjoint au vrai de la doctrine, c'est par là qu'on a la vie spirituelle ; que personne ne puisse venir dans le ciel, sans avoir reçu la vie spirituelle par la régénération, le Seigneur le dit clairement dans Jean :

« En vérité, en vérité je te dis : Si quelqu'un n'est engendré de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu. » Jean 3:3 ; et ensuite :

« En vérité, en vérité je te dis : Si quelqu'un n'est engendré d'eau et d'esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. » Ibid. Vers. 5 ; l'eau est le vrai de la doctrine, numéro 2702, 3058, 3424, 4976, et l'esprit est le bien de la vie : personne n'entre par le baptême, mais le baptême est le significatif de la régénération, duquel l'homme de l'Église doit se ressouvenir.

  
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