Die Bibel

 

Genèse 10:12

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12 et Résen entre Ninive et Calach; c'est la grande ville.

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Arcanes Célestes #2504

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2504. Et il séjourna dans Gérar, signifie l'instruction par suite dans les spirituels de la foi : on le voit par la signification de Séjourner (voyager) en ce que c'est s'instruire, numéros 1463, 2025, [Il manque du texte ici], ; et, dans ces passages, elle signifie la foi ; et cela, parce que Gérar était dans la Philistée, et que la Philistée signifie la Science des Connaissances de la foi, Voir numéros 1197, 1198 ; c'était aussi à Gérar qu'habitait le Roi des Philistins, de là vient que par Gérar est signifiée la foi elle-même, numéro 1209, et par le Roi de Gérar le vrai même de la foi, car le Roi dans le sens interne est le Vrai, numéros 1672, 2015, 2069 ; ainsi Abimélech, dont il va être parlé, signifie la Doctrine de la foi. En géréral, il y a les intellectuels de la foi, les rationnels de la foi et les scientifiques de la foi ; ils procèdent aussi en ordre des intérieurs vers les extérieures ; les choses qui sont les intimes de la foi sont nommées les Intellectuels ; celles qui procèdent de ces intellectuels sont les Rationnels de la foi, et celles qui procèdent de nouveau de ces rationnels sont les Scientifiques de la foi ; il en est de ces choses, pour parler le langage des Erudits, comme de l'antérieur à l'égard du postérieur, ou, ce qui est la même chose, comme du supérieur à l'égard de l'inférieur, c'est-à-dire de l'intérieur à l'égard de l'extérieur ; à la vérité, il semble à l'homme que le Scientifique de la foi est le premier, et que par lui existe ensuite le rationnel et enfin l'intellectuel, et cela, parce que c'est ainsi que l'homme procède dès le second âge de l'enfance, mais toujours est-il que l'intellectuel influe continuellement dans le rationnel, et le rationnel dans le scientifique, ce que l'homme ignore ; toutefois l'existence d'un tel ordre se montre chez lui obscurément dans le second âge de l'enfance avec plus d'évidence dans l'âge adulte, et enfin avec clarté quant l'homme a été régénéré, et bien plus pleinement encore dans l'autre vie, Voir numéro 1495 : toutes ces choses sont nommées les Spirituels, et ces spirituels se distinguent ainsi en degrés et se succèdent dans un tel ordre ; les Spirituels de la foi sont tous les Vrais qui procèdent du bien, c'est-à-dire d'une origine Céleste ; tout ce qui est dérivé du Céleste est un spirituel de la foi.

  
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Arcanes Célestes #1197

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1197. Desquels sont sortis les Pelisthim, signifie une nation qui en est issue et par laquelle est signifiée la science des connaissances de la foi et de la charité : c'est ce qui est évident d'après la Parole, où ils sont plusieurs fois nommés. Dans l'Ancienne Eglise, on appelait Philistins tous ceux qui parlaient beaucoup de la foi, et qui plaçaient dans la foi le salut, sans avoir cependant aucune vie de la foi ; aussi étaient-ils de préférence aux autres appelés incirconcis, c'est-à-dire dépourvus de charité. Qu'ils ont été appelés incirconcis, on le voit dans Samuel, 1 Samuel 14:6 ; 1 Samuel 17:26, 36 ; 2 Samuel 1:20 ; et dans d'autres endroits de la Parole. Comme ces hommes étaient tels, ils n'ont pu que faire des connaissances de la foi des choses de mémoire ; car les connaissances des choses spirituelles et célestes, et les arcanes mêmes de la foi, ne deviennent que des choses de mémoire, quand l'homme qui les possède est sans charité. Les choses de mémoire sont comme des choses mortes, à moins que l'homme ne vive selon elles par conscience ; quand il en est ainsi, en même temps qu'elles sont des choses de mémoire elles sont aussi des choses de vie, et alors elles lui servent pour son usage et pour son salut d'abord dans ce monde et ensuite après la vie du corps. Les sciences et les connaissances ne sont rien chez l'homme dans l'autre vie, lors même qu'il aurait su tous les arcanes qui ont pu être révélés, à moins qu'il n'en ait imbu sa vie. Partout, dans la Parole, tant dans les Livres Prophétiques que dans les Livres Historiques, les Philistins signifient de tels hommes ; on y lit, par exemple, qu'Abraham voyagea dans la terre des Philistins, et fit alliance avec Abimélech, roi des Philistins.

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Là, comme les Philistins ont signifié les connaissances de la foi, et qu'Abraham représentait les célestes de la foi, il a voyagé dans leur pays et a fait alliance avec eux : il en a été de même d'Isaac, qui représentait les spirituels de la foi ; mais il n'en a pas été de même dc Jacob parce que Jacob représentait les externes de l'Eglise. Que les Philistins signifient en général la science des connaissances de la foi, et en particulier ceux qui placent la foi et le salut dans les connaissances seules dont ils font des choses de mémoire, en voici également des preuves.

Dans Ésaïe :

« Toi, toute » la Philistée, ne te réjouis pas de ce que la verge qui te frappait a » été brisée ; car de la racine du serpent sortira un basilic, et son fruit (sera) un dipsade volant. » - Ésaïe 14:29.

La racine du serpent est prise ici pour les scientifiques, et le basilic pour le mal provenant du faux de ces scientifiques ; le fruit, qui est un dipsade volant, représente leurs œuvres ; elles sont appelées dipsades volant parce qu'elles proviennent des cupidités. Dans Joël :

« Que » Me (voulez)-vous, Tyr et Sidon, et tous les confins de la Philistée ? Est-ce que vous réclamez de Moi une rétribution ? Je ramènerai bien vite votre rétribution sur votre télé ; parce que » vous avez pris mon argent et mon or ; et vous avez emporté dans » vos temples mes biens désirables ; et vous avez vendu les fils de » Judah et les fils de Jérusalem aux fils de Javanim, pour les repousser loin de dessus leur limite. » - , , .

On voit clairement ici ce qu'on entend par les Philistins et par toute la Philistée ou tous ses confins ; l'argent el l'or y sont les spirituels et les célestes de la foi ; les biens désirables sont leurs connaissances ; ils les ont emportés dans leurs temples, c'est-à-dire qu'ils les ont eues et les ont prêchées ; ils ont vendu au contraire les fils de Judah et les fils de Jérusalem, c'est-à-dire qu'ils n'ont eu aucun amour, ni aucune foi ; dans la Parole, Judah est le céleste de la foi, et Jérusalem le spirituel de la foi qui provient du céleste, et ce céleste et ce spirituel ont été repoussés loin de leurs limites. On en trouve encore d'autres preuves dans les Prophètes, par exemple, dans Jérémie 22:20. ; Ézéchiel 16:27, 57 ; Ézéchiel 25:15-16 ; Amos 1:8 ; Obadie, 19; Zéphanie 2:5 ; Psaumes 77:3, 4. Il est parlé des Kaphthéréens, Deutéronome 2:23 ; Jérémie 47:4 ; Amos 9:7.

  
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