Bible

 

Jérémie 51:9

Studie

       

9 Nous avons traité Babylone, et elle n'est point guérie; laissez-la et allons-Nous-en chacun en son pays; car son procès est parvenu jusqu’aux cieux, et s'est élevé jusqu’aux nues.

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 1328

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

1328. Et de la Jéhovah les dispersa sur les faces de toute la terre, signifie que le culte interne devint nul : c'est ce qu'on peut voir en ce que être dispersé signifie être dissipé. Dans le sens le plus près, être dispersée sur les faces de toute la terre, signifie ceux qui voulaient bâtir la ville de Babel ; mais comme ce sont eux qui privent les autres de toute connaissance du vrai, ainsi que je l'ai dit, ces mêmes expressions signifient en même temps la privation du culte interne : en effet, l'un est la conséquence de l'autre ; ici c'est la conséquence, parce que ces expressions sont répétées pour la troisième fois. La preuve que la Première Eglise Ancienne a été privée des connaissances du vrai et du bien, c'est que les nations qui constituèrent cette Eglise Ancienne devinrent pour la plupart idolâtres et eurent cependant un certain culte externe. Ceux qui sont idolâtres hors de l'Eglise ont un sort bien préférable au sort de ceux qui sont idolâtres dans l'Eglise ; ceux-là sont des idolâtres externes, mais ceux-ci sont des idolâtres internes ; que le sort des premiers soit préférable, c'est ce qui est évident par les paroles que le Seigneur dit dans Luc 13:23, 28-29, 30 ; et dans , , . On voit maintenant pourquoi l'état de cette Eglise Ancienne fut changé.

  
/ 10837  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 8301

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

8301. Qui est comme Toi parmi les Dieux, ô Jéhovah ! signifie que tout vrai du bien procède du Divin Humain du Seigneur : on le voit par la signification des Dieux, en ce qu'ils sont les vrais, numéro 4402, 7268, 7873 ; ici les vrais d'après le bien, parce que la comparaison se fait avec Jéhovah, car il est dit :

“ Qui est comme Toi parmi les Dieux, ô Jéhovah ! » que Jéhovah dans la Parole soit le Seigneur, on le voit numéros 1343, 1736, 2921, 3023, 3035, 5041, 5663, 6280, 6281, 6303, 6905, 6945, 6956 : si le Divin Humain du Seigneur est entendu ici par Jéhovah, c'est parce que dans ce Cantique il s'agit de la salvation de ceux de l'Eglise spirituelle, par l'avènement du Seigneur dans le monde, et alors par son Divin Humain, voir numéro 2661, 2716, 2833, 2834, 6372, 6854, 6914, 7035, 7091 (fin), 7828, 7932, 8018, 8054. Si ces paroles signifient que tout vrai du bien procède du Divin Humain du Seigneur, c'est parce que des vrais peuvent procéder d'une personne quelconque, tandis que les vrais du bien ne peuvent procéder que du Seigneur, par conséquent que de ceux qui sont dans le bien par le Seigneur : ceux qui sont dans la foi persuasive, et néanmoins dans la vie du mal, pensent aussi et prononcent les vrais séparés d'avec le bien ; c'est aussi ce que font plusieurs autres au dedans de l'Église, mais ces vrais n'appartiennent point au bien, ainsi ne procèdent point du Seigneur, mais de ceux-là mêmes. Que les Vrais d'après le bien procèdent du Seigneur, on peut le voir en ce que le Seigneur est le Bien Même, parce qu'il est l'Amour Même ; de ce Bien procède le Vrai comme la lumière procède de la flamme du soleil ; et ce Vrai est comme la lumière au printemps et dans l'été, quand elle a la chaleur dans son sein et fait que toutes les productions de la terre reçoivent comme la vie ; mais le vrai qui ne provient pas du bien est comme la lumière dans l'hiver, quand toutes les productions de la terre tombent dans un état de mort. Si les Dieux sont les vrais du bien, c'est parce que par les Dieux dans le sens bon sont entendus les Anges, qui sont appelés Dieux, par la raison qu'ils sont des substances ou des formes récipientes du vrai dans lequel est le bien procédant du Seigneur. Les Anges, et par conséquent les vrais du bien qui procèdent du Seigneur, sont aussi entendus par les Dieux dans ces passages.

Dans David :

« Dieu se tient dans l'assemblée de Dieu, au milieu des Dieux il jugera : Moi, j'ai dit : Des Dieux, vous ; et des fils du Très-Haut, vous tous. » - Psaumes 82:1, 6.

Que ce soient les vrais procédant du Seigneur, qui sont entendus ici par les Dieux, on le voit en ce que d'abord il est dit

« l'assemblée de Dieu au singulier, et ensuite,

« au milieu des Dieux ; » que Dieu soit nommé dans la Parole, lorsqu'il s'agit du vrai, on peut le voir, numéros 2769, 2807, 2822, 3921, 4287, 4402, 7010 ; et aussi que Dieu dans le sens suprême est le Divin vrai procédant du Seigneur, numéro 7268.

Dans le Même :

« Je Te confesserai de tout mon cœur, devant les Dieux je Te, psalmodierai. » - Psaumes 138:1.

Dans le Même :

« Il n'y en a point comme Toi parmi les Dieux, Seigneur ! » - Psaumes 86:8.

Dans le Même :

« Jéhovah (est) un Dieu grand et un Roi grand par-dessus tous les Dieux. » - Psaumes 95:3.

Dans le Même :

« Toi, Jéhovah ! haut-élevé au-dessus de toute la terre, tu as été fort exalté au-dessus de tous les Dieux. » - Psaumes 97:9.

Dans le Même :

« Moi, j'ai connu que grand (est) Jéhovah, et notre Seigneur plus que tous les Dieux. » - Psaumes 135:5.

De là aussi Jéhovah est appelé le Seigneur des seigneurs et le Dieu des Dieux. » - Deutéronome 10:17. Josué 22:22. Psaumes 136:2.

S'il est dit tant de fois que Jéhovah est au-dessus de tous les Dieux, et qu'il est le Dieu des Dieux, c'est parce qu'à cette époque plusieurs Dieux étaient adorés, et les nations étaient distinguées par les Dieux qu'elles adoraient, et chaque nation croyait que son Dieu était au-dessus de tous les Dieux ; et comme par suite s'était glissée chez tous l'idée de la pluralité des Dieux, et qu'on discutait quel était le plus grand d'entre eux, ainsi qu'on peut le voir dans plusieurs passages des Historiques de la Parole, et que cette opinion était établie chez les Juifs plus que chez les autres, voilà pourquoi, dans la Parole, il est dit tant de fois que Jéhovah était plus grand que tous les Dieux, et qu'il était le Roi et le Dieu des Dieux : que cette opinion se soit établie chez les Juifs plus que chez les autres nations, c'est ce qu'on peut suffisamment voir par leurs fréquentes apostasies pour le culte des autres Dieux ; on en trouve un grand nombre dans les Livres Historiques de la Parole, par exemple, , 17, Juges 3:5, 6, Juges 8:27, Juges 10:6, 10, Juges 18:14, 17-18, , 1 Samuel 7:3, 1 Rois 14:23, 1 Rois 16:31, 32, 1 Rois 18:20, , 2 Rois 17:7, 15, 16, , 2 Rois 23:4-5, 7-8, 10, 11, 12, 13 : et ailleurs. Cette nation était d'une telle extravagance, qu'ils confessaient Jéhovah seulement de bouche, et néanmoins reconnaissaient de cœur d'autres Dieux, ce qu'on peut voir clairement en ce que, après qu'ils eurent vu tant de miracles en Egypte, et tant de miracles aussi Jusqu'ils en furent sortis, la mer divisée devant eux, et l'armée de Pharaon submergée, la colonne de nuée et de feu apparaissant continuellement, la manne tombant du ciel chaque jour, et la présence même de Jéhovah avec tant de majesté et avec tant de terreur sur la montagne de Sinaï, et après qu'ils eurent fait cette confession, que Jéhovah était le seul Dieu, néanmoins cependant quelques semaines à peine écoulées, et seulement parce que Moïse tardait à venir, ils demandèrent des Dieux de fonte, pour les adorer, et Aharon leur en ayant fait, ils leur rendirent un culte Divin par une fête, par des holocaustes et des sacrifices, et par des danses ; par là on peut voir que le culte de plusieurs Dieux était gravé dans leurs cœurs : Que cette nation ait été telle, plus que toute autre nation sur le globe entier, on le voit aussi dans Jérémie :

« Est-ce qu'une Nation a changé de Dieux ? Et mon peuple a changé sa gloire pour ce qui ne sert de rien : Cieux ! soyez étonnés de ceci, et frémissez, tremblez fort : selon le nombre de tes villes ont été tes Dieux, ô Juda ! » - Jérémie 2:11-12, 28 :

Le caractère de cette nation est tel, que plus que toutes les autres nations ils adorent les externes, ainsi les idoles, et qu'ils ne veulent absolument rien savoir des internes ; en effet, de toutes les nations ils sont les plus avares, et l'avarice, telle qu'est la leur, qui consiste à aimer l'or et l'argent pour l'or et l'argent, et non pour quelque usage, est l'affection la plus terrestre ; elle abaisse entièrement le mental dans le corps, et l'y submerge, et elle ferme les intérieurs à un tel point, qu'il n'y peut en aucune manière rien entrer de la foi ni de l'amour qui proviennent du ciel : on doit voir clairement par là combien se trompent ceux qui croient que cette nation sera de nouveau choisie, ou que l'Église du Seigneur passera de nouveau chez eux, toutes les autres étant abandonnées ; lorsque cependant on convertirait des pierres, plutôt qu'on croit que l'Église passera de nouveau chez eux. parce que dans les Prophétiques de la Parole il est dit, dans beaucoup de passages qu'ils doivent revenir ; mais on ne sait pas que par Juda, par Jacob, et par Israël, il y est entendu non point cette nation, mais ceux chez qui sera l'Église.

  
/ 10837