Bible

 

Jérémie 51:8

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8 Babylone est tombée en un instant, et a été brisée; hurlez sur elle, prenez du baume pour sa douleur, peut-être qu'elle guérira.

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L’Apocalypse Révélée # 943

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943. Et le Seigneur Dieu des saints prophètes a envoyé son Ange pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt, signifie que le Seigneur, de qui procède la Parole de l'une et de l'autre Alliance, a révélé par le Ciel à ceux qui sont dans les vrais, procédant de Lui, les choses qui doivent certainement arriver. — Le Seigneur Dieu des saints prophètes signifie le Seigneur de qui procède la Parole de l'une et de l'autre Alliance, car par les Prophètes sont signifiés ceux qui enseignent les vrais d'après la Parole, et dans le sens abstrait il est signifié la doctrine du vrai de l'Église, Nos. 8, 173, et dans le sens large la Parole elle-même ; et comme la Parole est signifiée par les saints Prophètes, c'est pour cela que par eux il est signifié la Parole de l'une et de l'autre Alliance ; il a envoyé son Ange pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt, signifie que le Seigneur a révélé à ceux qui sont dans les vrais procédant de Lui les choses qui doivent certainement arriver ; par l'Ange, ici, est signifié le Ciel, comme ci-dessus, Nos. 5, 65, 644, 647, 648, 910 ; par les serviteurs sont signifiés ceux qui sont dans les vrais procédant du Seigneur, Nos. 3, 380, 937 ; par bientôt, il est signifié certainement, No. 4 ; de là, par les choses qui doivent arriver bientôt, il est signifié les choses qui doivent certainement arriver. Si par l'Ange, ici, il est signifié le Ciel, c'est parce que le Seigneur a parlé par le Ciel avec Jean, et parlé aussi par le Ciel avec les Prophètes, et qu'il parle par le Ciel avec tous ceux avec qui il parle ; la raison de cela, c'est que le Ciel Angélique dans le commun est comme un Seul Homme, dont le Seigneur est l'âme et la vie ; c'est pourquoi, tout ce que le Seigneur prononce, il le prononce par le Ciel, comme l'âme et le mental de l'homme prononcent par son corps : que tout le Ciel Angélique dans un seul complexe présente la ressemblance d'un seul Homme, et que cela vienne du Seigneur, on le voit ci-dessus, No. 5 ; dans le Traité Du Ciel et de L'enfer, publié à Londres en 1758, Nos. 59-86 ; dans La Sagesse Angélique Sur La Divine Providence, Nos. 64-69, 162-164, 201-204 et dans La Sagesse Angélique Sur Le Divin Amour et Sur La Divine Sagesse, Nos. 11, 19, 133, 288.

Mais je vais expliquer ce mystère :

Le Seigneur parle par le Ciel, sans que pour cela les Anges y parlent, ils ne savent pas même ce que le Seigneur prononce, si ce n'est quelques-uns d'eux qui sont chez l'homme, et par lesquels le Seigneur parle d'après le Ciel ouvertement, comme lorsqu'il parla avec Jean et avec quelques Prophètes ; car l'influx du Seigneur par le Ciel est comme l'influx de l'âme par le corps ; le corps, il est vrai, parle et agit, et même il sent quelque chose de l'influx, mais toujours est-il que le corps ne fait rien par soi comme par soi-même, mais il est mis en action ; que tel soit le langage, et même tout influx du Seigneur, par le Ciel chez les hommes, il m'a été donné de le savoir par de nombreuses expériences. Les Anges du Ciel, et aussi les Esprits au-dessous des Cieux, ne savent rien de l'homme, comme l'homme non plus ne sait rien d'eux, parce que l'état des esprits et des anges est spirituel, et que l'état des hommes est naturel ; ces deux-états sont uniquement consociés par les correspondances, et la consociation par les correspondances fait, il est vrai, qu'ils sont ensemble dans les affections, mais non dans les pensées ; c'est pourquoi l'un ne sait rien de l'autre, c'est-à-dire que l'homme ne sait rien des esprits avec lesquels il est quant aux affections, et que les esprits ne savent rien de l'homme ; car ce qui est, non pas dans la pensée, mais seulement dans l'affection, n'est pas su, parce que cela n'apparaît pas ou n'est pas vu. Le Seigneur Seul connaît les pensées des hommes.

  
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L’Apocalypse Révélée # 937

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937. Vers. 22:3. Et rien de maudit il n'y aura là, et le trône de Dieu et de l'Agneau en elle sera, et ses serviteurs Le serviront, signifie que dans l'Église, qui est la Nouvelle Jérusalem, nul ne sera séparé du Seigneur, parce que le Seigneur Lui-Même y régnera, et que ceux qui sont dans les vrais par Lui au moyen de la Parole, et qui font ses commandements, seront avec Lui, parce qu'ils auront été conjoints. Par rien de maudit il n'y aura là, il est signifié que dans la Nouvelle Jérusalem il n'y aura aucun mal ou faux d'après le mal qui sépare le Seigneur ; et comme le mal et le faux n'existent que dans un récipient, qui est l'homme, il est signifié que nul n'y sera séparé du Seigneur ; par malédiction, dans la Parole, il est entendu tout ce mal et ce faux qui sépare et détourne l'homme du Seigneur, car alors cet homme devient un diable et un satan ; par le trône de Dieu et de l'Agneau en elle sera, il est signifié que le Seigneur Lui-Même régnera dans cette Église ; car par le trône, ici, il est signifié le Royaume, et le Royaume du Seigneur est où Lui Seul est adoré ; par ses serviteurs Le serviront, il est signifié que ceux qui sont dans les vrais par le Seigneur au moyen de la Parole seront avec Lui et feront ses commandements, parce qu'ils auront été conjoints ; que par les serviteurs du Seigneur soient signifiés ceux qui sont dans les vrais par Lui, on le voit, Nos. 3, 380, et que par ses ministres (ceux qui servent) soient signifiés ceux qui sont dans le bien par Lui, on le voit, No. 128 ; de là, par les serviteurs qui Le serviront sont signifiés ceux qui sont par le Seigneur dans les vrais d'après le bien au moyen de la Parole, et qui font ses commandements. Comme l'Église aujourd'hui ne sait pas que la conjonction avec le Seigneur fait le Ciel, et que la conjonction se fait par la reconnaissance qu'il est le Dieu du Ciel et de la Terre, et en même temps par la vie selon ses préceptes, il va par conséquent en être dit quelque chose : Celui qui ne sait rien de cela, peut dire :

— « Qu'est-ce que c'est que la conjonction ? Comment la reconnaissance et la vie peuvent-elles faire la conjonction ? Qu'est-il besoin de cela ? Chacun ne peut-il pas être sauvé par la seule miséricorde ? Qu'est-il besoin d'un autre moyen de salvation que de la foi seule ? Dieu n'est-il pas Miséricordieux et Tout-Puissant ? »

Mais que celui-là sache que dans le Monde spirituel, la connaissance et la reconnaissance font toute présence, et que l'affection qui appartient à l'amour fait toute conjonction ; car là les espaces ne sont autre chose que des apparences selon la ressemblance des mentais (animi), c'est-à-dire, des affections et des pensées provenant de ces affections ; c'est pourquoi, lorsque quelqu'un connaît un autre ou par réputation, ou par liaison avec lui, ou par conversation, ou par affinité, dès que d'après l'idée de cette connaissance il pense à lui, celui-là est présent, lors même qu'il serait au loin à mille stades en apparence ; et si quelqu'un aime aussi un autre qu'il connaît, il habile avec lui dans une même société ; et, s'il l'aime intimement, dans la même maison. C'est là l'état de tous dans tout le Monde spirituel, et cet état de tous lire son origine de ce que le Seigneur est présent à chacun selon la Foi, et est conjoint selon l'Amour ; la Foi, et par suite la présence du Seigneur, a lieu par les connaissances des vérités d'après la Parole, surtout de celles qui concernent le Seigneur Lui-Même ; mais l'Amour, et par suite la conjonction, a lieu par la vie selon ses préceptes, car le Seigneur dit :

— « Qui a mes préceptes et les fait, c'est celui-là qui M'aime, et je l'aimerai, et demeure chez lui je ferai. » — Jean 14:21-24.

— Mais il va aussi être dit comment cela se fait : Le Seigneur aime chacun et veut être conjoint à tous, mais il ne peut être conjoint tant que l'homme est dans le plaisir du mal ; par exemple, dans le plaisir de haïr et de se venger, dans le plaisir de commettre l'adultère et la scortation, dans le plaisir de piller ou de voler sous quelque prétexte, dans le plaisir de blasphémer et de mentir, et dans les convoitises de l'amour de soi et du monde ; car quiconque est dans ces plaisirs et dans ces convoitises est en compagnie avec des diables qui sont dans l'Enfer ; le Seigneur, il est vrai, les aime aussi là, mais il ne peut être conjoint à eux, à moins que ne soient éloignés les plaisirs de ces maux, et ils ne peuvent pas être éloignés par le Seigneur, si l'homme ne s'examine pas afin de connaître ses maux, s'il ne les reconnaît pas et ne les confesse pas devant le Seigneur, et s'il ne veut pas s'en abstenir, et ainsi faire pénitence ; l'homme doit faire cela comme par lui-même, parce qu'il ne sent pas qu'il fait quelque chose d'après le Seigneur ; et cela a été donné à l'homme, parce que la conjonction, pour qu'elle soit conjonction, doit être une conjonction réciproque de l'homme avec le Seigneur, et du Seigneur avec l'homme : autant donc sont ainsi éloignés les maux avec leurs plaisirs, autant entre l'amour du Seigneur, qui, ainsi qu'il a été dit, est universel à l'égard de tous, et alors l'homme est retiré de l'enfer et introduit dans le Ciel. L'homme doit faire cela dans le Monde, car tel est l'homme dans le Monde quant à l'esprit, tel il demeure à éternité, avec la seule différence, que son état devient plus parfait s'il a bien vécu, parce qu'alors il n'est point enveloppé d'un corps matériel, mais il vit spirituel dans un corps spirituel.

  
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