Bible

 

Jérémie 51:45

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45 Mon peuple, sortez du milieu d'elle, et sauvez chacun sa vie de l'ardeur de la colère de l'Eternel.

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Arcanes Célestes # 10042

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10042. Et l'un des béliers lu prendras, signifie le bien de l'innocence dans l'homme interne : on le voit par la signification du bélier, en ce qu'il est le bien de l'innocence dans l'homme interne, ainsi qu'il va être montré. Comme dans ce Chapitre il s'agit de sacrifices et d'holocaustes de béliers et d'agneaux, il sera dit ce qu'ont signifié les animaux en général qui étaient offerts en sacrifices et en holocaustes : ces animaux étaient des Bœufs, des Taureaux, des Boucs, des Béliers, des Chèvres et des Chevreaux, des Agneaux, des Agnelles, et des Chevrettes de chèvres : celui qui ne sait pas ce que ces animaux signifient ne peut nullement savoir ce que signifient les Sacrifices et les Holocaustes faits avec chacune de ces espèces ; il faut qu'on sache que tous les animaux, qui sont dans les terres, signifient des choses qui sont chez l'homme, lesquelles se réfèrent en général aux affections qui appartiennent à sa volonté, et aux pensées qui appartiennent à son entendement, ainsi aux biens et aux vrais, car les biens appartiennent à la volonté, elles vrais appartiennent à l'entendement ; et comme elles se réfèrent aux biens et aux vrais, elles se réfèrent aussi à l'amour et à la foi, car toutes .les choses qui appartiennent à l'amour sont appelées biens, et toutes celles qui appartiennent à la foi sont appelées vrais. Si les animaux de divers genre signifient de telles choses, cela tire son origine des représentatifs dans l'autre vie ; là apparaissent des animaux de plusieurs genres et d'espèces innombrables ; ces animaux y sont des apparences tout-à-fait frappantes (ad vivum) correspondant aux affections et aux pensées qui sont chez les Esprits et chez les Anges : qu'il en soit ainsi, on peut môme le voir par les visions prophétiques rapportées çà et là dans la Parole ; en effet, toutes les choses qui ont été vues par les prophètes sont de celles qui apparaissent devant les anges dans le ciel : c'est de là qu'il est si souvent parlé de bêtes dans la Parole, et que cha- » que bête signifie quelque chose qui se réfère à des affections ou à des pensées qui sont chez l'homme ; l'homme, quant à son homme externe, n'est autre chose qu'un animal, mais il en est distingué par son homme interne, en ce que son homme interne et son homme externe peuvent être élevés vers le ciel et jusqu'à Dieu, et par suite recevoir la foi et l'amour ; de là vient que des bêtes ont été employées dans les sacrifices et dans les holocaustes : celui qui ne sait pas ces choses ne peut nullement savoir pourquoi il a été ordonné d'offrir tantôt des Taureaux, des Béliers, des Agneaux, tantôt des Bœufs, des Chèvres et des Agnelles, tantôt des Boucs, des Chevreaux et des Chevrettes de chèvres ; autrement, à quoi bon tout cela ? Que les bêtes dans la Parole signifient les biens et les maux chez l'homme, comme aussi les vrais et les faux, on le voit, numéros 142, 143, 246, 714, 715, 776, 1823, 2179, 2180, 2781, 3218, 3519, 5198, 7523, 7872, 9090 ; et que ce soit à cause de cela qu'elles ont été employées dans les sacrifices, on le voit, numéros 1823, 2180, 2805, 2807, 2830, [Il manque du texte ici], , 923, 2165, 6905, 8680, 8936 ; que l'autel a été le principal représentatif du Seigneur, et par conséquent du culte, numéros 2777, 2811, 8935, 8940, 9388, 9389, 9714, 9964 ; que les Anciens avant Éber n'ont rien connu des sacrifices, numéro 2180 ; que depuis Éber, ainsi chez la nation des Hébreux, et par suite chez les descendants de Jacob, les sacrifices ont été institués, et pourquoi, numéros 1128, 1343, 2180, 2818 ; que les Sacrifices ont été non pas commandés mais permis, numéro 2180. 2, [Il manque du texte ici], ; ; , ,Lévitique , , Lévitique 5:6, 10, 13, 16, 18, , 19, 15:30, , ;

Le pardon des péchés, l'expiation, la propitiation, et la rédemption, ne sont pas non plus autre chose que la purification des maux et des faux, l'implantation du bien et du vrai, et leur conjonction, ainsi la régénération, numéros 9076, 9452, 9453, 9454, 9937, 9938 ; tout procédé de la Régénération est aussi décrit par chacun des rites de chaque Sacrifice et de chaque Holocauste, et se manifeste quand les représentatifs sont développés par le sens interne, numéro 10022. (2 bis.) Les Sacrifices et les Holocaustes dans le sens suprême signifient la Glorification de l'Humain du Seigneur : c'est parce que tous les rites du culte institués chez la Nation Israélite et Juive regardaient uniquement le Seigneur ; ainsi Le regardaient principalement les Sacrifices et les Holocaustes qui en général représentaient le tout du culte, comme il a été montré ci-dessus ; la Régénération de l'homme ne vient pas non plus d'autre part que du Seigneur, numéros 9506, 9715, 9486, 9487, 9809, 10019 ; c'est pourquoi, lorsque dans la Parole il s'agit de la régénération de l'homme, dans le sens suprême il s'agit de la glorification de l'Humain du Seigneur ; caria régénération de l'homme est l'image de la glorification du Seigneur, numéros 3138, 3212, 3296, 3490, 4402, 5688 ; Glorifier l'Humain, c'est le faire Divin ; régénérer l'homme, c'est le faire céleste, afin que le Divin du Seigneur puisse habiter en lui. , [Il manque du texte ici], 9992, 10005, 10017 ; et que pour être régénéré, l'homme doive être régénéré quant aux internes et quant aux externes, on le voit dans les articles cités, numéro 9325 (fin). Quant à ce qui est spécialement signifié par le Sacrifice et l'Holocauste du bélier, dont il s'agit dans ce Chapitre, on le voit par les passages de la Parole, où les sacrifices et les holocaustes du bélier sont décrits, et où le bélier est nommé ; d'après ces passages, il est évident que le bélier signifie le bien de l'innocence et de la charité dans l'homme interne, et que le sacrifice et l'holocauste du bélier signifient la purification et la régénération de l'homme interne, ainsi l'implantation du bien de l'innocence et de la charité dans cet homme ; que ce soit là ce qui est signifié par le bélier, on le voit par les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Tous les troupeaux de l'Arabie seront rassemblés pour toi, les béliers de Nébajoth seront à Ion service ; ils monteront à mon bon plaisir sur mon autel. » - Ésaïe 6.

Là, il s'agit du Seigneur, de son Ciel et de son Église ; les troupeaux de l'Arabie sont tous les biens de l'homme interne ; les béliers de Nébajoth sont les biens de l'innocence et de la charité dans cet homme ; on peut voir que les troupeaux sont les biens de l'homme interne, numéros 8937, 9135 ; que l'Arabie, c'est où est le bien, numéro 3268 ; et que Nébajoth, ce sont ceux qui dans l'homme interne sont dans ce bien, numéro ' 3268, 3686, 3688.

Dans Ézéchiel :

« L'Arabie et tous » les princes de Kédar, les marchands de ta main en petit bétail, et en béliers et en boucs. » - Ézéchiel 27:21.

Là, il s'agit de Tyr, par laquelle est signifiée l'Église où sont les connaissances du bien et du vrai, numéro 1201 ; les marchands sont ceux qui ont ces connaissances et qui les communiquent, numéros 2967, 4453 ; le petit bétail, ce sont les biens de l'amour ; les béliers sont les biens de la charité, et les boucs sont les biens de la foi ; dans la Parole il est parlé de menu bétail (grèges), de petit bétail (pecora), et de bétail (pecudes), qui dans la Langue originale sont distingués par leurs noms ; et par le menu bétail sost signifiés en général les internes, par le bétail les externes spécialement, et par te petit bétail les intimes spécialement ; mais par le gros bétail (armenta) sont signifiés les externes.

Dans Jérémie :

« Je les ferai descendre comme le petit bétail à la tuerie, comme les béliers avec les boucs. » - Jérémie 51:41.

Le petit bétail, les béliers et les boucs signifient ici les mêmes choses.

Dans Ézéchiel :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : Voici, Moi, je juge entre bétail et bétail, entre les béliers et les boucs. " - Ézéchiel 34:17 ;

Entre bétail et bétail, c'est entre ceux qui dans les intérieurs sont bons, et ceux qui sont mauvais ; entre les béliers et les boucs, c'est entre ceux qui sont dans la charité et par suite dans la foi, et ceux qui son dans les vrais de la foi sans la charité ; les béliers signifient ici la même chose que les brebis, car les béliers sont les mâles des brebis ; que les brebis soient ceux qui sont dans la charité et par suite dans la foi, on le voit, numéros 4169, 4809 ; et que les boucs soient ceux qui sont dans les vrais, appelés vrais de la foi, sans la charité, on le voit, numéros 4169 (fin), 4769 ; les mêmes choses sont signifiées par le bélier et le bouc, dans Daniel 8 ; et aussi par les brebis et les boucs, dans Matthieu 25:32.

Dans Moïse :

« Si une âme a péché par erreur, elle apportera son délit à Jéhovah, un bélier sans défaut d'entre le menu bétail. " - Lévitique 5:15, 18, ;

Les sacrifices du bélier signifient la purification de l'homme interne et l'implantation du bien de l'innocence dans cet homme, car le péché par erreur est le péché provenant de l'ignorance dans laquelle est l'innocence, et l'innocence de l'ignorance appartient à l'homme interne.

Dans le Même :

« Dans les Nouvelles Lunes on offrait deux taureaux, un bélier et sept agneaux, et ensuite un bouc de chèvres. Pareillement chacun des jours de la Pâque : et pareillement le jour des prémices. » - Nombres 22:6, 15, 19, 22, 27 ;

C'était pour que fût représentée la purification de tout l'homme, tant de l'externe que de l'interne et de l'intime ; par le sacrifice et l'holocauste des taureaux, la purification de l'homme externe ; par celui du bélier, la purification de l'homme interne ; et par ceux des agneaux, la purification de l'homme intime ; et comme la purification était représentée, l'implantation du bien de l'innocence l'était aussi, car le taureau est le bien de l'innocence dans l'homme externe, le bélier dans l'homme interne, et l'agneau dans l'homme intime, ainsi qu'il a été dit ci-dessus ; si le bouc était sacrifié le dernier de tous, c'est parce que le bouc signifie le vrai de la foi dans l'homme externe, et que le vrai de la foi dans cet homme est le dernier, numéro 9959. Gomme les biens et les vrais chez l'homme se suivent dans cet ordre, c'est pour cela aussi que les présents des princes d'Israël, quand on oignait l'autel et la Tente de convention, étaient un Taureau, un Bélier et un Agneau en holocaustes, et un Bouc de chèvres en sacrifice, - Nombres , [Il manque du texte ici],

  
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Arcanes Célestes # 9809

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9809. Pour qu'il exerce le sacerdoce pour Moi, signifie le représentatif du Seigneur : on le voit par la représentation du sacerdoce, en ce que, dans le sens suprême, c'est tout office que le Seigneur remplit comme Sauveur ; et tout ce qu'il fait comme Sauveur procède du Divin Amour, par conséquent du Divin Bien, car tout bien appartient à l'amour ; de là aussi le Sacerdoce dans le sens suprême signifie le Divin Bien du Divin Amour du Seigneur. Il y a le Divin Bien, et il y a le Divin Vrai, le Divin Bien est dans le Seigneur, ainsi c'est l'Être du Seigneur, Être qui dans la Parole est appelé Jéhovah ; mais le Divin Vrai est d'après le Seigneur, ainsi c'est l'Exister d'après cet Être, Exister qui dans la Parole est entendu par Dieu ; et comme ce qui Existe d'après le Seigneur est aussi le Seigneur Lui-Même, c'est pour cela que le Seigneur est aussi le Divin Vrai, qui est son Divin dans les cieux ; car les cieux existent d'après le Seigneur, puisque les Anges y sont les réceptions de son Divin, les Anges célestes les réceptions du Divin Bien qui procède de Lui, et les Anges spirituels les réceptions du Divin Vrai qui provient de ce Divin Bien : d'après cela, on peut voir quelle chose du Seigneur a été représentée par le sacerdoce, et quelle chose du Seigneur a été représentée par la royauté ; savoir, par le Sacerdoce le Divin Bien de son Divin Amour ; et par la Royauté le Divin Vrai qui procède de ce Divin Bien. Que le Sacerdoce ait représenté le Divin Bien du Divin Amour du Seigneur, ainsi tout office que le Seigneur remplit comme Sauveur, on le voit par les passages suivants de la Parole ; dans David :

« parole de Jéhovah à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis pour marchepied de tes pieds ; le sceptre de ta force, Jéhovah l'enverra de Sion ; domine au milieu de tes ennemis : ton peuple de promptes volontés (sera) au jour de ta vaillance, dans les honneurs de la sainteté : dès l'utérus, de l'aurore à toi la rosée de ta nativité : Jéhovah a juré, et il ne se repentira point ; Toi, (tu es) Prêtre pour l'éternité, selon ma parole, Malkisèdech : le Seigneur (est) à ta droite, il a frappé au jour de sa colère les rois ; il a jugé entre les nations ; il a rempli de cadavres ; il a frappé le chef (la tête) sur beaucoup de terre, du fleuve dans le chemin lequel boira, c'est pourquoi il élèvera la tête. » - .

D’après ces paroles, ou voit clairement ce qu'est le Seigneur comme Prêtre, par conséquent ce que le sacerdoce représentait dans le Seigneur, savoir, toute l'œuvre de la salvation du genre humain ; en effet, dans ce Psaume, il s'agit des combats du Seigneur contre les enfers, quand il était dans le monde, combats par lesquels il s'est acquis sur les enfers la Divine Toute-Puissance par laquelle il a sauvé le genre humain, et sauve encore aujourd'hui tous ceux qui le reçoivent ; comme cette salvation elle-même procède du Divin Bien du Divin Amour, c'est d'après elle qu'il est dit du Seigneur :

« Toi, tu es prêtre pour l'éternité, selon ma parole, Malkisédeck ; Malkisédeck, c'est Roi de justice ; ainsi a été appelé le Seigneur, parce qu'il est devenu Justice et par conséquent Salut, selon ce qui a été expliqué, numéros 9715. Mais comme chaque expression de ce Psaume contient, sur les combats du Seigneur quand il était dans le monde, des arcanes qui ne peuvent être révélés sans le sens interne, je vais en donner l'explication en peu de mots : parole de Jéhovah à mon Seigneur, signifie qu'il s'agit du Seigneur quand il était dans le monde ; que le Seigneur dans ce passage signifie le Seigneur quant au Divin Humain, on le voit dans Matthieu 22:41, 42, Luc 20:42-43, 44 : Assieds-toi à ma droite, signifie la toute-puissance du Divin Bien par le Divin Vrai, qui était alors le Seigneur, et d'après lequel il a combattu et a vaincu ; car s'asseoir à la droite, c'est l'état de la puissance, et quand il s'agit du Divin, c'est la toute-puissance, voir numéros 3387, 4592, 4933, 7518, 7673, 8281, 9133 ; et toute la puissance du bien est par le vrai, numéros 6344, 6423, 8304, 9327, 9410, 9639, 9643 jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis pour marchepied de tes pieds, signifie jusqu'à ce que les maux, qui sont dans les enfers et viennent des enfers, aient été subjugués et soumis à sa Divine puissance : le sceptre de ta force, Jéhovah l'enverra de Sion, signifie la puissance alors d'après le bien céleste ; que Sion soit ce bien, on le voit numéros 2362, 9055 : domine au milieu de tes ennemis, signifie à ce bien appartient la domination sur les maux ; les maux sont les ennemis, parce qu'ils sont contre le Divin, et spécialement contre le Seigneur : ton peuple de promptes volontés (sera) au jour de ta vaillance, signifie les Divins Vrais alors combattants.

Dans les honneurs de la sainteté, signifie qui procèdent du Divin Bien : dès l'utérus, de l'aurore à Toi la rosée de ta nativité, signifie la conception par le Divin Bien même, dont a procédé pour Lui le Divin Vrai : Jéhovah a juré, et il ne se repentira point, signifie le ferme et le certain : toi, (tu es) Prêtre pour l'éternité, signifie le Divin Bien du Divin Amour en Lui : selon ma parole, Malkisédeck, signifie son Divin Humain semblable ; Malkisédeck, c'est Roi de justice, ainsi par les combats et par les victoires il est devenu Jéhovah-Justice, numéro 9715 : le Seigneur (est) à ta droite, signifie le Divin Vrai procédant alors de Lui, Vrai par lequel le Divin Bien a la toute-puissance, comme ci-dessus : il a frappé au jour de sa colère les rois, signifie la destruction des faux alors ; le jour de la colère, c'était quand il combattit contre les maux et les détruisit ; les rois sont les vrais et dans le sens opposé les faux, numéros 2015, 2069, 4575, 4581, 4966, 5044, 5068, 5148 : il a jugé entre les nations, signifie la dissipation des maux, car les nations sont les biens et dans le sens opposé les maux, numéros 1259, 1260, 1849, 6005 : il a rempli de cadavres, signifie ainsi la mort spirituelle, qui est la privation totale du vrai et du bien : il a frappé le chef (la tête) sur beaucoup de terre, signifie l'amour infernal de soi précipité dans les enfers et sa damnation : du fleuve dans le chemin lequel boira, c'est pourquoi il élèvera la tête, signifie l'effort d'en sortir par les raisonnements sur les vrais : voilà le sens de ces paroles, tel qu'il est perçu dans le ciel, quand ce Psaume est lu par l'homme. Comme le sacerdoce était le représentatif du Seigneur quant à toute l'œuvre de la salvation d'après le Divin Amour, voilà pourquoi aussi tout le culte Divin appartenait à l'office du Prêtre ; ce culte alors consistait principalement à offrir des holocaustes, des sacrifices, et des minchahs, à disposer les pains sur la table des faces, à allumer les lampes chaque jour, à brûler des parfums, par conséquent à expier le peuple, et à remettre les péchés ; et en outre à expliquer la Loi Divine, et à enseigner, quand en même temps ils étaient prophètes : qu'Aharon ait rempli avec ses fils toutes ces fonctions, on le voit d'après l'institution du sacerdoce dans Moïse : que toutes ces fonctions aient été des représentatifs des œuvres de salvation du Seigneur, cela est évident : c'est aussi pour cela qu'on donnait à Aharon les choses des sacrifices et des minchahs, qui appartenaient à Jéhovah, c'est-à-dire, au Seigneur ; pareillement les prémices de tout genre, et aussi les dîmes, voir Lévitique 7:35, Lévitique 27:21. , et 25 à 32..

Et même les premiers-nés ; mais à la place de tous les premiers-nés d'entre les hommes, les Lévites ; que ceux-ci aient été donnés à Aharon, on le voit, ; et cela, parce qu'ils appartenaient à Jéhovah, Nombres 3:12-13, . Comme le Seigneur quant à toute l'œuvre de la salvation était représenté par le grand-prêtre, et que l'œuvre même de la salvation était représentée par son office, qui est appelé sacerdoce, c'est pour cela qu'il n'avait été donné à Aharon et à ses fils ni héritage ni portion avec le peuple, car il est dit que Jéhovah Dieu était leur héritage et leur portion, Nombres 18:20 ; il n'en fut pas donné non plus aux Lévites, parce qu'ils appartenaient à Aharon, , 2 ; car le peuple représentait le Ciel et l'Église, mais Aharon avec ses fils et avec les Lévites représentait le bien de l'amour et de la foi, qui fait le Ciel et l'Église, et par conséquent représentait le Seigneur de qui procède ce bien ; voilà pourquoi la terre échut en héritage au peuple, et non aux Prêtres, car le Seigneur est dans eux, mais non parmi eux comme un et distinct. Ces paroles, dans Ésaïe, enveloppent un semblable arcane :

« Vous, prêtres de Jéhovah vous serez appelés, ministres de notre Dieu ; on vous dira : Les richesses des nations vous mangerez, et dans leur gloire vous vous glorifierez. » - .

manger les richesses des nations, c'est s'approprier les biens ; se glorifier dans leur gloire, c'est jouir des vrais, par conséquent de la joie et de la félicité provenant des biens et des vrais ; car les nations sont les biens, numéros 1259, 1260, 4574, 6005 ; et la gloire est le vrai procédant du Divin, numéro 9429. Dans la Parole, on trouve souvent mentionnés en série les Rois et les Prêtres, et aussi les Rois, les Princes, les Prêtres et les Prophètes ; mais là, dans le sens interne, les Rois signifient les Vrais dans le complexe, les Princes les principaux vrais, les Prêtres les biens dans le complexe, et les Prophètes les Doctrines ; par exemple.

Dans Apocalypse :

« Jésus-Christ nous a faits Rois et Prêtres. » - .

Dans Jérémie :

« Ils ont été confus, la maison d'Israël, eux, leurs Rois, leurs Princes, et leurs Prêtres, et leurs Prophètes. » - IL 26.

Dans le Même :

« En ce jour-là sera éperdu le cœur du Roi et le cœur des Princes, et stupéfaits seront les Prêtres, et les Prophètes seront étonnés. » - Jérémie 4:9.

Dans le Même :

« En ce temps-là on jettera dehors les os des Rois de Jehudah, et les os de ses Princes, et les os des Prêtres, et les os des Prophètes. » - Jérémie 8:1.

Que par les Rois, dans le sens où il est fait abstraction des personnes, soient signifiés les vrais dans le complexe, on le voit, numéros 1672, 2015, 2069, 4581, 4966, 5044, 6148 ; et par les Princes les principaux vrais, numéros 4482, 2089, 5044 ; et par les Prêtres les biens, numéros 1728, 2015 (fin), 3670, 6148 ; et par les Prophètes les doctrines d'après les vrais et les biens, numéros 2534, 7269 : la Royauté du Seigneur est aussi signifiée par son Nom de Christ, d'Oint, de Messie ; et son Sacerdoce par son Nom de Jésus, car Jésus signifie Sauveur ou Salut ; il en est parlé ainsi dans Matthieu :

« Un Ange, apparaissant en songe à Joseph, lui dit : Tu rappelleras son Nom Jésus, car il sauvera son peuple de leurs péchés : » - Matthieu 1:21.

Comme cela appartenait au Sacerdoce, voilà pourquoi semblable chose a été représentée par la fonction du Grand-Prêtre d'expier le peuple de ses péchés, - Lévitique 4:26, 31, Lévitique 5:6, 10, 13, 16, 18, , .

Le mal ne pouvant en aucune manière être adjoint au bien, car il y a entre eux une aversion mutuelle, c'est pour cela qu'il fut ordonné des purifications de divers genre pour Aharon et ses fils, quand ils remplissaient des fonctions du sacerdoce, soit à l'Autel, soit dans la Tente de convention ; c'est aussi pour cela que le Grand-Prêtre ne devait prendre pour épouse qu'une vierge, et non une veuve, ni une femme répudiée, ni une prostituée, » - Lévitique 21:13-14, 15.

Que les impurs d'entre les fils d'Aharon,

« s'ils mangeaient des choses sanctifiées, devaient être retranchés, » - ;

Que

« personne de la semence d'Aharon, ayant un vice corporel, ne devait offrir le pain, " - ;

Que

« le grand-prêtre ne devait pas raser sa tête, ni déchirer ses habits, ni se souiller en touchant un mort, pas même son père ou sa mère, ni sortir du sanctuaire. “ - Lévitique 21:10, 11, 12 ;

Ces lois et plusieurs autres ont été portées, comme il a été dit, par cette raison que le Grand-Prêtre représentait le Seigneur quant au Divin Bien, et que le Bien est tel, que le mal ne peut lui être adjoint, car le bien fuit le mal, et le mal a en horreur le bien, comme l'enfer a en horreur le ciel, c'est pourquoi aucune conjonction n'est possible entre eux : quant à ce qui concerne le Vrai, il est tel, que le faux peut lui être adjoint, non pas cependant le faux dans lequel il y a le mal, mais le faux dans lequel il y a le bien, tel qu'est le faux chez les petits enfants, chez les jeunes garçons et les jeunes filles encore dans l'innocence, chez les nations probes qui sont dans l'ignorance ; et tel qu'est le faux chez tous ceux qui restent dans le sens littéral de la Parole et dans la doctrine d'après ce sens, et qui cependant ont pour fin le bien de la vie ; car ce bien, comme fin, chasse toute malveillance du faux, et par application il forme le faux en une sorte de ressemblance du vrai.

  
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