Bible

 

Jérémie 51:45

Studie

       

45 Mon peuple, sortez du milieu d'elle, et sauvez chacun sa vie de l'ardeur de la colère de l'Eternel.

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 10042

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

10042. Et l'un des béliers lu prendras, signifie le bien de l'innocence dans l'homme interne : on le voit par la signification du bélier, en ce qu'il est le bien de l'innocence dans l'homme interne, ainsi qu'il va être montré. Comme dans ce Chapitre il s'agit de sacrifices et d'holocaustes de béliers et d'agneaux, il sera dit ce qu'ont signifié les animaux en général qui étaient offerts en sacrifices et en holocaustes : ces animaux étaient des Bœufs, des Taureaux, des Boucs, des Béliers, des Chèvres et des Chevreaux, des Agneaux, des Agnelles, et des Chevrettes de chèvres : celui qui ne sait pas ce que ces animaux signifient ne peut nullement savoir ce que signifient les Sacrifices et les Holocaustes faits avec chacune de ces espèces ; il faut qu'on sache que tous les animaux, qui sont dans les terres, signifient des choses qui sont chez l'homme, lesquelles se réfèrent en général aux affections qui appartiennent à sa volonté, et aux pensées qui appartiennent à son entendement, ainsi aux biens et aux vrais, car les biens appartiennent à la volonté, elles vrais appartiennent à l'entendement ; et comme elles se réfèrent aux biens et aux vrais, elles se réfèrent aussi à l'amour et à la foi, car toutes .les choses qui appartiennent à l'amour sont appelées biens, et toutes celles qui appartiennent à la foi sont appelées vrais. Si les animaux de divers genre signifient de telles choses, cela tire son origine des représentatifs dans l'autre vie ; là apparaissent des animaux de plusieurs genres et d'espèces innombrables ; ces animaux y sont des apparences tout-à-fait frappantes (ad vivum) correspondant aux affections et aux pensées qui sont chez les Esprits et chez les Anges : qu'il en soit ainsi, on peut môme le voir par les visions prophétiques rapportées çà et là dans la Parole ; en effet, toutes les choses qui ont été vues par les prophètes sont de celles qui apparaissent devant les anges dans le ciel : c'est de là qu'il est si souvent parlé de bêtes dans la Parole, et que cha- » que bête signifie quelque chose qui se réfère à des affections ou à des pensées qui sont chez l'homme ; l'homme, quant à son homme externe, n'est autre chose qu'un animal, mais il en est distingué par son homme interne, en ce que son homme interne et son homme externe peuvent être élevés vers le ciel et jusqu'à Dieu, et par suite recevoir la foi et l'amour ; de là vient que des bêtes ont été employées dans les sacrifices et dans les holocaustes : celui qui ne sait pas ces choses ne peut nullement savoir pourquoi il a été ordonné d'offrir tantôt des Taureaux, des Béliers, des Agneaux, tantôt des Bœufs, des Chèvres et des Agnelles, tantôt des Boucs, des Chevreaux et des Chevrettes de chèvres ; autrement, à quoi bon tout cela ? Que les bêtes dans la Parole signifient les biens et les maux chez l'homme, comme aussi les vrais et les faux, on le voit, numéros 142, 143, 246, 714, 715, 776, 1823, 2179, 2180, 2781, 3218, 3519, 5198, 7523, 7872, 9090 ; et que ce soit à cause de cela qu'elles ont été employées dans les sacrifices, on le voit, numéros 1823, 2180, 2805, 2807, 2830, [Il manque du texte ici], , 923, 2165, 6905, 8680, 8936 ; que l'autel a été le principal représentatif du Seigneur, et par conséquent du culte, numéros 2777, 2811, 8935, 8940, 9388, 9389, 9714, 9964 ; que les Anciens avant Éber n'ont rien connu des sacrifices, numéro 2180 ; que depuis Éber, ainsi chez la nation des Hébreux, et par suite chez les descendants de Jacob, les sacrifices ont été institués, et pourquoi, numéros 1128, 1343, 2180, 2818 ; que les Sacrifices ont été non pas commandés mais permis, numéro 2180. 2, [Il manque du texte ici], ; ; , ,Lévitique , , Lévitique 5:6, 10, 13, 16, 18, , 19, 15:30, , ;

Le pardon des péchés, l'expiation, la propitiation, et la rédemption, ne sont pas non plus autre chose que la purification des maux et des faux, l'implantation du bien et du vrai, et leur conjonction, ainsi la régénération, numéros 9076, 9452, 9453, 9454, 9937, 9938 ; tout procédé de la Régénération est aussi décrit par chacun des rites de chaque Sacrifice et de chaque Holocauste, et se manifeste quand les représentatifs sont développés par le sens interne, numéro 10022. (2 bis.) Les Sacrifices et les Holocaustes dans le sens suprême signifient la Glorification de l'Humain du Seigneur : c'est parce que tous les rites du culte institués chez la Nation Israélite et Juive regardaient uniquement le Seigneur ; ainsi Le regardaient principalement les Sacrifices et les Holocaustes qui en général représentaient le tout du culte, comme il a été montré ci-dessus ; la Régénération de l'homme ne vient pas non plus d'autre part que du Seigneur, numéros 9506, 9715, 9486, 9487, 9809, 10019 ; c'est pourquoi, lorsque dans la Parole il s'agit de la régénération de l'homme, dans le sens suprême il s'agit de la glorification de l'Humain du Seigneur ; caria régénération de l'homme est l'image de la glorification du Seigneur, numéros 3138, 3212, 3296, 3490, 4402, 5688 ; Glorifier l'Humain, c'est le faire Divin ; régénérer l'homme, c'est le faire céleste, afin que le Divin du Seigneur puisse habiter en lui. , [Il manque du texte ici], 9992, 10005, 10017 ; et que pour être régénéré, l'homme doive être régénéré quant aux internes et quant aux externes, on le voit dans les articles cités, numéro 9325 (fin). Quant à ce qui est spécialement signifié par le Sacrifice et l'Holocauste du bélier, dont il s'agit dans ce Chapitre, on le voit par les passages de la Parole, où les sacrifices et les holocaustes du bélier sont décrits, et où le bélier est nommé ; d'après ces passages, il est évident que le bélier signifie le bien de l'innocence et de la charité dans l'homme interne, et que le sacrifice et l'holocauste du bélier signifient la purification et la régénération de l'homme interne, ainsi l'implantation du bien de l'innocence et de la charité dans cet homme ; que ce soit là ce qui est signifié par le bélier, on le voit par les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Tous les troupeaux de l'Arabie seront rassemblés pour toi, les béliers de Nébajoth seront à Ion service ; ils monteront à mon bon plaisir sur mon autel. » - Ésaïe 6.

Là, il s'agit du Seigneur, de son Ciel et de son Église ; les troupeaux de l'Arabie sont tous les biens de l'homme interne ; les béliers de Nébajoth sont les biens de l'innocence et de la charité dans cet homme ; on peut voir que les troupeaux sont les biens de l'homme interne, numéros 8937, 9135 ; que l'Arabie, c'est où est le bien, numéro 3268 ; et que Nébajoth, ce sont ceux qui dans l'homme interne sont dans ce bien, numéro ' 3268, 3686, 3688.

Dans Ézéchiel :

« L'Arabie et tous » les princes de Kédar, les marchands de ta main en petit bétail, et en béliers et en boucs. » - Ézéchiel 27:21.

Là, il s'agit de Tyr, par laquelle est signifiée l'Église où sont les connaissances du bien et du vrai, numéro 1201 ; les marchands sont ceux qui ont ces connaissances et qui les communiquent, numéros 2967, 4453 ; le petit bétail, ce sont les biens de l'amour ; les béliers sont les biens de la charité, et les boucs sont les biens de la foi ; dans la Parole il est parlé de menu bétail (grèges), de petit bétail (pecora), et de bétail (pecudes), qui dans la Langue originale sont distingués par leurs noms ; et par le menu bétail sost signifiés en général les internes, par le bétail les externes spécialement, et par te petit bétail les intimes spécialement ; mais par le gros bétail (armenta) sont signifiés les externes.

Dans Jérémie :

« Je les ferai descendre comme le petit bétail à la tuerie, comme les béliers avec les boucs. » - Jérémie 51:41.

Le petit bétail, les béliers et les boucs signifient ici les mêmes choses.

Dans Ézéchiel :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : Voici, Moi, je juge entre bétail et bétail, entre les béliers et les boucs. " - Ézéchiel 34:17 ;

Entre bétail et bétail, c'est entre ceux qui dans les intérieurs sont bons, et ceux qui sont mauvais ; entre les béliers et les boucs, c'est entre ceux qui sont dans la charité et par suite dans la foi, et ceux qui son dans les vrais de la foi sans la charité ; les béliers signifient ici la même chose que les brebis, car les béliers sont les mâles des brebis ; que les brebis soient ceux qui sont dans la charité et par suite dans la foi, on le voit, numéros 4169, 4809 ; et que les boucs soient ceux qui sont dans les vrais, appelés vrais de la foi, sans la charité, on le voit, numéros 4169 (fin), 4769 ; les mêmes choses sont signifiées par le bélier et le bouc, dans Daniel 8 ; et aussi par les brebis et les boucs, dans Matthieu 25:32.

Dans Moïse :

« Si une âme a péché par erreur, elle apportera son délit à Jéhovah, un bélier sans défaut d'entre le menu bétail. " - Lévitique 5:15, 18, ;

Les sacrifices du bélier signifient la purification de l'homme interne et l'implantation du bien de l'innocence dans cet homme, car le péché par erreur est le péché provenant de l'ignorance dans laquelle est l'innocence, et l'innocence de l'ignorance appartient à l'homme interne.

Dans le Même :

« Dans les Nouvelles Lunes on offrait deux taureaux, un bélier et sept agneaux, et ensuite un bouc de chèvres. Pareillement chacun des jours de la Pâque : et pareillement le jour des prémices. » - Nombres 22:6, 15, 19, 22, 27 ;

C'était pour que fût représentée la purification de tout l'homme, tant de l'externe que de l'interne et de l'intime ; par le sacrifice et l'holocauste des taureaux, la purification de l'homme externe ; par celui du bélier, la purification de l'homme interne ; et par ceux des agneaux, la purification de l'homme intime ; et comme la purification était représentée, l'implantation du bien de l'innocence l'était aussi, car le taureau est le bien de l'innocence dans l'homme externe, le bélier dans l'homme interne, et l'agneau dans l'homme intime, ainsi qu'il a été dit ci-dessus ; si le bouc était sacrifié le dernier de tous, c'est parce que le bouc signifie le vrai de la foi dans l'homme externe, et que le vrai de la foi dans cet homme est le dernier, numéro 9959. Gomme les biens et les vrais chez l'homme se suivent dans cet ordre, c'est pour cela aussi que les présents des princes d'Israël, quand on oignait l'autel et la Tente de convention, étaient un Taureau, un Bélier et un Agneau en holocaustes, et un Bouc de chèvres en sacrifice, - Nombres , [Il manque du texte ici],

  
/ 10837  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 776

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

776. L'oiseau selon son espèce, signifie tout vrais spirituel ; le volatile, le vrai naturel ; et ce qui est ailé, le vrai sensuel : on le voit par ce qui a déjà été dit et montré au sujet des oiseaux, par exemple au numéro 40. Les Très-Anciens avaient assimilé les pensées de l'homme aux oiseaux, parce qu'il y a entre les oiseaux et les animaux le même rapport qu'entre les intellectuels et les volontaires. Comme ici l'oiseau, le volatile et ce qui est ailé, sont nommés et placés dans le même ordre où se trouvent, dans l'homme, les Intellectuels, les Rationnels et les Sensuels, il convient, pour que personne ne doute de ces significations, de rapporter quelques passages de la Parole qui les confirmeront, et qui montreront en outre que les significations attribuées aux bêtes sont réelles.

Dans David :

« Tu L'as fait dominer sur les œuvres de tes mains, tu as mis tout sous ses pieds : troupeaux de menu et de gros bétail, et même les bêtes des champs, l'oiseau des cieux et les poissons de la mer. » - Psaumes 8:7, 8.

Là, il s'agit du Seigneur, dont la domination sur l'homme et tout ce qui appartient à l'homme est ainsi décrite ; autrement, que serait cette domination sur des bêtes et sur des oiseaux ? Dans le Même :

« L'arbre fruitier et tous les cèdres, la Bête sauvage et toute Bête, le Reptile et le volatile ailé, glorifieront le nom de Jéhovah. » - Psaumes 148:9-10, 13.

L'arbre fruitier est l'homme céleste, le cèdre est l'homme spirituel ; la bête sauvage, la bête et le reptile signifient les biens de ces hommes, comme ici ; le volatile ailé désigne leurs vrais, par lesquels ils peuvent glorifier le nom de Jéhovah, ce que ne peuvent faire ni la bête sauvage, ni la bête, ni le reptile, ni le volatile. Dans les écrits profanés, de telles expressions peuvent être employées par hyperboles ; mais dans la Parole du Seigneur, il n'y a point d'hyperboles, tout est significatif et représentatif.

Dans Jean : Ézéchiel :

« Devant Moi trembleront les poissons de la mer, et l'oiseau des cieux, et la Bête sauvage du champ, et tout Reptile qui rampe sur l'humus, et tout homme qui (est) sur les faces de l'humus. » - Ézéchiel 38:20.

Il est bien évident que les bêtes et les oiseaux ont ici de telles significations ; car quelle gloire reviendrait à Jéhovah si les poissons, les oiseaux et les bêtes tremblaient devant lui ? Quelqu'un pourrait-il croire que de telles locutions fussent saintes si des choses saintes n'étaient pas renfermées en elles ? Dans Jérémie :

« J'ai vu et voici : Point d'Homme ; tout oiseau des cieux a fui. » - Jérémie 4:25.

Il s'agit de tout bien et de tout vrai, l'homme en outre ici signifie le bien de l'amour.

Dans le Même :

« Dévastées elles sont les montagnes et les prairies, tellement qu'il n'y a pas un homme qui passe, et qu'on n'entend plus la voix du Bétail ; depuis l'oiseau des cieux jusqu'à la Bête, ils ont fui, ils s'en sont allés. » - Jérémie 9:9.

De même ici, cela signifie que tout vrai et tout bien ont disparu.

Dans le Même :

« Jusques à quand la terre sera-t-elle dans le deuil, et l'herbe de tout le champ se dessèchera-t-elle, à cause de la malice de ceux qui l'habitent ? Bêtes et Oiseau ont péri, parce qu'ils ont dit : On ne verra point notre dernier moment. » - Jérémie 12:4.

Là, les bêtes, ce sont les biens, et l'oiseau, ce sont les vrais, qui ont péri.

Dans Jean : Sophonie :

« Je consumerai l'Homme et la Bête, je consumerai l'Oiseau des cieux et les poissons de la mer, et les achoppements avec les impies, et je retrancherai l'homme de dessus les faces de l'humus. » - Sophonie 1:3.

L'homme et la bête sont là pour les choses qui appartiennent à l'amour et au bien qui en provient ; l'oiseau des cieux et les poissons de la mer sont pour celles qui appartiennent à l'entendement, et par conséquent au vrai ; elles sont nommées achoppements, parce que, pour les impies, les biens et les vrais sont des achoppements, ce que ne sauraient être pour eux des bêtes et des oiseaux ; il y est clairement dit aussi que ce sont les choses qui appartiennent à l'homme.

Dans David :

“ Ils sont » rassasiés, les arbres de Jéhovah, les cèdres du Liban qu'il a plantés, où les Volatiles se nichent. » - Psaumes 104:16-17.

Les arbres de Jéhovah et les cèdres du Liban, c'est l'homme spirituel ; les volatiles, ce sont ses vrais rationnels ou naturels, qui sont comme des nids. D'ailleurs, c'était une formule commune de langage de dire que les oiseaux faisaient leurs nids dans les branches, pour signifier les vrais, comme dans Ézéchiel :

« Sur la montagne de hauteur d'Israël je le planterai, et il produira des branches et donnera du fruit ; et il deviendra un cèdre magnifique, et sous lui habiteront tout volatile de toute aile ; sous l'ombre de ses branches ils habiteront. » - Ézéchiel 17:23.

Le cèdre magnifique, c'est l'Eglise des nations, qui est spirituelle ; et le volatile de toute aile, ce sont les vrais de tout genre.

Dans le Même :

« Dans ses rameaux ont fait leurs nids tout oiseau des cieux, et sous ses rameaux ont engendré toute Bête sauvage du champ, et sous son ombre ont habité toutes nations grandes. » - Ézéchiel 31:6.

Il s'agit d'Aschur, qui est l'Eglise spirituelle, et qui est appelé cèdre ; l'oiseau des cieux, ce sont ses vrais ; la bête, ce sont ses biens.

Dans Daniel :

« Son branchage (était) beau et son fruit abondant, et nourriture pour tous (il y avait) en lui ; sous lui s'abritait la Bête sauvage du champ, et dans son branchage habitaient les Volatiles du ciel. » - Daniel 4:9, 18.

La bête est là pour les biens, et le volatile des cieux pour les vrais ; chacun peut facilement le reconnaître ; car, que résulterait-il de ce que là auraient habité l'oiseau et la bête ? Il en est de même de ces paroles prononcées par le Seigneur :

« Le royaume de Dieu est » semblable à un grain de sénevé, qu'un homme prit et jeta dans son jardin ; et il crut et devint un grand arbre, de sorte que les oiseaux du Ciel habitèrent dans ses branches. » - Luc 13:19. Matthieu 13:32. Marc 4:32.

  
/ 10837