Bible

 

Jérémie 51:25

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25 Voici, j'en veux à toi, montagne qui détruis, dit l'Eternel, qui détruis toute la terre; et j'étendrai ma main sur toi, et je te roulerai en bas du haut des rochers, et je te réduirai en montagne d'embrasement.

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Arcanes Célestes # 9230

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9230. Et la chair dans le champ déchirée vous ne mangerez point, signifie que le bien de la foi falsifié ne sera pas conjoint : on le voit par la signification de la chair, en ce qu'elle est le bien, numéros 7850, 9127 ; par la signification du champ, en ce qu'il est l'Église quant au bien, ainsi le bien de l'Église, numéros 2971, 3766, 7502, 7571, 9139, 9141 ; par la signification du déchiré, en ce que c'est le détruit par les faux, par conséquent aussi le falsifié, numéro 5828 ; et par la signification de manger, en ce que c'est approprier et conjoindre, numéros 2187, 3168, 3513f., 3596, 4745, 5643, 8001 ; de là il est évident que ces paroles, « la chair dans le champ déchirée vous ne mangerez point, » signifient que le bien de l'Église ou le bien de la foi falsifié ne doit point être approprié ou conjoint. Ici, il sera dit en peu de mots ce que c'est que le bien de la foi, et ce que c'est que le vrai de la foi : Est appelé bien de la foi tout ce qui, appartenant à l'Église, concerne la vie et l'usage d'après les choses qu'enseigne la doctrine de la foi de l'Église ; en un mot, tout ce qui concerne vouloir ces choses et les faire par obéissance, car les vrais de la foi de l'Église, quand on les veut et qu'on les fait, deviennent des biens : est appelé vrai de la foi tout ce qui est encore sans fin d'usage ou sans fin pour la vie, par conséquent ce qui est su et tenu dans la mémoire, et par suite est saisi par l'entendement, et enseigné d'après l'entendement ; en effet, les vrais de la foi, tant qu'ils ne vont pas plus avant, sont seulement des connaissances et des scientifiques, et respectivement aux biens ils sont hors de l'homme lui-même ; car la mémoire et l'entendement de l'homme sont comme des vestibules, et la volonté est comme la chambre à coucher, puisque la volonté est l'homme lui-même : par là, on voit clairement ce que c'est que le vrai de la foi, et ce que c'est que le bien de la foi : le bien que l'homme fait dans le premier état, savoir, quand il est régénéré, est appelé bien de la foi ; mais le bien que l'homme fait dans le second état, savoir, quand il a été régénéré, est appelé bien de la charité ; lors donc que l'homme fait le bien d'après le bien de la foi, il fait le bien par obéissance, mais quand il fait le bien d'après le bien de la charité, il fait le bien par affection ; sur ces deux états chez l'homme qui est régénéré, voir numéros 7923, 7992, 8505, 8506, 8510, 8512, 8516, 8643, 8648, 8658, 8685, 8690, 8701, 9224, 9227.

  
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Arcanes Célestes # 2187

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2187. Et ils mangèrent, signifie, la perception qui se fit ainsi : on peut le voir par la signification de manger, en ce que c'est être communiqué et être conjoint ; cela est encore évident par la Parole : quand Aharon, ses fils, les Lévites et le peuple, mangeaient dans le lieu saint les choses sanctifiées des sacrifices, cela ne signifiait autre chose que la communication, la conjonction et l'appropriation, comme il a été dit ci-dessus, numéro 2177, en parlant du passage du Lévitique 6:9-10, car les choses sanctifiées qu'ils mangeaient, signifiaient la nourriture céleste et spirituelle, et par conséquent l'appropriation de cette nourriture ; dans les Sacrifices, il y avait des parties sanctifiées qui n'étaient pas brûlées sur l'Autel, et qui étaient mangées, ou par les Prêtres, ou par le peuple qui avait offert le sacrifice, comme on peut le voir par plusieurs passages où il s'agit des Sacrifices ; pour celles qui devaient être mangées par les Prêtres, - Exode 29:32-33 : Lévitique 6:9, Lévitique 7:6, 15-16, , 13 ; Nombres 18:9-10, 11.

Pour celles qui devaient être mangées par le Peuple, - Lévitique 19:5-6 ; , et ailleurs ; - et ceux qui étaient impurs ne devaient pas en manger, - Lévitique 7:19, 20, Lévitique 22:4, 5, 6-7 :

Ces festins se faisaient dans le lieu saint, près de l'autel, ou à la porte, ou dans le parvis de la tente ; et ils ne signifiaient autre chose que la communication, la conjonction et l'appropriation des biens célestes, car ils représentaient la Nourriture céleste ; Voir numéros 56, 57, 58, 680, 681, 1480, 1695, ce que c'est que la Nourriture céleste ; et toutes ces choses qui étaient mangées s'appelaient le PAIN, dont on peut voir la signification donnée ci-dessus, numéro 2165 ; la même chose était représentée en ce que Aharon et ses fils devaient manger les Pains de proposition ou des faces dans le lieu saint, - Lévitique 24:9 :

Si la Loi sur le Naziréen lui défendait de manger, pendant les jours de son naziréat, aucune partie du raisin qui produit le vin, depuis les pépins jusqu'à la pellicule, - Nombre Lévitique 6:4.

C'était parce que le Naziréen représentait l'homme ce l'homme Céleste, et que l'homme céleste est tel, qu'il ne veut pas même nommer les spirituels, ainsi qu'on peut le voir dans la Première Partie numéros 202, 337, 880 f : 1647 ; et parce que le vin et le raisin, ainsi que tout ce qui vient du raisin, signifiaient le spirituel, c'est pour cela qu'il fut défendu au Naziréen d'en manger, c'est-à-dire, d'avoir communication avec les spirituels, de se les conjoindre et de se les approprier. Par manger on doit entendre la même chose dans Ésaïe :

« (Vous) tous qui avez soif, allez vers les eaux, et (vous) qui n'avez point d'argent, allez, achetez et Mangez : allez donc, achetez sans argent et sans prix du vin et du lait. Pourquoi employez-vous pour ce qui n'(est) pas du Pain, et votre travail pour ce qui ne rassasie point ? Écoutez en M'écoutant, et Mangez le bon, et votre âme se délectera dans la graisse. » - Ésaïe 55:1-2.

Et aussi dans Jean :

« A celui qui est vainqueur, je donnerai à manger de l'Arbre de vie, qui est au milieu du Paradis de Dieu. » - Apocalypse 2:7.

L'Arbre de vie, c'est le céleste même ; et, dans le sens suprême, c'est le Seigneur Lui-Même, parce que de Lui vient tout céleste, c'est-à-dire tout amour et toute charité ; ainsi, manger de l'arbre de vie, c'est la même chose que manger le Seigneur ; et manger le Seigneur, c'est être gratifié de l'amour et de la charité, et par conséquent des choses qui appartiennent à la vie céleste Seigneur s'exprime Lui-Même dans Jean :

« Moi, je suis le Pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu'un mange il vivra dans l'éternité ; celui qui Me mange, celui-là vivra par Moi. » - Moi. » - Jean 6:51, 57.

« Mais ils dirent : Ce discours est dur. Mais Jésus dit : Les paroles que je vous adresse sont esprit et sont vie. » - Ibid. Vers. 60, 63 :

On voit clairement par là ce qui est entendu dans la Sainte Cène par Manger, - Matthieu 26:26-27, 28 ; Marc 14:22-23 ; Luc 22:19-20, - c'est-à-dire que c'est avoir communication, être conjoint et s'approprier. On voit aussi par là ce qui est entendu par ces paroles du Seigneur :

« Je vous dis que plusieurs viendront de l'orient et de l'occident, et ils seront à table avec Abraham, Isaac et Jacob. » - Matthieu 8:11.

non pas qu'ils doivent manger dans le Royaume de Dieu avec eux ; mais c'est qu'ils doivent jouir des biens célestes, qui sont signifiés par Abraham, Isaac et Jacob ; savoir des célestes de l'amour, tant des célestes intimes qui sont Abraham, que des célestes inférieurs qui sont intermédiaires, comme ceux du Rationnel, lesquels sont Isaac, et des célestes encore plus inférieurs, qui sont les célestes naturels, tels qu'ils existent dans le premier ciel, lesquels sont désignés par Jacob : voilà ce qui appartient au sens interne de ces paroles. On peut voir numéro 1893, et partout ailleurs où il s'agit d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, que ce sont ces célestes qu'ils représentent ; en effet, soit qu'on dise jouir de ces célestes, ou qu'on dise jouir du Seigneur qui est représenté par Abraham, par Isaac et par Jacob, c'est la même chose, car c'est par le Seigneur que sont tous les célestes, et le Seigneur est tout dans tout ce qui appartient aux célestes.

  
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