Bible

 

Nombres 15:16

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16 Il y aura une seule loi et une seule ordonnance pour vous et pour l'étranger en séjour parmi vous.

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Arcanes Célestes # 9223

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9223. Les pr@©mices de ton blé, et les prémices de ton vin, tu ne retarderas point, signifie que comme tous les biens et tous les vrais de la foi viennent du Seigneur, on doit les Lui attribuer, et non à soi : on le voit par la signification des prémices, en ce que ce sont les choses qui doivent être à la première place, ainsi les choses qui sont les premières de toutes, comme il va être expliqué ; par la signification du blé, on ce que c'est le bien du vrai de la foi, numéros 5295, 5410, 5950 ; et par la signification du vin, en ce que c'est le vrai du bien, ainsi le vrai du bien de la foi, numéros 1798, 6377 ; et par la signification de ne point retarder, quand il s'agit du bien et du vrai de la foi, en ce que c'est attribuer d'après l'affection, car ce qui est fait non tardivement, mais avec hâte, est fait d'après l'affection de l'amour, numéros 7695, 7866 ; que ce soit attribuer au Seigneur, c'est parce que les prémices, comme aussi les premiers-nés, étaient donnés à Jéhovah, et par Jéhovah à Aharon et à sa semence, et que par Jéhovah dans la Parole il est entendu le Seigneur, numéros 1736, 2921, 3023, 3035, 5663, 6303, 6945, 6956, 8274, 8864 : puis donc que les prémices du blé et du vin sont les biens et les vrais de la foi, il est entendu que ces biens et ces vrais doivent être attribués au Seigneur, parce qu'ils viennent de Lui ; que tout ce qui appartient à la pensée et à la volonté chez l'homme influe, et que tout bien et tout vrai influent du Seigneur, on le voit, numéros 2886, 2887, 2888, 3142, 3147, 4151, 4249, 5119, 5147, 5150, 5259, 5482, 5649, 5779, 5854, 5893, 6027, 6982, 6985, 6996, 7004, 7055, 7056, 7058, 7270, 7343, 8321, 8685, 8701, 8717, 8728, 8823, 8864, 9110, 9111 ; et pareillement d'après l'expérience, numéros , ,. Les prémices qui devaient être offertes au Seigneur étaient les prémices de la moisson, et les prémices de la vendange, puis aussi les prémices de la tonte, et les prémices du fruit ; les prémices de la moisson étaient des épis rôtis et verts, puis un faisceau qui était agité, et ensuite du blé pris dans l'aire et offert en gâteaux ; les prémices de la vendange étaient les prémices du vin, du moût et de l'huile ; et outre ces prémices il y avait celles de la tonte du troupeau , et aussi celles du fruit ; celles-ci étaient offertes dans une corbeille ; de plus on offrait encore au Seigneur tous les premiers-nés, d'entre lesquels étaient rachetés les premiers-nés des hommes, et aussi les premiers-nés des bêtes qui n'étaient point offertes en sacrifices, comme ânes, mulets, chevaux et autres semblables. Les Prémices et les Premiers-nés étaient offerts à Jéhovah, et étaient donnés par Jéhovah à Aharon et à sa semence, parce que Aharon et ses fils, qui ont rempli la fonction du Suprême Sacerdoce, représentaient le Seigneur. Par les prémices du blé el du vin dans ce Verset sont entendues toutes les prémices de la moisson et de la vendange, dont il vient d'être parlé ; car dans la Langue originale il est dit la plénitude du blé, et la larme du vin ; la plénitude est la moisson mûre et aussi recueillie, et les larmes sont le jus qui distille du pressoir. Quant à ce que représentaient spécialement les Prémices, - car tous les statuts et tous les rites commandés par le Seigneur aux fils d'Israël, représentaient les internes de l'Église, -on peut le voir d'après chacune des choses, dont les prémices étaient données, considérée dans le sens interne ; que le blé soit le bien de la foi, et le vin le vrai de la foi, on le voit dans les endroits ci-dessus cités. Les prémices qui devaient être données à Jéhovah, signifiaient que la première chose de l'Église devait être d'attribuer au Seigneur, et non à soi, tous les biens et tous les vrais de la foi ; attribuer au Seigneur, c'est savoir, reconnaître et croire que ces biens et ces vrais viennent du Seigneur, et que de l'homme il ne vient aucun de ces biens ou de ces vrais ; car, ainsi qu'il a déjà été dit, tout ce qui appartient à la foi vient du Seigneur. Si les Prémices ont cette signification, c'est parce les prémices étaient des offrandes et des présents, lesquels étaient des actions de grâces pour le produit, et une reconnaissance des bénédictions accordées par Jéhovah, c'est-à-dire, par le Seigneur, par conséquent une reconnaissance que tout vient de Lui ; dans le sens interne, une reconnaissance des biens et des vrais de la foi, qui sont signifiés par la moisson, le blé, l'huile, le moût, le vin, la laine et les fruits, dont les prémices étaient données : sur ces Prémices, voir Exode 23:19, Exode 34:26, Lévitique 23:10-11, 20, Nombres 15:19, 20, 21; 18:12-13.Deutéronome 18:4, . La même chose est signifiée par les Prémices dans Ézéchiel 20:40 ; et dans Michée 7:1-2.

  
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Arcanes Célestes # 5649

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5649. Et ils dirent : Pour le fait de l'argent remis dam nos besaces au commencement nous sommes amenés, signifie que comme le vrai dans le naturel extérieur apparaît gratuitement donné, ils seraient par conséquent soumis : on le voit par la signification de l'argent remis, en ce que c'est le vrai gratuitement donné, numéro 5530, 5624 ; par la signification de la besace, en ce qu'elle est l'entrée du naturel extérieur, numéro 5497 ; et par la signification d'être amené, en ce que c'est être adjoint, et être soumis, numéro 5648. La chose se passe ainsi, à savoir, qu'il a été perçu que les vrais scientifiques dans le naturel extérieur étaient gratuitement donnés, et qu'en conséquence ils seraient attirés à se conjoindre à l'interne, et ainsi lui seraient soumis, d'où, comme il vient d'être dit, ils seraient privés de leur libre, et par conséquent de tout plaisir de la vie : que cela soit ainsi, à savoir, qu'il soit perçu que les vrais scientifiques ont été gratuitement donnés, et cela dans le naturel ou extérieur ou intérieur, c'est ce que l'homme ignore complètement, par la raison qu'il n'est dans aucune perception semblable, car il ne sait nullement ce qui lui est donné gratuitement, encore moins ce qui est déposé dans le naturel extérieur et ce qui l'est dans le naturel intérieur ; il y a une raison commune pour laquelle il ne perçoit pas cela, c'est que les choses mondaines et terrestres lui tiennent au cœur, et non les choses célestes et spirituelles, et qu'en conséquence il ne croit à aucun influx du Seigneur par le ciel, ainsi il ne croit nullement que quelque chose lui soit donné, lorsque cependant tout ce vrai qu'il conclut rationnellement des scientifiques, et qu'il s'imagine tirer de sa propre puissance, est une chose qui lui est donnée ; l'homme peut encore moins percevoir si cela a été placé dans le naturel extérieur ou dans le naturel intérieur, parce qu'il ignore que le naturel est double, à savoir, l'extérieur qui s'approche des sens externes, et l'intérieur qui s'en éloigne et se tourne vers le rationnel ; comme l'homme est dans l'ignorance sur toutes ces choses, il ne peut par conséquent en avoir aucune perception ; pour avoir la perception d'une chose, il faut qu'on en ait auparavant la connaissance : mais les sociétés angéliques savent et perçoivent parfaitement et clairement ces choses, non-seulement ce qui leur est donné gratuitement, mais aussi où cela est ; on peut le voir par cette expérience : Quand un esprit, qui est dans le bien et par suite dans la faculté, vient, dans une société angélique, il vient en même temps dans toute la science et dans toute l'intelligence que possède la société, et qu'il n'avait pas auparavant, et alors il ne peut que croire qu'il savait cela et le comprenait ainsi auparavant et par lui-même, mais quand il réfléchit, il aperçoit que cela lui est donné gratuitement par le Seigneur au moyen de cette société angélique, et il sait aussi d'après cette société angélique où cela est, si c'est dans le naturel extérieur ou dans le naturel intérieur ; car il y a des sociétés angéliques qui sont dans le naturel extérieur, et il y en a qui sont dans Je naturel intérieur ; cependant le naturel n'est pas chez eux un naturel tel qu'il est chez l'homme, mais c'est un naturel-spirituel, qui est devenu spirituel par cela qu'il a été conjoint et soumis au spirituel. D'après ces explications on peut voir que les choses qui sont rapportées ici dans le sens interne existent ainsi en actualité dans l'autre vie, c'est-à-dire qu'on aperçoit ce qui est gratuitement donné, et où cela est placé, quoique l'homme aujourd'hui n'en sache rien ; cependant, dans les temps anciens, ceux qui étaient de l'Église le savaient, leurs scientifiques l'enseignaient, et leurs doctrinaux aussi ; ces anciens étaient des hommes intérieurs ; mais depuis ces temps les hommes sont successivement devenus extérieurs, au point qu'aujourd'hui ils sont dans le corps, ainsi dans l'extrême ; ce qui en est un indice, c'est qu'ils ne savent même pas ce que c'est que le spirituel ni ce que c'est que l'interne, et qu'ils ne croient pas non plus qu'il y ait un spirituel et un interne ; bien plus, ils sont passés des intérieurs vers un tel extrême dans le corps, qu'ils ne croient môme pas qu'il y ait une vie après la mort, ni qu'il y ait un ciel et un enfer : enfin par cette retraite depuis les intérieurs jusque dans un tel extrême, ils sont devenus si stupides dans les choses spirituelles, qu'ils croient que la vie de l'homme est semblable à la vie des bêtes, et qu'ainsi l'homme doit mourir comme elles ; et, ce qui est étonnant, les savants plus que les simples le croient, et celui qui croit autrement passe à leurs yeux pour simple.

  
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