Bible

 

Genèse 28:11

Studie

       

11 Il arriva dans un lieu où il passa la nuit; car le soleil était couché. Il y prit une pierre, dont il fit son chevet, et il se coucha dans ce lieu-là.

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La Vraie Religion Chrétienne # 25

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25. A ce qui vient d'être dit, j'ajouterai ce MEMORABLE. Un jour, à mon réveil, je tombai dans une profonde méditation sur Dieu ; et comme je regardais en haut, je vis au-dessus de moi dans le Ciel une Lumière d'un blanc très-éclatant de forme ovale; et comme je fixais la vue sur cette Lumière, la Lumière se retirait vers Les côtés et entrait dans les périphéries ; et alors, voici, le Ciel me fut ouvert, et je vis des choses magnifiques, et des Anges qui se tenaient en forme de Cirque du côté méridional de l'ouverture, et qui conversaient entre eux ; et comme je brûlais du désir d’entendre ce qu'ils disaient, il me fut d'abord donné d'entendre le Son de leur voix, qui était plein de l'amour céleste, et ensuite leur Langage, qui était plein de la sagesse procédant de cet amour ; ils parlaient entre eux de DIEU UN, de la CONJONCTION AVEC LUI, et de la SALVATION qui résulte de cette conjonction: ils disaient des choses ineffables, dont la plupart ne peuvent tomber dans les mois d'aucune Langue naturelle; mais comme j'avais été quelquefois en société avec les Anges dans le Ciel même, et alors parlant le même langage qu'eux, parce que j'étais dans un même état, je pus en conséquence les comprendre, et tirer de leurs discours quelques notions qui peuvent être exprimées rationnellement par les mots d'une langue naturelle, ils disaient que le Divin Être EST un, LE MEME, LE SOI-MEME, ET INDIVISIBLE. Ils illustraient cela par des idées spirituelles, en disant que le Divin Être ne peut tomber dans plusieurs, dont chacun aurait le Divin Être, et continuer à être Un, le Même, le Soi-Même, et indivisible ; en effet chacun d'eux d'après son Être penserait d'après soi et en particulier par soi; si même alors c'était avec unanimité d'après les autres et par les autres, il y aurait plusieurs Dieux unanimes, et non un Seul Dieu ; car l'unanimité, étant le consentement de plusieurs et en même temps de chacun d'après soi et par soi, concorde non pas avec l'unité de Dieu, mais avec une pluralité, ils ne dirent pas de Dieux, parce qu'ils ne le purent point, car la Lumière du Ciel de laquelle provenait leur pensée, et l'atmosphère dans laquelle se répandait leur discours, s'y opposaient ; ils disaient même que quand ils veulent prononcer des Dieux, et l'un de ces Dieux comme Personne par soi (per se), l'effort pour prononcer tombe aussitôt sur Un Seul, et même sur Un Dieu Unique. A ces explications ils ajoutaient, que le Divin Être est le DIVIN Être EN SOI, et non de Soi (a Se), parce que de Soi suppose l'Être en soi procédant d'un autre antérieur, ainsi suppose Dieu de Dieu (Deus a Deo), ce qui n'est pas admissible ; ce qui est de Dieu n'est pas appelé Dieu, mais est appelé Divin ; car qu'est-ce que Dieu de Dieu? Ainsi, qu'est-ce que Dieu né de toute éternité de Dieu ; et qu'est-ce que Dieu procédant de Dieu par Dieu né de toute éternité, sinon des mots dans lesquels il n'y a rien de la lumière qui procède du Ciel ? De plus, ils disaient que le Divin Être, qui en Soi est Dieu, est LE MEME (IDEM), non le Même simple, mais infini, c'est-à-dire, le Même de toute éternité à toute éternité ; il est le Même partout, et le Même chez chacun et dans chacun, mais tout est varié et variable dans le récipient ; c'est l'état du récipient qui fait cela. Voici comment ils illustraient que le Divin Être, qui est Dieu en soi, est LE SOI-MEME (IPSUM): Dieu est le Soi-Même, parce qu'il est l'Amour même et la Sagesse même, ou parce qu'il est le Bien même et le Vrai même, et par conséquent la Vie même ; si ces choses n'étaient point le Soi-Même en Dieu, elles ne seraient rien dans le Ciel ni dans le Monde, parce qu'elles n'auraient aucune relation avec le Soi-Même; toute qualité tire sa qualité de ce qu'il y a un Soi-Même, d'après lequel elle est, et auquel elle se réfère pour qu'elle soit telle. Ce Soi-Même, qui est l'Être Divin, n'est pas dans un lieu, mais il est selon la réception chez ceux et en ceux qui sont dans un lieu, puisque le lieu et la progression d'un lieu dans un lieu ne peuvent pas se dire de l'Amour et de la Sagesse, ou du Bien et du Vrai, ni par conséquent de la Vie, qui sont le Soi-Même en Dieu, ou plutôt Dieu Lui-Même, de là la Toute-Présence ; c'est pour cela que le Seigneur dit, qu'il est au milieu d'eux; qu'il est Lui-même en eux, et qu'eux sont en Lui. Mais comme il ne peut être reçu par aucune créature tel qu'il est en Soi, il apparaît tel qu'il est dans son Essence comme Soleil au-dessus des-Cieux Angéliques, ce qui procède de ce Soleil comme Lumière est Lui-Même quant à la Sagesse, et ce qui en procède comme Chaleur est Lui-Même quant à l'Amour; Lui-Même n'est pas ce Soleil, mais le Divin Amour et la Divine Sagesse sortant de Lui, le plus près, tout autour de Lui, apparaissent aux yeux des Anges comme un Soleil ; Lui dans le Soleil est Homme, c'est NOTRE SEIGNEUR JESUS-CHRIST, NON-SEULEMENT QUANT AU DIVIN A Quo (de qui tout procède), MAIS AUSSI QUANT AU DIVIN HUMAIN, puisque le Soi-Même, qui est l'Amour même et la Sagesse même, a été l'Âme qu'il tenait du Père, ainsi la Divine Vie, qui est la Vie en soi ; il en est autrement dans chaque homme, en qui l'âme n'est point la vie, mais elle est un récipient de la vie: le Seigneur enseigne aussi cela, en disant:

« Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie: »

et ailleurs:

« Comme le Père a LA VIE EN Lui-Même, ainsi il a aussi donné au Fils D'AVOIR LA VIE EN Lui-Même. » - Jean 5:26.

La Vie en Soi-Même est Dieu. A ce qui précède ils ajoutèrent, que ceux qui sont dans quelque Lumière spirituelle peuvent percevoir par ces notions, que le Divin Être étant Un, le Même, le Soi-Même, et par suite Indivisible, ne peut exister dans plusieurs ; et que si l'on disait qu'il le peut, il y aurait des contradictions manifestes dans les adjoints (in adjectis).

  
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