IBhayibheli

 

Genèse 24:56

Funda

       

56 Et il leur dit : Ne me retardez point, puisque l'Eternel a fait prospérer mon voyage, renvoyez-moi, afin que je m'en aille à mon Seigneur.

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

Arcanes Célestes #3132

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

3132. Et il arriva que, lorsqu'il eut vu la boucle et les bracelets sur les mains de sa sœur, signifie quand il apercevait le Divin Bien et le Divin Vrai dans la puissance de l'affection du Vrai, laquelle est la sœur : cela est évident par la signification de voir, en ce que c'est apercevoir, numéro 2150 ; par la signification de la boucle, en ce qu'elle est le Divin bien, numéros 3103, 3105 ; par la signification des bracelets, en ce qu'ils sont le Divin Vrai, aussi numéros 3103, 3105 ; par la signification des mains, en ce qu'elles sont la puissance, Numéro 878, 3091 ; et par la signification de la sœur, en ce qu'elle est l'affection du vrai, numéros 2508, 2524, 2556 ; d'où il résulte évidemment que voir la boucle et les bracelets sur les mains de sa sœur, c'est apercevoir le Divin Bien et le Divin Vrai dans la puissance de l'affection du vrai. Voici ce qu'il en est : la conjonction du Divin Bien et du Divin Vrai dans le Seigneur est le mariage Divin lui-même, dont procède le mariage céleste qui est pareillement la conjonction du bien et du vrai ; de ce mariage procède aussi l'amour conjugal, voir numéros ; de là vient que, dans la Parole, quand il s'agit de mariage, il est signifié dans le sens interne le mariage céleste qui est la conjonction du bien et du vrai, et dans le sens suprême le mariage Divin, qui est dans le Seigneur ; ici donc par le mariage de Isaac et de Rébecca, on n'entend pas autre chose ; la conjonction du bien et du vrai est le mariage même, et l'initiation les fiançailles, ou l'état qui précède le mariage ; mais l'état qui précède les fiançailles est celui qui est ici décrit ; dans cet état, de même qu'il est

En puissance de la jeune fille d'être fiancée et ensuite d'être conjointe au mari comme épouse, de même il est en puissance de l'affection du vrai d'être initiée au Divin Vrai, et par conséquent d'être conjointe au Divin Bien : et en outre dans la première affection et ensuite dans toute affection du Vrai chez le Seigneur, il y avait intimement le Divin Bien même et le Divin Vrai même, parce que Lui-Même était Jéhovah ; de là la puissance dont il s'agit ici.

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

Arcanes Célestes #1563

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

1563. Et Loth aussi, qui allait avec Abram, signifie l'homme Externe qui était chez le Seigneur : c'est ce qui est évident par la représentation de Loth, en ce qu'il est l'homme sensuel, ou, ce qui est la même chose, l'homme externe. Chacun sait, dans l'Eglise, qu'il y a chez chaque homme un interne et un externe, ou, en d'autres termes, un homme interne et un homme externe ; Voir ce que j'ai déjà dit sur ce sujet, numéros 978, 994, 995, 1015. L'homme Externe reçoit principalement sa vie de l'homme Interne, c'est-à-dire, de son esprit ou de son âme ; de là vient sa vie même dans le commun, vie qui ne peut être reçue singulièrement ou distinctement par l'homme externe, à moins que ses vaisseaux organiques ne s'ouvrent pour être les récipients des choses particulières et les plus particulières de l'homme interne. Ces vaisseaux organiques, qui doivent être des récipients, ne s'ouvrent qu'au moyen des sens et surtout des sens de l'ouïe et de la vue ; et à mesure qu'ils s'ouvrent l'homme interne peut influer avec ses choses particulières et avec les plus particulières ; ils s'ouvrent au moyen des sens par les scientifiques et les connaissances ainsi que par les voluptés et les plaisirs, par les premiers qui appartiennent à l'entendement, par les seconds qui appartiennent à la volonté. D'après cela, l'on peut voir qu'il ne peut jamais se faire autrement qu'il ne s'insinue alors, chez l'homme externe, des scientifiques et des connaissances qui ne peuvent s'accorder avec les vrais spirituels, et qu'il ne s'insinue des voluptés et des plaisirs qui ne peuvent s'accorder avec les biens célestes, comme tout ce qui a pour tins les choses corporelles, mondaines et terrestres, lesquelles, étant regardées comme fins, entraînent alors l'homme externe en dehors et en bas, et l'éloignent ainsi de l'homme interne. C'est pourquoi si de telles choses ne sont d'abord écartées, l'homme interne ne peut en aucune manière s'accorder avec l'homme externe ; il faut donc d'abord qu'elles soient repoussées, avant que l'homme interne puisse s'accorder avec l'homme externe. La séparation de Loth d'avec Abram représente et signifie que chez le Seigneur ces choses ont été repoussées ou séparées.

  
Yiya esigabeni / 10837