IBhayibheli

 

Genèse 24:56

Funda

       

56 Et il leur dit : Ne me retardez point, puisque l'Eternel a fait prospérer mon voyage, renvoyez-moi, afin que je m'en aille à mon Seigneur.

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

Arcanes Célestes #3131

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

3131. Et Laban courut vers l'homme, dehors, vers la fontaine, signifie son penchant, savoir, de l'affection du bien, pour le vrai qui doit être initié au Vrai Divin : on le voit par la signification de courir, en ce que c'est avoir de la propension ou du penchant, comme ci-dessus, numéro 3127 ; par la représentation de Laban, en ce qu'il est l'affection du bien, ainsi qu'il vient d'être dit numéros 3129, 3130 ; par la signification de l'homme, en ce qu'il est le vrai, numéros 265, 749, 1007 ; et par la signification de la fontaine, en ce qu'elle est aussi le vrai, ici le vrai Divin, numéros 2702, 3096, et plus bas numéro 3137. D'après ces choses et autres, dont il a été question, on peut voir quel est le sens interne et quels arcanes il renferme ; qui peut savoir, sinon par un examen intérieur de la Parole et en même temps par une révélation, que ces mots, Laban courut vers l'homme, dehors, vers la fontaine, signifient le penchant de l'affection du bien pour le Vrai qui doit être initié au Vrai Divin ? Cependant toujours est-il que c'est là ce que perçoivent les Anges, quand ces paroles sont lues par l'homme : il y a, en effet, entre les idées de l'homme et les idées de l'ange, de telles correspondances, que, tandis que l'homme saisit ces paroles selon le sens de la lettre, et a de Laban l'idée qu'il courut vers l'homme, dehors, vers la fontaine, l'Ange perçoit le penchant de l'affection du bien pour le vrai qui doit être initié au Vrai Divin ; en effet pour les Anges il n'y a aucune idée de Laban, ni de course, ni de fontaine, mais il y a les idées spirituelles qui correspondent à ces idées naturelles ; que telle soit la correspondance des choses naturelles et spirituelles et des idées qui en proviennent, c'est aussi ce qu'on peut voir d'après ce qui a été dit sur les correspondances, numéros 1563, 1568, 2763, , 3021. Quant à ce qui concerne la chose même, savoir, que le vrai doit être initié au Vrai Divin, voici ce qu'il en est : le premier vrai dans l'homme Naturel n'a pas été un vrai Divin, mais c'était un Vrai qui paraissait comme Divin ; car tout vrai dans sa première enfance n'est pas un Vrai, mais c'est une apparence du vrai ; cependant par progression de temps il dépouille l'apparence et revêt l'essence du vrai : pour que ceci soit compris, on peut l'illustrer par des exemples ; qu'il suffise, pour le moment, de ce seul exemple : c'est un Vrai Divin, que le Seigneur ne se met jamais en colère, ne punit jamais qui que ce soit, ne fait à plus forte raison jamais de mal à personne et que du Seigneur ne vient jamais autre chose que le bien ; ce Vrai dans sa première enfance se présente néanmoins ainsi, savoir, que le Seigneur se met en colère quand quelqu'un pèche, et qu'en conséquence le Seigneur punit, et bien plus, chez quelques-uns, que le mal vient du Seigneur ; mais à mesure que l'homme sort de l'enfance, et qu'il grandit et acquiert un jugement mûr, il dépouille ce qui a été pour lui comme vrai d'après l'apparence que les choses se passaient ainsi, et il revêt peu à peu le vrai même, savoir, que le Seigneur ne se met jamais en colère, ne punit jamais, et ne fait, à plus forte raison, jamais de mal ; ainsi par le vrai apparent l'homme est initié dans le vrai réel ; en effet, ce qui entre d'abord, c'est le commun, qui en soi est obscur, dans lequel on voit à peine quelque chose, avant qu'il ait été illustré par les particuliers et que les particuliers l'aient été par les singuliers ; et alors, quand il a été par les singuliers ; et alors, quand il a été illustré les intérieurs se manifestent : ainsi les illusions et les apparences, qui sont des vrais au temps de l'ignorance, sont dissipées et dispersées.

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

Arcanes Célestes #1563

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

1563. Et Loth aussi, qui allait avec Abram, signifie l'homme Externe qui était chez le Seigneur : c'est ce qui est évident par la représentation de Loth, en ce qu'il est l'homme sensuel, ou, ce qui est la même chose, l'homme externe. Chacun sait, dans l'Eglise, qu'il y a chez chaque homme un interne et un externe, ou, en d'autres termes, un homme interne et un homme externe ; Voir ce que j'ai déjà dit sur ce sujet, numéros 978, 994, 995, 1015. L'homme Externe reçoit principalement sa vie de l'homme Interne, c'est-à-dire, de son esprit ou de son âme ; de là vient sa vie même dans le commun, vie qui ne peut être reçue singulièrement ou distinctement par l'homme externe, à moins que ses vaisseaux organiques ne s'ouvrent pour être les récipients des choses particulières et les plus particulières de l'homme interne. Ces vaisseaux organiques, qui doivent être des récipients, ne s'ouvrent qu'au moyen des sens et surtout des sens de l'ouïe et de la vue ; et à mesure qu'ils s'ouvrent l'homme interne peut influer avec ses choses particulières et avec les plus particulières ; ils s'ouvrent au moyen des sens par les scientifiques et les connaissances ainsi que par les voluptés et les plaisirs, par les premiers qui appartiennent à l'entendement, par les seconds qui appartiennent à la volonté. D'après cela, l'on peut voir qu'il ne peut jamais se faire autrement qu'il ne s'insinue alors, chez l'homme externe, des scientifiques et des connaissances qui ne peuvent s'accorder avec les vrais spirituels, et qu'il ne s'insinue des voluptés et des plaisirs qui ne peuvent s'accorder avec les biens célestes, comme tout ce qui a pour tins les choses corporelles, mondaines et terrestres, lesquelles, étant regardées comme fins, entraînent alors l'homme externe en dehors et en bas, et l'éloignent ainsi de l'homme interne. C'est pourquoi si de telles choses ne sont d'abord écartées, l'homme interne ne peut en aucune manière s'accorder avec l'homme externe ; il faut donc d'abord qu'elles soient repoussées, avant que l'homme interne puisse s'accorder avec l'homme externe. La séparation de Loth d'avec Abram représente et signifie que chez le Seigneur ces choses ont été repoussées ou séparées.

  
Yiya esigabeni / 10837