IBhayibheli

 

Lamentations 5:1

Funda

       

1 Souviens-toi, Eternel, de ce qui nous est arrivé! Regarde, vois notre opprobre!

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

Arcanes Célestes #9051

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

9051. Œil pour œil, signifie si c'est quelque chose dans l'intellectuel intérieur, savoir, qu'on ait lésé : on le voit par la signification de l'œil, en ce qu'il est l'entendement, ici l'entendement intérieur, dont la vie est la vie de la foi.

Dans l'homme il y a un entendement extérieur et un entendement intérieur ; l'entendement extérieur est où réside la pensée qui vient à la perception, et l'entendement intérieur est où réside la pensée qui ne vient pas à la perception, mais qui vient néanmoins à la perception des Anges ; c'est cet entendement-ci qui est illustré par le Seigneur quand l'homme reçoit la foi, car l'entendement intérieur est dans la lumière du ciel, et en lui est la vie de l'homme spirituel, laquelle lui est manifestée ainsi, non pas dans le monde, mais dans l'autre vie, lorsque l'homme devient ange parmi les anges dans le ciel ; en attendant, cette vie est cachée intérieurement dans la pensée de l'entendement extérieur, et y produit un sentiment de sainteté et de vénération pour le Seigneur, pour l'amour et la foi envers Lui, pour la Parole, et pour les autres choses de l'Église. Si l'œil est l'entendement, c'est parce que l'œil correspond à l'entendement, car l'entendement voit d'après la lumière du ciel, tandis que l'œil voit d'après la lumière du monde ; les choses que voit l'œil interne ou l'entendement sont spirituelles, et le champ de son intuition est le scientifique qui est dans la mémoire de l'homme ; mais les choses que voit l'œil externe sont terrestres, et le champ de son intuition est tout ce qui paraît dans le monde. Que l'œil, dans le sens spirituel, soit l'entendement, et aussi la foi, parce que celle-ci fait la vie de l'entendement intérieur, on le voit, numéros 2701, , . Celui qui ne sait pas que l'entendement est entendu dans la Parole par l'œil, ne peut pas savoir ce que signifient les choses que le Seigneur a dites de l'œil dans les Evangélistes, par exemple, celles-ci :

« Si ton œil droit te scandalise, arrache-le ; bon est pour toi que borgne tu entres dans le Royaume de Dieu, plutôt que d'être, ayant des yeux, jeté dans la Géhenne du feu. » - Matthieu 5:29.

Chacun sait que l'œil ne doit pas être arraché, quoiqu'il scandalise, et que personne n'entre borgne dans le Royaume de Dieu ; mais l'œil droit signifie le faux de la foi sur le Seigneur, c'est ce faux qui doit être arraché. Puis,

« La lampe du corps est l'Œil ; si donc ton œil est simple, tout ton corps sera lumineux ; si ton œil est mauvais, tout ton corps sera ténébreux ; si donc la lueur, qui est en toi, est ténèbres, quelles grandes ténèbres ! - Matthieu 6:22, Luc 11:34 ;

Ici, par l'œil : et n'est pas non pins l'œil qui est en tendu, mais c'est l'entendement lu vrai de la foi ; de là l'œil est appelé la lampe du corps, et il est dit : si la lueur qui est en toi est ténèbres, quelles grandes ténèbres ! car les ténèbres dans le sens spirituel sont les faux de la foi, numéros 1839, 1860, 4418, 4531, 7688, 7711. Comme encore :

« Pourquoi regardes-tu la paille qui (est) dans l'œil de ton frère, tandis que la poutre qui (est) dans ton œil tu ne la considères pas. “ - Matthieu 7:3, 4, 5 ;

Regarder la paille dans l'œil de ton frère, c'est remarquer quelque chose d'erroné quant à l’entendement du vrai ; la poutre qui est dans ton œil, c'est le mal immense du faux, car le bois dans le sens interne est le bien, et dans 3 sens opposé le mal, numéros 643, 2784, 2812, 3720, 8354 ; le bien aussi est représenté dans l'autre vie par la poutre, c'est pourquoi eux qui feignent le bien chez eux semblent porter une poutre, et ainsi ils marchent assurés ; sans cette signification de l'œil et de la outre, que signifierait voir une poutre dans l'œil ? Si l'on ne sait as que l'œil dans la Parole est l'entendement du vrai, qui est la foi, n ne peut pas non plus savoir ce qu'enveloppe l'action du Seigneur qui, lorsqu'il guérit l'aveugle,

« Cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive, et lui dit : Va, lave-toi dans la piscine de Siloé. " - Jean 9:6-7.

Comme tous les miracles du Seigneur, ainsi que tous les miracles Divins, enveloppaient des choses ni appartiennent au Royaume du Seigneur et à l'Église, numéros 7337, 364, il en a été aussi de même de celui-ci.

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

Arcanes Célestes #8910

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

8910. Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain, tu ne convoiteras point l'épouse de tonprochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui soit à ton prochain, signifie qu'on doit se garder de l'amour de soi et de l'amour du monde, par conséquent prendre garde que les maux, qui sont contenus dans les préceptes précédents, ne deviennent choses de volonté, et ainsi ne sortent : on le voit par la signification de convoiter, en ce que c'est vouloir d'après un amour mauvais ; que ce soit là convoiter, c'est parce que toute concupiscence appartient à un amour, car on ne convoite que ce qu'on aime, d'où il résulte que la concupiscence est une continuité de l'amour, ici de l'amour de soi et du monde, et est comme la vie de sa respiration ; en effet, ce que respire un amour mauvais est appelé concupiscence, et ce que respire un amour bon est appelé désir ; l'amour lui-même appartient à cette partie du mental, qui est appelée volonté, car tout ce que l'homme aime il le veut ; mais la concu piscence appartient aux deux parties, savoir, tant à la volonté qu'à l'entendement, mais principalement à la volonté dans l'entende ment : d'après cela, on voit clairement pourquoi ces paroles, tu ne convoiteras point ce qui appartient à ton prochain, signifient qu'on doit prendre garde que les choses défendues par les préceptes ne deviennent choses de volonté, car celles qui deviennent choses de volonté sont appropriées à l'homme, puisque la volonté est l'homme lui-même. On croit dans le monde que la pensée est l'homme ; mais il y a deux choses qui constituent la vie de l'homme, l'enten-dement et la Volonté, à l'Entendement appartient la pensée, à la Volonté appartient l'affection provenant de l'amour ; la Pensée sans l'affection provenant de l'amour ne constitue rien de la vie chez l'homme, mais la pensée d'après l'affection provenant de l'amour, ainsi l'entendement d'après la volonté, c'est là ce qui constitue ; que ces deux choses soient distinctes entre elles, quiconque , réfléchit le voit clairement, en ce que l'homme peut comprendre et percevoir que ce qu'il veut est un mal, et que ce qu'il veut ou ne veut pas est un bien ; d'où il est évident que c'est la volonté qui est l'homme lui-même, et que ce n'est pas la pensée, si ce n'est qu'autant qu'en elle il passe quelque chose de la volonté : de là vient que les choses qui entrent dans la pensée de l'homme, et non par elle dans la volonté, ne le rendent point impur, et que celles qui entrent par la pensée dans la volonté le rendent impur ; si celles-ci rendent l'homme impur, c'est parce qu'alors elles lui sont appropriées, et deviennent siennes, car la volonté, comme il a été dit, est l'homme lui-même ; les choses qui deviennent choses de la volonté de l'homme, sont dites entrer dans son cœur et en sortir, mais celles qui appartiennent seulement à la pensée, sont dites entrer dans la bouche et sortir par le ventre dans le lieu secret, selon les paroles du Seigneur dans Matthieu :

« Non pas ce qui entre dans la bouche rend impur l'homme, mais ce qui sort de la bouche, cela rend impur l'homme : tout ce qui entre dans la bouche, va dans le ventre, et dans un (lieu) secret est jeté ; mais les choses qui sortent de la bouche sortent du cœur, et ces choses-là rendent impur l'homme ; car du cœur sortent les pensées mauvaises, les meurtres, les adultères, les fornications, les vols, les faux-témoignages, les blasphèmes. » - Matthieu 15:11, 17-18, .

D’après ce passage, comme d'après tous les autres, on peut voir quel a été le langage du Seigneur, c'est-à-dire que les internes et les spirituels étaient entendus, mais exprimés par les externes ou les naturels, et cela selon les correspondances ; en effet, la bouche correspond à la pensée, comme aussi toutes les choses qui appartiennent à la bouche, ainsi les lèvres, la langue, le gosier ; et le cœur correspond à l'affection appartenant à l'amour, ainsi correspond à la volonté ; que telle soit la correspondance du cœur, on le voit, numéros 2930, 3313, , 7542 ; de là entrer dans la bouche, c'est entrer dans la pensée ; et sortir du cœur, c'est sortir de la volonté ; aller dans le ventre, et être jeté dans un lieu secret ou dans les latrines, c'est être jeté dans l'enfer, car le ventre correspond au chemin qui conduit à l'enfer, et le lieu secret, ou les latrines, cor-respond à l'enfer ; l'enfer aussi dans la Parole est appelé latrines : d'après cela, on voit clairement ce que signifient ces expressions, tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre, et dans un lieu secret est jeté, c'est-à-dire que le mal et le faux injectés par l'enfer dans la pensée de l'homme, et repoussés de là en arrière, ne peuvent rendre l'homme impur, parce qu'ils sont repoussés ; en effet, l'homme ne peut pas s'abstenir de penser le mal, mais il peut s'abstenir de le faire ; mais dès que par la pensée il reçoit le mal dans la volonté, le mal ne sort point mais entre en lui, et cela est dit entrer dans le cœur, les choses qui sortent de là rendent l'homme impur, car ce que l'homme veut sort en paroles et en acte, autant que ne s'y opposent pas les liens externes, qui sont la crainte de la loi, de la perte de la réputation, de l'honneur, du lucre, de la vie : maintenant, d'après ces explications, il est évident que par, tu ne convoiteras point, il est signifié qu'on doit prendre garde que les maux ne deviennent choses de volonté, et ainsi ne sortent. Que la concupiscence appartienne à la volonté, ainsi au cœur, on le voit encore par les paroles du Seigneur dans Matthieu :

« Vous avez entendu, qu'il a été dit aux anciens : Tu ne commettras point adultere ; mais Moi je vous dis que si quelqu'un regarde une femme pour la convoiter, il a déjà commis adultère avec elle dam son cœur. » - Matthieu 5:27-28 ;

Ici, par convoiter, il est entendu vouloir, et faire, si les craintes, qui sont les liens externes, n'y mettaient pas obstacle ; c'est de là qu'il est dit que celui qui regarde une femme pour la convoiter a commis adultère avec elle dans son cœur. La concupiscence du mal est aussi entendue par l'œil droit qui scandalise, et la concupiscence du faux par la main droite qui scandalise, dans 1rs paroles du Seigneur, aussi dans Mathieu :

« Si ton œil droit te scandalise, arrache-le, et jette-le loin de toi, car il vaut mieux pour toi qu'un de tes membres périsse, et que tout ton corps ne soit pas jeté dans la géhenne : et si ta main droite te scandalise, coupe-la, et jette-la loin de toi, car il vaut mieux pour toi qu'un de tes membres périsse, et que tout ton corps ne soit pas jeté dans la géhenne. » - Matthieu 5:29-30 ; d'après cela, on voit de nouveau comment le Seigneur a parlé, savoir, que c'est d'après le Divin, comme partout ailleurs dans la Parole, qu'ainsi il exprimait les internes et les célestes par les ex-ternes ou les naturels selon les correspondances, ici l'affection du mal ou sa concupiscence par l'œil droit qui scandalise, et l'affection du faux ou sa concupiscence par la main droite qui scandalise ; car l'œil correspond à la foi, l'œil gauche au vrai de la foi, et l'œil droit au bien de la foi, dans le sens opposé, au mal qui appartient à la foi, ainsi l'œil droit qui scandalise correspond à la concupiscence du mal, numéros , ; mais la main correspond à la puissance qui appartient au vrai, la main droite à la puissance du vrai d'après le bien, dans le sens opposé, à la puissance du faux d'après le mal, ainsi la main droite qui scandalise correspond à la concupiscence de ce faux, numéros 3091, 3563, 4937, 8281 ; la géhenne est l'enfer des concupiscences ; chacun peut voir qu'ici par l'œil droit il n'a pas été entendu l'œil droit, ni que cet œil devait être arraché ; et que par la main droite il n'a pas été entendu la main droite, ni que cette main devait être coupée, mais qu'il a été entendu quelque autre chose, qu'on ne peut connaître, si l'on ne sait pas ce qui est signifié par l'œil, spécialement par l'œil droit, puis ce qui est signifié par la main et spécialement par la main droite, comme aussi ce qui est signifié par scandaliser ; et il n'est pas possible de savoir ce que ces choses signifient, si ce n'est d'après le sens interne. Comme les concupiscences sont les choses qui proviennent d'une volonté mauvaise, ainsi d'un cœur mauvais, et que du cœur ou de la volonté sortent les meurtres, les adultères, les fornications, les vols, les faux-témoignages, selon les paroles du Seigneur dans Matthieu, - , , - ainsi les choses qui sont contenues dans les préceptes précédents du Décalogue, voilà pourquoi il est dit que ces paroles,

« Tu ne convoiteras point ce qui est à ton prochain, signifient qu'on doit prendre garde que les maux, qui sont contenus dans les préceptes précédents, ne deviennent choses de volonté, et ainsi ne sortent. Si ces paroles, tu ne convoiteras point ce qui est à ton prochain, signifient aussi qu'on doit se garder de l'amour de soi et de l'amour du monde, c'est parce que tous les maux de la concupiscence découlent de ces amours comme de leurs sources, voir numéros 2045, 7178, 7255, , 7488, 8318, 8678.

  
Yiya esigabeni / 10837