IBhayibheli

 

Lamentations 5:1

Funda

       

1 Souviens-toi, Eternel, de ce qui nous est arrivé! Regarde, vois notre opprobre!

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

Arcanes Célestes #9050

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

9050. L'âme signifie la vie spirituelle : on le voit par la signification de l'âme, en ce qu'elle est la vie de l'homme, mais la vie de sa foi, qui est la vie spirituelle. Dans la Parole, il est dit ça t là le Cœur et l'Ame, et là par le Cœur est signifiée la vie de l'amour, et par l'Ame la vie de la foi : il y a dans l'homme deux facultés qui reçoivent la vie procédant du Seigneur ; l'une est appelée volonté, l'autre l'entendement ; à la faculté qui est appelée volonté appartient l'amour, car les, biens de l'amour font la vie de la volonté, et à la faculté qui est appelée entendement appartient la foi, car les vrais de la foi font la vie de l'entendement ; mais ces deux vies chez l'homme sont un néanmoins, et lorsqu'elles sont un, les choses qui appartiennent à la foi appartiennent aussi à l'amour, car elles sont aimées, et réciproquement celles qui appartiennent à l'amour appartiennent aussi à la foi, parce qu'elles sont crues : telle est la vie de tous dans le ciel. Si dans la Parole la vie de l'amour, ou, ce qui est la même chose, la volonté, est appelée le cœur ; et si la vie de la foi, ou, ce qui est la même chose, l'entendement, est appelée l'âme, c'est parce que ceux qui sont dans l'amour envers le Seigneur, et sont nommés célestes, constituent dans le Très-Grand Homme ou le Ciel la Province du Cœur, et que ceux qui sont dans la foi envers le Seigneur et par suite dans la charité à l'égard du prochain , constituent la province des Poumons, voir numéros 3635, ; de là vient que le Cœur dans la Parole signifie l'amour qui est la vie de la volonté, et que l'âme signifie la foi qui est la vie de l'entendement, numéros 2930, 7542, 8910 : en effet, dans la Langue originale, l'Ame se dit de la Respiration qui appartient aux poumons. La foi appartient à la faculté intellectuelle, parce que cette faculté est illustrée par le Seigneur quand l'homme reçoit la foi, d'où il résulte qu'il a la lumière ou l'aperception du vrai dans les choses qui appartiennent à la foi, quand il lit la Parole ; et l'amour appartient à la faculté volontaire, parce que cette faculté est embrasée par le Seigneur, quand l'homme reçoit l'amour, d'où il résulte, qu'il a le feu de la vie et la perception sensitive du bien. D'après cela on peut voir ce qui proprement, dans la Parole, est entendu par le Cœur, et ce qui l'est par l'Ame, par exemple, dans les passages suivants ; dans Moïse :

« Tu aimeras Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toutes tes forces. » - Deutéronome 6:5-6.

Dans le Même :

« Tu aimeras Jéhovah ton Dieu, et tu Le serviras de tout ton cœur et de toute ton âme. » - .

Dans le Même :

« Tu garderas les statuts et les jugements, et tu les feras de tout ton cœur et de toute ton âme. » - Deutéronome 26:16.

Dans les Évangélistes :

« Jésus dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta force, et de toute ta pensée. » - Marc 12:30, 32. Luc 10:27.

Le cœur est la vie de l'amour et l'âme la vie de la foi, la force est ce qui procède de la vie de l'amour, ainsi ce qui procède du cœur ou de la volonté, et la pensée ce qui procède de la vie de la foi, ainsi ce qui procède de l'âme ou de l'entendement illustré.

Pareillement dans Ésaïe :

« Son cœur abusé le fait égarer, afin qu'il ne délivre point son âme, et qu'il ne dise point : N'est-ce pas un mensonge dans ma droite ? » - Ésaïe 44:20.

Dans Jérémie :

« Je me réjouirai sur eux pour leur faire du bien, et je les planterai dans cette terre, dans la vérité, de tout mon cœur et de toute mon âme. » - .

Là, il s'agit de Jéhovah, c'est-à-dire, du Seigneur ; le cœur se dit du Divin Bien qui appartient à l'Amour ou à la Miséricorde, et l'âme se dit du Divin Vrai qui appartient à la foi chez homme. Que le Cœur et l'Ame aient ces significations dans la Parole, il en est peu aujourd'hui, au dedans de l'Église, qui le sachent, et cela, parce qu'on n'a pas considéré qu'il y a dans l'homme deux facultés, distinctes entre elles, savoir, la Volonté et l'Entendement, et que ces deux facultés doivent constituer un seul mental, pour que l'homme soit véritablement homme ; on n'a pas non plus considéré que toutes choses dans l'univers, tant dans le ciel que dans le monde, se réfèrent au bien et au vrai, et que le bien et le vrai doivent être conjoints pour qu'ils soient quelque chose et qu'ils produisent ; de cette ignorance il est résulté qu'on a séparé la foi d'avec l'amour ; car celui qui ignore ces lois universelles ne peut pas savoir que la foi se réfère au vrai et l'amour au bien, et que, s'ils n'ont pas été conjoints, ils ne sont pas quelque chose, car la foi sans l'amour n'est as la foi, et l'amour sans la foi n'est pas l'amour, puisque l'amour sa qualité par la foi, et que la foi a sa vie par l'amour, ainsi la foi sans l'amour est morte, et la foi avec l'amour est vivante : que cela soit ainsi, on peut le voir par chaque expression dans la Parole, car où il s'agit de la foi, là aussi il s'agit de l'amour, afin qu'il y ait ainsi le mariage du bien et du vrai, c'est-à-dire, le Ciel, et dans le mis suprême le Seigneur, dans toutes et dans chacune des choses e la Parole ; qu'il y ait un tel mariage, on le voit, numéros 683, 793, , 2516, 2712, 4138 (fin), 5138, 5502, 6343, 7945, 8339 (fin). ; d'après cela, on peut voir maintenant d'où vient que l'homme de Église n'a pas su jusqu'à présent ce qui a été entendu dans la 'arole par le cœur, et ce qui a été entendu par l'âme. Que l'âme ans la Parole soit la vie de la foi, on peut le voir avec évidence par les passages où il est fait mention de l'âme, par exemple, dans les suivants ; dans Moïse :

« En gage tu ne prendras point la meule ou la meule de dessus, car c'est prendre l'Ame en gage. " - Deutéronome 24:6.

Il est dit que celui qui prend en gage la meule rend l'âme en gage, parce que dans le sens interne la meule signifie les choses qui appartiennent à la foi, numéro 7780.

Dans Ésaïe :

“ Il arrivera comme lorsque songe l'affamé comme s'il mangeait, mais » quand il se réveille, à jeun est son âme, ou lorsque songe l'altéré comme s'il buvait, mais quand il se réveille, et voici, il est fatigué, et son âme est avide - Ésaïe 29:8.

L'âme à jeun, et l'âme avide, c'est le désir d'apprendre les biens et les vrais de la foi.

Dans le Même :

« Si tu déploies devant l'affamé ton âme, et que l'âme affligée tu rassasies. » - Ésaïe 58:10.

Déployer devant l'affamé ton âme, c'est instruire celui qui désire dans les vrais de la foi ; rassasier l'âme affligée, c'est instruire dans le bien de la foi.

Dans Jérémie :

« Quand tu te revêtirais d'écarlate, quand tu te parerais d'ornements d'or, quand tu déchirerais avec le fard tes yeux, en vain belle tu te rendras, en horreur t'auront tes amants, ton âme ils chercheront. » - Jérémie 4:30 ;

Ici l'âme est la vie de la foi, par conséquent la foi elle-même chez l'homme, parce que la foi fait sa vie spirituelle ; que ce soit la foi qui est entendue par l'âme, chaque expression de ce Verset le montre clairement.

Dans le Même :

« Ils viendront et ils chanteront sur la hauteur de Sion, et ils afflueront vers le bien de Jéhovah, vers le froment et vers le moût et vers l'huile, et vers les fds du menu et du gros bétail, et deviendra leur âme comme un jardin arrosé ; j'arroserai l'âme fatiguée et toute âme qui souffre. » - Jérémie 31:12, 25 ;

L'âme est la vie de la foi chez l'homme de l'Église ; cet homme est dit devenir comme un jardin, parce que le jardin signifie l'intelligence qui provient des vrais de la foi, numéros 100, 108, 2702 ; et l'âme est dite être arrosée, parce que par être arrosé il est signifié être instruit.

Dans le Même :

« Au péril de nos âmes nous amenions notre pain, à cause de l'épée du désert. » - Lamentations 5:9.

Le péril des âmes est le danger de la perte de la foi, et conséquemment de la. vie spirituelle ; car l'épée du désert est le faux combattant contre les vrais qui appartiennent à la foi, numéros 2799, 4499, 6353, 7102, 8294.

Dans Ézéchiel :

« Javan, Thubal et Meschech, eux tes négociants, avec âme d'homme et vases d'airain ils ont fourni ton commerce. » - Ézéchiel 27:13.

L'âme d'homme, c'est le vrai intérieur de la foi d'après le bien, les vases d'airain sont les vrais extérieurs de la foi d'après le bien, car les vases sont les vrais extérieurs ou les vrais scientifiques, numéros 3068, 3079, et l'airain est le bien du naturel, numéros 425, 1551 ; si l'on ne sait pas que l'âme d'homme est le vrai de la foi, on ne peut pas comprendre ce que signifie commercer avec Ame d'homme et avec vases d'airain.

Dans le Même :

« Toute âme vivante, qui rampe, en quel qu’endroit que viennent les torrents, vit ; et le poisson devient très-nombreux, parce que là viennent ces eaux, et elles sont rendues saines. » - Ézéchiel 47:9.

Là, il s'agit du nouveau Temple, c'est-à-dire, de la nouvelle Église spirituelle qui vient du Seigneur ; toute âme vivante qui rampe, ce sont les vrais scientifiques qui appartiennent à la foi ; le poisson qui en devient nombreux, ce sont les scientifiques, numéros 40, 991 ; les torrents, ce sont les choses qui appartiennent à l'intelligence provenant des vrais de la foi, numéros 2702, 3051 ; ici, sans le sens interne, ou ne saurait pas non plus ce que signifierait le poisson devenu nombreux parce que là viennent les torrents.

Dans David :

« Sauve-moi, ô Dieu ! car les eaux sont venues jusqu’à mon âme. » - Psaumes 69:2 :

Et dans Jonas :

« Elles m'avaient enveloppé tes eaux jusqu'à mon âme. » - Jonas 2:6.

Ici, les eaux sont les faux, et aussi les tentations qui sont faites par des faux injectés, numéros 705, 739, 756, 790, 8137, 8138, 8368.

Dans Jérémie :

« Jéhovah dit : Est-ce que d'une nation, comme celle-ci, ne tirera point vengeance mon âme ? 11- Jérémie 5:9, 29.

Dans le Même

« Endure la correction, Jérusalem, de peur que ne se détourne mon âme de toi, et que je ne te réduise en dévastation. » - Jérémie 6:8.

L'âme, quand il s'agit du Seigneur, est le Divin Vrai.

Dans Jean :

« Le second Ange versa sa coupe dans la mer, et il se fit du sang comme (celui) d'un mort, et toute âme vivante mourut dans la mer. “ - Apocalypse 16:3.

La mer, ce sont les scientifiques dans le complexe, numéro 28 ; le sang, ce sont les vrais de la foi d'après le bien, et dans le sens opposé, les vrais de la foi falsifiés et profanés, numéros 4735, 6978, 7317, 7326 ; de là, l'âme vivante est la vie d'après la foi.

Dans Matthieu :

« Ne soyez point en » souci pour votre âme, de ce que vous mangerez ou de ce que n vous boirez. » - Matthieu 6:25 ;

L'âme, ce sont les vrais de la foi ; manger et boire, c'est être instruit clans le bien et dans le vrai de la foi, car là, dans le sens interne, il s'agit de la vie spirituelle et de sa nourriture.

Dans le Même :

« Celui qui veut trouver son âme la perdra, et celui qui aura perdu son âme, à cause de Moi, la trouvera. » - Matthieu 10:39.

L'âme, c'est la vie de la foi telle qu'elle est chez ceux qui croient, et dans le sens opposé, c'est la vie de la non-foi telle qu'elle est chez ceux qui ne croient point.

Dans Luc :

« Dans votre patience possédez-vos âmes. » - Luc 21:19.

Posséder les âmes, c'est-à-dire, les choses qui appartiennent à la foi, et par suite à la vie spirituelle. Il en est de môme dans plusieurs autres passages.

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

Okususelwe Emisebenzini kaSwedenborg

 

Arcanes Célestes #8910

Funda lesi Sigaba

  
Yiya esigabeni / 10837  
  

8910. Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain, tu ne convoiteras point l'épouse de tonprochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui soit à ton prochain, signifie qu'on doit se garder de l'amour de soi et de l'amour du monde, par conséquent prendre garde que les maux, qui sont contenus dans les préceptes précédents, ne deviennent choses de volonté, et ainsi ne sortent : on le voit par la signification de convoiter, en ce que c'est vouloir d'après un amour mauvais ; que ce soit là convoiter, c'est parce que toute concupiscence appartient à un amour, car on ne convoite que ce qu'on aime, d'où il résulte que la concupiscence est une continuité de l'amour, ici de l'amour de soi et du monde, et est comme la vie de sa respiration ; en effet, ce que respire un amour mauvais est appelé concupiscence, et ce que respire un amour bon est appelé désir ; l'amour lui-même appartient à cette partie du mental, qui est appelée volonté, car tout ce que l'homme aime il le veut ; mais la concu piscence appartient aux deux parties, savoir, tant à la volonté qu'à l'entendement, mais principalement à la volonté dans l'entende ment : d'après cela, on voit clairement pourquoi ces paroles, tu ne convoiteras point ce qui appartient à ton prochain, signifient qu'on doit prendre garde que les choses défendues par les préceptes ne deviennent choses de volonté, car celles qui deviennent choses de volonté sont appropriées à l'homme, puisque la volonté est l'homme lui-même. On croit dans le monde que la pensée est l'homme ; mais il y a deux choses qui constituent la vie de l'homme, l'enten-dement et la Volonté, à l'Entendement appartient la pensée, à la Volonté appartient l'affection provenant de l'amour ; la Pensée sans l'affection provenant de l'amour ne constitue rien de la vie chez l'homme, mais la pensée d'après l'affection provenant de l'amour, ainsi l'entendement d'après la volonté, c'est là ce qui constitue ; que ces deux choses soient distinctes entre elles, quiconque , réfléchit le voit clairement, en ce que l'homme peut comprendre et percevoir que ce qu'il veut est un mal, et que ce qu'il veut ou ne veut pas est un bien ; d'où il est évident que c'est la volonté qui est l'homme lui-même, et que ce n'est pas la pensée, si ce n'est qu'autant qu'en elle il passe quelque chose de la volonté : de là vient que les choses qui entrent dans la pensée de l'homme, et non par elle dans la volonté, ne le rendent point impur, et que celles qui entrent par la pensée dans la volonté le rendent impur ; si celles-ci rendent l'homme impur, c'est parce qu'alors elles lui sont appropriées, et deviennent siennes, car la volonté, comme il a été dit, est l'homme lui-même ; les choses qui deviennent choses de la volonté de l'homme, sont dites entrer dans son cœur et en sortir, mais celles qui appartiennent seulement à la pensée, sont dites entrer dans la bouche et sortir par le ventre dans le lieu secret, selon les paroles du Seigneur dans Matthieu :

« Non pas ce qui entre dans la bouche rend impur l'homme, mais ce qui sort de la bouche, cela rend impur l'homme : tout ce qui entre dans la bouche, va dans le ventre, et dans un (lieu) secret est jeté ; mais les choses qui sortent de la bouche sortent du cœur, et ces choses-là rendent impur l'homme ; car du cœur sortent les pensées mauvaises, les meurtres, les adultères, les fornications, les vols, les faux-témoignages, les blasphèmes. » - Matthieu 15:11, 17-18, .

D’après ce passage, comme d'après tous les autres, on peut voir quel a été le langage du Seigneur, c'est-à-dire que les internes et les spirituels étaient entendus, mais exprimés par les externes ou les naturels, et cela selon les correspondances ; en effet, la bouche correspond à la pensée, comme aussi toutes les choses qui appartiennent à la bouche, ainsi les lèvres, la langue, le gosier ; et le cœur correspond à l'affection appartenant à l'amour, ainsi correspond à la volonté ; que telle soit la correspondance du cœur, on le voit, numéros 2930, 3313, , 7542 ; de là entrer dans la bouche, c'est entrer dans la pensée ; et sortir du cœur, c'est sortir de la volonté ; aller dans le ventre, et être jeté dans un lieu secret ou dans les latrines, c'est être jeté dans l'enfer, car le ventre correspond au chemin qui conduit à l'enfer, et le lieu secret, ou les latrines, cor-respond à l'enfer ; l'enfer aussi dans la Parole est appelé latrines : d'après cela, on voit clairement ce que signifient ces expressions, tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre, et dans un lieu secret est jeté, c'est-à-dire que le mal et le faux injectés par l'enfer dans la pensée de l'homme, et repoussés de là en arrière, ne peuvent rendre l'homme impur, parce qu'ils sont repoussés ; en effet, l'homme ne peut pas s'abstenir de penser le mal, mais il peut s'abstenir de le faire ; mais dès que par la pensée il reçoit le mal dans la volonté, le mal ne sort point mais entre en lui, et cela est dit entrer dans le cœur, les choses qui sortent de là rendent l'homme impur, car ce que l'homme veut sort en paroles et en acte, autant que ne s'y opposent pas les liens externes, qui sont la crainte de la loi, de la perte de la réputation, de l'honneur, du lucre, de la vie : maintenant, d'après ces explications, il est évident que par, tu ne convoiteras point, il est signifié qu'on doit prendre garde que les maux ne deviennent choses de volonté, et ainsi ne sortent. Que la concupiscence appartienne à la volonté, ainsi au cœur, on le voit encore par les paroles du Seigneur dans Matthieu :

« Vous avez entendu, qu'il a été dit aux anciens : Tu ne commettras point adultere ; mais Moi je vous dis que si quelqu'un regarde une femme pour la convoiter, il a déjà commis adultère avec elle dam son cœur. » - Matthieu 5:27-28 ;

Ici, par convoiter, il est entendu vouloir, et faire, si les craintes, qui sont les liens externes, n'y mettaient pas obstacle ; c'est de là qu'il est dit que celui qui regarde une femme pour la convoiter a commis adultère avec elle dans son cœur. La concupiscence du mal est aussi entendue par l'œil droit qui scandalise, et la concupiscence du faux par la main droite qui scandalise, dans 1rs paroles du Seigneur, aussi dans Mathieu :

« Si ton œil droit te scandalise, arrache-le, et jette-le loin de toi, car il vaut mieux pour toi qu'un de tes membres périsse, et que tout ton corps ne soit pas jeté dans la géhenne : et si ta main droite te scandalise, coupe-la, et jette-la loin de toi, car il vaut mieux pour toi qu'un de tes membres périsse, et que tout ton corps ne soit pas jeté dans la géhenne. » - Matthieu 5:29-30 ; d'après cela, on voit de nouveau comment le Seigneur a parlé, savoir, que c'est d'après le Divin, comme partout ailleurs dans la Parole, qu'ainsi il exprimait les internes et les célestes par les ex-ternes ou les naturels selon les correspondances, ici l'affection du mal ou sa concupiscence par l'œil droit qui scandalise, et l'affection du faux ou sa concupiscence par la main droite qui scandalise ; car l'œil correspond à la foi, l'œil gauche au vrai de la foi, et l'œil droit au bien de la foi, dans le sens opposé, au mal qui appartient à la foi, ainsi l'œil droit qui scandalise correspond à la concupiscence du mal, numéros , ; mais la main correspond à la puissance qui appartient au vrai, la main droite à la puissance du vrai d'après le bien, dans le sens opposé, à la puissance du faux d'après le mal, ainsi la main droite qui scandalise correspond à la concupiscence de ce faux, numéros 3091, 3563, 4937, 8281 ; la géhenne est l'enfer des concupiscences ; chacun peut voir qu'ici par l'œil droit il n'a pas été entendu l'œil droit, ni que cet œil devait être arraché ; et que par la main droite il n'a pas été entendu la main droite, ni que cette main devait être coupée, mais qu'il a été entendu quelque autre chose, qu'on ne peut connaître, si l'on ne sait pas ce qui est signifié par l'œil, spécialement par l'œil droit, puis ce qui est signifié par la main et spécialement par la main droite, comme aussi ce qui est signifié par scandaliser ; et il n'est pas possible de savoir ce que ces choses signifient, si ce n'est d'après le sens interne. Comme les concupiscences sont les choses qui proviennent d'une volonté mauvaise, ainsi d'un cœur mauvais, et que du cœur ou de la volonté sortent les meurtres, les adultères, les fornications, les vols, les faux-témoignages, selon les paroles du Seigneur dans Matthieu, - , , - ainsi les choses qui sont contenues dans les préceptes précédents du Décalogue, voilà pourquoi il est dit que ces paroles,

« Tu ne convoiteras point ce qui est à ton prochain, signifient qu'on doit prendre garde que les maux, qui sont contenus dans les préceptes précédents, ne deviennent choses de volonté, et ainsi ne sortent. Si ces paroles, tu ne convoiteras point ce qui est à ton prochain, signifient aussi qu'on doit se garder de l'amour de soi et de l'amour du monde, c'est parce que tous les maux de la concupiscence découlent de ces amours comme de leurs sources, voir numéros 2045, 7178, 7255, , 7488, 8318, 8678.

  
Yiya esigabeni / 10837