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Ézéchiel第16章:63

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63 Afin que tu te souviennes [de ta vie passée], que tu en sois honteuse, et que tu n'ouvres plus la bouche, à cause de ta confusion, après que j'aurai été apaisé envers toi, pour tout ce que tu auras fait, dit le Seigneur l'Eternel.

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Arcanes Célestes#10283

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10283. Sur chair d'homme elle ne sera point versée, signifie le non-communicatif avec le propre de l'homme : on le voit par la signification de la chair de l'homme, en ce que c'est le propre de l'homme, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification de verser, en ce que c'est communiquer ; en effet, par verser il est signifié la même chose que par toucher, mais verser se dit des liquides, tels que l'huile, le vin et l'eau, et répandre se dit des Divins, des célestes et des spirituels ; mais toucher se dit des matières sèches et des choses corporelles ; que toucher, ce soit communiquer, on le voit, numéro 10130 ; il suit de là que par

« l'huile d'onction sur chair d'homme ne sera point versée, » il est signifié que le Divin Bien du Divin amour du Seigneur ne doit point être en communication avec le propre de l'homme ; et cela, parce que le propre de l'homme n'est que mal, et que le Divin Bien du Seigneur né peut point être en communication avec le mal : que le propre de l'homme ne soit que mal, on le voit, numéro 210, 215, 731, 874, 875, 876, 987, 1023, 1024, 1047, 5660, 5786, 8480. Il y a chez l'homme le propre volontaire, et le propre intellectuel ; son propre volontaire est le mal, et son propre intellectuel est le faux provenant de ce mal ; celui-là, à savoir, le propre volontaire, est signifié par la chair de l'homme, et le propre intellectuel est signifié par le sang de cette chair : qu'il en soit ainsi, c'est ce qu'on voit d'après les passages suivants ; dans Matthieu :

« Jésus dit : Tu es heureux, Simon, car ni chair, ni sang ne t'a révélé cela ; mais mon Père qui est dans les Cieux. » - Matthieu 16:17.

Il est bien évident que dans ce passage la chair et aussi le sang sont le propre de l'homme.

Dans Jean :

« A tous ceux qui L'ont reçu, il leur a donné pouvoir d'être fils de Dieu ; à ceux qui, non de sangs, ni de volonté de chair, mais de Dieu, sont nés. " - Jean 1:12-13.

Là, par les sangs sont signifiés les faux qui proviennent du propre intellectuel de l'homme, et par volonté de chair les maux qui proviennent du propre volontaire ; que le sang soit le faux d'après le mal, ainsi le propre intellectuel d'après le propre volontaire, on le voit, numéro 4735, 9127.

Dans Ésaïe :

« Je nourrirai tes oppresseurs de leur chair, et comme d'un vin doux de leur sang ils seront enivrés. » - Ésaïe 49:26.

Les nourrir de leur chair, et les enivrer de leur sang, c'est les remplir du mal et du faux du mal, ainsi du propre, car l'un et l'autre, tant le mal que le faux, provient du propre.

Dans Jérémie :

« Maudit (soit) l'homme qui se confie en l'homme, et fait de la chair son bras. » - Jérémie 17:5.

se confier en l'homme, et faire de la chair son bras, c'est se fier à soi-même et à son propre.

Dans Ésaïe :

« Le peuple est devenu comme la nourriture du feu ; s'il tranche à droite, il sera affamé ; et s'il mange à gauche, ils ne seront point rassasiés : l'homme la chair de son bras ils mangeront ; Ménascheh Éphraïm, et Éphraïm Ménascheh. » Ésaïe 9:18-19, 20.

La nourriture du feu signifie l'appropriation des maux ou des cupidités de l'amour de soi et du monde ; être affamé et ne point être rassasié, signifie ne recevoir ni le bien ni le vrai de la foi ; par la chair du bras il est signifié l'un et l'autre propre de l'homme ; par Ménascheh, le mal de la volonté ; par Éphraïm, le faux de l'entendement ; et par manger, approprier ; que les feux soient les maux ou les cupidités de l'amour de soi et du monde, on le voit, numéro 5071, 5215, 6314, 6832, 7324, 7575, 9141 ; qu'être affamé et ne point être rassasié ce soit ne recevoir ni le bien ni le vrai de la foi, c'est parce que la faim et la soif signifient la désolation du bien et du vrai, numéro 5360, 5376, 6110, 7102, 8568 (fin). ; la droite est le bien dont procède le vrai, et la gauche est le vrai par lequel il y a le bien, numéro 10061 ; par conséquent être affamé si l'on tranche à droite, et ne point être rassasié en mangeant à gauche, signifie que de quelque manière qu'on soit instruit sur le bien et sur le vrai, on ne recevra cependant pas ; Ménascheh est le bien de la volonté, numéro 5351, 5353, 5348 (fin), 6222, 6234, 6238, 6267 ; et Ephraïm est le vrai de l'entendement, numéro 3969, 5354, 6222, 6234, 6238, 6267 ; de là, dans le sens opposé Ménascheh est le mal de la volonté, et Ephraïm le faux de l'entendement, car dans la Parole presque toutes les expressions ont aussi le sens opposé : manger, c'est approprier, numéro 3168, 3513 (fin), 3596, 4745 ; d'où l'on voit clairement ce que c'est que manger la chair de son bras, à savoir, que c'est s'approprier le mal et le faux provenant de son propre ; il est dit la chair du bras, parce que le bras, de même que la main, signifie ce qui est chez l'homme, et ce en quoi il se confie, voir aux articles cités, numéro 10019.

Dans Zacharie :

« Je dis : Je ne vous paîtrai point ; que la mourante meure ; celles qui seront de reste mangeront chacune la chair de l'autre. » Zacharie 11:9 ; ne point paître, c'est ne point instruire et ne point réformer ; mourir, c'est périr quant à la vie spirituelle ; manger la chair d'un autre, c'est s'approprier les maux qui proviennent du propre d'un autre.

Dans Ézéchiel :

« Jérusalem a commis scortation avec les fils de l'Egypte ses voisins, grands en chair. » Ézéchiel 16:26 ; Jérusalem, c'est l'Église pervertie ; commettre scortation avec les fils de l'Egypte grands en chair, c'est falsifier les vrais de l'Église par les scientifiques qui proviennent de l'homme naturel seul, ainsi par les scientifiques sensuels ; il a été montré que Jérusalem est l'Église, numéro 402, 2117, 3654, ici, c'est l'Église pervertie ; que commettre scortation, c'est falsifier les vrais, numéro 2466, 2729, 8904 ; que les fils sont les vrais, et aussi les faux, numéro 1147, 3373, 4257, 9807 ; que l'Egypte est le scientifique dans l'un et l'autre sens, aux articles cités, numéro 9340 ; et le naturel, aux articles cités, numéro 9391 ; de là sont appelés grands en chair ceux qui d'après les sensuels raisonnent et concluent sur les vrais de l'Église ; ceux qui agissent ainsi saisissent des faux pour des vrais, car raisonner et conclure d'après les sensuels, c'est raisonner et conclure d'après les illusions des sens du corps ; ce sont donc les hommes sensuels qui sont entendus par grands en chair, puisqu'ils pensent d'après le propre corporel.

Dans Ésaïe :

« L'Egypte (est) homme, et non Dieu ; et ses chevaux chair, et non esprit. » Ésaïe 31:3 ; ici, l'Egypte est aussi le scientifique, ses chevaux sont l'intellectuel qui en provient ; cet intellectuel est dit chair et non esprit, lorsqu'on conclut d'après le propre et non d'après le Divin : il a été montré que les chevaux sont l'intellectuel, numéro 2761, 2762, 3217, 5321, 6534 ; et que les chevaux de l'Egypte sont les scientifiques provenant de l'intellectuel perverti, numéro 6125, 8146, 8148. Que la chair signifie le propre de l'homme, ou, ce qui est la même chose, le mal volontaire de l'homme, on le voit dans Moïse, lorsqu'il s'agit du désir ardent du peuple Israélite de manger de la chair ; il en est parlé ainsi :

« La foule pêle-mêle qui était au milieu du peuple convoita de convoitise ; et ils dirent : Qui nous fera manger de la chair ? Jéhovah dit : Demain vous mangerez de la chair ; non pas un seul jour vous (en) mangerez, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni vingt jours, mais jusqu'à un mois de jours. Et un vent partit de par Jéhovah, et il enleva des cailles de la mer, et les jeta sur le camp environ deux coudées sur les faces de la terre. Et se leva le peuple tout ce jour-là, et toute la nuit, et tout le jour suivant ; et ils amassèrent les cailles, et les étalèrent autour du camp. La chair était encore entre leurs dents avant qu'elle fût avalée, et la colère de Jéhovah s'enflamma contre le peuple, et il frappa le peuple d'une plaie très-grande ; de là il appela le nom du lieu Sépulcres de la convoitise. » - Nombres 11:4, 18, 19, 20, 31-32, 33-34.

Que la chair ait signifié le propre de cette nation, on peut le voir d'après chaque expression de ce passage ; car sans cela, quel mal y aurait-il eu à désirer de la chair, lorsqu'il leur avait même été promis de la chair précédemment, - Exode 16:12.

mais comme elle signifiait le propre, ainsi le mal volontaire, dans lequel cette nation était plongée plus que les autres nations, c'est pour cela que, quand ils, désiraient de la chair, il est dit qu'ils convoitèrent de convoitise ; c'est pour cela aussi qu'ils furent frappés d'une grande plaie ; et c'est pour cela que le lieu où ils furent ensevelis fut appelé Sépulcres des convoitises ; soit que l'on dise le mal volontaire, ou que l'on dise la convoitise, c'est la même chose, car le mal volontaire est la convoitise, puisque le propre de l'homme ne désire que ce qui est sien, et rien de ce qui est du prochain ou de Dieu, si ce n'est pour lui-même : comme telle a été cette nation, c'est pour cela qu'il est dit qu'ils mangeraient de la chair, non pas un seul jour, ni deux, ni cinq, ni dix, ni vingt, mais un mois de jours, ce qui signifie que cette nation est telle à perpétuité, car un mois de jours, c'est à perpétuité ; et c'est pour cela qu'il est dit qu'ils furent frappés d'une grande plate, quand la chair était encore entre leurs dents avant qu'elle fût avalée, car les dents signifient le propre corporel, qui est l'infime de l'homme, numéro 4424, , 9062 : que telle ait été cette nation, on le voit, aux articles cités, numéro 9380 ; et dans le Cantique de Moïse, Deutéronome 32:20, 22-23, 24, 25, 26, 28, 32-33, 34. Dans la Parole, l'esprit est opposé à la chair, parce que par l'esprit est signifiée la vie provenant du Seigneur, et par la chair la vie provenant de l'homme ; comme dans Jean :

« C'est l'esprit » qui vivifie, la chair ne sert de rien ; les paroles que Moi je » vous prononce sont esprit, et sont vie : » - Jean 6:63.

De là, il est évident que l'esprit est la vie procédant du Seigneur, vie qui est celle de l'amour et de la foi envers Lui d'après Lui, et que la chair est la vie provenant de l'homme, ainsi le propre de l'homme ; c'est pour cela qu'il est dit

« la chair ne sert de rien. de même ailleurs dans Jean :

« Ce qui est né de ta chair est chair, mais ce qui a été engendré de l'esprit est esprit. » - Jean 3:6.

Dans David :

« Dieu s'est souvenu qu'ils (étaient) chair, un esprit qui s'en allait et ne revenait point. » - Psaumes 78:39.

Puisque la Chair, lorsqu'il s'agit de l'homme, signifie le propre qui est le mal de l'amour de soi et du monde, on voit clairement ce que la Chair signifie quand il s'agit du Seigneur, à savoir, qu'elle signifie le Propre du Seigneur, qui est le Divin Bien du Divin amour ; ce Bien est signifié par la Chair du Seigneur dans Jean :

« Le Pain que Moi je donnerai, c'est ma Chair ; si vous ne mangez la Chair du Fils de l'homme, et ne buvez son Sang, vous n'aurez pas la vie en vous ; celui qui mange ma Chair, et boit mon Sang, a la vie éternelle ; car ma Chair est véritablement un aliment, et mon Sang est véritablement un breuvage. " - Jean 6:51, 53, 54, 55.

Que par la Chair du Seigneur il soit signifié le Divin Bien de son Divin amour, et par le Sang le Divin Vrai procédant de ce Divin Bien, ainsi les mêmes choses qui sont signifiées par le Pain et le Vin dans la Sainte-Cène, et que ce soient les Propres du Seigneur dans le Divin Humain, on le voit, numéro 100, 3813, 4735, 6978, 7317, 7326, 7850, 9127, 9393, 10026, 10033, 10152 ; et que les sacrifices aient représenté les biens qui procèdent du Seigneur, et que ce soit pour cela que les chairs des sacrifices ont signifié les biens, on le voit, numéro 10040, 10079. En outre, dans la Parole çà et là il est dit toute Chair, et par là il est entendu tout homme, par exemple, ,. Ésaïe 40:5-6, , 23, 24. . , 5 ; et ailleurs.

  
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Arcanes Célestes#5313

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5313. Seulement par le trône je serai grand plus que toi, signifie que néanmoins tout semblera venir du naturel, parce que tout vient du céleste du spirituel par le naturel : on le voit par la signification d'être grand plus qu'un autre, en ce que c'est être plus grand, ici quant à l'apparence ou quant à la vue ; et par la signification du siège ou du trône, en ce qu'ici c'est le naturel ; en effet, le naturel est entendu par le trône, quand le céleste du spirituel est entendu par celui qui est assis dessus, car le naturel est comme un siège pour le spirituel, ici pour le céleste du spirituel ; en général, ce qui est inférieur est comme un siège pour le supérieur, car le supérieur y est et agit, et même par l'inférieur, et ce qui est fait semble venir de l'inférieur, parce que, comme il a été dit, c'est par lui ; voilà ce qui est entendu par cela que Pharaon a dit à Joseph :

« Seulement par le trône je serai grand plus que toi. Dans la Parole, le trône est très-souvent nommé, quand il s'agit du Divin Vrai et du Jugement d'après ce Vrai ; et là par le trône dans le sens interne est signifié ce qui appartient à la Divine Royauté, et par celui qui est assis dessus, le Seigneur Lui-Même comme Roi ou comme Juge ; mais la signification du trône, comme celle de plusieurs autres choses, a lieu respectivement ; quand le Divin Même et le Divin Humain du Seigneur sont entendus par celui qui est assis sur le trône, le Divin Vrai qui procède du Seigneur est entendu par le trône ; quand le Divin Vrai qui procède du Seigneur est entendu par celui qui est assis sur le trône, le Ciel entier, que le Divin Vrai remplit, est entendu par le trône ; quand le Seigneur quant au Divin Vrai dans les cieux supérieurs est entendu par celui qui est assis sur le trône, le Divin Vrai qui est dans le Ciel infime, et aussi le Divin Vrai qui est dans l'Église, sont entendus par le trône ; ainsi les significations du trône sont respectives. Si le trône signifie ce qui appartient au Divin Vrai, c'est parce que le Roi dans la Parole signifie le Vrai, et qu'il en est de même aussi du Royaume ; quant au Roi, voir numéro 1672, 1728, 2015, 2069, 3009, 3670, 4581, 4966, 5044, 5068 ; et quant au Royaume, numéro 1672, 2547, 4691 ; pour ce qui concerne spécialement la signification du siège ou du trône dans la Parole, elle s'y manifeste clairement d'après la série ; comme dans Matthieu :

« Moi, je vous dis : Vous ne jurerez point du tout, ni par le Ciel, parce qu'il est le Trône de Dieu ; ni par la terre, parce qu'elle est le marchepied de ses pieds ; ni par Jérusalem, parce qu'elle est la ville du grand Roi. » Matthieu 5:34-35 ; et ailleurs, dans le Même :

« Celui qui jure par le Ciel, jure par le Trône de Dieu, et par Celui qui est assis dessus. » Matthieu 23:22 ; dans ces passages, il est dit ouvertement que le ciel est le trône de Dieu ; la terre, qui est appelée le marchepied des pieds, signifie ce qui est au dessous du ciel, par conséquent l'Église ; que la terre soit, l'Église, on le voit, numéro 566, 662, 1066, 1067, 1262, 1413, 1607, 1733, 1850, 2117, 2118, 2928, 3355, 4535, 4447. De même dans Ésaïe :

« Ainsi a dit Jéhovah :

« Les Cieux (sont) mon Trône, et la terre le marchepied de mes pieds. » Ésaïe 66:1 ; et dans David :

« Jéhovah dans les cieux, a affermi son Trône. » Psaumes 103:19.

Dans Matthieu :

« Quand viendra le Fils de l'homme dans sa gloire, et tous les saints Anges avec Lui, alors il s'assiéra sur le trône de sa gloire, » Matthieu 25:31.

Là, il s'agit du jugement dernier, et celui qui est assis sur le tronc y est appelé Roi, Vers. 34, 40 : le trône de la gloire dans le sens interne y est le Divin Vrai qui procède du Divin Bien dans le Ciel ; celui qui est assis sur ce trône est le Seigneur, lequel en tant que Juge d'après le Divin Vrai y est appelé Roi.

Dans Luc :

« Celui-ci sera grand, et il sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le Trône de David son père. » Luc 1:32 ; ce sont les paroles de l'Ange à Marie ; que là le trône de David soit, non pas le Royaume que posséda David, ou un Royaume sur la terre, mais le Royaume dans le Ciel, c'est ce que chacun voit ; David signifie donc aussi, non pas David, mais la Royauté Divine du Seigneur, et le Trône signifie le Divin Vrai qui procède, et qui fait le Royaume du Seigneur.

Dans Jean :

« Je fus en esprit, et voici, un Trône était placé dans le ciel, et sur le trône quelqu'un était assis ; et celui qui était assis était semblable par l'aspect à une pierre de jaspe et de sardoine : or, un arc-en-ciel autour du trône était semblable par l'aspect à une émeraude : autour du trône étaient vingt-quatre trônes, et sur ces trônes je vis vingt-quatre Anciens assis : du trône sortaient des éclairs, et des tonnerres, et des voix ; et devant le trône étaient sept lampes ardentes de feu, qui sont les sept esprits de Dieu. De plus, en avant du trône une mer de verre semblable au cristal ; enfin, au milieu du trône et autour du trône étaient quatre animaux pleins d'yeux devant et derrière. Au reste, quand les animaux donnaient gloire, et honneur et action de grâce à celui qui était assis sur le trône, à celui qui vit dans les siècles des siècles, les vingt-quatre anciens se prosternaient devant, celui qui était assis sur le trône, et adoraient celui qui vit aux siècles des siècles, et jetaient leurs couronnes devant le trône. apoc. .

Là est décrit le Trône de gloire du Seigneur, et par ce Trône le Divin Vrai qui procède de Lui ; mais cette description est faite par des représentatifs, et quiconque ignore ce qu'ils signifient, pourra à peine savoir la moindre chose de ce qui est renfermé dans ces paroles prophétiques, et croira qu'il n'y a pas en elles un Divin plus élevé ; celui qui ne sait pas autre chose ne peut se défendre d'avoir du Royaume céleste la même idée que d'un Royaume du monde ; et cependant par le trône placé dans le ciel il est signifié le Divin Vrai dans le ciel, ainsi le ciel quant au Divin Vrai ; par celui qui est assis sur le trône il est entendu le Seigneur ; s'il fut vu semblable par l'aspect à une pierre de jaspe et de sardoine, c'est parce que par ces pierres, de même que par toutes les pierres précieuses dans la Parole, il est signifié le Divin Vrai, numéro 114, 3858, 3862, et par les pierres en général les vrais de la foi, numéro 643, 1298, 3720, 3769, 3771, 3773, 3789, 3798 ; par l'arc-en-ciel autour du trône sont signifiés les vrais qui brillent par le bien, et cela parce que les couleurs dans l'autre vie proviennent de la lumière du ciel, et que la lumière du ciel est le Divin Vrai ; sur les arcs-en-ciel dans l'autre vie, voir les numéro 1042, 1043, 1053, 1623, 1624, 1625 ; et sur les couleurs, les numéro 1053, 1624, 3993, 4530, 4622, 4677, 4741, 4752 ; par les vingt-quatre trônes autour du trône sont signifiées toutes les choses du vrai dans un seul complexe, les mêmes qui sont signifiées par douze ; que douze signifie toutes les choses du vrai dans un seul complexe, on le voit, numéro 577, 2089, 2129, 2130, 3272, 3858, 3913 ; les éclairs, les tonnerres et les voix, qui sortaient du trône, signifient les terreurs inspirées par le Divin Vrai à ceux qui ne sont pas dans le bien ; les sept lampes ardentes de feu sont les affections du vrai d'après le bien causant aussi du dommage à ceux qui ne sont pas dans le bien, aussi sont-elles nommées les sept esprits de Dieu, lesquels, comme la suite le montre, ont causé du dommage ; la mer de verre devant le trône est tout vrai dans le naturel, ainsi ce sont les connaissances et les scientifiques ; que ce soit là ce que signifie la mer, on le voit, numéro 28, 2850 ; les quatre animaux au milieu du trône et autour du trône, pleins d'yeux devant et derrière, sont les intellectuels procédant du Divin dans les Cieux, quatre signifie leur conjonction avec les volontaires, car les vrais appartiennent à la partie intellectuelle, et les biens à la partie volontaire de l'homme ; de là il est dit qu'ils étaient pleins d'yeux devant et derrière, parce que les yeux signifient les intellectuels, et par suite dans le sens supérieur les choses qui appartiennent à la foi, numéro 2701, 3820, , ; que quatre soit la conjonction, de même que deux, on le voit, numéro 1686, 3519, 5194 ; la sainteté du Divin vrai procédant du Seigneur est décrite dans ce qui suit. Puisque par les vingt-quatre trônes et les vingt-quatre anciens sont signifiées toutes les choses du vrai ou toutes les choses de la foi dans un seul complexe, et par douze les mêmes choses, ainsi qu'il vient d'être dit, on voit clairement ce qui est entendu, dans le sens interne, par les douze trônes sur lesquels seront assis les douze Apôtres, à savoir, toutes les choses du vrai, d'après lesquelles et selon lesquelles se fait le jugement ; il en est ainsi parlé dans Matthieu :

« Jésus dit aux disciples : En vérité je vous dis que vous qui M'avez suivi, dans la régénération, quand sera assis le Fils de l'homme sur le Trône de sa gloire, vous serez aussi assis, vous, sur douze trônes, jugeant les douze tribus d'Israël. » Matthieu 19:28 ; et dans Luc :

« Moi, je dispose pour vous, comme le Père a disposé pour Moi, un Royaume, afin que vous mangiez et que vous buviez à ma table dans mon Royaume, et que vous soyez assis sur des trônes, jugeant les douze Tribus d'Israël. » Luc 22:29-30 ; que les douze Apôtres soient toutes les choses du vrai, on le voit, numéro 2129, 2553, 3354, 3488, 3858 ; qu'il en soit de même des douze fils de Jacob, et par conséquent des douze tribus d'Israël, on le voit, numéro 3858, 3921, 3926, 3939, 4060, 4603, et que les apôtres ne puissent juger personne, on le voit, numéro 2129, 2553. Pareillement dans Jean :

« Je vis des trônes, et ils s'assirent dessus, et le jugement leur fut donné. apoc. Jean 20:4.

Là aussi par les trônes sont signifiées toutes les choses du vrai, d'après lesquelles et selon lesquelles se fait le jugement ; c'est aussi ce qui est entendu par les Anges avec qui le Seigneur doit venir pour le jugement, Matthieu 25:31 ; que par les anges dans la Parole il soit signifié quelque chose du Seigneur, on le voit, numéro 1705, 1925, 2321, 2821, 3039, 4085, là les vrais qui procèdent du Divin ; ces vrais sont aussi appelés Jugements dans la Parole, numéro 2235. Ailleurs encore dans beaucoup de passages il est attribué à Jéhovah ou au Seigneur un Trône, et cela parce que dans les Trônes est le représentatif du Royaume ; quand dans le ciel supérieur il y a conversation sur le Divin Vrai et sur le Jugement, il apparaît un Trône dans le dernier ciel ; de là vient que le trône, comme il a été dit, est un représentatif, et c'est pour cela que le trône est tant de fois nommé dans la Parole prophétique, et que depuis les temps très-anciens le trône est devenu un insigne royal, et que comme insigne il signifie la Royauté ; comme aussi dans les passages suivants ; dans Moïse :

« Moïse bâtit un autel, et il appela son nom Jéhovah-Nissi : outre cela, il dit : Parce que la main (a été levée) contre le Trône de Jah, guerre sera à Jéhovah contre Amalek de génération en génération. Exode 17:15-16 ; ce que c'est que la main contre le trône de Jah, et ce que c'est que guerre à Jéhovah contre Amalek de génération en génération, personne ne peut le savoir à moins que ce ne soit d'après le sens interne, ainsi à moins qu'on ne sache ce que c'est que le trône, et ce que c'est qu'Amalek ; par Amalek dans la Parole sont signifiés les faux qui attaquent les vrais, numéro 1679, et par le trône le Divin Vrai même qui est attaqué.

Dans David :

« Jéhovah ! tu as fait mon jugement et ma cause, tu t'es assis sur un trône, juge de justice : Jéhovah demeurera éternellement, il a préparé pour le jugement son trône. » Psaumes 9:5, 8.

Dans le Même :

« Ton Trône, ô Dieu ! (est) pour le siècle et pour l'éternité ; sceptre de droiture (est) le sceptre de ton royaume. » Psaumes 45:7.

Dans le Même :

« La nuée et l'obscurité (sont) autour de Lui, la justice et le jugement (sont) le soutien de son trône. » Psaumes 97:2.

Dans Jérémie :

« En ce temps-là on appellera Jérusalem le Trône de Jéhovah, et seront assemblées vers elle toutes les nations. » Jérémie 3:17 ; Jérusalem est prise pour le Royaume spirituel du Seigneur, ce Royaume est encore entendu par la Nouvelle Jérusalem dans Ézéchiel, et aussi par la sainte Jérusalem descendant du ciel, dans Apocalypse : le Royaume spirituel du Seigneur est là où le Divin Vrai dans lequel est le bien est le principal, mais le Royaume céleste est là où le Divin Bien dont procède le Divin Vrai est le principal : de là on voit clairement pourquoi Jérusalem est appelée le Trône de Jéhovah ; et dans David :

« Dans Jérusalem sont établis les trônes pour le jugement. » Psaumes 122:5 : mais Sion est appelée le Trône de la gloire de Jéhovah dans Jérémie :

« Est-ce qu'en rejetant tu as rejeté Jehudah ? est-ce que ton âme a dédaigné Sion ? Ne méprise point à cause de ton Nom, ne flétris point le Trône de ta gloire. » Jérémie 14:19, 21 ; par Sion est entendu le Royaume céleste du Seigneur. Comment est représenté le Seigneur quant au jugement dans le ciel, où se présentent visibles aux yeux les choses qui sont rapportées çà et là dans les prophètes, on le voit clairement dans Daniel :

« Voyant je fus jusqu'à ce que des trônes furent renversés, et que l'Ancien des jours s'assit ; son vêtement comme la neige était blanc, et la chevelure de sa tête comme de la laine nette ; son trône des flammes de feu, ses roues un feu ardent ; un fleuve de feu coulait et sortait de devant Lui, mille milliers Le servaient, et une myriade de myriades devant Lui debout se tenaient ; en jugement il s'établit, et des livres furent ouverts. » Daniel 7:9-10 ; de tels objets de vue sont perpétuels dans le ciel, tous sont des représentatifs, ils apparaissent par suite de la conversation des anges dans les cieux supérieurs, cette conversation en parvenant dans le dernier ciel s'y manifeste par de tels objets de vue ; les esprits angéliques, auxquels le Seigneur donne la perception, savent ce qu'ils signifient, par exemple, ce que signifie l'Ancien des jours, ce que signifie le vêtement blanc comme la neige, la chevelure de la tête comme de la laine nette, le trône comme des flammes de feu, les roues du trône comme un feu ardent, le fleuve de feu coulant de l'Ancien des jours ; les flammes de feu et le fleuve de feu y représentent le Bien du Divin Amour, numéro 934, 4906, 5071, 5215. Il en est de même de ce passage dans Ézéchiel :

« Au dessus de l'étendue qui (était) sur la tête des Chérubins, (il y avait) comme l'aspect d'une pierre de saphir, une ressemblance de trône, et sur la ressemblance de trône une ressemblance comme l'aspect d'un homme sur lui au-dessus. » : et de même de ce passage dans le Premier Livre des Rois :

« J'ai vu, dit le prophète Michah, Jéhovah assis sur son Trône, et toute l'armée des cieux qui se tenait près de Lui, à sa droite et à sa gauche. » 1 Rois 22:19 ;

Celui qui ne sait pas ce que chacune de ces choses représente, et par suite signifie, ne peut se défendre de croire que le Seigneur a un trône, comme les rois de la terre, et que ces choses sont telles qu'elles y sont rapportées ; toutefois, elles ne sont pas telles dans les cieux, mais elles se présentent ainsi à la vue devant ceux qui sont dans le dernier ciel, et c'est d'après elles comme d'après des images qu'ils voient les arcanes Divins. La Royauté du Seigneur, par laquelle est signifié le Divin Vrai qui procède de Lui, a aussi été représentée par le trône que construisit Salomon, et dont il est ainsi parlé dans le Premier Livre des Rois :

« Schélomon fit un grand Trône d'ivoire, et il le couvrit d'or affiné ; six degrés au trône, et une tête arrondie au trône par derrière ; des mains de chaque côté près le lieu du siège, et deux lions se tenant près des mains, et douze lions se tenant là sur les six degrés de chaque côté. » 1 Rois 10:18, 19, 20, 21 ; c'est le trône de la gloire qui a été ainsi représenté ; les lions sont les Divins vrais qui combattent et sont victorieux ; les douze lions sont tous ces vrais dans un seul complexe. Comme presque toutes les expressions dans la Parole ont aussi un sens opposé, il en est de même du siège ou du trône, et dans ce sens il signifie le Royaume du faux, comme dans Jean :

« A l'Ange de l'Église qui est dans Pergame : Je connais tes œuvres, et où tu habites, ou est le Trône de Satan. Apocalypse 2:13.

Dans le Même :

« Le dragon donna à la bête, qui était montée de la mer, sa force, et son trône, et une puissance grande. » - Apocalypse 13:2.

Dans le Même :

« Le cinquième Ange répandit sa coupe sur le trône de la bête, et devint son Royaume ténébreux. apoc. Apocalypse 16:10.

Dans Ésaïe :

« Tu as dit dans ton cœur : Je monterai dans les cieux par-dessus les étoiles là j'élèverai mon trône. » Ésaïe 14:13.

Là, il s'agit de Babel.

  
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