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Ézéchiel第16章:63

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63 Afin que tu te souviennes [de ta vie passée], que tu en sois honteuse, et que tu n'ouvres plus la bouche, à cause de ta confusion, après que j'aurai été apaisé envers toi, pour tout ce que tu auras fait, dit le Seigneur l'Eternel.

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Arcanes Célestes#10283

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10283. Sur chair d'homme elle ne sera point versée, signifie le non-communicatif avec le propre de l'homme : on le voit par la signification de la chair de l'homme, en ce que c'est le propre de l'homme, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification de verser, en ce que c'est communiquer ; en effet, par verser il est signifié la même chose que par toucher, mais verser se dit des liquides, tels que l'huile, le vin et l'eau, et répandre se dit des Divins, des célestes et des spirituels ; mais toucher se dit des matières sèches et des choses corporelles ; que toucher, ce soit communiquer, on le voit, numéro 10130 ; il suit de là que par

« l'huile d'onction sur chair d'homme ne sera point versée, » il est signifié que le Divin Bien du Divin amour du Seigneur ne doit point être en communication avec le propre de l'homme ; et cela, parce que le propre de l'homme n'est que mal, et que le Divin Bien du Seigneur né peut point être en communication avec le mal : que le propre de l'homme ne soit que mal, on le voit, numéro 210, 215, 731, 874, 875, 876, 987, 1023, 1024, 1047, 5660, 5786, 8480. Il y a chez l'homme le propre volontaire, et le propre intellectuel ; son propre volontaire est le mal, et son propre intellectuel est le faux provenant de ce mal ; celui-là, à savoir, le propre volontaire, est signifié par la chair de l'homme, et le propre intellectuel est signifié par le sang de cette chair : qu'il en soit ainsi, c'est ce qu'on voit d'après les passages suivants ; dans Matthieu :

« Jésus dit : Tu es heureux, Simon, car ni chair, ni sang ne t'a révélé cela ; mais mon Père qui est dans les Cieux. » - Matthieu 16:17.

Il est bien évident que dans ce passage la chair et aussi le sang sont le propre de l'homme.

Dans Jean :

« A tous ceux qui L'ont reçu, il leur a donné pouvoir d'être fils de Dieu ; à ceux qui, non de sangs, ni de volonté de chair, mais de Dieu, sont nés. " - Jean 1:12-13.

Là, par les sangs sont signifiés les faux qui proviennent du propre intellectuel de l'homme, et par volonté de chair les maux qui proviennent du propre volontaire ; que le sang soit le faux d'après le mal, ainsi le propre intellectuel d'après le propre volontaire, on le voit, numéro 4735, 9127.

Dans Ésaïe :

« Je nourrirai tes oppresseurs de leur chair, et comme d'un vin doux de leur sang ils seront enivrés. » - Ésaïe 49:26.

Les nourrir de leur chair, et les enivrer de leur sang, c'est les remplir du mal et du faux du mal, ainsi du propre, car l'un et l'autre, tant le mal que le faux, provient du propre.

Dans Jérémie :

« Maudit (soit) l'homme qui se confie en l'homme, et fait de la chair son bras. » - Jérémie 17:5.

se confier en l'homme, et faire de la chair son bras, c'est se fier à soi-même et à son propre.

Dans Ésaïe :

« Le peuple est devenu comme la nourriture du feu ; s'il tranche à droite, il sera affamé ; et s'il mange à gauche, ils ne seront point rassasiés : l'homme la chair de son bras ils mangeront ; Ménascheh Éphraïm, et Éphraïm Ménascheh. » Ésaïe 9:18-19, 20.

La nourriture du feu signifie l'appropriation des maux ou des cupidités de l'amour de soi et du monde ; être affamé et ne point être rassasié, signifie ne recevoir ni le bien ni le vrai de la foi ; par la chair du bras il est signifié l'un et l'autre propre de l'homme ; par Ménascheh, le mal de la volonté ; par Éphraïm, le faux de l'entendement ; et par manger, approprier ; que les feux soient les maux ou les cupidités de l'amour de soi et du monde, on le voit, numéro 5071, 5215, 6314, 6832, 7324, 7575, 9141 ; qu'être affamé et ne point être rassasié ce soit ne recevoir ni le bien ni le vrai de la foi, c'est parce que la faim et la soif signifient la désolation du bien et du vrai, numéro 5360, 5376, 6110, 7102, 8568 (fin). ; la droite est le bien dont procède le vrai, et la gauche est le vrai par lequel il y a le bien, numéro 10061 ; par conséquent être affamé si l'on tranche à droite, et ne point être rassasié en mangeant à gauche, signifie que de quelque manière qu'on soit instruit sur le bien et sur le vrai, on ne recevra cependant pas ; Ménascheh est le bien de la volonté, numéro 5351, 5353, 5348 (fin), 6222, 6234, 6238, 6267 ; et Ephraïm est le vrai de l'entendement, numéro 3969, 5354, 6222, 6234, 6238, 6267 ; de là, dans le sens opposé Ménascheh est le mal de la volonté, et Ephraïm le faux de l'entendement, car dans la Parole presque toutes les expressions ont aussi le sens opposé : manger, c'est approprier, numéro 3168, 3513 (fin), 3596, 4745 ; d'où l'on voit clairement ce que c'est que manger la chair de son bras, à savoir, que c'est s'approprier le mal et le faux provenant de son propre ; il est dit la chair du bras, parce que le bras, de même que la main, signifie ce qui est chez l'homme, et ce en quoi il se confie, voir aux articles cités, numéro 10019.

Dans Zacharie :

« Je dis : Je ne vous paîtrai point ; que la mourante meure ; celles qui seront de reste mangeront chacune la chair de l'autre. » Zacharie 11:9 ; ne point paître, c'est ne point instruire et ne point réformer ; mourir, c'est périr quant à la vie spirituelle ; manger la chair d'un autre, c'est s'approprier les maux qui proviennent du propre d'un autre.

Dans Ézéchiel :

« Jérusalem a commis scortation avec les fils de l'Egypte ses voisins, grands en chair. » Ézéchiel 16:26 ; Jérusalem, c'est l'Église pervertie ; commettre scortation avec les fils de l'Egypte grands en chair, c'est falsifier les vrais de l'Église par les scientifiques qui proviennent de l'homme naturel seul, ainsi par les scientifiques sensuels ; il a été montré que Jérusalem est l'Église, numéro 402, 2117, 3654, ici, c'est l'Église pervertie ; que commettre scortation, c'est falsifier les vrais, numéro 2466, 2729, 8904 ; que les fils sont les vrais, et aussi les faux, numéro 1147, 3373, 4257, 9807 ; que l'Egypte est le scientifique dans l'un et l'autre sens, aux articles cités, numéro 9340 ; et le naturel, aux articles cités, numéro 9391 ; de là sont appelés grands en chair ceux qui d'après les sensuels raisonnent et concluent sur les vrais de l'Église ; ceux qui agissent ainsi saisissent des faux pour des vrais, car raisonner et conclure d'après les sensuels, c'est raisonner et conclure d'après les illusions des sens du corps ; ce sont donc les hommes sensuels qui sont entendus par grands en chair, puisqu'ils pensent d'après le propre corporel.

Dans Ésaïe :

« L'Egypte (est) homme, et non Dieu ; et ses chevaux chair, et non esprit. » Ésaïe 31:3 ; ici, l'Egypte est aussi le scientifique, ses chevaux sont l'intellectuel qui en provient ; cet intellectuel est dit chair et non esprit, lorsqu'on conclut d'après le propre et non d'après le Divin : il a été montré que les chevaux sont l'intellectuel, numéro 2761, 2762, 3217, 5321, 6534 ; et que les chevaux de l'Egypte sont les scientifiques provenant de l'intellectuel perverti, numéro 6125, 8146, 8148. Que la chair signifie le propre de l'homme, ou, ce qui est la même chose, le mal volontaire de l'homme, on le voit dans Moïse, lorsqu'il s'agit du désir ardent du peuple Israélite de manger de la chair ; il en est parlé ainsi :

« La foule pêle-mêle qui était au milieu du peuple convoita de convoitise ; et ils dirent : Qui nous fera manger de la chair ? Jéhovah dit : Demain vous mangerez de la chair ; non pas un seul jour vous (en) mangerez, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni vingt jours, mais jusqu'à un mois de jours. Et un vent partit de par Jéhovah, et il enleva des cailles de la mer, et les jeta sur le camp environ deux coudées sur les faces de la terre. Et se leva le peuple tout ce jour-là, et toute la nuit, et tout le jour suivant ; et ils amassèrent les cailles, et les étalèrent autour du camp. La chair était encore entre leurs dents avant qu'elle fût avalée, et la colère de Jéhovah s'enflamma contre le peuple, et il frappa le peuple d'une plaie très-grande ; de là il appela le nom du lieu Sépulcres de la convoitise. » - Nombres 11:4, 18, 19, 20, 31-32, 33-34.

Que la chair ait signifié le propre de cette nation, on peut le voir d'après chaque expression de ce passage ; car sans cela, quel mal y aurait-il eu à désirer de la chair, lorsqu'il leur avait même été promis de la chair précédemment, - Exode 16:12.

mais comme elle signifiait le propre, ainsi le mal volontaire, dans lequel cette nation était plongée plus que les autres nations, c'est pour cela que, quand ils, désiraient de la chair, il est dit qu'ils convoitèrent de convoitise ; c'est pour cela aussi qu'ils furent frappés d'une grande plaie ; et c'est pour cela que le lieu où ils furent ensevelis fut appelé Sépulcres des convoitises ; soit que l'on dise le mal volontaire, ou que l'on dise la convoitise, c'est la même chose, car le mal volontaire est la convoitise, puisque le propre de l'homme ne désire que ce qui est sien, et rien de ce qui est du prochain ou de Dieu, si ce n'est pour lui-même : comme telle a été cette nation, c'est pour cela qu'il est dit qu'ils mangeraient de la chair, non pas un seul jour, ni deux, ni cinq, ni dix, ni vingt, mais un mois de jours, ce qui signifie que cette nation est telle à perpétuité, car un mois de jours, c'est à perpétuité ; et c'est pour cela qu'il est dit qu'ils furent frappés d'une grande plate, quand la chair était encore entre leurs dents avant qu'elle fût avalée, car les dents signifient le propre corporel, qui est l'infime de l'homme, numéro 4424, , 9062 : que telle ait été cette nation, on le voit, aux articles cités, numéro 9380 ; et dans le Cantique de Moïse, Deutéronome 32:20, 22-23, 24, 25, 26, 28, 32-33, 34. Dans la Parole, l'esprit est opposé à la chair, parce que par l'esprit est signifiée la vie provenant du Seigneur, et par la chair la vie provenant de l'homme ; comme dans Jean :

« C'est l'esprit » qui vivifie, la chair ne sert de rien ; les paroles que Moi je » vous prononce sont esprit, et sont vie : » - Jean 6:63.

De là, il est évident que l'esprit est la vie procédant du Seigneur, vie qui est celle de l'amour et de la foi envers Lui d'après Lui, et que la chair est la vie provenant de l'homme, ainsi le propre de l'homme ; c'est pour cela qu'il est dit

« la chair ne sert de rien. de même ailleurs dans Jean :

« Ce qui est né de ta chair est chair, mais ce qui a été engendré de l'esprit est esprit. » - Jean 3:6.

Dans David :

« Dieu s'est souvenu qu'ils (étaient) chair, un esprit qui s'en allait et ne revenait point. » - Psaumes 78:39.

Puisque la Chair, lorsqu'il s'agit de l'homme, signifie le propre qui est le mal de l'amour de soi et du monde, on voit clairement ce que la Chair signifie quand il s'agit du Seigneur, à savoir, qu'elle signifie le Propre du Seigneur, qui est le Divin Bien du Divin amour ; ce Bien est signifié par la Chair du Seigneur dans Jean :

« Le Pain que Moi je donnerai, c'est ma Chair ; si vous ne mangez la Chair du Fils de l'homme, et ne buvez son Sang, vous n'aurez pas la vie en vous ; celui qui mange ma Chair, et boit mon Sang, a la vie éternelle ; car ma Chair est véritablement un aliment, et mon Sang est véritablement un breuvage. " - Jean 6:51, 53, 54, 55.

Que par la Chair du Seigneur il soit signifié le Divin Bien de son Divin amour, et par le Sang le Divin Vrai procédant de ce Divin Bien, ainsi les mêmes choses qui sont signifiées par le Pain et le Vin dans la Sainte-Cène, et que ce soient les Propres du Seigneur dans le Divin Humain, on le voit, numéro 100, 3813, 4735, 6978, 7317, 7326, 7850, 9127, 9393, 10026, 10033, 10152 ; et que les sacrifices aient représenté les biens qui procèdent du Seigneur, et que ce soit pour cela que les chairs des sacrifices ont signifié les biens, on le voit, numéro 10040, 10079. En outre, dans la Parole çà et là il est dit toute Chair, et par là il est entendu tout homme, par exemple, ,. Ésaïe 40:5-6, , 23, 24. . , 5 ; et ailleurs.

  
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Arcanes Célestes#8904

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8904. Tu ne commettras point adultère, signifie que les choses qui appartiennent à la doctrine de la foi et de la charité ne. doivent point être perverties ; ainsi, la Parole ne point être appliquée à confirmer les maux et les faux ; ni les lois de l'ordre ne point être retournées : on le voit par la signification de commettre adultère, de se prostituer et de se livrer à la scortation, en ce que dans le sens spirituel ou interne c'est pervertir les biens et falsifier les vrais qui appartiennent à la doctrine de la foi et de la charité ; et comme commettre adultère a cette signification, il signifie aussi appliquer la Parole à confirmer les maux et les faux, car la Parole est la doctrine même de la foi et de la charité, et la perversion du vrai et du bien dans la Parole est l'application aux faux et aux maux : que cela soit signifié dans le, sens spirituel par commettre adultère, et par se prostituer, à peine quelqu'un aujourd'hui le soit-il ; et cela, parce qu'aujourd’hui au dedans de l'Église peu de personnes savent ce que c'est que le spirituel, et par quelle qualité il diffère du naturel, et à peine quelqu'un soit-il qu'il y a une correspondance entre l'un et l'autre, dixième une correspondance telle, que l'image de l'un se présente dans l'autre, c'est-à-dire que le spirituel est représenté dans le naturel ; que par conséquent le spirituel est comme l'âme, et que le naturel en est comme le corps, et qu'ainsi ils font un par influx et par conjonction, comme dans l'homme régénéré son homme interne qui est aussi appelé spirituel, et son homme externe qui est aussi appelé naturel : comme ces choses sont ignorées aujourd'hui, on ne peut pas par conséquent savoir ce que commettre adultère signifie de plus qu'une conjonction illégitime quant au corps. Puisque ces choses, comme il vient d'être dit, sont ignorées aujourd'hui, je vais dire la raison pour laquelle commettre adultère, dans le sens spirituel, signifie pervertir ce qui appartient à la doctrine de la foi et de la charité, ainsi adultérer les biens et et falsifier les vrais ; la raison, qui est aujourd'hui cachée, c'est que l'amour conjugal descend du mariage du bien et du vrai, mariage qui est appelé céleste ; l'amour qui influe du Seigneur, et qui existe entre le bien et le vrai dans le ciel, est changé en amour conjugal sur la terre, et cela par correspondance ; de là vient que la falsification du vrai est une scortation, et que la perversion du bien est une adultération dans le sens interne ; de là vient aussi que ceux qui ne sont pas dans le bien et le vrai de la foi, ne peuvent pas être non plus dans l'amour conjugal réel ; et que ceux qui prennent le plaisir de la vie dans les adultères, ne peuvent plus rien recevoir de ce qui appartient à la foi ; j'ai entendu dire par des Anges que, dès que quelqu'un commet un adultère sur la terre, et qu'il y prend plaisir, le ciel lui est fermé, c'est-à-dire qu'il refuse d'en recevoir à l'avenir rien de la foi ni de la charité : si aujourd'hui dans les royaumes où est l'Église les adultères sont réputés pour rien par le plus grand nombre, c'est parce que l'Église est à sa fin, et qu'ainsi il n'y a plus de foi, parce qu'il n'y a pas de charité ; en effet, l'un correspond à l'autre ; où il n'y a point de foi, le faux prend la place du vrai, et le mal prend celle du bien, et de là résulte que les adultères ne sont plus considérés comme des crimes ; car le ciel étant fermé Chez l'homme, de telles choses influent de l'Enfer : voir ce qui en a déjà été dit et montré, numéros , 4434, 4835, 4837. Que se prostituer et commettre adultère, dans le sens interne ou spirituel, ce soit falsifier et pervertir les vrais et les biens de la foi et de la charité, par conséquent aussi confirmer le faux et le mal par de perverses applications d'après la Parole, on peut le voir par chacun des passages de la Parole où il est parlé d'adultère, de prostitution et de scortation, ce qui va devenir bien évident par ceux qui suivent, comme dans Ézéchiel :

« Fils de l'homme, fais connaître à Jérusalem ses abominations : Tu t'es livrée à la scortation à cause de ton nom, et tu as répandu tes scortations sur chaque passant : tu as pris de tes vêtements, et tu t'en es t'ait des hauts lieux bigarrés, et tu t'y es livrée à la scortation : tu as pris les vases de ta parure de mon or et de mon argent que je t'avais donnés, et tu t'en es fait des images de mâles , tu t'es livrée à la scortation avec elles : tu as pris tes fils et tes filles, que tu m'avais enfantés, et tu les a sacrifiés ; est-ce peu de chose que tes scortations ? Tu t'es livrée à la scortation avec les fils de l'Egypte, tes voisins, grands en chair, et tu as multiplié ta scortation pour M'irriter : et tu t'es livrée à fa scortation avec les fils d'Aschur, parce que pour toi point de satiété, et même après qu'avec eux tu te fus livrée à la scortation, tu n'étais pas cependant assouvie : et tu as multiplié ta scortation jusque dans la terre du négoce, la Chaldée, et cependant en cela tu n'as pas été assouvie. La femme adultère sous son mari reçoit les étrangers : à toutes les prostituées on donne un salaire, mais toi tu as donné des salaires à tous tes amants, et tu les as rémunérés pour qu'ils vinssent vers toi d'alentour pour tes scortations : c'est pourquoi, prostituée, écoute la Parole de Jéhovah : Je te jugerai des jugements des adultères, et de celles qui répandent le sang. » - et suivants ;

Qui ne peut voir qu'ici par les scortations sont signifiées les falsifications du vrai et les adultérations du bien ? et qui peut ici comprendre le moindre mot, s'il ne sait pas que la scortation signifie de telles choses, puis s'il ne sait pas ce que signifient les fils de l'Egypte, les fils d'Aschur, la Chaldée, avec lesquels Jérusalem est dite s'être livrée à la scortation ? qu'elle ne se soit point livrée à la scortation avec ces peuples eux-mêmes, cela est évident ; il faut donc dire ce qui est signifié par la dans le sens interne : Par Jérusalem est entendue l'Église pervertie ; les vêtements y sont les vrais qui sont pervertis ; de là, les faux qui sont reconnus sont les hauts lieux bigarrés ; les fils de l'Egypte sont les scientifiques, les fils d'Aschur les rationnels, la Chaldée la profanation du vrai ; que les vêtements soient les vrais, on le voit, numéros 1073, 2576, 4545, 4763, 5248, 5319, 5954, 6914, 6918 ; elles hauts lieux le culte, ici les hauts lieux bigarrés le culte du faux, numéro 796 ; les vases de parure d'or et d'argent sont les connaissances du bien et du vrai, car les vases sont les connaissances, numéros 3068, 3079, l'or est le bien, numéros 113, 1551, 1552, 5658, 6914, 6917, et l'argent le vrai du bien, numéros 1551, 2048, 2954, 5658 ; les images de mâles signifient les apparences et les ressemblances du vrai, numéro 2046 ; les fils et les filles qu'elle a enfantés sont les vrais et les biens qu'on a pervertis, car les fils sont les vrais, numéros 489, 491, 533, 1147, 2623, 2803, 2813, 3373, , 489, 2362, 3024 ; les fils d'Aschur sont les scientifiques par lesquels il y a eu perversion, numéros 1164, 1165, , 1462, 2588 (fin), 4749, 4964, 4967, 5700, 5702, 6004, 6015, 6125, 6651, 6679, 6683, 6692, 6750, 7296, 7779, 7926 ; et Aschur est le raisonnement par lequel ; au moyen des scientifiques, les vrais de la foi ont été pervertis, et les biens de la foi ont été adultérés, numeros 119, 1186 ; multiplier la scortation jusque dans la terre de la Chaldée, c'est jusqu'à la profanation du vrai, car la Chaldée est la profanation du vrai, numéro 1368 ; de là, on voit clairement pourquoi il est dit femme adultère, puis prostituée : il en est de même de Babylone dans Apocalypse :

« Et il vint un des sept anges qui avaient les sept coupes, et il me parla, en disant : Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur beaucoup d'eaux, avec laquelle se sont livrés à la scortation les rois de la terre, et se sont enivrés du vin de sa scortation ceux qui habitent la terre : c'était la grande Babylone, la mère des scortations et des abominations de la terre. » - Apocalypse 17:1-2, ;

Que Babylone soit ceux qui pervertissent les vrais et les biens de l'Église dans le but de dominer et de s'enrichir, et cela jusqu'à profaner, on le voit par la signification de Babel, numéros 1182, 1283, 1205, 1304, 1306, 1307, 1308, 1321, 1322, 1326, 1327 (fin). ; de là vient que Babylone est appelée prostituée et mère des scortations ; ceux qui ne savent rien du sens interne, croiront que les rois de la terre qui se sont livrés à la scortation avec elle, signifient les rois sur la terre ou les royaumes, cependant ils ne signifient ni les rois ni les royaumes, mais ils signifient les vrais de la foi de l'Église, et se livrer à la scortation avec eux, c'est les pervertir ; que les rois soient les vrais de la foi, on le voit, numéros 1672, 2015, 2069, 3009, 4575, 4581, 4966, 5044, 6148 ; et que la terre soit l'Église, on le voit, numéros 566, 662, 1067, 1262, 1413, 1607, 1733, 1850, 2117, 2118 (fin), 2928, 3355, 4447, 4535, 5577, 8011, 8732 ; les habitants de la terre enivrés du vin de la scortation, signifient que ceux qui sont au dedans de l'Église ont été entraînés dans les erreurs et dans le délire par les faux provenant du mal ; car s'enivrer, c'est être conduit dans les erreurs par les faux raisonnements et par les mauvaises interprétations de la Parole, numéro 1072 ; le vin est le faux provenant du mal, numéro 6377 ; de là, le vin de la scortation est le faux provenant de la perversion du vrai ; que la terre soit l'Église, cela vient d'être montré ; elle est dite assise sur beaucoup d'eaux, parce que c'est sur les faux car les eaux dans le sens réel sont les vrais, et dans le sens opposé les faux, numéros 729, 790, 8137, 8138, 8568. Que commettre adultère, et se livrer à la scortation, ce soit pervertir les biens et les vrais de l'Église, on le voit clairement ailleurs dans Ézéchiel.

« Deux femmes, filles d'une même mère, se sont livrées à la scortation en Egypte ; dans leur adolescence elles se sont livrées à la scortation ; Oholah, Samarie ; et Oholibah, Jérusalem ; à la scortation s'est livrée Oholah sous moi, et elle a aimé ses amants, les Assyriens ses voisins, vêtus d'hyacinthe, préfets et généraux, jeunes-gens de désirs, tous, cavaliers chevauchant sur des chevaux ; elle a mis ses scortations sur eux, élite de tons les fils d'Aschur : toutefois à ses scortations d'Egypte elle n'a point renoncé ; car avec elle ils ont couché dans son adolescence : Oholibah a corrompu son amour plus qu'elle, et ses scortations au-dessus des scortations de sa sœur ; les fils d'Aschur elle a aimé ; elle a ajouté à ses scortations, quand elle voyait des hommes peints sur la muraille, des images de Chaldéens, peints au vermillon, et elle les a aimés du regard de ses yeux ; et sont venus vers elle les fils de Babel au lit de ses amours ; ils l'ont souillée par leur scortation ; cependant elle a multiplié ses scortations, jusqu'à se ressouvenir des jours de son adolescence, pendant lesquels elle s'était livrée à la scortation dans la terre d'Egypte, elle les a aimés plus que leurs courtisanes. » - , et suivants ;

Dans ces passages aussi chacun peut voir que par les scortations sont entendues des scortations spirituelles, c'est-à-dire, des perversions du bien et des falsifications du vrai, bien et vrai qui appartiennent à l'Église ; et que ce qui est contenu dans le sens interne ne se manifeste pas, à moins qu'on ne sache ce qui est signifié par les fils de l'Egypte, par les Assyriens ou les fils d'Aschur, par la Chaldée et par Babel ; en effet, il est évident que ce ne sont pas ces nations qui sont entendues, mais que ce sont des choses qui appartiennent au faux, car les habitants de Samarie et de Jérusalem ne se sont pas livrés à la scortation avec elles ; quant à ce qui est signifié par l'Egypte, par Aschur, par la Chaldée et par Babel, on vient de le voir ci-dessus. D'après ce qui suit on voit aussi que les scortations et les adultères dans le sens interne sont les falsifications et les perversions du bien et du vrai, ainsi les adultérations de l'un et de l'autre ; comme dans Osée :

« Plaidez avec votre mère, plaidez ; car elle n'est point

« mon épouse, et Moi je ne suis point son mari ; qu'elle éloigne ses scortations de ses faces, et ses adultères d'entre ses mamelles ; de ses fils je n'aurai pas compassion, parce que fils de scortations, eux, puisque la scortation s'est livrée leur mère, en disant : J'irai après mes amants, qui me donnent mon pain et mes eaux, ma laine et mon lin, mon huile et mes boissons : » mais je dévasterai son cep et son figuier, desquels elle a dit : c'est là mon salaire de prostitution, que m'ont donné mes amants. » - .

Ici, par la mère dans le sens interne est entendue l'Église, numéros 289, 2691, 2717, 4257, 5581, 8897 ; pareillement par l'épouse, numéros 252, 253, 409, 749, 770 ; elle est dite n'être point l'épouse, parce qu'elle est dans les vrais pervertis, c'est-à-dire, dans les faux -, par les fils sont entendus les vrais de l'Église, ici les faux, parce qu'ils sont dits fils de scortations , numéros 489, 491, 533, 2623, 2803, 2813, 3373, 3704, 4257 ; ce que c'est que le pain, l'eau, la laine et le lin, l'huile et les boissons, et aussi le cep et le figuier, cela a été expliqué en leurs lieux, à savoir, que ce sont les biens de l'amour et de la charité, et aussi les biens et les vrais de la foi intérieurs et extérieurs, mais dans le sens opposé les maux et les faux, car les biens deviennent maux et les vrais deviennent faux quand ils sont pervertis ; voir ce que c'est que le pain, numéros 276, 680, 2165, 2177, 3464, 3478, 3735, 3813, 4217, 4735, 4976, 5915, 6118, 6409 ; ce que c'est que les eaux, numéros 739, 790, 8137, 8138, 8568 ; ce que c'est que le lin, numéro 7601 ; ce que c'est que l'huile, numéros 886, 3728, 4582, ce que c'est que les boissons, numéros 3069, 3168, 3772, 8562, ce que c'est que le cep, numéros 1069, 5113, 6376 ; ce que c'est que le figuier, numéros 4231, 5113 ; le salaire de prostitution est le faux de la doctrine qu'on vante comme vrai.

Dans le Même :

« Mon » peuple interroge son bois, et son bâton lui répond ; car un esprit de scortation les a séduits, et ils se sont livrés à la scortation de dessous leur Dieu ; sur les sommets des montagnes ils sacrifient, et sur les collines ils font des parfums ; c'est pourquoi à la scortation se livrent vos filles, et vos brus commettent adultère : si tu te livres à la scortation, toi, Israël ! que coupable ne devienne pas Jehudah ; est-ce que je ne ferai pas la visite sur vos filles puisqu'elles se livrent à la scortation, et sur vos brus puisqu'elles commettent adultère ? car celles-ci avec les débauchées partagent, et avec les prostituées elles sacrifient. » - Osée 4:11 [Il manque du texte ici] ,2586, 2769, 2807, 2822, 4295, 4402, , 7010, 7268, 7873, 8301, 8867 ; les montagnes et les collines sont les amours, ici les amours de soi et du monde, numéros 795, 796, 1691, 2722, 6435 ; le bois qui est interrogé est le bien du plaisir de quelque cupidité, numéro 643 ; le bâton qui répond est la puissance imaginaire d'après le propre intellectuel, numéros 4013, 4015, 4876, 4936, 7011, 7026 ; comme les Dieux signifient dans le sens réel les vrais, et dans le sens opposé les faux, c'est pour cela que falsifier les vrais et adultérer les biens est signifié par

« Ceux qui se livrent à la scortation après des Dieux étrangers, comme après Baal, après Molech, après les idoles, » - Lévitique 20:5, et ailleurs.

D'après cela, on peut voir maintenant ce qui est entendu par les adultères et par les scortations dans les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Vous, approchez ici, fils de la prestigiatrice, semence d'adultère, et elle s'est livrée à la scortation ; contre qui plaisantez-vous ? contre qui élargissez-vous la bouche, et tirez-vous la langue ? n'êtes-vous pas des enfants de prévarication, une semenée de mensonge, qui vous êtes échauffés pour des Dieux sous tout arbre verdoyant ? " - Ésaïe 57:3-4, 5.

Dans le Même :

« Et il arrivera qu'à la fin des soixante-dix années Jéhovah visitera Tyr, afin qu'elle retourne à son salaire de prostitution, et qu'elle se livre à la scortation avec tous les royaumes de ta terre sur les faces de l'humus. " - Ésaïe 23:17-18.

Dans Jérémie :

« Voici, un homme a renvoyé son épouse, et elle s'en est allée d'avec lui, et elle a été avec un autre homme ; elle s'est livrée à la scortation avec plusieurs compagnons ; tu as profané la terre par tes scortations et par ta malice : as-tu vu ce qu'a fait la perverse Israël ? elle s'en est allée sur toute montagne élevée, et sous tout arbre verdoyant ; et tu t'y livrais à la scortation ! et aussi la perfide Jehudah sa sœur ; elle s'en est allée, et elle s'est livrée à la scortation aussi, elle ; tellement que par la voix de sa scortation elle a profané la terre ; elle a commis adultère avec la pierre et avec le bois. » - .

Dans le Même :

« Voilà ton sort, parce que tu M'as oublié et que tu t'es confiée dans le mensonge ; tes adultères et tes hennissements, le crime de ta scortation, sur les collines dans le champ j'ai vu tes abominations ; malheur à toi Jérusalem ! » - Jérémie 13:25, 27.

Dans le Même :

« Contre les Prophètes : D'adultères pleine est la terre, parce que, à cause de la malédiction, dans le deuil est la terre, flétris ont été les pâturages du désert 5 parce que, tant Prophète que Prêtre, l'hypocrisie ils exercent.

Dans les Prophètes de Jérusalem aussi j'ai vu une obstination horrible à commettre adultère et à aller dans le mensonge ; ils ont fortifié les mains des méchants ; la vision de leur cœur ils prononcent, non de la bouche de Jéhovah. » - Jérémie 23:9-10, et suivants.

Dans le Même

« Ils ont pratiqué la folie en Israël, et ils ont commis adultère avec les épouses de leurs compagnons, et ils ont prononcé la Parole en mon Nom en mentant, ce que je ne leur ai point ordonné. » - Jérémie 29:23.

D’après ces passages il est bien évident que commettre adultère et se livrer à la débauche, c'est expliquer et pervertir les vrais de la Parole d'après son cœur, c'est-à-dire, d'après le propre, ainsi comme le persuadent les amours de soi et du monde ; par conséquent c'est prononcer des mensonges, c'est-à-dire, des faux, comme il est dit ouvertement. Et encore dans Osée :

« Ne te réjouis pas, Israël, de ce que tu t'es livré à la scortation de dessous ton Dieu ; tu as aimé le salaire de prostitution sur toutes les aires de blé. » - Osée 9:1.

Dans le Même :

« Jéhovah dit à Hosée : Va, prends-toi une femme de scortations, et des enfants de scortations, car en scortation s'est livrée à la scortation la terre par derrière Jéhovah. » - Osée 1:2.

Dans Nahum :

« Malheur à la ville de Sangs ! à cause de la multitude des scortations de la débauchée, belle de grâce, maîtresse de prestiges, qui vend les nations par ses scortations, et les familles, par ses prestiges. » - , ,Nombres 1, A.

Comme les falsifications du vrai et les adultérations du bien correspondaient aux scortations sur la terre, c'est pour cela que

« La peine de mort était infligée aux adultères. » - Lévitique 20:10.

Et que

« Si la fille d'un homme prêtre se profanait en se livrant à la scortation, elle devait être brûlée au feu ; » - Lévitique 21:9.

Et aussi

« Qu’aucune fille en Israël ne devait être exposée à la scortation ; » - Lévitique 19:29 ;

-pareillement,

« Que le bâtard ne devait pas venir dans l'assemblée de Jéhovah, pas même sa dixième génération ; » - Deutéronome 23:3 :

Et que le salaire de prostitution ne devait pas être porté dans la maison de Jéhovah, parce que c'était une abomination. » - Deutéronome 23:19. -Maintenant, d'après ces passages, on peut voir pleinement ce qui est signifié par commettre adultère, c'est-à-dire que c'est, dans le sens externe, commettre des adultères, et dans le sens interne représentatif adorer les idoles et les autres Dieux par des choses qui appartiennent à l'Église, conséquemment par des idolâtries externes et internes ; mais que dans le sens interne spirituel, ce sont les adultérations du bien et les perversions du vrai : d'après cela on voit clairement d'où vient que les adultères sont en eux-mêmes si affreux, et sont appelés abominations, c'est-à-dire que cela vient de ce qu'ils correspondent au mariage du faux et du mal, qui est le mariage infernal ; et vice versa on voit clairement pourquoi les Mariages réels sont saints, c'est-à-dire que cela vient de ce qu'ils correspondent au Mariage du bien et du vrai, qui est le Mariage Céleste ; en un mot, l'amour conjugal réel descend du mariage du bien et du vrai, ainsi du ciel, c'est-à-dire, du Seigneur par le Ciel ; et l'amour de l'adultère descend du mariage du faux et du mal, ainsi de l'enfer, c'est-à-dire , du diable.

  
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