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Ézéchiel第16章:63

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63 Afin que tu te souviennes [de ta vie passée], que tu en sois honteuse, et que tu n'ouvres plus la bouche, à cause de ta confusion, après que j'aurai été apaisé envers toi, pour tout ce que tu auras fait, dit le Seigneur l'Eternel.

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Arcanes Célestes#10283

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10283. Sur chair d'homme elle ne sera point versée, signifie le non-communicatif avec le propre de l'homme : on le voit par la signification de la chair de l'homme, en ce que c'est le propre de l'homme, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification de verser, en ce que c'est communiquer ; en effet, par verser il est signifié la même chose que par toucher, mais verser se dit des liquides, tels que l'huile, le vin et l'eau, et répandre se dit des Divins, des célestes et des spirituels ; mais toucher se dit des matières sèches et des choses corporelles ; que toucher, ce soit communiquer, on le voit, numéro 10130 ; il suit de là que par

« l'huile d'onction sur chair d'homme ne sera point versée, » il est signifié que le Divin Bien du Divin amour du Seigneur ne doit point être en communication avec le propre de l'homme ; et cela, parce que le propre de l'homme n'est que mal, et que le Divin Bien du Seigneur né peut point être en communication avec le mal : que le propre de l'homme ne soit que mal, on le voit, numéro 210, 215, 731, 874, 875, 876, 987, 1023, 1024, 1047, 5660, 5786, 8480. Il y a chez l'homme le propre volontaire, et le propre intellectuel ; son propre volontaire est le mal, et son propre intellectuel est le faux provenant de ce mal ; celui-là, à savoir, le propre volontaire, est signifié par la chair de l'homme, et le propre intellectuel est signifié par le sang de cette chair : qu'il en soit ainsi, c'est ce qu'on voit d'après les passages suivants ; dans Matthieu :

« Jésus dit : Tu es heureux, Simon, car ni chair, ni sang ne t'a révélé cela ; mais mon Père qui est dans les Cieux. » - Matthieu 16:17.

Il est bien évident que dans ce passage la chair et aussi le sang sont le propre de l'homme.

Dans Jean :

« A tous ceux qui L'ont reçu, il leur a donné pouvoir d'être fils de Dieu ; à ceux qui, non de sangs, ni de volonté de chair, mais de Dieu, sont nés. " - Jean 1:12-13.

Là, par les sangs sont signifiés les faux qui proviennent du propre intellectuel de l'homme, et par volonté de chair les maux qui proviennent du propre volontaire ; que le sang soit le faux d'après le mal, ainsi le propre intellectuel d'après le propre volontaire, on le voit, numéro 4735, 9127.

Dans Ésaïe :

« Je nourrirai tes oppresseurs de leur chair, et comme d'un vin doux de leur sang ils seront enivrés. » - Ésaïe 49:26.

Les nourrir de leur chair, et les enivrer de leur sang, c'est les remplir du mal et du faux du mal, ainsi du propre, car l'un et l'autre, tant le mal que le faux, provient du propre.

Dans Jérémie :

« Maudit (soit) l'homme qui se confie en l'homme, et fait de la chair son bras. » - Jérémie 17:5.

se confier en l'homme, et faire de la chair son bras, c'est se fier à soi-même et à son propre.

Dans Ésaïe :

« Le peuple est devenu comme la nourriture du feu ; s'il tranche à droite, il sera affamé ; et s'il mange à gauche, ils ne seront point rassasiés : l'homme la chair de son bras ils mangeront ; Ménascheh Éphraïm, et Éphraïm Ménascheh. » Ésaïe 9:18-19, 20.

La nourriture du feu signifie l'appropriation des maux ou des cupidités de l'amour de soi et du monde ; être affamé et ne point être rassasié, signifie ne recevoir ni le bien ni le vrai de la foi ; par la chair du bras il est signifié l'un et l'autre propre de l'homme ; par Ménascheh, le mal de la volonté ; par Éphraïm, le faux de l'entendement ; et par manger, approprier ; que les feux soient les maux ou les cupidités de l'amour de soi et du monde, on le voit, numéro 5071, 5215, 6314, 6832, 7324, 7575, 9141 ; qu'être affamé et ne point être rassasié ce soit ne recevoir ni le bien ni le vrai de la foi, c'est parce que la faim et la soif signifient la désolation du bien et du vrai, numéro 5360, 5376, 6110, 7102, 8568 (fin). ; la droite est le bien dont procède le vrai, et la gauche est le vrai par lequel il y a le bien, numéro 10061 ; par conséquent être affamé si l'on tranche à droite, et ne point être rassasié en mangeant à gauche, signifie que de quelque manière qu'on soit instruit sur le bien et sur le vrai, on ne recevra cependant pas ; Ménascheh est le bien de la volonté, numéro 5351, 5353, 5348 (fin), 6222, 6234, 6238, 6267 ; et Ephraïm est le vrai de l'entendement, numéro 3969, 5354, 6222, 6234, 6238, 6267 ; de là, dans le sens opposé Ménascheh est le mal de la volonté, et Ephraïm le faux de l'entendement, car dans la Parole presque toutes les expressions ont aussi le sens opposé : manger, c'est approprier, numéro 3168, 3513 (fin), 3596, 4745 ; d'où l'on voit clairement ce que c'est que manger la chair de son bras, à savoir, que c'est s'approprier le mal et le faux provenant de son propre ; il est dit la chair du bras, parce que le bras, de même que la main, signifie ce qui est chez l'homme, et ce en quoi il se confie, voir aux articles cités, numéro 10019.

Dans Zacharie :

« Je dis : Je ne vous paîtrai point ; que la mourante meure ; celles qui seront de reste mangeront chacune la chair de l'autre. » Zacharie 11:9 ; ne point paître, c'est ne point instruire et ne point réformer ; mourir, c'est périr quant à la vie spirituelle ; manger la chair d'un autre, c'est s'approprier les maux qui proviennent du propre d'un autre.

Dans Ézéchiel :

« Jérusalem a commis scortation avec les fils de l'Egypte ses voisins, grands en chair. » Ézéchiel 16:26 ; Jérusalem, c'est l'Église pervertie ; commettre scortation avec les fils de l'Egypte grands en chair, c'est falsifier les vrais de l'Église par les scientifiques qui proviennent de l'homme naturel seul, ainsi par les scientifiques sensuels ; il a été montré que Jérusalem est l'Église, numéro 402, 2117, 3654, ici, c'est l'Église pervertie ; que commettre scortation, c'est falsifier les vrais, numéro 2466, 2729, 8904 ; que les fils sont les vrais, et aussi les faux, numéro 1147, 3373, 4257, 9807 ; que l'Egypte est le scientifique dans l'un et l'autre sens, aux articles cités, numéro 9340 ; et le naturel, aux articles cités, numéro 9391 ; de là sont appelés grands en chair ceux qui d'après les sensuels raisonnent et concluent sur les vrais de l'Église ; ceux qui agissent ainsi saisissent des faux pour des vrais, car raisonner et conclure d'après les sensuels, c'est raisonner et conclure d'après les illusions des sens du corps ; ce sont donc les hommes sensuels qui sont entendus par grands en chair, puisqu'ils pensent d'après le propre corporel.

Dans Ésaïe :

« L'Egypte (est) homme, et non Dieu ; et ses chevaux chair, et non esprit. » Ésaïe 31:3 ; ici, l'Egypte est aussi le scientifique, ses chevaux sont l'intellectuel qui en provient ; cet intellectuel est dit chair et non esprit, lorsqu'on conclut d'après le propre et non d'après le Divin : il a été montré que les chevaux sont l'intellectuel, numéro 2761, 2762, 3217, 5321, 6534 ; et que les chevaux de l'Egypte sont les scientifiques provenant de l'intellectuel perverti, numéro 6125, 8146, 8148. Que la chair signifie le propre de l'homme, ou, ce qui est la même chose, le mal volontaire de l'homme, on le voit dans Moïse, lorsqu'il s'agit du désir ardent du peuple Israélite de manger de la chair ; il en est parlé ainsi :

« La foule pêle-mêle qui était au milieu du peuple convoita de convoitise ; et ils dirent : Qui nous fera manger de la chair ? Jéhovah dit : Demain vous mangerez de la chair ; non pas un seul jour vous (en) mangerez, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni vingt jours, mais jusqu'à un mois de jours. Et un vent partit de par Jéhovah, et il enleva des cailles de la mer, et les jeta sur le camp environ deux coudées sur les faces de la terre. Et se leva le peuple tout ce jour-là, et toute la nuit, et tout le jour suivant ; et ils amassèrent les cailles, et les étalèrent autour du camp. La chair était encore entre leurs dents avant qu'elle fût avalée, et la colère de Jéhovah s'enflamma contre le peuple, et il frappa le peuple d'une plaie très-grande ; de là il appela le nom du lieu Sépulcres de la convoitise. » - Nombres 11:4, 18, 19, 20, 31-32, 33-34.

Que la chair ait signifié le propre de cette nation, on peut le voir d'après chaque expression de ce passage ; car sans cela, quel mal y aurait-il eu à désirer de la chair, lorsqu'il leur avait même été promis de la chair précédemment, - Exode 16:12.

mais comme elle signifiait le propre, ainsi le mal volontaire, dans lequel cette nation était plongée plus que les autres nations, c'est pour cela que, quand ils, désiraient de la chair, il est dit qu'ils convoitèrent de convoitise ; c'est pour cela aussi qu'ils furent frappés d'une grande plaie ; et c'est pour cela que le lieu où ils furent ensevelis fut appelé Sépulcres des convoitises ; soit que l'on dise le mal volontaire, ou que l'on dise la convoitise, c'est la même chose, car le mal volontaire est la convoitise, puisque le propre de l'homme ne désire que ce qui est sien, et rien de ce qui est du prochain ou de Dieu, si ce n'est pour lui-même : comme telle a été cette nation, c'est pour cela qu'il est dit qu'ils mangeraient de la chair, non pas un seul jour, ni deux, ni cinq, ni dix, ni vingt, mais un mois de jours, ce qui signifie que cette nation est telle à perpétuité, car un mois de jours, c'est à perpétuité ; et c'est pour cela qu'il est dit qu'ils furent frappés d'une grande plate, quand la chair était encore entre leurs dents avant qu'elle fût avalée, car les dents signifient le propre corporel, qui est l'infime de l'homme, numéro 4424, , 9062 : que telle ait été cette nation, on le voit, aux articles cités, numéro 9380 ; et dans le Cantique de Moïse, Deutéronome 32:20, 22-23, 24, 25, 26, 28, 32-33, 34. Dans la Parole, l'esprit est opposé à la chair, parce que par l'esprit est signifiée la vie provenant du Seigneur, et par la chair la vie provenant de l'homme ; comme dans Jean :

« C'est l'esprit » qui vivifie, la chair ne sert de rien ; les paroles que Moi je » vous prononce sont esprit, et sont vie : » - Jean 6:63.

De là, il est évident que l'esprit est la vie procédant du Seigneur, vie qui est celle de l'amour et de la foi envers Lui d'après Lui, et que la chair est la vie provenant de l'homme, ainsi le propre de l'homme ; c'est pour cela qu'il est dit

« la chair ne sert de rien. de même ailleurs dans Jean :

« Ce qui est né de ta chair est chair, mais ce qui a été engendré de l'esprit est esprit. » - Jean 3:6.

Dans David :

« Dieu s'est souvenu qu'ils (étaient) chair, un esprit qui s'en allait et ne revenait point. » - Psaumes 78:39.

Puisque la Chair, lorsqu'il s'agit de l'homme, signifie le propre qui est le mal de l'amour de soi et du monde, on voit clairement ce que la Chair signifie quand il s'agit du Seigneur, à savoir, qu'elle signifie le Propre du Seigneur, qui est le Divin Bien du Divin amour ; ce Bien est signifié par la Chair du Seigneur dans Jean :

« Le Pain que Moi je donnerai, c'est ma Chair ; si vous ne mangez la Chair du Fils de l'homme, et ne buvez son Sang, vous n'aurez pas la vie en vous ; celui qui mange ma Chair, et boit mon Sang, a la vie éternelle ; car ma Chair est véritablement un aliment, et mon Sang est véritablement un breuvage. " - Jean 6:51, 53, 54, 55.

Que par la Chair du Seigneur il soit signifié le Divin Bien de son Divin amour, et par le Sang le Divin Vrai procédant de ce Divin Bien, ainsi les mêmes choses qui sont signifiées par le Pain et le Vin dans la Sainte-Cène, et que ce soient les Propres du Seigneur dans le Divin Humain, on le voit, numéro 100, 3813, 4735, 6978, 7317, 7326, 7850, 9127, 9393, 10026, 10033, 10152 ; et que les sacrifices aient représenté les biens qui procèdent du Seigneur, et que ce soit pour cela que les chairs des sacrifices ont signifié les biens, on le voit, numéro 10040, 10079. En outre, dans la Parole çà et là il est dit toute Chair, et par là il est entendu tout homme, par exemple, ,. Ésaïe 40:5-6, , 23, 24. . , 5 ; et ailleurs.

  
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Arcanes Célestes#4060

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4060. Que par conséquent ces paroles, qui sont rapportées ici, signifient l'état de l'Eglise alors quant au bien, c'est-à-dire, quant à la charité envers le prochain et à l'amour pour le Seigneur, on le voit par leur sens interne ; voici ce sens : Or aussitôt après l'affliction de ces jours, signifie l'état de l'Église quant au vrai qui appartient à la foi, état dont il s'agit dans ce qui précède ; dans la Parole, çà et là, la désolation du vrai est appelée affliction ; que les jours soient les états, on le voit numéro 23, 487, 488, 493, 893, 2788, 3462, 3785 ; de là il est évident que ces paroles signifient que, quand il n'y aura plus aucune foi, il n'y aura aucune charité ; car la foi conduit à la charité, parce qu'elle enseigne ce que c'est que la charité, et la charité reçoit sa qualité des vrais qui appartiennent à la foi, mais les vrais de la foi reçoivent leur essence et leur vie de la charité, ainsi qu'il a été plusieurs fois montré dans les Parties précédentes de cet ouvrage. Le soleil sera obscurci et la lune ne donnera point sa lueur, signifie l'amour pour le Seigneur, qui est le Soleil, et la charité envers le prochain, laquelle est la lune ; être obscurci et ne point donner sa lueur, signifie que cet amour et cette charité ne se montreront point, qu'ainsi ils s'évanouiront ; que le Soleil soit le céleste de l'amour, et la Lune le spirituel de l'amour, c'est-à-dire, que le soleil soit l'amour pour le Seigneur, et la lune la charité envers le prochain, charité qui existe par la foi, on le voit numéro 1053, 1529, 1530, 2120, 2441, 2495 ; si telle est la signification du soleil et de la lune, c'est parce que le Seigneur dans l'autre vie apparaît comme Soleil à ceux qui dans le Ciel sont dans l'amour pour Lui, lesquels sont appelés célestes, et connue Lune à ceux qui sont dans la charité envers le prochain, lesquels sont appelés spirituels, voir numéro 1053, 1521, 1529, 1530, 1531, 3636, 3643. Jamais le Soleil et la Lune dans les cieux, ou le Seigneur, ne sont obscurcis ni ne perdent leur lueur, mais ils luisent perpétuellement, jamais non plus l'amour pour le Seigneur chez les célestes, et la charité envers le prochain chez les spirituels dans les cieux, ni sur la terre chez ceux dans lesquels sont ces Anges, c'est-à-dire, chez ceux qui sont dans l'amour et dans la charité ; quant à ceux qui ne sont dans aucun amour ni dans aucune charité, mais qui sont dans l'amour de soi et du monde, et par suite dans les haines et les vengeances, eux-mêmes introduisent en eux cet obscurcissement ; il en est de cela comme du soleil du monde, le soleil luit perpétuellement, mais quand des nuages s'interposent, il ne se montre point, voir numéro 2441. Et les étoiles tomberont du Ciel, signifie que les connaissances du bien et du vrai périront.

Dans la Parole, les étoiles quand elles sont nommées ne signifient pas autre chose, numéro 1808, 2849. Et les puissances des deux seront ébranlées, signifie les fondements de l'Église, qui sont dits être ébranlés et secoués quand ils périssent ; en effet, l'Église sur la terre est le fondement du ciel, car l'influx du bien et du vrai, venant du Seigneur par les cieux dans les biens et les vrais qui sont chez l'homme de l'Église, est terminé dans le dernier ; quand donc l'homme de l'Église est dans un tel état perverti, qu'il n'admet plus l'influx du bien et du vrai, alors les puissances des cieux sont dites ébranlées ; c'est pourquoi le Seigneur pourvoit toujours à ce qu'il reste quelque chose de l'Église, et qu'une Église nouvelle soit instaurée quand la vieille Église périt. Et alors apparaîtra le signe dit Fils de l'homme dans le Ciel, signifie alors l'apparition du Vrai Divin ; le signe est l'apparition, le Fils de l'homme est le Seigneur quant au Vrai Divin, voir numéro 2803, 2813, 3704 ; c'est sur cette apparition , ou sur ce signe, que les disciples interrogeaient le Seigneur, quand ils lui disaient :

« Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel (sera) le signe de ton avènement et de la consommation du siècle, » Vers. 3 de ce Chapitre ; car ils savaient d'après la Parole, que quand le siècle serait consommé le Seigneur viendrait ; et ils savaient, d'après le Seigneur, qu'il devait venir de nouveau, et par là ils avaient compris que le Seigneur viendrait une seconde fois dans le monde ne sachant pas encore que le Seigneur était venu autant de fois que l'Église avait été dévastée ; non pas qu'il fût venu en personne, comme lorsqu'il prit l'Humain par naissance et le fit Divin, mais il était venu par des apparitions, soit manifestes, comme lorsqu'il apparut à Abraham dans Mamré, à Moïse dans le buisson, au peuple Israélite sur la Montagne de Sinaï, à Josué quand il entra dans la terre de Canaan ; soit non de même manifestes, comme par les inspirations par lesquelles il a donné la Parole ; et enfin par la Parole, car dans la Parole le Seigneur est présent, puisque tout ce qui appartient à la Parole vient de Lui et traite de Lui, comme on peut le voir d'après ce qui a été montré plusieurs fois jusqu'ici ; c'est là l'apparition qui est signifiée ici par le signe du Fils de l'homme, et dont il s'agit dans ce Verset. Et alors gémiront toutes les tribus de la terre, signifie que tous ceux qui sont dans le bien de l'amour et dans le vrai de la foi seront dans la douleur ; que le gémissement ait cette signification, on le voit dans Zacharie Ch. Zacharie 12:10, 11, 12, 13, 14 ; et que les tribus signifient toutes les choses du bien et du vrai, ou de l'amour et de la foi, on le voit numéro 3858, 3926, par conséquent ceux qui sont dans le bien de l'amour et dans le vrai de la foi ; il est dit les tribus de la terre, parce qu'ici sont signifiés ceux qui sont au dedans de l'Église ; que la terre soit l'Église, on le voit numéro 662, 1066, 1067, 1262, 1733, 1850, 2117, 2928, 3355. Et elles verront le Fils de l'homme venant dans les nuées des Cieux avec puissance et beaucoup de gloire, signifie qu'alors sera révélée la Parole quant à son sens interne, dans lequel est le Seigneur ; le Fils de l'homme est le Vrai Divin qui est dans la Parole ; numéro 2803, 2813, 3704 ; la nuée est le sens littéral ; la puissance se dit du bien, et la gloire se dit du vrai, qui y sont ; que ce soit là ce qui est signifié par voir le Fils de l'homme venir dans les nuées du Ciel, c'est ce qui a été expliqué dans la Préface du Chapitre 18 de la Genèse : cet avènement du Seigneur est celui qui est entendu ici, mais ce n'est pas une apparition dans les nuées selon la lettre ; ce qui suit maintenant concerne l'instauration de la nouvelle Eglise, ce qui a lieu quand la vieille Église a été dévastée et rejetée. Et il enverra ses Anges avec trompette et voix grande, signifie l'élection, non par des Anges visibles, et moins encore avec des trompettes et de grandes voix, mais par l'influx du Saint bien et du Saint vrai procédant du Seigneur par les Anges ; aussi les Anges dans la Parole signifient-ils quelque chose qui appartient au Seigneur, numéro , 3039 ; ici, ils signifient les choses qui procèdent du Seigneur et qui traitent du Seigneur ; la trompette et la voix grande signifient l'évangélisation , comme aussi ailleurs dans la Parole. Et ils assembleront les élus des quatre vents, depuis l'extrémité des cieux jusqu'à leur extrémité, signifie l'instauration de la nouvelle Église ; les élus sont ceux qui sont dans le bien de l'amour et de la foi, numéro 3755 (fin). 3900 ; les quatre vents d'où ils seront assemblés sont tous les états du bien et du vrai, numéro 3708 ; depuis l'extrémité des cieux jusqu'à leur extrémité, ce sont les internes et les externes de l'Église. Telles sont donc les choses qui sont signifiées par ces paroles du Seigneur.

  
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