Ang Bibliya

 

Jérémie 51:14

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14 L'Eternel des armées a juré par soi-même, en disant : si je ne te remplis d'hommes comme de hurebecs, et s'ils ne s'entre-répondent pour s'encourager contre toi.

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Arcanes Célestes # 8882

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8882. Tu ne porteras point le Nom de Jéhovah ton Dieu en vain, signifie les profanations et les blasphèmes du vrai et du bien de la foi : on le voit par la signification du Nom de Dieu, en ce que c'est dans le complexe tout ce par quoi le Seigneur est adoré, ainsi tout vrai et tout bien de la foi, numéros 2724, 3006, 6674 ; et par la signification de porter en vain, en ce que c'est profaner et blasphémer : porter le Nom de Dieu en vain signifie proprement tourner le vrai en mal, c'est-à-dire, croire que le vrai est le vrai et néanmoins vivre dans le mal ; et signifie aussi tourner le bien en faux, c'est-à-dire, vivre saintement et cependant ne point croire ; l'un et l'autre est profanation, numéro 4601 ; en effet, croire appartient à l'entende-ment et vivre appartient à la volonté, c'est pourquoi, dans ceux qui croient autrement qu'ils ne vivent, la pensée et la volonté ont été divisées ; or, comme la volonté influe continuellement dans l'entendement, puisque l'entendement est la forme de la volonté, c'est-à-dire, puisque la volonté s'y manifeste dans la lumière, il en résulte que, quand l'homme croit d'une manière et vit d'une autre, le vrai et le mal, ou le bien et le faux, sont conjoints, ainsi les choses qui appartiennent au ciel chez l'homme sont conjointes à celles qui appartiennent à l'enfer ; cette conjonction ne peut être rompue, et ainsi l'homme ne peut être guéri, que par un déchirement qui emporte avec soi tout ce qui appartient à la vie spirituelle ; c'est pourquoi ceux-là sont mis dans l'enfer le plus terrible de tous, où ils sont cruellement tourmentés : c'est là ce qui est entendu par les paroles du Seigneur dans Matthieu :

« Tout péché et blasphème sera remis aux hommes, mais de l'esprit le blasphème ne sera point remis aux hommes ; si quelqu'un a dit une parole contre le Fils de l'homme elle lui sera remise ; mais celui qui (l')aura dite contre l'Esprit Saint, elle ne lui sera remise ni dans ce siècle, ni dans celui qui est à venir » - Matthieu 12:31-32.

Comme aussi par ces paroles dans Luc :

« Lorsque l'esprit immonde est sorti de l'homme, il va par des lieux arides, cherchant un repos ; s'il n'en trouve point, il dit : Je retournerai dans ma maison, d'où je suis sorti ; si en venant il la trouve balayée et ornée, alors il s'en va, et il prend sept autres esprits pires que lui, et étant entrés ils y habitent, et deviennent les dernières (choses) de cet homme pires que les premières. “ - Luc 11:24, 25, 26.

Le Seigneur par ces paroles décrit la profanation du vrai ; par l'esprit immonde, quand il sort, il est entendu la reconnaissance et la foi du vrai ; et par la maison balayée, la vie contre les vrais ; par son retour avec sept autres esprits, l'état de la profa-nation : c'est là ce qui est signifié par porter le Nom de Dieu en vain : qu'un tel état chez l'homme ne puisse être guéri, ainsi ne puisse être remis, cela est aussi signifié par ces paroles qui suivent immédiatement :

« Ne rendra point innocent Jéhovah celui qui porte son Nom en vain, » par lesquelles il est entendu que cela ne peut être remis : voir en outre ce que c'est que la profanation, et chez qui elle est, numéros 593, 1003, 1008, 1010, 1059, 1327, 1328, 2051, 2426, 3398, 3399, 3402, 3489, 6348, 6595, 6960, 6963, 6971, 8394. Porter le Nom de Dieu en vain signifie aussi le blasphème, qui se fait quand les choses qui appartiennent à la Parole ou à la doctrine de la foi, par conséquent qui sont saintes, sont tournées en dérision, et portées sur des terrestres impurs, et ainsi sont souillées, numéros 4050, 5390. Mais par porter le Nom de Dieu en vain, respectivement à la nation Israélite, qui n'a reconnu aucun des biens et des vrais de la foi, signifiés par le Nom de Dieu, il est entendu l'application du Nom de Jéhovah, et aussi des préceptes et des statuts, qui leur étaient commandés, au culte des idoles ; comme ils firent dans le désert pour le culte du Veau d'Or ; non-seulement ils offrirent à ce veau des holocaustes et des sacrifices, et en mangèrent ensuite les choses sanctifiées, mais même ils appelèrent le jour de cette célébration la fête de Jéhovah, ainsi qu'il est dit dans Moïse :

« Aharon fit avec de l'or un veau de fonte, et ils dirent : Voici tes Dieux, Israël, qui t'ont fait monter de la terre d'Egypte ; ce qu'ayant vu Aharon, il bâtit un Autel devant ce (veau) ; et il proclama et dit :

« Fête à Jéhovah demain : c'est pourquoi ils se levèrent au matin le lendemain, et ils offrirent des holocaustes, et ils présentèrent des (sacrifices) eucharistiques. » - , 6. :

Que cela ne pût être remis à ceux qui proféraient ainsi le Nom de Jéhovah Dieu en vain, ce qui est signifié par “ Ils n seront point rendus innocents, » on le voit par ces paroles que Jéhovah dit alors à Moïse en parlant d'eux :

« Celui qui aura péché contre Moi, je l'effacerai de mon Livre : cependant va conduis ce peuple où je t'ai dit : mais, dans le jour de ma, visite, je visiterai sur eux leur péché. » - Exode 32:33-34.

  
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Arcanes Célestes # 6963

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6963. Et voici, sa main lépreuse comme la neige, signifie la profanation du vrai : on le voit par la signification de la main en ce qu'elle est la puissance, comme ci-dessus numéro 6947, et en ce qu'elle est le vrai, parce que la puissance spirituelle consiste dans le vrai, numéro 6948, 6960 ; et par la signification de la Lèpre, en ce qu'elle est la profanation, spécialement la profanation du vrai, ainsi qu'il va être expliqué. Dans la Parole Historique, il est beaucoup question de la lèpre, de la diversité de son apparence dans la peau, de sa qualité dont on jugeait d'après cette apparence, du lépreux en ce qu'il devait ou être renfermé, ou sortir de la communion, ou être mis en liberté ; et de la lèpre dans les vêtements, dans les vases et dans les maisons mêmes : s'il est tant parlé de la lèpre, ce n'est pas à cause de la lèpre comme maladie, mais c'est parce qu'elle signifiait la profanation du vrai, ainsi c'est par rapport au sens spirituel, et parce que les Juifs et les Israélites pouvaient plus que les autres profaner le vrai ; en effet, s'ils eussent connu les internes de la Parole, et les vrais mêmes que représentaient les rites de l'Église chez eux, s'ils y eussent eu foi, et que néanmoins ils eussent vécu selon leur caractère, savoir, dans l'amour de soi et du monde, dans les haines et les vengeances entre eux, et dans la cruauté envers les nations, ils n'auraient pas pu ne pas profaner les vrais auxquels ils auraient une fois cru ; car croire aux vrais, et mener une vie contraire aux vrais, c'est les profaner ; c'est même pour cela qu'ils étaient détournés des connaissances du vrai interne, autant qu'il était possible, numéro 3398, 3489, au point qu'ils n'ont pas même su qu'ils devaient vivre après la mort, et qu'ils ont cru que le Messie devait venir, non pour sauver les âmes pour l'éternité, mais pour élever cette nation au-dessus de toutes les nations de l'univers : et comme telle a été et telle est encore aujourd'hui cette nation, c'est pour cela que les Juifs sont encore détournés de la foi, quoiqu'ils vivent au milieu du Christianisme ; de là vient donc qu'il est tant parlé de la Lèpre quant à sa qualité. Que la Lèpre signifie la p :ofanation du vrai, cela est bien évident d'après ce qui a été statué sur la Lèpre dans Moïse, ; cette description contient dans le sens interne tout ce qui concerne la profanation du vrai ; ainsi, quelle est cette profanation si la lèpre est récente ; quelle, si elle est ancienne ; quelle, si elle est intérieurement dans l'homme ; quelle, si elle est aussi à l'extérieur ; quelle, si elle peut être guérie ; quelle, si elle est incurable ; quels moyens il faut employer, et plusieurs autres choses, qui toutes ne peuvent être connues de qui que ce soit que par le sens interne de la Parole ; mais comme les choses qui sont décrites par la lèpre sont profanes, il n'est pas permis d'expliquer en particulier celles qui sont dans cette description ; le ciel éprouve même de l'horreur lorsqu'on nomme seulement le profane ; il m'est seulement permis d'en rapporter ce passage :

« Si en fleurissant la lèpre fleurit dans la peau, et que la lèpre couvre toute la peau de la plaie depuis la tête jusqu'aux pieds, sous tout regard des yeux du prêtre ; et que le prêtre voie que la lèpre a couvert toute sa chair, alors il déclarera pure la plaie ; elle a été entièrement changée en (lèpre) blanche, il est pur. Mais au jour qu'il apparaîtra en lui une chair vive, il sera impur. » - Lévitique 13:12, 13, 44 ; si l'on ne savait pas, d'après le sens interne, comment il se fait que celui qui est entièrement lépreux depuis la tête jusqu'aux pieds est pur, cela semblerait être un paradoxe ; mais par le lépreux de la tête aux pieds est entendu celui qui connaît les vrais internes sans les reconnaître ou sans y croire, celui-là n'est pas intérieurement dans la profanation, mais il est dans une profanation extérieure, qui est rejetée, c'est pour cela qu'il est pur ; mais s'il sait les vrais de la foi, et s'il y croit, et que cependant il vive d'une manière opposée à ces vrais, il est intérieurement dans la profanation, et aussi celui qui avait cru, et qui ensuite nie ; c'est pourquoi il est dit : Au jour qu'il apparaîtra en lui une chair vive, il sera impur ; par la chair vive sont entendues la reconnaissance et la foi ; voir ce qui a été rapporté ci-dessus numéro 6959.

  
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