Ang Bibliya

 

Genèse 30:9

pag-aaral

       

9 Léa voyant qu'elle avait cessé d'enfanter, prit Zilpa, sa servante, et la donna pour femme à Jacob.

Mula sa Mga gawa ni Swedenborg

 

Arcanes Célestes # 9325

Pag-aralan ang Sipi na ito

  
/ 10837  
  

9325. Il n'y aura ni avortante ni stérile dans ta terre, signifie que les biens et les vrais procéderont dans leur ordre en progression continue : on le voit par la signification de ne point avorter et ne point être stérile, en ce que c'est le progressif de la régénération dans son ordre, par conséquent c'est que les biens et les vrais procéderont dans leur ordre en progression continue, ainsi qu'il sera montré ; et par la signification de dans la terre, en ce que c'est dans l'Église, car la terre est l'Église, numéros 566, 662, 1066, 1067, 1262, 1413, 1607, 1733, 1850, 2117, 2118 (fin), 2571, 2928, 3355, 3368, 3379, 4447, 4535, 5577, 8011, 8732 ; si la terre signifie l'Église, c'est parce qu'il est entendu la terre de Canaan, où était l'Église, et où elle avait été dès les très-anciens temps, numéros 3686, 4447, 4454, 4516, 4517, 5136, 6516, 8317 ; et dans le monde spirituel, quand une terre est nommée, ce n'est point la terre qui est perçue, mais c'est quant à sa religiosité la qualité de la nation qui l'habite ; ainsi quand dans la Parole la terre est nommée, et que par elle il est entendu la terre de Canaan, c'est l'Église qui est perçue : d'après cela, on peut voir ce qui est entendu dans les Prophétiques de la Parole par le Nouveau Ciel et la Nouvelle Terre, à savoir, que c'est l'Église interne et l'Église externe, numéros 1850, 3355, 4535, car il y a des hommes internes et il y a des hommes externes. Si ces paroles

“ Il n'y aura ni avortante ni stérile dans ta terre, » signifient que les biens et les vrais procéderont dans leur ordre en progression continue, c'est parce toutes les choses qui appartiennent à l'enfantement signifient, dans le sens interne de la Parole, des choses qui appartiennent à l'enfantement spirituel, ainsi à la régénération, numéros 2584, 3860, 3905, 3915 : les choses qui appartiennent à l'enfantement spirituel ou à la régénération, sont les vrais de la foi et les biens de la charité, car c'est par eux que l'homme est conçu et naît de nouveau : que les enfantements aient cette signification, on le voit clairement par plusieurs passages dans la Parole, et d'une manière bien manifeste par ces paroles du Seigneur à Nicodème :

« Jésus lui dit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu'un n'est engendré de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu. Nicodème dit : Comment un homme peut-il être engendré de nouveau étant vieux ? Peut-il dans l'utérus de sa mère une seconde fois entrer et être engendré. Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu'un n'a pas été engendré d'eau et d'esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu ; ce qui a été engendré de la chair est chair, et ce qui a été engendré de l'esprit est esprit. Nicodème dit : Comment ces choses peuvent-elles se faire ? Jésus répondit : Toi, n'es-tu pas un maître en Israël ? Et ces choses tu ne connais pas ! » - Jean 3:3-4, 5-6, 9-10.

être engendré d'eau et d'esprit, c'est l'être par les vrais de la foi et par le bien de l'amour, voir les passages cités, numéro 9274 : si de telles choses sont signifiées par les enfantements dans la Parole, cela vient de la correspondance des mariages dans les terres avec le mariage céleste, qui est le mariage du bien et du vrai ; sur cette correspondance, voir numéros ; mais aujourd'hui il est à peine quelqu'un qui sache, et à peine quelqu'un qui veuille reconnaître que l'amour véritablement conjugal descend de ce mariage céleste, car devant les yeux sont les terrestres et les corporels qui éteignent et étouffent, quand on pense à une telle Correspondance : comme l'amour véritablement conjugal vient de là, c'est pour cela aussi que les enfantements et les générations, dans le sens interne de la Parole, signifient les choses qui appartiennent à l'enfantement et à la génération nouvelle par le Seigneur ; c'est de là aussi que le Père, la Mère, les Fils, les Filles, les Gendres, les Brus, les Petits-fils, et plusieurs autres qui proviennent des mariages, signifient les biens et les vrais, et des dérivations du bien et du vrai, dont il a été souvent parlé dans les explications. D'après cela, on peut donc voir que par

“ Il n'y aura ni avortante ni stérile dans ta terre, » il est signifié que les biens et les vrais procéderont dans leur ordre en progression continue. Que l'avortante et la stérile signifient les choses qui appartiennent à l'avortement et à la stérilité dans le sens spirituel, lesquelles sont les perversions du bien et du vrai, et aussi les vastations et les négations de l'un et de l'autre, c'est ce qui est évident par les passages suivants ; dans Osée :

« Éphraïm, quand je l'ai vu jusqu'à Tyr, planté (était) dans la beauté ; et Éphraïm de mener au tueur ses fils. Donne-leur, Jéhovah, une matrice qui avorte, et des mamelles desséchées : à cause de la malice de leurs œuvres je les chasserai de ma maison. » - Osée 9:13, 14, 15.

si l'on ne sait pas ce qui est signifié dans le sens interne par Éphraïm, par Tyr, par le tueur, par les fils, par la matrice qui avorte, par les mamelles desséchées, il est absolument impossible de savoir ce qu'enveloppent ces prophétiques ; Éphraïm est l'intellectuel de l'Église, c'est-à-dire, l'intellectuel illustré sur les vrais et sur les biens de la foi d'après la Parole, numéros 3969, 5354, 6222, 6234, 6238, 6267 ; et Tyr les connaissances du vrai et du bien, numéro 1201, d'où l'on voit clairement ce qui est signifié par

« Éphraïm, quand je l'ai vu jusqu'à Tyr, planté était dans la beauté ; » le tueur est celui qui prive de la vie spirituelle, ou de la vie provenant du vrai et du bien, Nos3607, 6767, 8902, et les fils sont les vrais de la foi, numéros 489, 491, 533, 1147, 2623, 2813, 3373, 3704, 4257, d'où l'on voit clairement ce qui est signifié par

« Éphraïm de mener au tueur ses fils » ; les mamelles sont les affections du bien et du vrai, numéro 6432, par suite les mamelles desséchées signifient qu'il n'y a plus d'affections, et qu'elles sont remplacées par les cupidités de pervertir, d'où l'on voit clairement ce que c'est que la matrice qui avorte, à savoir, que c'est la perversion du bien et du vrai ; que par toutes ces expressions soient signifiées les choses qui appartiennent à la vie spirituelle, cela est évident, car il est dit, « à cause de la malice de leurs œuvres je les chasserai de ma maison » ; de la maison de Jéhovah, c'est de l'Église et du ciel, numéros 2233, 2234, 3720, 5640.

Dans Malachie :

« Je réprimerai à cause de vous celui qui consume, afin qu'il ne corrompe point pour vous le fruit de la terre, et que pour vous n'avorte point le cep dans le champ ; et vous diront heureux toutes les nations ; et vous serez, vous, la terre du bon plaisir. » - Malachie 3:11-12.

Le cep n'avortera point dans le champ, signifie que les vrais et les biens de la foi procéderont dans leur ordre chez ceux qui sont dans l'Église, car le cep est le vrai et le bien de l'Église spirituelle, numéros 1069, 6375, 6376, 9277, et le champ est l'Église, numéros 2971, 3766, 7502, 9139, 9295 ; la terre du bon plaisir est l'Église agréable au Seigneur, car quiconque, au dedans de l'Église, a été régénéré par le vrai et par le bien, est l'Église, d'où l'on voit clairement ce que c'est que « vous serez la terre du bon plaisir ; » que la terre soit l'Église, on vient de le voir.

Dans Moïse :

« Si vous écoutez mes jugements, au point de les garder et de les faire, béni tu seras par-dessus tous les peuples, il n'y aura point parmi toi d'infécond ni de stérile, ni parmi ta bête : Jéhovah éloignera de toi toute maladie, et toutes les langueurs malignes d'Egypte. » - Deutéronome 7:11, 14-15.

Il n'y aura point d'infécond ni de stérile, c'est-à-dire qu'il n'y aura personne sans la vie d'après le vrai et le bien, ainsi tous seront spirituellement vivants : comme telle était la signification de la stérile, c'est pour cela que dans les Églises anciennes les femmes étaient réputées non vivantes, quand elles étaient stériles, par exemple Rachel, qui en parlant d'elle-même le disait ainsi à Jacob :

« Rachel vit qu'elle n'enfantait point à Jacob, et elle dit à Jacob : Donne-moi des fils, et sinon morte, moi. » - Genèse 30:1. Numéro 3908.

Les stériles signifient aussi ceux qui ne sont point dans le bien parce qu'ils ne sont point dans les vrais, et qui cependant désirent les vrais afin d'être dans le bien, comme sont les nations probes qui sont hors de l'Église ; par exemple dans Ésaïe :

« Chante, stérile, elle n'avait pas enfanté ; fais retentir tes chants et sois dans la jubilation, elle n'avait pas été en travail d'enfant, car plus nombreux les fils de la désolée que les fils de celle qui était mariée. » - Ésaïe 54:1 :

Dans David :

« Jéhovah qui élève de la poussière le froissé, du fumier relève l'indigent, pour le placer avec les princes de son peuple, qui fait habiter la stérile de la maison, mère joyeuse de fils. » - Psaumes 118:7, 8, 9.

Dans le Prophétique de Channah après qu'elle eut enfanté Samuel :

« Les rassasiés pour le pain se sont loués, et les affamés ont cessé (de l'être), tellement que la stérile en a enfanté sept, et la féconde a défailli. “ - 1 Samuel 2:5 ;

Dans ces passages, par les stériles sont entendues les nations qui sont appelées à l'Église, et auxquelles est transportée l'Église quand, la vieille Église a pris fin, c'est-à-dire, quand ceux qui étaient auparavant de l'Église ne sont plus dans la foi, parce qu'ils ne sont dans aucune charité ; c'est cette Église qui est entendue par la féconde qui a défailli, et par celle qui était mariée, tandis que la nouvelle Église, savoir, celle des Nations, est entendue par la stérile et la désolée qui auront des fils en grand nombre, et par la stérile de la maison, mère joyeuse de fils ; enfanter sept, c'est être régénéré jusqu'au plein, car là sept signifie jusqu'au plein et non pas sept, numéro 9228 : d'après cela, on voit clairement ce qui est entendu par ces paroles du Seigneur :

« Viendront les jours où l'on dira : Heureuses les stériles, et les ventres qui n'ont point engendré, et les mamelles qui n'ont point allaité. » - Luc 23:29.

Là, il s'agit de la consommation du siècle, qui est le dernier temps de l'Église. Dans 2 Rois :

« Les hommes de Jéricho dirent à Elisée : Voici, le séjour de la ville, bon ; mais les eaux mauvaises, et la terre stérile. Alors Elisée dit de mettre du sel dans un plat neuf, et d'en jeter le sel dans la source des eaux ; et les eaux devinrent saines, et il n'en résulta plus ni mort ni stérilité. » - 2 Rois 2:19, 20, 21 ;

Ce qu'enveloppent ces paroles, personne ne peut le savoir que par le sens interne ; en effet, tous les miracles, qui sont dans la Parole, enveloppent des choses qui sont dans le Royaume du Seigneur ou dans l'Église, numéros 7337, 7465, 8364, 9086 ; il faut donc qu'on sache ce que représentait Elisée, ce que signifiait la ville de Jéricho, ce que signifiaient les eaux mauvaises et la terre stérile, le plat neuf et le sel dans ce plat, et aussi ce que signifiait la source des eaux dans laquelle on devait jeter le sel ; Elisée a représenté le Seigneur quant à la Parole, voir numéro 2762 ; et les eaux signifient les vrais de la foi, numéros 28, 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 6346, 7307, 8137, 8138, 8568 ; de là les eaux mauvaises signifient les vrais sans le bien ; et la terre stérile, le bien de l'Église par suite non vivant ; le plat neuf ou le vase neuf, les scientifiques et les connaissances du bien et du vrai, numéros 3068, 3079, 3316, 3318 ; le sel, le désir du bien pour le vrai, numéro 9207 ; la source des eaux signifie le naturel de l'homme, qui reçoit les connaissances du vrai et du bien, et qui est amendé par le désir du vrai pour le bien : d'après cela, on voit clairement ce qu'enveloppait ce miracle, à savoir, que c'est l'amendement de l'Église et de la vie par la Parole d'après le Seigneur, et par le désir du vrai pour le bien qui en provient ; et que l'amendement se fait quand le naturel de l'homme d'après un tel désir reçoit les vrais provenant de la Parole : si cela a été fait vers la ville de Jéricho, c'est parce que cette ville était située non loin du Jourdain, et que le Jourdain signifie, chez l'homme de l'Église, ce qui d'abord reçoit les vrais, ainsi le naturel, numéros 1585, 4255 ; que le naturel de l'homme soit ce qui d'abord reçoit du Seigneur les vrais provenant de la Parole, et ce qui est, régénéré en dernier lieu, et que, lorsqu'il a été régénéré, l'homme tout entier ait été régénéré, c'est ce qui a été signifié par les paroles du Seigneur à Pierre, quand il lava les pieds des disciples :

« Jésus dit : Celui qui a été lavé n'a besoin que quant aux pieds d'être lavé, et net il est tout entier. » - Jean 13:10.

Que les pieds soient les choses qui appartiennent à l'homme naturel, et en général le naturel, on le voit, numéros 2162, 3147, 3761, 3986, 4280, , 5327, 5328. Que l'homme naturel ou externe doive être en correspondance avec l'homme spirituel ou interne, pour que l'homme ait été régénéré, et qu'ainsi l'homme n'ait été régénéré que quand le naturel a été régénéré, on le voit, numéros 2850, 3167, 3286, 3321, 3470, 3493, 3508, 3509, 3518, 3573, 3576, 3579, 3620, 3623, 3671, 3882, 3969, 4353, 4588, 4612, 4618, 5168, 5326, 5373, 5651, 6299, 6454, 7442, 7443, , 9043, 9046, 9061.

  
/ 10837  
  

Mula sa Mga gawa ni Swedenborg

 

Arcanes Célestes # 3316

Pag-aralan ang Sipi na ito

  
/ 10837  
  

3316. Jacob cuisait un potage, signifie un amas de doctrinaux : on le voit par la représentation de Jacob, en ce qu'il est la doctrine du vrai du naturel, numéro 3305, ainsi les doctrinaux qui sont dans l'homme naturel ; et par la signification du potage, en ce qu'il est un amas de tels doctrinaux ; et cuire le potage, c'est faire un amas ; en effet, dans la langue originale il y a le mot propre du potage, comme si l'on disait, il fit un potage (pultavit pultem), c'est-à-dire, il fit un amas. C'est le premier état de la conjonction du bien et du vrai, qui est décrit dans ce Verset, et dans les Versets suivants jusqu'à la fin de ce Chapitre. Le premier état de l'homme qui est régénéré, ou chez lequel le vrai est conjoint au bien, consiste en ce qu'avant toutes choses les doctrinaux du vrai soient amassés sans ordre déterminé dans son homme Naturel, ou dans son magasin, qu'on nomme Mémoire ; les doctrinaux qui y sont alors peuvent être comparés à quelque amas confus et désordonné, et comme à une sorte de chaos ; mais cela a lieu ainsi, afin que les doctrinaux soient mis en ordre, car tout ce qui doit être mis en ordre est tel au commencement ; voilà ce qui est signifié par le potage que Jacob cuisait, c'est-à-dire, dont il faisait un amas : ces doctrinaux ne sont pas mis en ordre par eux-mêmes, mais ils le sont par le bien qui doit influer en eux, et le bien les met en ordre, en tant et selon qu'il agit en eux ; quand pour la première fois le bien les recherche et les désire afin de se les conjoindre, il se présente sous l'apparence de l'affection du vrai ; voilà ce qui est signifié par Esaü disant à Jacob : Fais-moi humer, je te prie, du rouge, ce rouge-là. Ceci, il est vrai, paraît bien éloigné du sens de la lettre, mais toujours est-il que quand ce passage est lu par l'homme et compris par lui selon le sens de la lettre, les Anges qui alors sont chez lui n'ont absolument aucune idée du potage, ni de Jacob, ni d'Esaü, ni du rouge, ni de humer du rouge, mais au lieu de tout cela, ils ont l'idée spirituelle qui est tout autre et éloignée de cette idée naturelle, et tout est traduit à l'instant dans cette idée spirituelle : il en est aussi de même pour tous les autres passages de la Parole : par exemple, quand on y lit le mot Pain, les Anges ne perçoivent pas le pain, mais à l'instant au lieu du pain ils perçoivent l'amour céleste et ce qui appartient à l'amour céleste, c'est-à-dire, à l'amour pour le Seigneur ; et quand dans la Parole on lit le mot Vin, ils ne perçoivent pas le vin, mais au lieu du vin ils perçoivent l'amour spirituel et ce qui appartient à cet amour, c'est-à-dire, à l'amour envers le prochain ; ainsi quand on lit le mot potage ou ragoût, ils perçoivent non un potage ou un ragoût, mais les doctrinaux non encore conjoints au bien, ainsi un amas de doctrinaux en désordre : par là on peut voir ce qu'est et quelle est la pensée des Anges ainsi que leur perception, et combien elles sont éloignées de la pensée et de la perception de l'homme ; si l'homme pensait d'une manière semblable, quand il est dans le saint, par exemple, quand il est dans la Sainte-Cène, et qu'au lieu du Pain il perçût l'amour pour le Seigneur, et au lieu du Vin l'amour envers le prochain, il serait dans une semblable pensée et dans une semblable perception avec les Anges, qui alors s'approcheraient plus près de lui, jusqu'à pouvoir enfin associer les pensées, mais en tant que l'homme serait en même temps dans le bien. Que le potage ou le ragoût signifie un amas, c'est aussi ce qu'on peut voir par ce qui est dit des fils des prophètes et d'Elisée dans le Livre des Rois :

« Elisée revint à Gilgal, et il y avait une famine en la terre, et les fils des prophètes étaient assis devant lui ; et il dit à son serviteur : Mets la grande marmite, et cuis un potage pour les fils des prophètes. Et l'un (d'eux) sortit dans le champ pour recueillir des légumes, et il trouva un cep de champ, et il recueillit sur lui des coloquintes de champ plein son vêtement, et il vint et il (les) coupa dans la marmite du potage, parce qu'on ne savait (ce que c'était) ; et on (en) versa aux hommes pour manger, et il arriva quand ils mangèrent du potage et ils crièrent et dirent : La mort dans la marmite, Homme de Dieu ; et ils ne purent manger ; et il dit : Prenez de la farine ; et il (la) mit dans la marmite, et il dit : Verse au peuple ; et ils mangèrent, et il n'y eut rien de mauvais dans la marmite. » - 2 Rois 4:38, 39, 40, 41.

Ces paroles dans le sens interne ont une signification tout autre que dans le sens de la lettre, savoir, la famine en la terre signifie la pénurie des connaissances du bien et du vrai, numéro 1460 ; les fils des prophètes, ceux qui enseignent, numéro 2534 ; le potage, un amas mal formé de scientifiques ; la farine, le vrai qui provient du bien, ou le spirituel qui procède du céleste, numéro 2177, ainsi, quand il est dit qu'Elisée mit de la farine dans la marmite et qu'alors il n'y eut rien de mauvais dans la marmite, cela signifie que cet amas fut rendu régulier par le vrai spirituel d'après la Parole du Seigneur, car Elisée représentait le Seigneur quant à la Parole, numéro 2762 ; sans ce sens spirituel, le récit sur le potage, et le changement opéré par la farine, n'auraient pas été dignes d'être mentionnés dans la Très-Sainte parole ; c'est pour représenter ces choses que ce miracle a été fait, il en est aussi de même de tous les autres miracles rapportés dans la Parole, et qui tous cachent en eux des choses Divines.

  
/ 10837