Ang Bibliya

 

Genèse 15:17

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17 Quand le soleil fut couché, il y eut une obscurité profonde; et voici, ce fut une fournaise fumante, et des flammes passèrent entre les animaux partagés.

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Arcanes Célestes # 10217

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10217. Quant à leurs dénombrés, signifie quant à l'ordination et à la disposition : on le voit par la signification de dénombrer, quand il s'agit de toutes les choses de l'Église, qui sont les vrais et les biens de la foi et de l'amour, en ce que c'est leur ordination et leur disposition ; de là les dénombrés sont ces vrais et ces biens mis en ordre et disposés : si dénombrer a cette signification, c'est parce que dénombrer enveloppe la revue, et que ce qui est passé en revue par le Seigneur est aussi mis en ordre et disposé ; et même le mot, par lequel est exprimé ici dénombrer, signifie dans la Langue originale passer en revue, faire le dénombrement, remarquer, et aussi visiter, commander, présider, ainsi mettre en ordre et disposer ; si ce mot a ces significations, c'est parce que dans le sens spirituel l'une enveloppe l'autre, et que le sens spirituel est le sens intérieur des mots, sens qui se trouve très-souvent dans les mots des langues, surtout des langues orientales. Que dénombrer dans le sens spirituel, où il s'agit des vrais et des biens de la foi et de l'amour, ce soit mettre en ordre et disposer, on le voit aussi dans la Parole par les passages où il est dit dénombrer, et où il est parlé du nombre ; par exemple, dans Ésaïe :

« Voix de tumulte des royaumes des nations assemblées, Jéhovah Sébaoth dénombrant (mettant en ordre) l'armée pour la guerre. » - Ésaïe 13:4 ;

Dans le Même :

« Levez en haut vos yeux, et voyez ; qui a créé ces choses ? celui qui a tiré en nombre leur armée ; tous par le nom il appelle ; de la multitude de puissants et de forts en vigueur pas un homme ne manque. » - Ésaïe 40:26 ;

Dans David :

« Jéhovah qui dénombre l'armée des étoiles ; toutes » par leurs noms il (les) appelle. » - Psaumes 147:4.

Que dans ces passages dénombrer signifie mettre en ordre et disposer, cela est évident ; car il s'agit de Jéhovah, c'est-à-dire, du Seigneur, qui ne dénombre ni une armée ni les étoiles, mais qui met en ordre et dispose les choses signifiées par l'armée et par les étoiles, à savoir, les vrais et les biens de la foi et de l'amour ; en effet, il s'agit non pas de guerres dans le monde naturel, mais de guerres dans le monde spirituel ; ce sont les guerres ou combats des vrais d'après le bien contre les faux d'après le mal ; que les guerres dans le sens spirituel soient de tels combats, on le voit, numéro 1664, 2686, 8273, 8295 ; que l'armée soit les vrais et les biens de l'Église et du Ciel, voir numéro 7988, 8019 ; et les étoiles, les connaissances du vrai et du bien, numéro 2495, 2849, 4697. Quand on connaît ce qui est signifié par dénombrer, et ce qui est signifié par les fils d'Israël, on peut voir pourquoi il n'était pas permis à David de dénombrer le peuple ; et pourquoi, après qu'il l'eut dénombré, le prophète Gad fut envoyé pour lui annoncer la peine qu'il avait encourue, - .

Et pourquoi il est dit ici que chacun donnerait l'expiation de son âme, afin qu'il n'y ait point sur eux de plaie quand on les dénombrera ; car les fils d'Israël signifient les vrais et les biens de l'Église, et dénombrer signifie mettre en ordre et disposer ; et comme il appartient au Seigneur seul de mettre en ordre et de disposer les vrais et les biens de la foi et de l'amour chez chacun dans l'Église et dans le Ciel, voilà pourquoi quand l'homme fait le dénombrement, comme il arriva à David de le faire par Joab, cela signifie l'ordination et la disposition de ces choses par l'homme et non par le Seigneur, ce qui est non pas mettre en ordre ni disposer, mais détruire ; si le dénombrement des fils d'Israël n'eût pas enveloppé de telles choses, il n'y aurait eu ni péché ni délit à les dénombrer. Que les fils d'Israël signifient les vrais et les biens spirituels, qui sont les vrais et les biens de l'Église et du Ciel, on le voit, numéro 5414, 5801, 5803, 5812, 5817, 5819, 5826, 5833, 5879, 5951, 7957, 8234, 8805 ; il en est de même des Tribus, entre lesquelles les fils d'Israël étaient partagés, numéro 3858, , 6335, 6397 : comme les fils d'Israël et les Tribus signifient ces vrais et ces biens, et que ces vrais et ces biens sont innombrables, c'est .pour cela que, dans la Parole, il est dit des fils d'Israël,

« que leur nombre sera comme le sable de la mer, qui ne peut être mesuré ni compté. " - Osée 1:10. -

« Qui comptera ta poussière de Jacob, et le nombre d'Israël ? » - Nombres 23:10.

Jéhovah à Abraham :

« Je rendrai ta semence comme la poussière de ta terre ; que si quelqu'un peut compter la poussière de la terre, ta semence aussi sera comptée. " - ;

Et ailleurs :

« Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter ; ainsi sera ta semence. » - Genèse 15:5.

Que par les fils d'Israël et par la semence d'Abraham il ait été entendu non pas la postérité d'Abraham, mais les vrais et les biens spirituels, qui sont innombrables, et même ineffables quant à la plus grande partie, on peut le voir en ce que la multitude des Israélites n'a pas été plus grande que celle des autres nations ; c'est même ce qu'attesté Moïse :

« Non à cause de votre multitude au-dessus de tous les peuples Jéhovah vous a désirés, au point de vous choisir ; car vous êtes en plus petit nombre que tous les peuples. » - , .

Dénombrer signifie aussi mettre en ordre et disposer, dans Jérémie :

« Dans les alentours de Jérusalem et dans les villes de Jehudah passeront encore les troupeaux par les mains de celui qui dénombre. » - Jérémie 33:13 ;

Les troupeaux sont aussi les biens et les vrais de l'Église, numéro 6048, 8937, 9135 ; par les mains de celui qui dénombre, c'est selon la disposition du Seigneur.

Dans David :

« Qui connaît la véhémence de ta colère, pour dénombrer nos jours ? Fais-nous connaître le droit, afin que nous revêtions un cœur de sagesse. “ - Psaumes 90:11-12.

Dénombrer les jours, c'est mettre en ordre et disposer les états de la vie ; et les jours sont dits dénombrés, quand ils sont mis en ordre et disposés, ainsi quand ils sont finis, comme dans Ésaïe :

« Par l'émission de mes jours je m'en vais aux portes de l'enfer ; j'ai été dénombré, (c'est) le reste de mes années. » - Ésaïe 38:10 ;

Et dans Daniel :

« Une écriture apparut devant le Roi Belschazar : Dénombré, pesé, et divisé. » Daniel 5:25.

Car lorsque dénombrer signifie mettre en ordre et disposer, dénombré signifie achevé, comme lorsqu'on passe une ligne sous les nombres après que le calcul est terminé. Si dénombrer signifie mettre en ordre et disposer, c'est parce que le nombre signifie la qualité de la chose et de l'état, et la qualité est déterminée par le nombre adjoint ; de là, dénombrer, c'est qualifier, et la qualification de la chose dans les spirituels est faite par le Seigneur au moyen de l'ordination et de la disposition ; voilà ce qui est signifié par le nombre dans Jean :

« Elle fait qu'à tous elle donne un caractère sur leur main droite, ou sur leurs fronts ; et que personne ne puisse acheter ou vendre, s'il n'a le caractère, ou le nom de la bête, ou le nombre de son nom ; ici est la sagesse ; qui a de l'intelligence, qu'il compte le nombre de la bête, car nombre d'homme il est, et son nombre est six cent soixante-six. » - Apocalypse 13:16-17, 18 ;

Dans ce Chapitre, il s'agit de la bote de la mer et de la bête de la terre ; par la bête de la mer il est entendu le Vrai de l'Église falsifié par les scientifiques qui proviennent du monde, et par la bête de la terre il est entendu le Vrai de l'Église falsifié par le sens littéral de la Parole appliqué à favoriser les maux des amours de soi et du monde ; car la Terre est l'Église quant au bien et au vrai, voir ce qui est cité, numéro 9325 ; et la mer est le scientifique dans le commun, numéro 28, 2850, 2120 ; avoir le caractère de la bête sur la main et sur le front, c'est reconnaître toutes choses, quelles qu'elles soient ; car le front signifie l'amour, numéro 9936 ; et le nom signifie toute qualité de ce dont il s'agit, numéro 3006, 3421, 6674, 8274, 9310 ; compter le nombre de la bête, c'est examiner et savoir ces vrais falsifiés de l'Église ; nombre d'homme signifie la chose et l'état de cette Église ; six cent soixante-six signifie sa qualité quant à tous les vrais falsifiés d'après le mal, et aussi la profanation du saint, et encore la fin ; savoir et examiner cela, c'est le partage du sage et de l'intelligent, voilà pourquoi il est dit,

« ici est la sagesse ; qui a de l'intelligence, qu'il compte le nombre de la bête ; en effet, le nombre six signifie la même chose que le nombre douze, parce qu'il en est la moitié, numéro 3960 (fin), 7973, 8148 ; et douze signifie tous les vrais et tous les biens de l'Église dans le complexe, numéro 2129 (fin), 2130 (fin), 3272, 3858, 3913, 7973, par suite aussi dans le sens opposé tous les faux et tous les maux dans le complexe ; la triplication du nombre six enveloppe aussi la fin ; et la fin, c'est quand le vrai est entièrement profané : d'après cela, il est bien évident que les nombres dans la Parole enveloppent des choses et des états, et signifient la qualité selon les nombres déterminés, comme on le voit aussi par ces paroles dans Jean :

« L'ange mesura la muraille de la sainte Jérusalem, cent quarante-quatre coudées, mesure d'homme, c'est-à-dire, d'ange. » - Apocalypse 21:17.

Par le nombre déterminé là, il est aussi signifié tous les vrais et tous les biens dans le complexe, car cent quarante-quatre signifie la même chose que douze, numéro 7973, puisqu'il vient de douze multiplié par douze ; c'est même pour cela qu'il y est dit que sa mesure est mesure d'homme, comme ci-dessus il a été dit que le nombre six cent soixante-six était nombre d'homme ; mais comme les vrais d'après le bien sont signifiés ici, il est ajouté que cette mesure aussi est mesure d'ange, car l'Ange dans la Parole signifie les vrais d'après le bien, puisqu'il est un récipient du Divin Vrai procédant du Seigneur, numéro 8192.

  
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Arcanes Célestes # 5826

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5826. Vous, vous savez que deux fils m'a enfanté mon épouse, signifie que s'il y a le bien spirituel qui appartient à l'Église, il y aura le bien interne et le vrai interne : on le voit par la représentation d'Israël, qui dit cela de lui, en ce qu'il est le Bien spirituel d'après le naturel, numéro 5825 ; par la représentation de Rachel, qui ici est l'épouse, qui lui avait enfanté deux fils, en ce qu'elle est l'affection du vrai intérieur, numéro 3758, 3782, 3793, 3819 ; et par la représentation de Joseph et de Benjamin, qui sont les deux fils qu'elle avait enfantés, en ce qu'ils sont le Bien Interne et le Vrai Interne, Joseph le Bien Interne, et Benjamin le Vrai Interne. A l'égard de ce qu'il y aura le Bien Interne et le Vrai Interne, s'il y a le bien spirituel qui appartient à l'Église, voici ce qui en est : Le Bien Spirituel, qu'Israël représente, est le Bien du Vrai, c'est-à-dire, le vrai par la volonté et par l'acte ; ce vrai ou ce bien du vrai fait chez l'homme qu'il y a Église ; quand le vrai a été implanté dans la volonté, ce qui est perçu en ce qu'il est affecté du vrai dans le but de vivre selon ce vrai, alors il y a le Bien Interne et le Vrai Interne : quand l'homme est dans ce bien et dans ce vrai, le Royaume du Seigneur est alors en lui, par conséquent lui-même est Église, et avec ses semblables il fait l'Église dans le commun ; de là on peut voir que l'Église, pour qu'elle soit l'Église, doit être le Bien spirituel, c'est-à-dire, le bien du vrai, mais elle ne doit en aucune manière être seulement le vrai, d'après lequel seul aujourd'hui l'Église est appelée l'Église, et par lequel une Église est distinguée d'une autre : que chacun pense en soi-même si le vrai est quelque chose, à moins qu'il n'ait pour fin la vie ; que sont les doctrinaux sans cette fin ? par exemple, que sont les préceptes du décalogue sans la vie selon ces préceptes ? en effet, si quelqu'un les connaît, si même il en connaît avec étendue tout le sens, et que néanmoins il mène une vie contraire à ces préceptes, à quoi le conduisent-ils ? n'est-ce pas à rien ;'et-pour quelques-uns, à la damnation ? Il en est de même des doctrinaux de la foi tirés de la Parole, qui sont les préceptes de la vie Chrétienne, car ce sont les lois spirituelles ; ces lois ne conduiront non plus à rien, si elles ne deviennent pas lois de vie ; que l'homme examine en lui-même, si chez lui quoi que ce soit est quelque chose, excepté ce qui entre dans sa vie même ; et si la vie de l'homme, qui est réellement vie, est ailleurs que dans la volonté : c'est donc de là qu'il a été dit par le Seigneur dans l'Ancien Testament, et confirmé clans le Nouveau, que toute la Loi et tous les prophètes sont fondés sur l'amour envers Dieu, et sur l'amour à l'égard du prochain, ainsi sur la vie même, et non sur la foi sans la vie, ainsi en aucune manière sur la foi seule, ni par conséquent sur la confiance, car celle-ci ne peut exister sans la charité à l'égard du prochain ; si elle se manifeste dans les périls de la vie, et quand la mort est à la porte chez les méchants, c'est une confiance bâtarde ou fausse, car chez eux dans l'autre vie il n'apparaît pas la moindre chose de cette confiance, quoiqu'à l'approche de la mort ils aient en apparence déclaré avec ardeur qu'ils l'avaient ; que la foi, soit qu'on l'appelle confiance, soit qu'on l'appelle assurance, ne produise aucun effet chez les méchants, ' le Seigneur Lui-Même l'enseigne dans Jean :

« A tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le pouvoir d'être fils de Dieu, à ceux qui croient en Son Nom, qui non de sangs, ni de volonté de chair, ni de volonté d'homme, mais de Dieu, sont nés. » Jean 1:12-13.

Ceux qui sont nés de sangs sont ceux qui font violence à la charité, numéro 374, 1005, puis ceux qui profanent le vrai, numéro 4735 ; ceux qui sont nés de volonté de chair sont ceux qui sont dans les maux provenant des amours de soi et du monde, numéro 3813 ; ceux qui sont nés de volonté d'homme sont ceux qui sont dans les persuasions du faux, car l'homme (vir) signifie le vrai et dans le sens opposé le faux ; ceux qui sont nés de Dieu sont ceux qui ont été régénérés par le Seigneur, et qui sont par suite dans le bien ; ce sont ceux-ci qui reçoivent le Seigneur, ce sont eux qui croient en son Nom, et ce sont eux auxquels il donne le pouvoir d'être fils de Dieu, et non à ceux-là ; d'après cela, on voit clairement ce que la foi seule fait pour le salut. De plus, pour que l'homme soit régénéré et devienne Église, il doit être introduit par le vrai dans le bien, et il est introduit alors que le vrai devient le vrai par la volonté et par l'acte ; ce vrai est le bien, et il est appelé le bien du vrai, et produit continuellement de nouveaux vrais, car alors pour la première fois il se fructifie ; le vrai qui en est produit ou fructifié est celui qui est appelé vrai interne, et le bien duquel il procède est appelé bien interne ; car rien ne devient interne avant d'avoir été implanté dans la volonté, puisque le volontaire est l'intime de l'homme ; tant que le bien et le vrai sont hors de la volonté et seulement dans l'entendement, ils sont hors de l'homme, car l'entendement est en dehors et la volonté est en dedans.

  
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