Bibeln

 

Genèse 46

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1 Israël donc partit avec tout ce qui lui appartenait, et vint à Béer-Sébah, et il offrit des sacrifices au Dieu de son père Isaac.

2 Et Dieu parla à Israël dans les visions de la nuit, en disant : Jacob, Jacob! Et il répondit : Me voici.

3 Et [Dieu lui] dit : Je suis le [Dieu] Fort, le Dieu de ton père; ne crains point de descendre en Egypte : car je t'y ferai devenir une grande nation.

4 Je descendrai avec toi en Egypte, et je t'en ferai aussi très-certainement remonter; et Joseph mettra sa main sur tes yeux.

5 Ainsi Jacob partit de Béer-Sébah, et les enfants d'Israël mirent Jacob leur père, et leurs petits enfants, et leurs femmes, sur les chariots que Pharaon avait envoyés pour le porter.

6 Ils emmenèrent aussi leur bétail et leur bien qu'ils avaient acquis dans le pays de Canaan; et Jacob et toute sa famille avec lui vinrent en Egypte.

7 Il amena donc avec lui en Egypte ses enfants, et les enfants de ses enfants, ses filles, et les filles de ses fils, et toute sa famille.

8 Or ce sont ici les noms des enfants d'Israël, qui vinrent en Egypte : Jacob et ses enfants. Le premier-né de Jacob, fut Ruben.

9 Et les enfants de Ruben, Hénoc, Pallu, Hetsron, et Carmi.

10 Et les enfants de Siméon, Jémuel, Jamin, Ohab, Jakin, Tsohar, et Saül, fils d'une Cananéenne.

11 Et les enfants de Lévi, Guerson, Kéhath, et Mérari.

12 Et les enfants de Juda, Her, Onan, Séla, Pharez, et Zara; mais Her et Onan moururent au pays de Canaan. Les enfants de Pharez furent Hetsron et Hamul.

13 Et les enfants d'Issacar, Tolah, Puva, Job, et Simron.

14 Et les enfants de Zabulon, Séred, Elon, et Jahléel.

15 Ce sont là les enfants de Léa, qu'elle enfanta à Jacob en Paddan-Aram, avec Dina sa fille; toutes les personnes de ses fils et de ses filles furent trente-trois.

16 Et les enfants de Gad, Tsiphjon, Haggi, Suni, Etsbon, Héri, Arodi, et Aréli.

17 Et les enfants d'Aser, Jimna, Jisua, Jisui, Bériha, et Sérah, leur sœur. Les enfants de Bériha, Héber et Malkiel.

18 Ce [sont] là les enfants de Zilpa que Laban donna à Léa sa fille; et elle les enfanta à Jacob, [savoir], seize personnes.

19 Les enfants de Rachel femme de Jacob, [furent] Joseph et Benjamin.

20 Et il naquit à Joseph au pays d'Egypte, Manassé et Ephraïm, qu'Asenath fille de Potiphérah, Gouverneur d'On, lui enfanta.

21 Et les enfants de Benjamin étaient Bélah, Béker, Asbel, Guéra, Nahaman, Ehi, Ros, Muppim, et Huppim, et Ard.

22 Ce sont là les enfants de Rachel, qu'elle enfanta à Jacob; en tout quatorze personnes.

23 Et les enfants de Dan, Husim.

24 Et les enfants de Nephthali, Jahtséel, Guni, Jetser, et Sillem.

25 Ce sont là les enfants de Bilha, laquelle Laban donna à Rachel sa fille, et elle les enfanta à Jacob; en tout, sept personnes.

26 Toutes les personnes appartenant à Jacob qui vinrent en Egypte, et qui étaient sorties de sa hanche, sans les femmes des enfants de Jacob, furent en tout soixante-six.

27 Et les enfants de Joseph qui lui étaient nés en Egypte, furent deux personnes. Toutes les personnes [donc] de la maison de Jacob qui vinrent en Egypte, furent soixante-dix.

28 Or [Jacob] envoya Juda devant lui vers Joseph, pour l'avertir de venir au-devant de lui en Goscen. Ils vinrent donc dans la contrée de Goscen.

29 Et Joseph fit atteler son chariot, et monta pour aller au-devant d'Israël son père en Goscen. Il se fit voir à lui; il se jeta sur son cou, et pleura quelque temps sur son cou.

30 Et Israël dit à Joseph : Que je meure à présent, puisque j'ai vu ton visage, et que tu vis encore.

31 Puis Joseph dit à ses frères et à la famille de son père : Je remonterai, et ferai savoir à Pharaon, et je lui dirai : Mes frères et la famille de mon père, qui [étaient] au pays de Canaan, sont venus vers moi.

32 Et ces hommes sont bergers, et se sont [toujours] mêlés de bétail, et ils ont amené leurs brebis et leurs bœufs, et tout ce qui était à eux.

33 Or il arrivera que Pharaon vous fera appeler, et vous dira : Quel est votre métier?

34 Et vous direz : Tes serviteurs se sont [toujours] mêlés de bétail dès leur jeunesse jusqu'à maintenant, tant nous, que nos pères; afin que vous demeuriez en la contrée de Goscen; car les Egyptiens ont en abomination les bergers.

   

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Arcanes Célestes #3021

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3021. Mets, je te prie, ta main sous ma cuisse, signifie son engagement quant à la puissance pour le bien de l'amour conjugaison le voit par la signification de la main, en ce qu'elle est la puissance, numéro 878 ; et par la signification de la cuisse, en ce qu'elle est le bien de l'amour conjugal, ainsi qu'il va être expliqué. Que ce soit un engagement quant à cette puissance, on le voit, en ce que ceux qui s'engageaient à quelque chose qui concernait l'amour conjugal, mettaient, d'après un rite ancien, la main sous la cuisse de celui avec qui ils prenaient l'engagement, et qui alors les adjurait, et cela, parce que la cuisse signifiait l'amour conjugal, et la main, la puissance ou autant qu'on pouvait ; car toutes les parties du corps humain correspondent aux spirituels et aux célestes dans le Très-Grand Homme, qui est le Ciel, comme il a été montré, numéro 2996, 2998, et comme dans la suite, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera montré plus amplement : les cuisses elles-mêmes avec les Lombes correspondent à l'Amour Conjugal ; ces correspondances avaient été connues des Très-Anciens, c'est pourquoi il en était résulté chez eux plusieurs rites religieux, parmi lesquels était aussi celui de mettre la main sous la cuisse, lorsqu'on s'engageait à quelque bien de l'amour conjugal ; la connaissance de ces rites, qui était très-estimée des Anciens, et qu'ils plaçaient au rang des choses les plus importantes de leur science et de leur intelligence, est aujourd'hui entièrement perdue, au point qu'on ignore même qu'il existe quelque Correspondance, et peut-être, par suite de cette ignorance, sera-t-on étonné que de telles choses soient signifiées par ce rite : ici, comme il s'agit des fiançailles de Isaac fils d'Abraham avec quelque fille de sa famille, et qu'il est dit au serviteur le plus ancien de s'acquitter de ce devoir, c'est pour cela que ce rite est observé. Que la cuisse signifie l'Amour conjugal, d'après la Correspondance, ainsi qu'il vient d'être dit, c'est ce qu'on peut voir aussi par d'autres passages dans la Parole, par exemple, par la procédure prescrite dans Moïse, quand une femme était accusée d'adultère par son mari :

« Le prêtre adjurera la femme par un serment de malédiction, et le prêtre dira à la femme : Jéhovah te donnera toi-même en malédiction et en adjuration au milieu de ton peuple, en ce que Jéhovah rendra ta Cuisse tombante et ton ventre enflé. Quand il lui aura donné à boire les eaux, et il arrivera que si elle est souillée et a prévariqué de prévarication envers son mari, et les eaux maudites viendront en elle en amertumes, et son ventre enflera, et sa Cuisse tombera, et la femme sera en exécration au milieu de son peuple. » - Nombres 5:21, 27.

La cuisse qui devait tomber signifiait le mal de l'amour conjugal ou l'adultère ; les autres actes de cette procédure signifiaient, chacun en particulier, des spécialités de l'affaire même, de sorte qu'il n'y a pas le moindre détail qui ne renferme quelque chose, tellement que l'homme qui lit la Parole, sans l'idée du saint, doit s'étonner d'y rencontrer de tels détails. Par suite de la signification de la cuisse, qui est le bien de l'amour conjugal, il est dit quelquefois : sortis de sa cuisse, par exemple, au sujet de Jacob :

« Fructifie et multiplie ! Une nation et une assemblée de nations seront suscitées de toi, et des rois sortiront de tes cuisses, » - Genèse 35:11.

Et ailleurs :

« Toute âme qui vint avec Jacob en Egypte, ceux qui étaient sortis de sa cuisse. » - Genèse 46:26. Exode 1:5.

Et au sujet de Gidéon :

« Gidéon avait soixante-dix fils sortis de sa cuisse. » - Juges 8:30.

Et comme les cuisses, le dedans des cuisses et les lombes signifient les choses qui appartiennent à l'amour conjugal, ils signifient aussi celles qui appartiennent à l'amour et à la charité, et cela, parce que l'amour conjugal est l'amour fondamental de tous les amours, Voir numéros 686, 2733, 2737, 2738, 2739, car ils viennent de la même origine, savoir, du Mariage céleste, qui est le mariage du bien et du vrai, Voir numéros ; que la cuisse signifie le bien de l'amour céleste et le bien de l'amour spirituel, on peut le voir par ces passages, dans Jean :

« Celui qui était monté sur le Cheval blanc avait sur son vêtement et sur sa cuisse ce nom écrit : le Roi des rois et le Seigneur des Seigneurs. » - Apocalypse 19:16.

Celui qui était monté sur le cheval blanc est la Parole, ainsi le Seigneur qui est la Parole, Voir numéros 2760, 2761, 2762 ; le Vêtement est le Divin Vrai, numéro 2576 ; c'est pour cela qu'il est appelé le Roi des rois, numéro 3009 ; de là on voit clairement ce que c'est que la cuisse, savoir, le Divin Bien qui appartient à son amour, ce qui fait aussi qu'il est appelé le Seigneur des Seigneurs, numéros ; comme cela est la qualité du Seigneur, il est dit qu'il avait ce nom écrit sur son vêtement et sur sa cuisse, car le nom signifie la qualité, numéros 1896, 2009, 2724, 3006.

Dans David :

« Ceins ton épée sur la cuisse, ô puissant par ta gloire et par ton honneur ! » - Psaumes 45:4.

Là, il s'agit du Seigneur ; l'épée est le vrai qui combat, numéro 2799 ; la cuisse est le bien de l'amour ; ceindre l'épée sur la cuisse signifie que le vrai par lequel il combattrait procédait du bien de l'amour.

Dans Ésaïe :

« La justice sera la ceinture de ses reins, et la vérité la ceinture de ses cuisses. » - Ésaïe 11:5.

Là, il s'agit aussi du Seigneur ; la justice, parce qu'elle se dit du bien de l'amour, numéro 2235, est nommée ceinture des reins ; la vérité, parce qu'elle procède du bien, est appelée ceinture des cuisses ; ainsi les reins se disent de l'amour du bien, et les cuisses, de l'amour du vrai.

Dans le Même :

« Il n'est point fatigué ni abattu en Lui-même, il ne sommeillera point et ne dormira point, et la ceinture de ses cuisses n'a point été déliée, et la courroie de ses souliers n'a point été rompue. » - Ésaïe 5:27.

Il s'agit du Seigneur ; la ceinture de ses cuisses, c'est l'amour du vrai, comme ci-dessus.

Dans Jérémie, Jéhovah lui ordonna d'acheter une ceinture de lin, et de la mettre sur ses reins, mais de ne pas la passer par l'eau ; et de s'en aller vers l'Euphrate, et de la cacher dans un trou de rocher ; cela étant fait, lorsqu'il y retourna et qu'il la retira du lieu, elle était pourrie. » - .

La ceinture de lin, c'est le vrai ; il était représenté que le vrai procédait du bien, en ce qu'il la mettait sur ses reins ; chacun peut voir que ce sont là des représentatifs et qu'on ne peut savoir ce qu'ils signifient que par les Correspondances, dont il sera traité, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, à la fin de quelques Chapitres ; on ne comprendrait pas autrement non plus les choses qui furent vues par Ézéchiel, par Daniel et par Nébuchadnézar : par Ézéchiel :

« Au-dessus de l'étendue, qui (était) sur la tête des Chérubins, (il y avait) comme l'aspect d'une pierre de Saphir une ressemblance de trône, et sur la ressemblance du trône une ressemblance comme l'aspect d'un Homme sur lui, au-dessus : et je vis comme une apparence de braise ardente, comme un aspect de feu au dedans d'elle (et) tout autour ; depuis L'aspect de ses Reins et au-dessus, et depuis l'aspect de ses Reins et au-dessous, je vis comme un aspect de feu, et sa splendeur tout autour comme l'aspect de l'arc-en-ciel, qui est dans une nuée en un jour de pluie ; ainsi (était) l'aspect de la splendeur tout autour, ainsi (était) l'aspect de la ressemblance de la gloire de Jéhovah. » - Ézéchiel 1:26-27, 28.

Que ce soit là un représentatif du Seigneur et de son Royaume, c'est ce qu'on peut voir ; et que l'aspect des reins en dessus et des reins en dessous soit le représentatif de son amour, cela est évident par la signification du feu, en ce qu'il est l'amour, numéro 934, et par la signification de la splendeur et de l'arc-en-ciel, en ce qu'ils désignent la sagesse et l'intelligence qui procèdent de l'amour, numéros 1042, 1043, 1053 : par Daniel :

« L'homme qu'il vit était vêtu de lin, et ses Reins étaient ceints d'or d'Uphaz, et son corps (était) comme une Tharschisch, et ses faces comme l'aspect de l'éclair, et ses yeux comme des lampes de feu, et ses bras et ses pieds comme la splendeur de l'airain poli. » - Daniel 10:5-6.

Personne ne peut comprendre ce que signifient toutes ces choses, sinon par les représentations et leurs correspondances, ce que signifient par exemple les reins, le corps, les faces, les yeux, les bras, les pieds ; d'après les représentations et les correspondances, on voit que c'est le Royaume céleste du Seigneur, qui a été ainsi représenté ; les reins sont le Divin amour ; l'or d'Uphaz dont ils étaient ceints est le bien de la sagesse qui procède de l'amour, numéros 113, 1551, 1552 : par Nébuchadnézar, dans Daniel :

« La tête de la statue était d'or fin ; sa Poitrine et ses Bras, d'argent ; son Ventre et ses Cuisses, d'airain ; ses Pieds en partie de fer et en partie d'argile. » - Daniel 2:32-33.

Par cette statue ont été représentés les Etats successifs de l'Église ; par la Tête qui était d'or, le premier état qui fut céleste, parce qu'il appartenait à l'amour pour le Seigneur ; par la poitrine et les bras qui étaient d'argent, le second état qui fut spirituel, parce qu'il appartenait à la charité envers le prochain ; par le ventre et les cuisses qui étaient d'airain, le troisième état qui fut celui du bien naturel, lequel est l'airain, numéros 425, 1551 ; le bien naturel appartient à l'amour ou à la charité envers le prochain dans un degré au-dessous du bien spirituel ; par les pieds qui étaient de fer et d'argile, le quatrième état qui fut celui du vrai naturel, lequel est le fer, numéros 425, 426, et aussi celui de nulle cohérence avec le bien, qui est l'argile. D'après tout ce qui vient d'être dit, on peut voir ce que signifient les cuisses et les reins, savoir, l'amour conjugal principalement, et par suite tout amour réel, comme on le voit d'après les passages cités, et aussi d'après Genèse 32:26, 32, Ésaïe 20:2-3, Nahum 2:2. Psaumes 69:24. Exode 12:11. Luc 12:35-36.

Et même, dans le sens opposé, les amours contraires, savoir, les amours de soi et du monde, - Luc 1 Rois 2:5, Ésaïe 32:10-11. . Ézéchiel 29:7. Amos 8:10.

  
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Arcanes Célestes #2799

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2799. Et il prit dans sa main le feu et le couteau, signifie le bien de l'amour et le vrai de la foi : on le voit par la signification du feu, en ce qu'il est le bien de l'amour, numéro 934 ; et par la signification du couteau, en ce qu'il est le vrai de la foi : que le couteau, dont on se servait dans les sacrifices pour immoler les victimes, ait signifié le vrai de la foi, c'est ce qu'on peut voir par la signification de l'épée ou de la courte épée dans la Parole, car au lieu de couteau il est dit courte épée ; l'un et l'autre a la même signification, mais avec cette différence, que le couteau qui servait à immoler les victimes signifiait le vrai de la foi, tandis que l'épée signifiait le vrai qui combat ; et comme le couteau est rarement nommé dans la Parole, par une raison secrète, dont il sera parlé plus bas, il m'est permis de montrer ce que signifie l'Épée. Dans le sens interne l'Epée signifie le Vrai de la foi qui combat, puis la Vastation du vrai, et, dans le sens opposé, le Faux qui combat, puis la Punition du faux.

L'Epée signifie le Vrai de la Foi qui combat : on peut le voir par ces passages.

Dans David :

« Ceins-toi de ton Epée sur ta cuisse, ô puissant, prospère par ta gloire et par ton honneur ; sois à cheval sur la parole de vérité, et ta droite t'enseignera des merveilles. » - Psaumes 45:4-5.

Là, il s'agit du Seigneur, l'Epée est pour le vrai qui combat.

Dans le Même :

« Les miséricordieux bondiront dans la gloire, ils chanteront sur leurs lits ; les louanges de Dieu (seront) dans leur gosier, et l'Epée à deux tranchants dans leur main. » - Psaumes 149:5-6.

Dans Ésaïe :

« Jéhovah M'a appelé dès l'utérus, dès les entrailles de ma mère il a mentionné mon nom, et il a placé ma bouche comme une Epée aiguë, et il M'a placé en flèche polie. » - Ésaïe 49:1-2.

L'Epée aiguë est pour le vrai qui combat, et la flèche polie pour le vrai de la doctrine, Voir numéros 2686, 2709.

Dans le Même :

« Aschur tombera par l'Epée non d'un homme (viri), l'Epée non de l'homme (hominis) le dévorera, et il s'enfuira de devant l'Epée, et ses jeunes gens seront rendus tributaires. » - Ésaïe 31:8.

Aschur est le raisonnement dans les choses Divines, numéros 119, 1186 ; l'épée non d'un homme (viri) et non de l'homme (hominis) est le faux, l'épée de devant laquelle il s'enfuira, est le vrai qui combat.

Dans Zacharie :

« Retournez au retranchement, captifs dans l'attente ; même aujourd'hui je t'annonce que je te rendrai le double, (moi) qui me suis tendu Juda (comme) un arc, qui ai rempli Éphraïm, et ai excité tes fils, ô Sion ! Contre tes fils, ô Javan ! Et je te mettrai comme l'Epée du fort, et Jéhovah apparaîtra sur eux, et son javelot sortira comme la foudre, Zacharie 9:12-14.

L'épée du fort est le vrai qui combat.

Dans Jean :

« Au milieu des sept chandeliers (quelqu'un) semblable au Fils de l'homme avait dans sa main droite sept étoiles, et de sa bouche sortait une Epée aiguë à deux tranchants, et son visage était comme le Soleil brillant dans sa force. » - Apocalypse 1:13, 16.

Et ensuite :

« Voici ce que dit celui qui a l'Epée aiguë à deux tranchants : Je viendrai à toi bientôt, et je combattrai contre eux avec l'Epée de ma bouche. » - Apocalypse 2:12, 16.

L'épée aiguë à deux tranchants est évidemment le vrai qui combat, lequel est en conséquence représenté comme une Épée qui sort de la bouche.

Dans le Même :

« De la bouche de celui qui était monté sur le cheval blanc sortait une Epée aiguë, pour en frapper les nations. Et ils furent tués par l'Epée sortant de la bouche de celui qui était monté sur le cheval. » - Apocalypse 19:15, 21.

Là, il est évident que l'Epée sortant de la bouche est le vrai qui combat : on voit, ci-dessus, Numéro 2760, 2761, 2762, 2763, que celui qui est monté sur le cheval blanc est la Parole, et par conséquent le Seigneur, qui est la Parole : c'est de là que le Seigneur dit dans Matthieu :

« Ne pensez donc pas que je sois venu pour mettre la paix sur la terre ; je suis venu mettre non la paix, mais l'Epée. » - Matthieu 10:34 ;

Et dans Luc : Maintenant que celui qui a une bourse la prenne, de même aussi un sac, mais que celui qui n'en a pas vende ses vêtements et qu'il achète une Epée. Et ils dirent : Seigneur, voici deux épées ici : mais Jésus dit : Cela suffit. » - Luc 22:36, 37, 38.

Là, par l'Épée on n'entend autre chose que le Vrai d'après lequel et pour lequel ils devaient combattre.

Dans Osée :

« Je traiterai pour eux alliance en ce jour-là avec les bêtes féroces du champ, et avec l'oiseau des cieux, et le reptile de l'humus, et je briserai de dessus la terre l'arc et l'Epée et la guerre, et je les ferai coucher en sûreté. Osée 2:18.

Là, il s'agit du Royaume du Seigneur ; par briser l'arc, l'épée et la guerre, il est signifié qu'il n'y a là aucun combat au sujet de la doctrine et du vrai.

Dans Josué :

« Josué leva ses yeux, et il vit, et voici, un homme se tenait debout vis-à-vis de lui, et son épée dégainée dans sa main. Il dit à Josué : Moi, (je suis) le chef de l'armée de Jéhovah. Et Josué tomba sur sa face à terre. » - Josué 5:13-14.

Cela arriva quand Josué entra avec les fils d'Israël dans la terre de Canaan, et par là est entendue l'introduction des fidèles dans le Royaume du Seigneur ; le Vrai combattant, qui appartient à l'Eglise, est l'Epée dégainée dans la main du chef de l'armée de Jéhovah. Quant aux courtes épées ou couteaux, la preuve qu'ils signifient le vrai de la foi peut se tirer de ce qu'ils étaient employés non-seulement dans les Sacrifices, mais aussi dans la Circoncision, pour laquelle ils étaient de pierre et nommés couteaux de pierres, comme on le voit dans Josué :

« Jéhovah dit à Josué : Fais-toi des couteaux de pierres, et recommence, circoncis les fils d'Israël une seconde fois ; et Josué se fit des couteaux de pierres, et il circoncit les fils d'Israël à la colline des prépuces. » - Josué 5:2-3.

Que la circoncision ait été le représentatif de la purification de l'amour de soi et du monde, on le voit numéros 2039, 2632 ; et comme cette purification se fait par les vrais de la foi, c'est pour cela qu'on employait des couteaux de pierres, numéros 2039 (fin), 2046 (fin). L'Epée signifie la vastation du vrai : on le voit par ces passages :

Dans Ésaïe :

« Ces deux choses t'arriveront, qui te plaindra ? la vastation et le Brisement, et la famine et l'Epée, qui te consolera ? Tes fils sont tombés en défaillance et sont restés étendus à la tête de toutes les places. » - Ésaïe 51:19-20.

La famine est la vastation du bien, et l'épée la vastation du vrai ; rester étendus à la tête de toutes les places, c'est être privé de tout vrai ; la place est le vrai, numéro 2336 ; quant à la vastation, Voir ce que c'est numéros 301, 302, 303, 304, 407, 408, 410, 411.

Dans le Même :

« Je vous compterai par l'Epée, et vous tous vous vous courberez pour être égorgés, parce que j'ai appelé, et vous n'avez point répondu ; j'ai parlé et vous n'avez point écouté. » - Ésaïe 65:12.

Dans le Même ;

« Dans le feu Jéhovah contestera, et par son Epée avec toute chair, et ils seront en grand nombre les transpercés de Jéhovah. » - Ésaïe 66:16.

Les transpercés de Jéhovah, ce sont ceux qui ont été dévastés.

Dans Jérémie :

« Sur toutes les collines dans le désert sont venus les dévastateurs, parce que l'Epée de Jéhovah dévore depuis l'extrémité de la terre jusqu'à l'extrémité de la terre ; point de paix pour aucune chair ; ils ont semé des froments, et ils ont moissonnés des épines. » - Jérémie 12:12-13.

L'Épée de Jéhovah est évidemment la vastation du vrai.

Dans le Même :

« Ils ont menti contre Jéhovah, et ils ont dit : ce n'est point Lui ; et le mal ne viendra point sur nous, et nous ne verrons ni l'Epée, ni la famine : et les prophètes deviendront du vent, et la Parole point en eux. » - Jérémie 5:12-13 :

Dans le Même :

« Moi, je vais les visiter ; les jeunes gens mourront par l'Epée, leurs fils et leurs filles mourront par la famine. » - Jérémie 11:22.

Dans le Même : Quand ils offriront l'holocauste et la mincha, Moi je ne les recevrai pas favorablement, parce que par l'Épée et par la Famine et par la Peste, Moi je les consumerai. Et je dis : Ah ! Ah ! Seigneur Jéhovih, voici, les prophètes leur disent : vous ne verrez point l'Epée, et la famine ne sera point parmi vous. » - Jérémie 14:12-13 :

Dans le Même :

« La ville a été livrée dans la main des Chaldéens qui combattent contre elle, de devant l'Épée et la Famine et la Peste. » - Jérémie 32:24, 36 :

Dans le Même :

« J'enverrai sur eux l'Epée, la Famine et la Peste jusqu'à les consumer de dessus l'humus que j'ai donné à eux et à leurs pères. » - Jérémie 24:10 ;

Dans ces passages, la Vastation est décrite par l'Épée, par la famine et par la peste ; par l'Épée, la vastation du vrai ; par la famine, la vastation du bien ; et par la peste, le pillage jusqu'à la consommation.

Dans Ézéchiel :

« Fils de l'homme, prends une Epée tranchante, un rasoir des barbiers, prends-le à toi, et fais-le passer sur ta tête et sur ta barbe, et prends-toi des balances à peser, et fais-en le partage ; brûle une troisième partie au feu dans le milieu de la ville, frappe une troisième partie par l'Epée autour d'elle, et disperse une troisième partie au vent, et je tirerai l'Epée après eux. Une troisième partie mourront de la peste, et seront consumés par la famine au milieu de toi, et une troisième partie tombera par l'Epée tout autour, et je disperserai une troisième partie à tout vent, et je tirerai l'Epée après eux. » - Ézéchiel 5:1-2, 12, 17.

Là, il s'agit de la vastation du Vrai naturel, qui est ainsi décrite.

Dans le Même :

« L'Epée au dehors, et la peste et la famine au-dedans ; celui qui est dans le champ mourra par l'épée, et celui qui est dans la ville, la famine et la peste le dévoreront. » - Ézéchiel 7:15.

Dans le Même :

« Dis à l'humus d'Israël : Ainsi a dit Jéhovah : Me voici vers toi, et je tirerai mon Epée de son fourreau, et je ferai retrancher de toi le juste et le méchant ; parce que je ferai retrancher de toi le juste et le méchant, à cause de cela mon Epée sortira de son fourreau ; elle n'y retournera plus. La Parole de Jéhovah (fut) vers moi, en disant : Fils de l'homme, prophétise et dis : Ainsi a dit Jéhovah : Dis : L'Epée, l'Epée aiguisée, et même fourbie ; pour faire le carnage elle a été aiguisée, pour que l'éclair soit en elle, elle a été fourbie. Fils de l'homme, prophétise et dis : Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih touchant les fils d'Ammon, et touchant leur opprobre : Et dis : l'Epée, l'Épée, l'Epée dégainée pour le carnage, et fourbie pour consumer à cause de l'éclair, pendant qu'on voit pour toi la vanité, pendant qu'on devine pour toi le mensonge. » - Ézéchiel 21:3-5, 8-10, 28-29.

Là, par l'épée il n'est signifié autre chose que la vastation, comme on le voit par chaque mot dans le sens interne.

Dans le Même :

« Le Roi de Babel détruira tes tours par ses Epées ; à cause de la multitude de ses chevaux leur poussière te couvrira ; à cause de la voix du cavalier, et de la roue, et du chariot, tes murailles seront ébranlées ; sous les sabots de ses chevaux il foulera toutes tes rues. » - Ézéchiel 26:9, 10, 11.

On voit numéro 1326, ce que c'est que Babel, et numéro 1327, qu'elle dévaste.

Dans David :

« S'il ne se convertit pas, Dieu aiguisera son Epée, il tendra son arc, et il le préparera. » - Psaumes 7:12 .

Dans Jérémie :

« J'ai dit : Ah ! Ah ! Seigneur, véritablement en abusant tu as abusé ce peuple et Jérusalem, en disant : vous aurez la paix ; et l'Epée a atteint jusqu'à l'âme. » - Jérémie 4:10 .

Dans le Même : Annoncez en Egypte, et faites eu tendre dans Migdol : Arrête-toi et prépare-toi, parce que l'Epée dévorera tes circuits. » - Jérémie 46:14 .

Dans le Même :

« L'Epée (est) sur les Chaldéens et sur les habitants de Babel, et sur ses préfets et sur ses sages : l'Epée sur les conteurs, et ils seront insensés : l'Epée sur ses forts, et ils seront consternés : l'Epée sur ses chevaux, et sur son char, et sur la foule pèle mêle qui est au milieu d'elle, et ils seront comme des femmes : l'Epée sur ses trésors, et ils seront pillés ; la sécheresse sur ses eaux, et elles tariront. » - Jérémie 50:35-38.

L'Epée est évidemment la vastation du vrai ; car il est dit l'Épée sur les sages, sur les conteurs, sur les forts, sur les chevaux et le char, sur les trésors, et la sécheresse sur les eaux et elles tariront.

Dans le Même :

« Nous avons donné la main à l'Egypte, à Aschur pour nous rassasier de pain ; des esclaves ont dominé sur nous, personne ne nous délivre de leur main ; au péril de notre âme nous amenions notre pain, de devant l'Epée du désert. » - Lamentations 5:6, 8-9 .

Dans Osée :

« Il ne retournera pas vers la terre d'Egypte ; et Aschur, lui, (sera) son Roi, parce qu'ils ont refusé de revenir à Moi ; et l'Epée sera suspendue sur ses vides, et elle consumera ses barres, et elle dévorera, à cause de leurs desseins. » - Osée 11:5-6.

Dans Amos :

« J'ai envoyé contre vous la Peste dans le chemin de l'Egypte, j'ai tué par l'Epée vos jeunes gens avec la captivité de vos chevaux. » - Amos 4:10 .

Dans le chemin de l'Egypte, ce sont les scientifiques qui dévastent, quand on raisonne d'après eux sur les choses Divines ; la captivité des chevaux, c'est l'intellectuel entièrement privé de sa qualité. Voir Amos 3.

L'Epée, dans le sens opposé, signifie le faux gui combat : on peut le voir dans David :

« Par mon âme je couche au milieu des lions qui enflamment les fils de l'homme ; leurs dents (sont) une lance et des javelots ; et leurs langues, une Epée aiguë. » - Psaumes 5 :

Dans le même :

Voici, ils rendent des exhalaisons par leur bouche ; des Epées (sont) dans leurs lèvres, car (disent-ils) : qui (nous) entend ? - Psaumes 59:8 :

Dans Ésaïe :

« Tu as été jeté hors de ton sépulcre, comme un tronc abominable, un vêtement de (gens) tués, transpercés par l'Epée, qui sont descendus vers les pierres de la fosse comme un cadavre foulé aux pieds. » - Ésaïe 14:19.

Là, il s'agit de Lucifer.

Dans Jérémie :

« En vain j'ai frappé vos fils, ils n'ont point reçu d'instruction ; votre Epée a dévoré vos prophètes, comme un lion qui ravage, ô génération, vous-mêmes voyez la Parole de Jéhovah, ai-je été un désert à Israël ? » - Jérémie 2:30.

Dans le Même :

« Ne sors point au champ, et ne marche point dans le chemin, parce que (là est) l'Epée de l'ennemi, la frayeur (est) tout à l'entour. » - Jérémie 6:25-26 .

Dans le Même :

« Prends la coupe du vin de la fureur, et fais-la boire à toutes les nations vers lesquelles Moi je t'envoie ; et ils boiront, et ils seront ébranlés, et ils deviendront insensés devant l'Epée que j'en verrai parmi vous ; buvez et enivrez-vous, et vomissez, et tombez, et que vous ne vous releviez point devant l'Epée. » - Jérémie 25:15-16, 27 .

Dans le Même :

« Montez, chevaux ; élancez-vous avec fureur, chariots ; qu'ils sortent les forts, Kusch et Puth en saisissant le bouclier, et les Ludions en saisissant, en tendant l'arc ; et ce jour (est) au Seigneur Jéhovih des armées, jour de vengeance ; et l'Epée dévorera, et elle sera rassasiée, et elle sera enivrée de leur sang. » - Jérémie 46:9-10 .

Dans Ézéchiel :

« Ils te dépouilleront de tes vêtements, et ils prendront les joyaux de ta gloire, et ils te laisseront nue et découverte ; et ils feront monter sur toi l'assemblée, et ils te lapideront de pierre, ils te transperceront de leurs Epées. » - Ézéchiel 16:39-40.

Là, il s'agit des abominations de Jérusalem.

Dans Zacharie :

« Malheur au pasteur de vanité, qui abandonne le troupeau ; l'Epée tombera sur son bras, et sur son œil droit ; son bras en séchant séchera, et son œil droit en s'obscurcissant sera obscurci. » - Zacharie 11:17.

Dans Osée :

« Contre Moi ils ont pensé le mal ; ils tomberont par l'Epée leurs princes, à cause de la colère de leur langue, ce sera leur dérision dans la terre d'Égypte. » - Osée 7:15-16.

Dans Luc :

« Il y aura une grande angoisse sur la terre, et une colère sur ce peuple ; car ils tomberont sous le tranchant de l'Epée, et ils seront captifs parmi toutes les » nations, enfin Jérusalem sera foulée par les nations, » - , .

Là, le Seigneur parle de la consommation du siècle ; dans le sens de la lettre, des Juifs, en ce qu'ils doivent être dispersés, et de Jérusalem, en ce qu'elle doit être détruite ; mais dans le sens interne, du dernier état de l'Eglise ; tomber sous le tranchant de l'épée, signifie qu'il n'y aura plus le vrai, et qu'il n'y aura que le faux ; toutes les nations signifient les maux de tout genre parmi lesquels ils seront captifs ; on peut voir, numéros 1259, 1260, 1849, 1868, que les nations sont les maux ; et numéro 2117, que Jérusalem est l'Église qui doit être ainsi foulée aux Luc pieds.

4: L'Epée signifie aussi la punition du faux : on le voit dans Ésaïe :

« En ce jour là Jéhovah fera la visite, avec son épée dure et grande et forte, sur Léviathan le serpent long, et sur Léviathan le serpent tortueux, et il tuera les baleines qui (sont) dans la mer. » - Ésaïe 27:1.

Là, il s'agit de ceux qui entrent dans les mystères de la foi par des raisonnements tirés des sensuels et des scientifiques ; l'épée dure, grande et forte signifie les punitions du faux qui en résultent. Quand on lit qu'ils ont été dévoués et passés au fil de l'Epée, parfois depuis l'homme jusqu'à la femme, depuis l'enfant jusqu'au vieillard, jusqu' au bœuf, au bétail et à l'âne, dans le sens interne cela signifie la peine de la damnation du faux, comme dans , Josué 10:28, 30, 37, 39, 11:10, 11, 12, 14, 13:22, 19:47. Juges 1, 8, 25. Josué 4:15, 16, 1 Samuel 15:8, 11. 2 Rois 10:25, et ailleurs ; - de là vient qu'il fut ordonné que la Ville qui adorerait d'autres Dieux serait frappée par l'Epée, serait dévouée et brûlée par le feu, et serait éternellement un monceau (de ruines). » - Deutéronome 13:13, .

L'Epée est la peine du faux, et le feu la peine du mal. L'Ange de Jéhovah qui se tint l'Epée dégainée dans le chemin vis-à-vis Biléam, - Nombres 22:22, 31, - signifiait le vrai qui s'opposait au faux dans lequel était Biléam, aussi celui-ci fut-il tué par l'Epée, - Nombres 31:8.

Si l'Epée signifie dans le sens pur le vrai qui combat, et dans le sens opposé le faux qui combat, puis la vastation du vrai et la punition du faux, cela tire son origine des représentatifs dans l'autre vie ; là, en effet, quand quelqu'un prononce ce qu'il sait être faux, aussitôt il lui tombe sur la tête comme de petites épées qui le frappent d'épouvante ; et en outre le Vrai qui combat est représenté par des choses qui sont pointues comme des épées ; car le vrai sans le bien est tel ; mais, avec le bien, il est arrondi et sans aspérité : comme telle est l'origine, de là vient que toutes les fois que le couteau, ou la lance, ou la courte épée, ou l'épée, sont nommés dans la Parole, le vrai qui combat se présente aux Anges. Toutefois si le Couteau est très rarement nommé dans la Parole, c'est parce qu'il y a dans l'autre vie des mauvais esprits, qui sont nommés porte-couteaux (cultrarii), et au côté desquels apparaissent suspendus des Couteaux, et cela parce qu'ils sont d'une nature si féroce qu'ils veulent avec leur couteau égorger tous les autres ; de là vient qu'il n'est presque point fait mention du couteau, mais qu'il est parlé de la courte épée et de l'épée ; car ces armes, étant usitées dans les combats, éveille l'idée de la guerre, et par conséquent du vrai qui combat. Comme les Anciens savaient que la courte épée, la lancette et le couteau signifiaient le vrai, de là les gentils, auxquels cela était venu par tradition, avaient coutume, en faisant leurs sacrifices, de se piquer et de se lacérer jusqu'au sang avec de courtes épées, des lancettes ou des couteaux, ainsi qu'on le lit au sujet des prières de Baal :

« Les Prêtres de Baal criaient à grande voix, et ils se faisaient des incisions, selon leur coutume, avec des épées et des lancettes, jusqu'à faire couler le sang. » - Nombres 1 Rois 18:28.

Que toutes les armes de guerre, dans la Parole, signifient les choses qui appartiennent au combat spirituel, et chacune en particulier, quelque chose de spécial, on le voit numéro 2686.

  
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