Bibeln

 

Genèse 46

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1 Israël donc partit avec tout ce qui lui appartenait, et vint à Béer-Sébah, et il offrit des sacrifices au Dieu de son père Isaac.

2 Et Dieu parla à Israël dans les visions de la nuit, en disant : Jacob, Jacob! Et il répondit : Me voici.

3 Et [Dieu lui] dit : Je suis le [Dieu] Fort, le Dieu de ton père; ne crains point de descendre en Egypte : car je t'y ferai devenir une grande nation.

4 Je descendrai avec toi en Egypte, et je t'en ferai aussi très-certainement remonter; et Joseph mettra sa main sur tes yeux.

5 Ainsi Jacob partit de Béer-Sébah, et les enfants d'Israël mirent Jacob leur père, et leurs petits enfants, et leurs femmes, sur les chariots que Pharaon avait envoyés pour le porter.

6 Ils emmenèrent aussi leur bétail et leur bien qu'ils avaient acquis dans le pays de Canaan; et Jacob et toute sa famille avec lui vinrent en Egypte.

7 Il amena donc avec lui en Egypte ses enfants, et les enfants de ses enfants, ses filles, et les filles de ses fils, et toute sa famille.

8 Or ce sont ici les noms des enfants d'Israël, qui vinrent en Egypte : Jacob et ses enfants. Le premier-né de Jacob, fut Ruben.

9 Et les enfants de Ruben, Hénoc, Pallu, Hetsron, et Carmi.

10 Et les enfants de Siméon, Jémuel, Jamin, Ohab, Jakin, Tsohar, et Saül, fils d'une Cananéenne.

11 Et les enfants de Lévi, Guerson, Kéhath, et Mérari.

12 Et les enfants de Juda, Her, Onan, Séla, Pharez, et Zara; mais Her et Onan moururent au pays de Canaan. Les enfants de Pharez furent Hetsron et Hamul.

13 Et les enfants d'Issacar, Tolah, Puva, Job, et Simron.

14 Et les enfants de Zabulon, Séred, Elon, et Jahléel.

15 Ce sont là les enfants de Léa, qu'elle enfanta à Jacob en Paddan-Aram, avec Dina sa fille; toutes les personnes de ses fils et de ses filles furent trente-trois.

16 Et les enfants de Gad, Tsiphjon, Haggi, Suni, Etsbon, Héri, Arodi, et Aréli.

17 Et les enfants d'Aser, Jimna, Jisua, Jisui, Bériha, et Sérah, leur sœur. Les enfants de Bériha, Héber et Malkiel.

18 Ce [sont] là les enfants de Zilpa que Laban donna à Léa sa fille; et elle les enfanta à Jacob, [savoir], seize personnes.

19 Les enfants de Rachel femme de Jacob, [furent] Joseph et Benjamin.

20 Et il naquit à Joseph au pays d'Egypte, Manassé et Ephraïm, qu'Asenath fille de Potiphérah, Gouverneur d'On, lui enfanta.

21 Et les enfants de Benjamin étaient Bélah, Béker, Asbel, Guéra, Nahaman, Ehi, Ros, Muppim, et Huppim, et Ard.

22 Ce sont là les enfants de Rachel, qu'elle enfanta à Jacob; en tout quatorze personnes.

23 Et les enfants de Dan, Husim.

24 Et les enfants de Nephthali, Jahtséel, Guni, Jetser, et Sillem.

25 Ce sont là les enfants de Bilha, laquelle Laban donna à Rachel sa fille, et elle les enfanta à Jacob; en tout, sept personnes.

26 Toutes les personnes appartenant à Jacob qui vinrent en Egypte, et qui étaient sorties de sa hanche, sans les femmes des enfants de Jacob, furent en tout soixante-six.

27 Et les enfants de Joseph qui lui étaient nés en Egypte, furent deux personnes. Toutes les personnes [donc] de la maison de Jacob qui vinrent en Egypte, furent soixante-dix.

28 Or [Jacob] envoya Juda devant lui vers Joseph, pour l'avertir de venir au-devant de lui en Goscen. Ils vinrent donc dans la contrée de Goscen.

29 Et Joseph fit atteler son chariot, et monta pour aller au-devant d'Israël son père en Goscen. Il se fit voir à lui; il se jeta sur son cou, et pleura quelque temps sur son cou.

30 Et Israël dit à Joseph : Que je meure à présent, puisque j'ai vu ton visage, et que tu vis encore.

31 Puis Joseph dit à ses frères et à la famille de son père : Je remonterai, et ferai savoir à Pharaon, et je lui dirai : Mes frères et la famille de mon père, qui [étaient] au pays de Canaan, sont venus vers moi.

32 Et ces hommes sont bergers, et se sont [toujours] mêlés de bétail, et ils ont amené leurs brebis et leurs bœufs, et tout ce qui était à eux.

33 Or il arrivera que Pharaon vous fera appeler, et vous dira : Quel est votre métier?

34 Et vous direz : Tes serviteurs se sont [toujours] mêlés de bétail dès leur jeunesse jusqu'à maintenant, tant nous, que nos pères; afin que vous demeuriez en la contrée de Goscen; car les Egyptiens ont en abomination les bergers.

   

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Arcanes Célestes #3021

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3021. Mets, je te prie, ta main sous ma cuisse, signifie son engagement quant à la puissance pour le bien de l'amour conjugaison le voit par la signification de la main, en ce qu'elle est la puissance, numéro 878 ; et par la signification de la cuisse, en ce qu'elle est le bien de l'amour conjugal, ainsi qu'il va être expliqué. Que ce soit un engagement quant à cette puissance, on le voit, en ce que ceux qui s'engageaient à quelque chose qui concernait l'amour conjugal, mettaient, d'après un rite ancien, la main sous la cuisse de celui avec qui ils prenaient l'engagement, et qui alors les adjurait, et cela, parce que la cuisse signifiait l'amour conjugal, et la main, la puissance ou autant qu'on pouvait ; car toutes les parties du corps humain correspondent aux spirituels et aux célestes dans le Très-Grand Homme, qui est le Ciel, comme il a été montré, numéro 2996, 2998, et comme dans la suite, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera montré plus amplement : les cuisses elles-mêmes avec les Lombes correspondent à l'Amour Conjugal ; ces correspondances avaient été connues des Très-Anciens, c'est pourquoi il en était résulté chez eux plusieurs rites religieux, parmi lesquels était aussi celui de mettre la main sous la cuisse, lorsqu'on s'engageait à quelque bien de l'amour conjugal ; la connaissance de ces rites, qui était très-estimée des Anciens, et qu'ils plaçaient au rang des choses les plus importantes de leur science et de leur intelligence, est aujourd'hui entièrement perdue, au point qu'on ignore même qu'il existe quelque Correspondance, et peut-être, par suite de cette ignorance, sera-t-on étonné que de telles choses soient signifiées par ce rite : ici, comme il s'agit des fiançailles de Isaac fils d'Abraham avec quelque fille de sa famille, et qu'il est dit au serviteur le plus ancien de s'acquitter de ce devoir, c'est pour cela que ce rite est observé. Que la cuisse signifie l'Amour conjugal, d'après la Correspondance, ainsi qu'il vient d'être dit, c'est ce qu'on peut voir aussi par d'autres passages dans la Parole, par exemple, par la procédure prescrite dans Moïse, quand une femme était accusée d'adultère par son mari :

« Le prêtre adjurera la femme par un serment de malédiction, et le prêtre dira à la femme : Jéhovah te donnera toi-même en malédiction et en adjuration au milieu de ton peuple, en ce que Jéhovah rendra ta Cuisse tombante et ton ventre enflé. Quand il lui aura donné à boire les eaux, et il arrivera que si elle est souillée et a prévariqué de prévarication envers son mari, et les eaux maudites viendront en elle en amertumes, et son ventre enflera, et sa Cuisse tombera, et la femme sera en exécration au milieu de son peuple. » - Nombres 5:21, 27.

La cuisse qui devait tomber signifiait le mal de l'amour conjugal ou l'adultère ; les autres actes de cette procédure signifiaient, chacun en particulier, des spécialités de l'affaire même, de sorte qu'il n'y a pas le moindre détail qui ne renferme quelque chose, tellement que l'homme qui lit la Parole, sans l'idée du saint, doit s'étonner d'y rencontrer de tels détails. Par suite de la signification de la cuisse, qui est le bien de l'amour conjugal, il est dit quelquefois : sortis de sa cuisse, par exemple, au sujet de Jacob :

« Fructifie et multiplie ! Une nation et une assemblée de nations seront suscitées de toi, et des rois sortiront de tes cuisses, » - Genèse 35:11.

Et ailleurs :

« Toute âme qui vint avec Jacob en Egypte, ceux qui étaient sortis de sa cuisse. » - Genèse 46:26. Exode 1:5.

Et au sujet de Gidéon :

« Gidéon avait soixante-dix fils sortis de sa cuisse. » - Juges 8:30.

Et comme les cuisses, le dedans des cuisses et les lombes signifient les choses qui appartiennent à l'amour conjugal, ils signifient aussi celles qui appartiennent à l'amour et à la charité, et cela, parce que l'amour conjugal est l'amour fondamental de tous les amours, Voir numéros 686, 2733, 2737, 2738, 2739, car ils viennent de la même origine, savoir, du Mariage céleste, qui est le mariage du bien et du vrai, Voir numéros ; que la cuisse signifie le bien de l'amour céleste et le bien de l'amour spirituel, on peut le voir par ces passages, dans Jean :

« Celui qui était monté sur le Cheval blanc avait sur son vêtement et sur sa cuisse ce nom écrit : le Roi des rois et le Seigneur des Seigneurs. » - Apocalypse 19:16.

Celui qui était monté sur le cheval blanc est la Parole, ainsi le Seigneur qui est la Parole, Voir numéros 2760, 2761, 2762 ; le Vêtement est le Divin Vrai, numéro 2576 ; c'est pour cela qu'il est appelé le Roi des rois, numéro 3009 ; de là on voit clairement ce que c'est que la cuisse, savoir, le Divin Bien qui appartient à son amour, ce qui fait aussi qu'il est appelé le Seigneur des Seigneurs, numéros ; comme cela est la qualité du Seigneur, il est dit qu'il avait ce nom écrit sur son vêtement et sur sa cuisse, car le nom signifie la qualité, numéros 1896, 2009, 2724, 3006.

Dans David :

« Ceins ton épée sur la cuisse, ô puissant par ta gloire et par ton honneur ! » - Psaumes 45:4.

Là, il s'agit du Seigneur ; l'épée est le vrai qui combat, numéro 2799 ; la cuisse est le bien de l'amour ; ceindre l'épée sur la cuisse signifie que le vrai par lequel il combattrait procédait du bien de l'amour.

Dans Ésaïe :

« La justice sera la ceinture de ses reins, et la vérité la ceinture de ses cuisses. » - Ésaïe 11:5.

Là, il s'agit aussi du Seigneur ; la justice, parce qu'elle se dit du bien de l'amour, numéro 2235, est nommée ceinture des reins ; la vérité, parce qu'elle procède du bien, est appelée ceinture des cuisses ; ainsi les reins se disent de l'amour du bien, et les cuisses, de l'amour du vrai.

Dans le Même :

« Il n'est point fatigué ni abattu en Lui-même, il ne sommeillera point et ne dormira point, et la ceinture de ses cuisses n'a point été déliée, et la courroie de ses souliers n'a point été rompue. » - Ésaïe 5:27.

Il s'agit du Seigneur ; la ceinture de ses cuisses, c'est l'amour du vrai, comme ci-dessus.

Dans Jérémie, Jéhovah lui ordonna d'acheter une ceinture de lin, et de la mettre sur ses reins, mais de ne pas la passer par l'eau ; et de s'en aller vers l'Euphrate, et de la cacher dans un trou de rocher ; cela étant fait, lorsqu'il y retourna et qu'il la retira du lieu, elle était pourrie. » - .

La ceinture de lin, c'est le vrai ; il était représenté que le vrai procédait du bien, en ce qu'il la mettait sur ses reins ; chacun peut voir que ce sont là des représentatifs et qu'on ne peut savoir ce qu'ils signifient que par les Correspondances, dont il sera traité, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, à la fin de quelques Chapitres ; on ne comprendrait pas autrement non plus les choses qui furent vues par Ézéchiel, par Daniel et par Nébuchadnézar : par Ézéchiel :

« Au-dessus de l'étendue, qui (était) sur la tête des Chérubins, (il y avait) comme l'aspect d'une pierre de Saphir une ressemblance de trône, et sur la ressemblance du trône une ressemblance comme l'aspect d'un Homme sur lui, au-dessus : et je vis comme une apparence de braise ardente, comme un aspect de feu au dedans d'elle (et) tout autour ; depuis L'aspect de ses Reins et au-dessus, et depuis l'aspect de ses Reins et au-dessous, je vis comme un aspect de feu, et sa splendeur tout autour comme l'aspect de l'arc-en-ciel, qui est dans une nuée en un jour de pluie ; ainsi (était) l'aspect de la splendeur tout autour, ainsi (était) l'aspect de la ressemblance de la gloire de Jéhovah. » - Ézéchiel 1:26-27, 28.

Que ce soit là un représentatif du Seigneur et de son Royaume, c'est ce qu'on peut voir ; et que l'aspect des reins en dessus et des reins en dessous soit le représentatif de son amour, cela est évident par la signification du feu, en ce qu'il est l'amour, numéro 934, et par la signification de la splendeur et de l'arc-en-ciel, en ce qu'ils désignent la sagesse et l'intelligence qui procèdent de l'amour, numéros 1042, 1043, 1053 : par Daniel :

« L'homme qu'il vit était vêtu de lin, et ses Reins étaient ceints d'or d'Uphaz, et son corps (était) comme une Tharschisch, et ses faces comme l'aspect de l'éclair, et ses yeux comme des lampes de feu, et ses bras et ses pieds comme la splendeur de l'airain poli. » - Daniel 10:5-6.

Personne ne peut comprendre ce que signifient toutes ces choses, sinon par les représentations et leurs correspondances, ce que signifient par exemple les reins, le corps, les faces, les yeux, les bras, les pieds ; d'après les représentations et les correspondances, on voit que c'est le Royaume céleste du Seigneur, qui a été ainsi représenté ; les reins sont le Divin amour ; l'or d'Uphaz dont ils étaient ceints est le bien de la sagesse qui procède de l'amour, numéros 113, 1551, 1552 : par Nébuchadnézar, dans Daniel :

« La tête de la statue était d'or fin ; sa Poitrine et ses Bras, d'argent ; son Ventre et ses Cuisses, d'airain ; ses Pieds en partie de fer et en partie d'argile. » - Daniel 2:32-33.

Par cette statue ont été représentés les Etats successifs de l'Église ; par la Tête qui était d'or, le premier état qui fut céleste, parce qu'il appartenait à l'amour pour le Seigneur ; par la poitrine et les bras qui étaient d'argent, le second état qui fut spirituel, parce qu'il appartenait à la charité envers le prochain ; par le ventre et les cuisses qui étaient d'airain, le troisième état qui fut celui du bien naturel, lequel est l'airain, numéros 425, 1551 ; le bien naturel appartient à l'amour ou à la charité envers le prochain dans un degré au-dessous du bien spirituel ; par les pieds qui étaient de fer et d'argile, le quatrième état qui fut celui du vrai naturel, lequel est le fer, numéros 425, 426, et aussi celui de nulle cohérence avec le bien, qui est l'argile. D'après tout ce qui vient d'être dit, on peut voir ce que signifient les cuisses et les reins, savoir, l'amour conjugal principalement, et par suite tout amour réel, comme on le voit d'après les passages cités, et aussi d'après Genèse 32:26, 32, Ésaïe 20:2-3, Nahum 2:2. Psaumes 69:24. Exode 12:11. Luc 12:35-36.

Et même, dans le sens opposé, les amours contraires, savoir, les amours de soi et du monde, - Luc 1 Rois 2:5, Ésaïe 32:10-11. . Ézéchiel 29:7. Amos 8:10.

  
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Arcanes Célestes #2576

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2576. Voici, cela te (sera) un voile des yeux pour tous ceux qui (sont) avec toi, signifie que les vrais rationnels sont comme un voile ou comme un habit pour les vrais spirituels : on le voit par la signification du voile (velamen), dont il va être parlé ; et par la signification des yeux, en ce qu'ils sont les intellectuels, comme le prouvent un grand nombre de passages de la Parole ; et enfin par la signification de Voir, en ce que c'est comprendre, numéros 2150, 2325 ; chacun peut voir que, dans chaque mot de ce Verset, il y a des arcanes qui ne peuvent être dévoilés que par un certain sens intérieur ; par exemple, Abimélech a donné mille pièces d'argent, et il est dit que cela fut donné non au mari de Sarah, mais au frère de Sarah, que cela serait un voile des yeux, et pour elle, et pour ceux qui sont avec elle, puis avec tous, et qu'ainsi elle fut préservée ; plusieurs conjectures historiques peuvent, il est vrai, être déduites du sens de la lettre, mais toutes ces conjectures n'ont rien de spirituel, ni à plus forte raison rien de Divin, et cependant la Parole est Divine. Que les Vrais rationnels soient comme un voile ou un habit pour les vrais spirituels, voici comment : les choses qui sont les intimes de l'homme appartiennent à son âme, celles au contraire, qui sont les extérieurs de l'homme appartiennent à son corps, les intimes de l'homme sont les biens et les vrais d'après lesquels l'âme a sa vie, autrement l'âme ne serait point âme ; c'est de là que les extérieurs tirent leur vie, et ils sont tous à l'instar du corps, ou, ce qui est la même chose, ils sont comme un voile ou comme un habit ; on peut surtout le voir par les choses qui se manifestent dans l'autre vie ; par exemple, quand les Anges se présentent à la vue, leurs intérieurs se montrent avec éclat par leur visage, les extérieurs sont représentés tant dans leur corps que dans leur habillement, au point que chacun peut, par leur habillement seul, savoir quels ils sont, car ils sont des substances réelles, par conséquent des essences en forme ; il en est de même des Anges qui ont été vus, et qui dans la Parole ont été décrits quant à leurs visage et quant à leurs habillements ; par exemple, ceux qui ont été vus dans le sépulcre du Seigneur, - Marc 16:5, - et les vingt-quatre anciens autour du trône, - Apocalypse 4:4, - et les autres ; et non-seulement il en est de même des Anges, mais encore de toutes les autres choses, quoi qu'inanimées, qui sont mentionnées dans la Parole, leurs extérieurs en sont le voile ou l'habillement ; par exemple, l'Arche de l'alliance et la Tente qui était tout autour : l'Arche, qui là était l'intime, représentait le Seigneur Lui-Même, car le Témoignage y était, tandis que la Tente qui était au dehors représentait le Royaume du Seigneur, là, les Voiles (Velamina) ou les Voiles (Vela), et les Tapisseries, tant en général qu'en particulier, représentaient les extérieurs célestes et spirituels dans le Royaume du Seigneur, c'est-à-dire, dans les Trois Cieux ; ce qui est évident en ce que la forme de l'arche a été montrée à Moïse sur le mont Sinaï, - Exode 25:9, 26:30.

C’est de là qu'elle tirait sa sainteté, et non de l'or, de l'argent et des sculptures qui y étaient. Puisqu'il s'agit maintenant des vrais rationnels qui sont comme un voile ou un habillement pour les Vrais spirituels, et que dans Moïse la Tente est décrite quant à ses Voiles (Velamina) ou Tapisseries, même quant à ses Voiles (Vela), qui étaient devant les entrées, il m'est permis, pour illustrer la chose, d'exposer ce qui y était spécialement signifié par les Voiles (Vela) ; mais il sera dit ailleurs, par la Divine Miséricorde du Seigneur, ce que signifiaient les Tapisseries qui étaient tout autour. Il y avait trois Voiles : le Premier qui faisait la séparation entre le Saint et le Saint des saints ; le Second qui est nommé la Tapisserie pour la porte de la tente ; le Troisième qui est la Tapisserie pour la porte du parvis : quant au Voile même qui était le Premier Voile, devant l'arche, il en est ainsi parlé dans Moïse :

« Tu feras un Voile d'hyacinthe, et de pourpre, et de cramoisi, et de fin lin retors, ouvrage d'art, tu le feras avec des chérubins : et tu le mettras sur quatre colonnes de Schittim, couvertes d'or, et (ayant) leurs crochets en or, sur quatre soubassements d'argent ; et tu mettras le Voile sous les anneaux ; et tu introduiras là, en dedans du Voile, l'Arche du Témoignage, et le Voile vous fera la séparation d'entre le Saint et le Saint des Saints. » - Exode 26:31, 32, 33-34, 36:35-36.

Ce Voile représentait les apparences prochaines et intimes du bien et du vrai rationnels dans lesquels sont les Anges du Troisième Ciel ; ces apparences ont été décrites par l'hyacinthe, la pourpre, le cramoisi et le fin lin retors, dans lesquels la couleur rouge représentait les biens de l'amour, et la couleur blanche ses vrais ; l'or et l'argent, dont les colonnes étaient couvertes et dont les crochets et les soubassements étaient composés représentaient pareillement ces biens et ces vrais : on voit que les couleurs représentent, numéros 1042, 1043, 1063, 1624, que l'or est le bien de l'amour, numéros 113, 1551, 1552 ; que l'argent est le vrai, numéros 1551, 2048 : de là on peut voir ce qui est signifié par le Voile du Temple qui fut déchiré, - Matthieu 27:51. Marc 15:38. Luc 23:45, - c'est-à-dire, que le Seigneur entra dans le Divin Même, toutes les apparences ayant été dissipées, et qu'il ouvrit en même temps l'entrée vers le Divin même par son Humain rendu Divin. Quant au second Voile ou à la Tapisserie pour la porte de la tente, il en est ainsi parlé dans Moïse :

« Tu feras, à l'entrée de la tente, une Tapisserie d'hyacinthe, et de pourpre, et de cramoisi, et de fin lin retors, ouvrage de broderie : et tu feras pour la Tapisserie cinq colonnes de schittim, et tu les couvriras d'or ; leurs crochets (seront) d'or ; et tu fondras pour elles cinq soubassements d'airain. » - Exode 26:36-37. Exode 36:37-38 :

Par cette Tapisserie ont été représentées les apparences du bien et du vrai, qui sont inférieures aux précédentes, ou extérieures, ou les moyennes du rationnel, dans lesquels sont les Anges du Second Ciel ; ces apparences ont été décrites presque de la même manière que les précédentes, avec différence cependant qu'il y a avait pour cette Tapisserie cinq colonnes et cinq soubassements, nombre qui signifie peu, relativemenent ; car ces apparences ne sont pas aussi cohérents, ou ne sont pas aussi célestes que les apparences du Ciel intime ou Troisième Ciel ; - on voit numéros 649, 4686, que le nombre cinq signifie peu ; - et comme ces apparences regardent les naturels, il fut ordonné que les soubassements seraient fondus en airain, car l'airain représentait et signifiait le bien rationnel, numéros 425, 1551. Quant au Troisième Voile ou à la Tapisserie pour la porte du parvis, il en est ainsi parlé dans Moïse :

« La Tapisserie de la porte du parvis (sera) de vingt coudées, d'hyacinthe, et de pourpre, et de cramoisi, et de fin lin retors, ouvrage de broderie ; leurs quatres colonnes, leurs quatre soubasse-ments, toutes les colonnes du parvis (seront) ceints d'argent tout autour, leurs crochets en argent, mais leurs soubassements en airain. » - Exode 27:16, Exode 37:18, 19.

Par cette Tapisserie ont été représentées les apparences du bien et du vrai encore plus inférieures ou plus extérieures, ou celles qui sont les infimes du rationnel, dans lesquels sont les Anges du premier Ciel ; comme ces apparences correspondent aux intérieures, elles ont été décrites de la même manière, avec cette différence cependant que les colonnes ont été, non couvertes d'or, mais ceintes d'argent, et que l'argent était la matière de crochets par lesquels sont signifiés les vrais rationnels qui tirent leur origine immédiatement des scientifiques : et l'airain, la matière des soubassements par lesquels sont signifiés les biens naturels. De là on peut voir que dans la composition de la Tente, il n'y avait rien qui ne fût représentatif des célestes et des spirituels du Ropyaume du Seigneur, ou qui n'eût été fait sur tout le type des célestes et des spirituels dans les Trois Cieux, et qu'enfin les Voiles (Velamina) ou les Tapisseries signifiaient les choses qui, à l'instar du corps et de l'habillement, sont autour ou au dehors de l'intime. En outre, on peut voir, par plusieurs passages de la Parole, que les Voiles (Velamina), les Tapisseries, les Habillements ou les Vêtements signifie les Vrais relativement inférieurs ; par exemple.

Dans Ézéchiel :

« Le fin lin en broderie de l'Egypte fut ce que tu étendais, l'hyacinthe et la pourpre des îles d'Elisha furent ta Couverture. » - Ézéchiel 27:7.

Là, il s'agit de Tyr, par laquelle sont signifiées les connaissances intérieures des célestes et des spirituels, par conséquent ceux qui sont dans ces connaissances numéro 1201 ; la brodérie de l'Egypte est le scientifique ; que l'Egypte soit le scientifique, on le voit numéros 1164, 1165, 1186, 1462 ; l'hacinthe et la poupre des îles d'Elisha qu'ils ont pour couverture, sont les rites qui correspondent au culte interne, numéro 1156.

Dans le Même :

« Tous les princes de la mer descendront de dessus leurs sièges, et ils ôteront lerus Manteaux et se dépouilleront de leurs Vêtements de broderie, et je te chaussai de taison, et je te ceignis de fin lin, et je te couvris de soie, et je te parai d'ornements, et je te mis des bracelets sur tes mains, et un collier à ton cou. Tu as pris de tes Vêtements, et tu t'en es fait des hauts lieux de diverses couleurs, et tu t'es livrée à la scortatiopn sur eux ; tu as pris tes Vêtements de broderies, et tu les en as couvertes (les images). » - Ézéchiel 16:10-11, 16, 18.

Il s'agit de Jérusalem, qui est l'Eglise spirituelle, décrite telle qu'elle avait été anciennement, et telle qu'elle est devenue quand elle s'est pervertie ; ses spirituels inférieurs et ses doctrinaux sont les vêtements de broderie, de fin lin, de soi.

Dans Ésaïe :

« Le Seigneur Jéhovah Sébaoth va éloigner de Jérusalem (et de Juda) tout bâton du pain et tout bâton de l'eau ; alors un homme prendra son frère de la maison de son père : Tu as un Vêtement, tu seras notre prince : il repondra dans ce jour-là, en disant : je n'y remédierai pas ; et dans ma maison point de pain, et point de vêtement, ne m'établissez point prince du peuple. Le Seigneur affligera de teigne le sommet de la tête des filles de Sion ; et en ce jour-là le Seigneur ôtera l'ornement des boucles d'oreilles ; les anneaux, et les ornements du nez ; les Vêtements de rechange, et les Manteaux, et les Voiles (peple), et les étuis ; les miroirs, et les chemises, et des bandeaux, et les mantelets. » - Ésaïe 3:1, 6-7, .

Jérusalem est l'Eglise spirituelle ; Juda, l'Eglise céleste ; le bâton du pain et le bâton de l'eau, qui seront ôtés, signifient le bien et le vrai ; le vêtement, qui est du prince, signifie les vrais qui appartiennent à la doctrine ; les habillements et les divers ornements des filles de Sion, dont le détail est donné, sont, tant en général qu'en particulier, les genres et les espèces du bien et du vrai dont les hommes de l'Église doivent être privés ; si chacun des objets dont il est fait mention ne signifiait pas quelque chose de particulier à l'Église, il ne se trouverait pas dans la Parole, dont chaque mot renferme le Divin ; ces objets sont dits appartenir aux filles de Sion par lesquelles sont signifiées les choses qui sont de l'Eglise, comme on le voit, numéro 2362.

Dans le Même :

« Réveille-toi, réveille-toi, revêts-toi de ta force, Sion ; revêts-toi de tes Vêtements de parure, Jérusalem, ville de sainteté, parce que l'incirconcis et le souillé ne continueront plus à venir chez toi. » - Ésaïe 52:1-2.

Sion est l'Eglise céleste ; Jérusalem, l'Église spirituelle ; les habits d'ornement sont les choses saintes de la foi.

Dans le Même :

« Leurs toiles ne sont point pour Vêtement, et ils ne sont point couverts de leurs œuvres ; leurs œuvres (sont) des œuvres d'iniquité. » - Ésaïe 59:6.

Les toiles signifient les vrais supposés, qui ne sont pas pour vêtement, le vêtement signifie les vrais extérieurs de la doctrine et du culte ; de là il est dit : et ils ne sont point couverts de leurs œuvres.

Dans le Même :

« En me réjouissant je me réjouirai en Jéhovah, mon âme s'égaiera en mon Dieu, parce qu'il me revêtira des Vêtements du salut, il m'a couvert du Manteau de la justice. » - Ésaïe 61:10.

Les vêtements du salut sont les vrais de la foi, le manteau de Injustice est le bien de la charité.

Dans Jean :

« Tu as quelque peu de noms aussi dans Sardes, qui n'ont point souillé leurs Vêtements, et ils marcheront avec Moi en vêtements blancs, parce qu'ils sont dignes. Celui qui vaincra sera couvert de Vêtements blancs. » - Apocalypse 3:4-5.

Dans le Même :

« Heureux celui qui veille et garde ses Vêtements, afin qu'il ne marche pas nu. » - Apocalypse 16:15.

Dans le Même :

« Sur les trônes je vis vingt-quatre Anciens assis, couverts de Vêtements blancs. » - Apocalypse 4:4.

Il est évident que, dans ces passages, les vêtements sont non des vêtements, mais des spirituels qui appartiennent au vrai. Il en est de même quand le Seigneur a dit, au sujet de la consommation du siècle, qu'on ne retournât point en arrière pour prendre des Vêtements, - Matthieu 24:18. Marc 13:16, - on peut voir, numéro 2454, que dans ce passage les vêtements sont des vrais : il en est encore de même quand le Seigneur parle de l'homme qui n'était pas vêtu de l'habit de noces, - Matthieu 22:11-12.

Et quand Il dit de Jean :

« Qu'êtes-vous allés voir ? Un homme couvert de Vêtements précieux ? Ceux qui, (en) portent de précieux sont dans les maisons des Rois. » - Matthieu 11:8. Luc 7:25, - c'est-à-dire, qu'on doit être non dans les externes de la doctrine et du culte, mais dans les internes ; c'est pourquoi le Seigneur ajoute :

« Qu'êtes-vous allés voir ? Un prophète ? Je vous dis, même plus qu'un prophète. » - Ibid. Matthieu 11:9.

Le prophète signifie les externes de la doctrine et du culte. Comme les Vêtements signifiaient les vrais de tous genre, il avait été ordonné aux fils d'Israël, quand ils sortiraient de l'Egypte, de demander à emprunter de l'or, de l'argent, et des Vêtements, et de les mettre sur leurs fils, - , .

Et de ne point se vêtir d'Habillements de plusieurs genres, ou mélangés, - Deutéronome 22:11.

Et de se faire des franges au bord de leurs Vêtements, d'y mettre un fil d'hyacinthe, et, quand ils le verraient, de se rappeler les préceptes et de les mettre en pratique, - Nombres 15:38-39, 40.

Autrefois aussi ils déchiraient leurs vêtements, comme on le voit, - 1 Samuel 4:12. 2 Samuel 1:2, 11, 2 Samuel 3:31, 13:30-31, 2 Samuel 15:32. 1 Rois 21:27, , .

Ce qui signifiait le Zèle pour la doctrine et pour le vrai, en ce qu'il était ainsi lacéré ; et l'humiliation, en ce que chez eux il n'y avait rien de ce qui est signifié par l'ornement des vêtements. Que telle était la signification des Voiles (Velamina), des Couvertures, des Manteaux ou des Vêtements, c'est aussi ce qu'on voit clairement par la prophétie de Jacob, alors Israël :

« Il attachera au cep son ânon, et au noble cep le fils de son ânesse ; il lavera dans le vin son Vêtement, et dans le sang des raisins son Voile (Velamen). » - Genèse 49:11.

Personne ne peut découvrir ce que signifie ce passage, à moins que par le sens interne il ne sache ce que signifient le cep, le noble cep, l'ânon, le fils de l'ânesse, le vin, le sang des raisins, le vêtement et le voile ; il est évident qu'il est question du Seigneur qui là est nommé Schiloh ; dans ce passage il s'agit de Juda par lequel est représenté le Divin céleste du Seigneur, le vêtement qu'il devait laver dans le vin, et le voile qu'il devait laver dans le sang des raisins, signifient le Rationnel et le Naturel du Seigneur qu'il devait rendre Divins. Il en est de même dans Ésaïe :

« Qui (est) celui-ci venant d'Edom, de Bozra ayant les Vêtements teints, celui-ci honorable dans son Habillement, s'avançant dans la multitude de sa force ? Pourquoi (es-tu) rouge quant à ton Vêtement, et (pourquoi) ton Vêtement (est-il) comme (celui) d'un fouleur au pressoir ? Et Moi seul j'ai foulé au pressoir, et d'entre les peuples personne avec Moi. Ma victoire sur eux a rejailli sur mes Vêtements, et j'ai souillé tout mon Habillement. » - , , .

Là aussi les Vêtements et l'Habillement signifient l'Humain du Seigneur qu'il a de sa propre puissance rendu Divin par les combats des tentations et par ses victoires ; aussi est-il dit : Moi seul j'ai foulé au pressoir, et d'entre les peuples personne avec Moi. La même chose est signifiée par Isac lorsqu'il sentit l'odeur des Habits d'Esaü, et qu'en conséquence il le bénit.

Genèse 27:27.

Le Saint Même du Divin Humain du Seigneur fut aussi le Vêtement qui apparut comme la Lumière, et comme une blancheur éclatante, lors de sa transfiguration ; il en est ainsi parlé dans Matthieu :

« Lorsque Jésus fut transfiguré, sa face resplendit comme le Soleil, ses Vêtements devinrent comme la Lumière. » - Matthieu 17:2 :

Dans Luc :

« Pendant que Jésus priait, l'apparence de sa face devint autre, son Vêtement (devint) d'un blanc éclatant. » - Luc 17:2,

Et dans Marc :

« Lorsque Jésus fut transfiguré, ses Vêtements devinrent resplendissants, excessivement blancs comme la neige, tels qu'un foulon sur la terre ne peut blanchir. » - Marc 9:3.

Les Vêtements de sainteté, dont Aharon était couvert lorsqu'il entrait au-dedans du voile, lesquels étaient de lin, représentaient la même chose, - Lévitique 16:2, 4 :

Il en était de même des Vêtements de sainteté qui étaient pour la gloire et la magnificence, et de ceux du Ministère, dont il est parlé, - . .

Il n y avait pas en eux la moindre chose qui ne représentât.

  
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