Библијата

 

Genèse 15

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1 Après ces événements, la parole de l'Eternel fut adressée à Abram dans une vision, et il dit: Abram, ne crains point; je suis ton bouclier, et ta récompense sera très grande.

2 Abram répondit: Seigneur Eternel, que me donneras-tu? Je m'en vais sans enfants; et l'héritier de ma maison, c'est Eliézer de Damas.

3 Et Abram dit: Voici, tu ne m'as pas donné de postérité, et celui qui est né dans ma maison sera mon héritier.

4 Alors la parole de l'Eternel lui fut adressée ainsi: Ce n'est pas lui qui sera ton héritier, mais c'est celui qui sortira de tes entrailles qui sera ton héritier.

5 Et après l'avoir conduit dehors, il dit: Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit: Telle sera ta postérité.

6 Abram eut confiance en l'Eternel, qui le lui imputa à justice.

7 L'Eternel lui dit encore: Je suis L'Eternel, qui t'ai fait sortir d'Ur en Chaldée, pour te donner en possession ce pays.

8 Abram répondit: Seigneur Eternel, à quoi connaîtrai-je que je le posséderai?

9 Et l'Eternel lui dit: Prends une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et une jeune colombe.

10 Abram prit tous ces animaux, les coupa par le milieu, et mit chaque morceau l'un vis-à-vis de l'autre; mais il ne partagea point les oiseaux.

11 Les oiseaux de proie s'abattirent sur les cadavres; et Abram les chassa.

12 Au coucher du soleil, un profond sommeil tomba sur Abram; et voici, une frayeur et une grande obscurité vinrent l'assaillir.

13 Et l'Eternel dit à Abram: Sache que tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera point à eux; ils y seront asservis, et on les opprimera pendant quatre cents ans.

14 Mais je jugerai la nation à laquelle ils seront asservis, et ils sortiront ensuite avec de grandes richesses.

15 Toi, tu iras en paix vers tes pères, tu seras enterré après une heureuse vieillesse.

16 A la quatrième génération, ils reviendront ici; car l'iniquité des Amoréens n'est pas encore à son comble.

17 Quand le soleil fut couché, il y eut une obscurité profonde; et voici, ce fut une fournaise fumante, et des flammes passèrent entre les animaux partagés.

18 En ce jour-là, l'Eternel fit alliance avec Abram, et dit: Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d'Egypte jusqu'au grand fleuve, au fleuve d'Euphrate,

19 le pays des Kéniens, des Keniziens, des Kadmoniens,

20 des Héthiens, des Phéréziens, des Rephaïm,

21 des Amoréens, des Cananéens, des Guirgasiens et des Jébusiens.

   

Од делата на Сведенборг

 

Arcanes Célestes #1802

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1802. En disant : Celui-ci n'héritera pas de toi, signifie que l'Externe ne sera pas l'Héritier de son Royaume. On le voit par la signification de devenir héritier ou l'hériter, dont il vient d'être parlé. L'héritier du Royaume du Seigneur n'est pas l'Externe, mais c'est l'Interne ; l'Externe est bien aussi l'héritier, mais par l'Interne ; car alors ils sont un. Pour savoir comment cela s'opère, il faut se ressouvenir que tous ceux qui sont dans les Cieux, tant ceux qui sont dans le Premier Ciel que ceux qui sont dans le Second, de même que ceux qui sont dans le Troisième, c'est-à-dire, tant ceux qui sont Externes que ceux qui sont Intérieurs, de même que ceux qui sont Internes, sont les héritiers du royaume du Seigneur, car tous font un seul Ciel. Dans les Cieux du Seigneur il en est des Internes et des Externes absolument comme chez l'homme : les Anges qui sont dans le Premier Ciel ont été subordonnés aux Anges qui sont dans le Second, et ceux-ci l'ont été aux Anges qui sont dans le Troisième ; toutefois ce n'est pas une subordination de commandement, mais c'est, comme dans l'homme, un influx des internes dans les extérieurs, c'est-à-dire que la vie du Seigneur influe par le troisième Ciel dans le second, et par celui-ci dans le premier ; et cela par ordre successif, outre que cette vie influe immédiatement aussi dans tous les Cieux. Les Anges intérieurs ou les subordonnés ne savent pas qu'il en est ainsi, à moins que la réflexion ne leur en soit donnée par le Seigneur ; ce n'est donc pas une subordination de commandement. Autant l'interne est chez l'Ange du Troisième Ciel, autant il est héritier du Royaume du Seigneur, et autant l'Interne est chez l'Ange du second Ciel, autant il est héritier ; de même, autant l'Interne est chez l'Ange du premier Ciel, autant il est aussi héritier ; c'est l'Interne qui fait qu'on est héritier ; chez les Anges intérieurs il y a plus d'Internes que chez les Anges extérieurs, aussi sont-ils plus proches du Seigneur et davantage héritiers : l'Interne est l'amour dans le Seigneur et la charité envers le prochain ; autant donc ils ont d'amour et de charité, autant ils sont fils ou héritiers, car autant ils participent à la vie du Seigneur. Mais nul ne peut être élevé du Premier Ciel ou du Ciel Externe dans le Second Ciel Intérieur, avant d'avoir été instruit dans les biens de l'amour et dans les vrais de la foi ; autant il en est instruit, autant il peut être élevé et venir parmi les Esprits Angéliques ; il en est de même de ceux-ci avant qu'ils puissent être élevés ou venir dans le troisième Ciel, ou parmi les Anges ; par l'instruction se forment les intérieurs et par conséquent les internes, et ils se disposent à recevoir les biens de l'amour et les vrais de la foi, et ainsi la perception du bien et du vrai ; personne ne peut percevoir ce qu'il ne sait et ne croit point, et ne peut par conséquent être doué de la faculté de percevoir le bien de l'amour et le vrai de la foi, que par les connaissances, afin qu'il sache ce que c'est et en connaisse la qualité : il en est de pour tous, même pour les enfants qui sont tous instruits dans le Royaume du Seigneur ; et ceux-ci le sont facilement, parce qu'ils ne sont imbus d'aucun principe du faux. Mais on est seulement instruit dans les rentes communes ; et quand on les reçoit, les choses que l'on perçoit sont en nombre indéfini ; il en est de cela, comme de celui qui est persuadé de quelque vérité dans le commun ; il saisit facilement, et comme de lui-même ou spontanément, les particularités des choses communes et les singularités des particularités, qui sont des motifs de confirmation ; en effet, il est affecté par la vérité dans le commun, et de là aussi par les particularités et par les singularités de cette même vérité, qui confirment, car elles entrent avec plaisir et avec charmes dans l'affection commune et la perfectionnent ainsi continuellement. Ce sont là les Internes par lesquels on est dit héritier, ou par lesquels on peut hériter le Royaume du Seigneur ; mais on est héritier, ou l'on hérite, alors seulement qu'on est dans l'affection du bien, c'est-à-dire dans l'amour mutuel, dans lequel on est introduit par les connaissances du bien et du vrai et par les affections de ce bien et de ce vrai : et autant on est dans l'affection du bien ou dans l'amour mutuel, autant on est héritier, ou autant on hérite ; car l'amour mutuel est le vital même qu'on reçoit de l'essence du Seigneur, comme de son Père. On peut aussi trouver la preuve de tout ceci dans ce qui va suivre, vers. 5.

  
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