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Arcanes Célestes # 10042

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10042. Et l'un des béliers lu prendras, signifie le bien de l'innocence dans l'homme interne : on le voit par la signification du bélier, en ce qu'il est le bien de l'innocence dans l'homme interne, ainsi qu'il va être montré. Comme dans ce Chapitre il s'agit de sacrifices et d'holocaustes de béliers et d'agneaux, il sera dit ce qu'ont signifié les animaux en général qui étaient offerts en sacrifices et en holocaustes : ces animaux étaient des Bœufs, des Taureaux, des Boucs, des Béliers, des Chèvres et des Chevreaux, des Agneaux, des Agnelles, et des Chevrettes de chèvres : celui qui ne sait pas ce que ces animaux signifient ne peut nullement savoir ce que signifient les Sacrifices et les Holocaustes faits avec chacune de ces espèces ; il faut qu'on sache que tous les animaux, qui sont dans les terres, signifient des choses qui sont chez l'homme, lesquelles se réfèrent en général aux affections qui appartiennent à sa volonté, et aux pensées qui appartiennent à son entendement, ainsi aux biens et aux vrais, car les biens appartiennent à la volonté, elles vrais appartiennent à l'entendement ; et comme elles se réfèrent aux biens et aux vrais, elles se réfèrent aussi à l'amour et à la foi, car toutes .les choses qui appartiennent à l'amour sont appelées biens, et toutes celles qui appartiennent à la foi sont appelées vrais. Si les animaux de divers genre signifient de telles choses, cela tire son origine des représentatifs dans l'autre vie ; là apparaissent des animaux de plusieurs genres et d'espèces innombrables ; ces animaux y sont des apparences tout-à-fait frappantes (ad vivum) correspondant aux affections et aux pensées qui sont chez les Esprits et chez les Anges : qu'il en soit ainsi, on peut môme le voir par les visions prophétiques rapportées çà et là dans la Parole ; en effet, toutes les choses qui ont été vues par les prophètes sont de celles qui apparaissent devant les anges dans le ciel : c'est de là qu'il est si souvent parlé de bêtes dans la Parole, et que cha- » que bête signifie quelque chose qui se réfère à des affections ou à des pensées qui sont chez l'homme ; l'homme, quant à son homme externe, n'est autre chose qu'un animal, mais il en est distingué par son homme interne, en ce que son homme interne et son homme externe peuvent être élevés vers le ciel et jusqu'à Dieu, et par suite recevoir la foi et l'amour ; de là vient que des bêtes ont été employées dans les sacrifices et dans les holocaustes : celui qui ne sait pas ces choses ne peut nullement savoir pourquoi il a été ordonné d'offrir tantôt des Taureaux, des Béliers, des Agneaux, tantôt des Bœufs, des Chèvres et des Agnelles, tantôt des Boucs, des Chevreaux et des Chevrettes de chèvres ; autrement, à quoi bon tout cela ? Que les bêtes dans la Parole signifient les biens et les maux chez l'homme, comme aussi les vrais et les faux, on le voit, numéros 142, 143, 246, 714, 715, 776, 1823, 2179, 2180, 2781, 3218, 3519, 5198, 7523, 7872, 9090 ; et que ce soit à cause de cela qu'elles ont été employées dans les sacrifices, on le voit, numéros 1823, 2180, 2805, 2807, 2830, [Il manque du texte ici], , 923, 2165, 6905, 8680, 8936 ; que l'autel a été le principal représentatif du Seigneur, et par conséquent du culte, numéros 2777, 2811, 8935, 8940, 9388, 9389, 9714, 9964 ; que les Anciens avant Éber n'ont rien connu des sacrifices, numéro 2180 ; que depuis Éber, ainsi chez la nation des Hébreux, et par suite chez les descendants de Jacob, les sacrifices ont été institués, et pourquoi, numéros 1128, 1343, 2180, 2818 ; que les Sacrifices ont été non pas commandés mais permis, numéro 2180. 2, [Il manque du texte ici], ; ; , ,Lévitique , , Lévitique 5:6, 10, 13, 16, 18, , 19, 15:30, , ;

Le pardon des péchés, l'expiation, la propitiation, et la rédemption, ne sont pas non plus autre chose que la purification des maux et des faux, l'implantation du bien et du vrai, et leur conjonction, ainsi la régénération, numéros 9076, 9452, 9453, 9454, 9937, 9938 ; tout procédé de la Régénération est aussi décrit par chacun des rites de chaque Sacrifice et de chaque Holocauste, et se manifeste quand les représentatifs sont développés par le sens interne, numéro 10022. (2 bis.) Les Sacrifices et les Holocaustes dans le sens suprême signifient la Glorification de l'Humain du Seigneur : c'est parce que tous les rites du culte institués chez la Nation Israélite et Juive regardaient uniquement le Seigneur ; ainsi Le regardaient principalement les Sacrifices et les Holocaustes qui en général représentaient le tout du culte, comme il a été montré ci-dessus ; la Régénération de l'homme ne vient pas non plus d'autre part que du Seigneur, numéros 9506, 9715, 9486, 9487, 9809, 10019 ; c'est pourquoi, lorsque dans la Parole il s'agit de la régénération de l'homme, dans le sens suprême il s'agit de la glorification de l'Humain du Seigneur ; caria régénération de l'homme est l'image de la glorification du Seigneur, numéros 3138, 3212, 3296, 3490, 4402, 5688 ; Glorifier l'Humain, c'est le faire Divin ; régénérer l'homme, c'est le faire céleste, afin que le Divin du Seigneur puisse habiter en lui. , [Il manque du texte ici], 9992, 10005, 10017 ; et que pour être régénéré, l'homme doive être régénéré quant aux internes et quant aux externes, on le voit dans les articles cités, numéro 9325 (fin). Quant à ce qui est spécialement signifié par le Sacrifice et l'Holocauste du bélier, dont il s'agit dans ce Chapitre, on le voit par les passages de la Parole, où les sacrifices et les holocaustes du bélier sont décrits, et où le bélier est nommé ; d'après ces passages, il est évident que le bélier signifie le bien de l'innocence et de la charité dans l'homme interne, et que le sacrifice et l'holocauste du bélier signifient la purification et la régénération de l'homme interne, ainsi l'implantation du bien de l'innocence et de la charité dans cet homme ; que ce soit là ce qui est signifié par le bélier, on le voit par les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Tous les troupeaux de l'Arabie seront rassemblés pour toi, les béliers de Nébajoth seront à Ion service ; ils monteront à mon bon plaisir sur mon autel. » - Ésaïe 6.

Là, il s'agit du Seigneur, de son Ciel et de son Église ; les troupeaux de l'Arabie sont tous les biens de l'homme interne ; les béliers de Nébajoth sont les biens de l'innocence et de la charité dans cet homme ; on peut voir que les troupeaux sont les biens de l'homme interne, numéros 8937, 9135 ; que l'Arabie, c'est où est le bien, numéro 3268 ; et que Nébajoth, ce sont ceux qui dans l'homme interne sont dans ce bien, numéro ' 3268, 3686, 3688.

Dans Ézéchiel :

« L'Arabie et tous » les princes de Kédar, les marchands de ta main en petit bétail, et en béliers et en boucs. » - Ézéchiel 27:21.

Là, il s'agit de Tyr, par laquelle est signifiée l'Église où sont les connaissances du bien et du vrai, numéro 1201 ; les marchands sont ceux qui ont ces connaissances et qui les communiquent, numéros 2967, 4453 ; le petit bétail, ce sont les biens de l'amour ; les béliers sont les biens de la charité, et les boucs sont les biens de la foi ; dans la Parole il est parlé de menu bétail (grèges), de petit bétail (pecora), et de bétail (pecudes), qui dans la Langue originale sont distingués par leurs noms ; et par le menu bétail sost signifiés en général les internes, par le bétail les externes spécialement, et par te petit bétail les intimes spécialement ; mais par le gros bétail (armenta) sont signifiés les externes.

Dans Jérémie :

« Je les ferai descendre comme le petit bétail à la tuerie, comme les béliers avec les boucs. » - Jérémie 51:41.

Le petit bétail, les béliers et les boucs signifient ici les mêmes choses.

Dans Ézéchiel :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : Voici, Moi, je juge entre bétail et bétail, entre les béliers et les boucs. " - Ézéchiel 34:17 ;

Entre bétail et bétail, c'est entre ceux qui dans les intérieurs sont bons, et ceux qui sont mauvais ; entre les béliers et les boucs, c'est entre ceux qui sont dans la charité et par suite dans la foi, et ceux qui son dans les vrais de la foi sans la charité ; les béliers signifient ici la même chose que les brebis, car les béliers sont les mâles des brebis ; que les brebis soient ceux qui sont dans la charité et par suite dans la foi, on le voit, numéros 4169, 4809 ; et que les boucs soient ceux qui sont dans les vrais, appelés vrais de la foi, sans la charité, on le voit, numéros 4169 (fin), 4769 ; les mêmes choses sont signifiées par le bélier et le bouc, dans Daniel 8 ; et aussi par les brebis et les boucs, dans Matthieu 25:32.

Dans Moïse :

« Si une âme a péché par erreur, elle apportera son délit à Jéhovah, un bélier sans défaut d'entre le menu bétail. " - Lévitique 5:15, 18, ;

Les sacrifices du bélier signifient la purification de l'homme interne et l'implantation du bien de l'innocence dans cet homme, car le péché par erreur est le péché provenant de l'ignorance dans laquelle est l'innocence, et l'innocence de l'ignorance appartient à l'homme interne.

Dans le Même :

« Dans les Nouvelles Lunes on offrait deux taureaux, un bélier et sept agneaux, et ensuite un bouc de chèvres. Pareillement chacun des jours de la Pâque : et pareillement le jour des prémices. » - Nombres 22:6, 15, 19, 22, 27 ;

C'était pour que fût représentée la purification de tout l'homme, tant de l'externe que de l'interne et de l'intime ; par le sacrifice et l'holocauste des taureaux, la purification de l'homme externe ; par celui du bélier, la purification de l'homme interne ; et par ceux des agneaux, la purification de l'homme intime ; et comme la purification était représentée, l'implantation du bien de l'innocence l'était aussi, car le taureau est le bien de l'innocence dans l'homme externe, le bélier dans l'homme interne, et l'agneau dans l'homme intime, ainsi qu'il a été dit ci-dessus ; si le bouc était sacrifié le dernier de tous, c'est parce que le bouc signifie le vrai de la foi dans l'homme externe, et que le vrai de la foi dans cet homme est le dernier, numéro 9959. Gomme les biens et les vrais chez l'homme se suivent dans cet ordre, c'est pour cela aussi que les présents des princes d'Israël, quand on oignait l'autel et la Tente de convention, étaient un Taureau, un Bélier et un Agneau en holocaustes, et un Bouc de chèvres en sacrifice, - Nombres , [Il manque du texte ici],

  
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Arcanes Célestes # 9325

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9325. Il n'y aura ni avortante ni stérile dans ta terre, signifie que les biens et les vrais procéderont dans leur ordre en progression continue : on le voit par la signification de ne point avorter et ne point être stérile, en ce que c'est le progressif de la régénération dans son ordre, par conséquent c'est que les biens et les vrais procéderont dans leur ordre en progression continue, ainsi qu'il sera montré ; et par la signification de dans la terre, en ce que c'est dans l'Église, car la terre est l'Église, numéros 566, 662, 1066, 1067, 1262, 1413, 1607, 1733, 1850, 2117, 2118 (fin), 2571, 2928, 3355, 3368, 3379, 4447, 4535, 5577, 8011, 8732 ; si la terre signifie l'Église, c'est parce qu'il est entendu la terre de Canaan, où était l'Église, et où elle avait été dès les très-anciens temps, numéros 3686, 4447, 4454, 4516, 4517, 5136, 6516, 8317 ; et dans le monde spirituel, quand une terre est nommée, ce n'est point la terre qui est perçue, mais c'est quant à sa religiosité la qualité de la nation qui l'habite ; ainsi quand dans la Parole la terre est nommée, et que par elle il est entendu la terre de Canaan, c'est l'Église qui est perçue : d'après cela, on peut voir ce qui est entendu dans les Prophétiques de la Parole par le Nouveau Ciel et la Nouvelle Terre, à savoir, que c'est l'Église interne et l'Église externe, numéros 1850, 3355, 4535, car il y a des hommes internes et il y a des hommes externes. Si ces paroles

“ Il n'y aura ni avortante ni stérile dans ta terre, » signifient que les biens et les vrais procéderont dans leur ordre en progression continue, c'est parce toutes les choses qui appartiennent à l'enfantement signifient, dans le sens interne de la Parole, des choses qui appartiennent à l'enfantement spirituel, ainsi à la régénération, numéros 2584, 3860, 3905, 3915 : les choses qui appartiennent à l'enfantement spirituel ou à la régénération, sont les vrais de la foi et les biens de la charité, car c'est par eux que l'homme est conçu et naît de nouveau : que les enfantements aient cette signification, on le voit clairement par plusieurs passages dans la Parole, et d'une manière bien manifeste par ces paroles du Seigneur à Nicodème :

« Jésus lui dit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu'un n'est engendré de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu. Nicodème dit : Comment un homme peut-il être engendré de nouveau étant vieux ? Peut-il dans l'utérus de sa mère une seconde fois entrer et être engendré. Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu'un n'a pas été engendré d'eau et d'esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu ; ce qui a été engendré de la chair est chair, et ce qui a été engendré de l'esprit est esprit. Nicodème dit : Comment ces choses peuvent-elles se faire ? Jésus répondit : Toi, n'es-tu pas un maître en Israël ? Et ces choses tu ne connais pas ! » - Jean 3:3-4, 5-6, 9-10.

être engendré d'eau et d'esprit, c'est l'être par les vrais de la foi et par le bien de l'amour, voir les passages cités, numéro 9274 : si de telles choses sont signifiées par les enfantements dans la Parole, cela vient de la correspondance des mariages dans les terres avec le mariage céleste, qui est le mariage du bien et du vrai ; sur cette correspondance, voir numéros ; mais aujourd'hui il est à peine quelqu'un qui sache, et à peine quelqu'un qui veuille reconnaître que l'amour véritablement conjugal descend de ce mariage céleste, car devant les yeux sont les terrestres et les corporels qui éteignent et étouffent, quand on pense à une telle Correspondance : comme l'amour véritablement conjugal vient de là, c'est pour cela aussi que les enfantements et les générations, dans le sens interne de la Parole, signifient les choses qui appartiennent à l'enfantement et à la génération nouvelle par le Seigneur ; c'est de là aussi que le Père, la Mère, les Fils, les Filles, les Gendres, les Brus, les Petits-fils, et plusieurs autres qui proviennent des mariages, signifient les biens et les vrais, et des dérivations du bien et du vrai, dont il a été souvent parlé dans les explications. D'après cela, on peut donc voir que par

“ Il n'y aura ni avortante ni stérile dans ta terre, » il est signifié que les biens et les vrais procéderont dans leur ordre en progression continue. Que l'avortante et la stérile signifient les choses qui appartiennent à l'avortement et à la stérilité dans le sens spirituel, lesquelles sont les perversions du bien et du vrai, et aussi les vastations et les négations de l'un et de l'autre, c'est ce qui est évident par les passages suivants ; dans Osée :

« Éphraïm, quand je l'ai vu jusqu'à Tyr, planté (était) dans la beauté ; et Éphraïm de mener au tueur ses fils. Donne-leur, Jéhovah, une matrice qui avorte, et des mamelles desséchées : à cause de la malice de leurs œuvres je les chasserai de ma maison. » - Osée 9:13, 14, 15.

si l'on ne sait pas ce qui est signifié dans le sens interne par Éphraïm, par Tyr, par le tueur, par les fils, par la matrice qui avorte, par les mamelles desséchées, il est absolument impossible de savoir ce qu'enveloppent ces prophétiques ; Éphraïm est l'intellectuel de l'Église, c'est-à-dire, l'intellectuel illustré sur les vrais et sur les biens de la foi d'après la Parole, numéros 3969, 5354, 6222, 6234, 6238, 6267 ; et Tyr les connaissances du vrai et du bien, numéro 1201, d'où l'on voit clairement ce qui est signifié par

« Éphraïm, quand je l'ai vu jusqu'à Tyr, planté était dans la beauté ; » le tueur est celui qui prive de la vie spirituelle, ou de la vie provenant du vrai et du bien, Nos3607, 6767, 8902, et les fils sont les vrais de la foi, numéros 489, 491, 533, 1147, 2623, 2813, 3373, 3704, 4257, d'où l'on voit clairement ce qui est signifié par

« Éphraïm de mener au tueur ses fils » ; les mamelles sont les affections du bien et du vrai, numéro 6432, par suite les mamelles desséchées signifient qu'il n'y a plus d'affections, et qu'elles sont remplacées par les cupidités de pervertir, d'où l'on voit clairement ce que c'est que la matrice qui avorte, à savoir, que c'est la perversion du bien et du vrai ; que par toutes ces expressions soient signifiées les choses qui appartiennent à la vie spirituelle, cela est évident, car il est dit, « à cause de la malice de leurs œuvres je les chasserai de ma maison » ; de la maison de Jéhovah, c'est de l'Église et du ciel, numéros 2233, 2234, 3720, 5640.

Dans Malachie :

« Je réprimerai à cause de vous celui qui consume, afin qu'il ne corrompe point pour vous le fruit de la terre, et que pour vous n'avorte point le cep dans le champ ; et vous diront heureux toutes les nations ; et vous serez, vous, la terre du bon plaisir. » - Malachie 3:11-12.

Le cep n'avortera point dans le champ, signifie que les vrais et les biens de la foi procéderont dans leur ordre chez ceux qui sont dans l'Église, car le cep est le vrai et le bien de l'Église spirituelle, numéros 1069, 6375, 6376, 9277, et le champ est l'Église, numéros 2971, 3766, 7502, 9139, 9295 ; la terre du bon plaisir est l'Église agréable au Seigneur, car quiconque, au dedans de l'Église, a été régénéré par le vrai et par le bien, est l'Église, d'où l'on voit clairement ce que c'est que « vous serez la terre du bon plaisir ; » que la terre soit l'Église, on vient de le voir.

Dans Moïse :

« Si vous écoutez mes jugements, au point de les garder et de les faire, béni tu seras par-dessus tous les peuples, il n'y aura point parmi toi d'infécond ni de stérile, ni parmi ta bête : Jéhovah éloignera de toi toute maladie, et toutes les langueurs malignes d'Egypte. » - Deutéronome 7:11, 14-15.

Il n'y aura point d'infécond ni de stérile, c'est-à-dire qu'il n'y aura personne sans la vie d'après le vrai et le bien, ainsi tous seront spirituellement vivants : comme telle était la signification de la stérile, c'est pour cela que dans les Églises anciennes les femmes étaient réputées non vivantes, quand elles étaient stériles, par exemple Rachel, qui en parlant d'elle-même le disait ainsi à Jacob :

« Rachel vit qu'elle n'enfantait point à Jacob, et elle dit à Jacob : Donne-moi des fils, et sinon morte, moi. » - Genèse 30:1. Numéro 3908.

Les stériles signifient aussi ceux qui ne sont point dans le bien parce qu'ils ne sont point dans les vrais, et qui cependant désirent les vrais afin d'être dans le bien, comme sont les nations probes qui sont hors de l'Église ; par exemple dans Ésaïe :

« Chante, stérile, elle n'avait pas enfanté ; fais retentir tes chants et sois dans la jubilation, elle n'avait pas été en travail d'enfant, car plus nombreux les fils de la désolée que les fils de celle qui était mariée. » - Ésaïe 54:1 :

Dans David :

« Jéhovah qui élève de la poussière le froissé, du fumier relève l'indigent, pour le placer avec les princes de son peuple, qui fait habiter la stérile de la maison, mère joyeuse de fils. » - Psaumes 118:7, 8, 9.

Dans le Prophétique de Channah après qu'elle eut enfanté Samuel :

« Les rassasiés pour le pain se sont loués, et les affamés ont cessé (de l'être), tellement que la stérile en a enfanté sept, et la féconde a défailli. “ - 1 Samuel 2:5 ;

Dans ces passages, par les stériles sont entendues les nations qui sont appelées à l'Église, et auxquelles est transportée l'Église quand, la vieille Église a pris fin, c'est-à-dire, quand ceux qui étaient auparavant de l'Église ne sont plus dans la foi, parce qu'ils ne sont dans aucune charité ; c'est cette Église qui est entendue par la féconde qui a défailli, et par celle qui était mariée, tandis que la nouvelle Église, savoir, celle des Nations, est entendue par la stérile et la désolée qui auront des fils en grand nombre, et par la stérile de la maison, mère joyeuse de fils ; enfanter sept, c'est être régénéré jusqu'au plein, car là sept signifie jusqu'au plein et non pas sept, numéro 9228 : d'après cela, on voit clairement ce qui est entendu par ces paroles du Seigneur :

« Viendront les jours où l'on dira : Heureuses les stériles, et les ventres qui n'ont point engendré, et les mamelles qui n'ont point allaité. » - Luc 23:29.

Là, il s'agit de la consommation du siècle, qui est le dernier temps de l'Église. Dans 2 Rois :

« Les hommes de Jéricho dirent à Elisée : Voici, le séjour de la ville, bon ; mais les eaux mauvaises, et la terre stérile. Alors Elisée dit de mettre du sel dans un plat neuf, et d'en jeter le sel dans la source des eaux ; et les eaux devinrent saines, et il n'en résulta plus ni mort ni stérilité. » - 2 Rois 2:19, 20, 21 ;

Ce qu'enveloppent ces paroles, personne ne peut le savoir que par le sens interne ; en effet, tous les miracles, qui sont dans la Parole, enveloppent des choses qui sont dans le Royaume du Seigneur ou dans l'Église, numéros 7337, 7465, 8364, 9086 ; il faut donc qu'on sache ce que représentait Elisée, ce que signifiait la ville de Jéricho, ce que signifiaient les eaux mauvaises et la terre stérile, le plat neuf et le sel dans ce plat, et aussi ce que signifiait la source des eaux dans laquelle on devait jeter le sel ; Elisée a représenté le Seigneur quant à la Parole, voir numéro 2762 ; et les eaux signifient les vrais de la foi, numéros 28, 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 6346, 7307, 8137, 8138, 8568 ; de là les eaux mauvaises signifient les vrais sans le bien ; et la terre stérile, le bien de l'Église par suite non vivant ; le plat neuf ou le vase neuf, les scientifiques et les connaissances du bien et du vrai, numéros 3068, 3079, 3316, 3318 ; le sel, le désir du bien pour le vrai, numéro 9207 ; la source des eaux signifie le naturel de l'homme, qui reçoit les connaissances du vrai et du bien, et qui est amendé par le désir du vrai pour le bien : d'après cela, on voit clairement ce qu'enveloppait ce miracle, à savoir, que c'est l'amendement de l'Église et de la vie par la Parole d'après le Seigneur, et par le désir du vrai pour le bien qui en provient ; et que l'amendement se fait quand le naturel de l'homme d'après un tel désir reçoit les vrais provenant de la Parole : si cela a été fait vers la ville de Jéricho, c'est parce que cette ville était située non loin du Jourdain, et que le Jourdain signifie, chez l'homme de l'Église, ce qui d'abord reçoit les vrais, ainsi le naturel, numéros 1585, 4255 ; que le naturel de l'homme soit ce qui d'abord reçoit du Seigneur les vrais provenant de la Parole, et ce qui est, régénéré en dernier lieu, et que, lorsqu'il a été régénéré, l'homme tout entier ait été régénéré, c'est ce qui a été signifié par les paroles du Seigneur à Pierre, quand il lava les pieds des disciples :

« Jésus dit : Celui qui a été lavé n'a besoin que quant aux pieds d'être lavé, et net il est tout entier. » - Jean 13:10.

Que les pieds soient les choses qui appartiennent à l'homme naturel, et en général le naturel, on le voit, numéros 2162, 3147, 3761, 3986, 4280, , 5327, 5328. Que l'homme naturel ou externe doive être en correspondance avec l'homme spirituel ou interne, pour que l'homme ait été régénéré, et qu'ainsi l'homme n'ait été régénéré que quand le naturel a été régénéré, on le voit, numéros 2850, 3167, 3286, 3321, 3470, 3493, 3508, 3509, 3518, 3573, 3576, 3579, 3620, 3623, 3671, 3882, 3969, 4353, 4588, 4612, 4618, 5168, 5326, 5373, 5651, 6299, 6454, 7442, 7443, , 9043, 9046, 9061.

  
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Arcanes Célestes # 3519

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3519. Prends-moi de là deux chevreaux de chèvres bons, signifie les vrais de ce bien : on le voit par la signification des chevreaux de chèvres, en ce qu'ils sont les vrais du bien, ainsi qu'il va être expliqué : qu'il y en ait eu deux, c'est parce que dans le Naturel il y a, comme dans le Rationnel, des choses qui appartiennent à la volonté et des choses qui appartiennent à l'entendement ; celles qui dans le Naturel se réfèrent à la volonté sont les plaisirs, celles qui se réfèrent à l'entendement sont les scientifiques ; ces plaisirs et ces scientifiques doivent être conjoints pour qu'ils soient quelque chose. Que les chevreaux de chèvres soient les vrais du bien, on peut le voir par les passages de la Parole, où les chevreaux et les chèvres sont nommés : il faut qu'on sache que toutes les bêtes douces et utiles, qui sont nommées dans la Parole, signifient dans le sens réel les célestes qui appartiennent au bien et les spirituels qui appartiennent au vrai, voir numéros 45, 46, 142, 143, 246, 714, 715, 2180, 2781, 3218 ; et comme il y a différents genres de célestes ou de biens, et par conséquent différents genres de spirituels ou des vrais, il est signifié par une bête autre chose que par une autre bête, savoir, autre chose par un agneau, autre chose par un chevreau, autre chose par une brebis, par une chèvre, par un bélier, par un bouc, par un veau, par un bœuf, et aussi autre chose par un cheval et par un chameau ; de même autre chose par des oiseaux ; et autre chose aussi par les bêtes de la mer, comme par les baleines et par les poissons : les genres des célestes et des spirituels sont trop nombreux pour qu'il soit possible d'en faire l'énumération, et par conséquent pour qu'on puisse faire celle des biens et des vrais, quoique, quand le céleste ou le bien est nommé, ainsi que le spirituel ou le vrai, il semble qu'il soit, non pas multiple, mais seulement un ; mais combien est multiple l'un et l'autre, ou combien innombrables en sont les genres, c'est ce qu'on peut voir d'après ce qui a été dit, numéro 3241, sur le ciel, savoir, qu'il a été distingué en d'innombrables sociétés, et cela selon les genres des célestes et des spirituels, ou des biens de l'amour et des vrais de la foi ; et qu'en outre, chaque genre de bien et chaque genre de vrai a des espèces innombrables, dans lesquelles ont été distinguées les sociétés de chaque genre, et chaque espèce pareillement : les genres les plus universels du bien et du vrai sont ceux qui ont été représentés par les animaux qui étaient offerts dans les holocaustes et dans les sacrifices ; et comme les genres en eux-mêmes sont très-distincts, il fut expressément commandé que ces animaux et non d'autres fussent employés, savoir, dans certains sacrifices, des Agneaux mâles et des Agneaux femelles, et aussi des Chevreaux de chèvres, mâles et femelles ; dans certains autres, des Béliers et des Brebis, ainsi que des Boucs ; dans d'autres, au contraire, des veaux, des taureaux et des bœufs ; puis aussi des colombes et des tourterelles, voit numéros 922, 1823, 2180, 2805, 2807, 2830, 3218 : or, on peut voir ce qu'ont signifié les Chevreaux et les Chèvres, tant d'après les sacrifices dans lesquels ils étaient offerts, que d'après d'autres passages dans la Parole ; il y est évident que les Agneaux, mâles et femelles, ont signifié l'Innocence de l'homme Interne ou Rationnel, et que les Chevreaux et les Chèvres ont signifié l'Innocence de l'homme Externe ou Naturel, par conséquent le Vrai et le Bien de cette innocence. Que le Vrai et le Bien de l'Innocence de l'homme Externe ou Naturel soient signifiés par le Chevreau et la Chèvre, on le voit d'après ces passages dans la Parole ; dans Ésaïe : Le loup demeurera avec l'Agneau, et le léopard couchera avec le Chevreau ; le veau aussi et le lionceau et la brebis (seront) ensemble, et un petit garçon les conduira. » - Ésaïe 11:6.

Là, il s'agit du Royaume du Seigneur, et de l'état où il n'y a aucune crainte du mal, ou aucune crainte de l'enfer, parce qu'on est chez le Seigneur ; l'Agneau et le Chevreau désignent ceux qui sont dans l'innocence, et comme ceux-là sont plus que tous les autres en sûreté, l'Agneau et le Chevreau sont nommés en première ligne. Quand tout premier-né d'Egypte fut frappé, il fut ordonné aux Israélites d'immoler une bête intacte et mâle d'entre les Agneaux ou les Chevreaux, et d'en mettre du sang sur les poteaux et sur le linteau des maisons, afin que la plaie faite par le destructeur ne fût point sur eux, - Exode 12:5, 7, 13.

Le premier-né d'Egypte, c'est le bien de l'amour et de la charité, qui a été étouffé, numéro 3325 ; les agneaux et les chevreaux sont les états de l'innocence, et ceux qui sont dans ces états sont à l'abri du mal ; car tous dans les cieux sont sous la protection du Seigneur par les états de l'innocence ; cette protection a été représentée par l'immolation de l'agneau ou du chevreau, et par la trace du sang sur les poteaux et le linteau des maisons. Quand Jéhovah avait apparu par un Ange à quelqu'un, un Chevreau de chèvres était sacrifié, afin que celui auquel il avait apparu ne mourût point ; par exemple quand il apparut à Gidéon, - Juges 6:19 ;

Et à Manoach, - Juges 13:15-16, 19, - c'était parce que Jéhovah ou le Seigneur ne peut apparaître à qui que ce soit, pas même à un Ange, à moins que celui auquel il apparaît ne soit dans l'état de l'innocence ; c'est pourquoi, dès que le Seigneur est présent, on est placé dans un état d'innocence, car le Seigneur entre par l'innocence, même chez les Anges dans le ciel ; c'est pour cela que personne ne peut venir dans le ciel, à moins d'avoir quelque chose de l'innocence, selon les paroles du Seigneur dans Matthieu 18:3, Marc 10:15, Luc 18:17.

Que l'on crût qu'on devait mourir, quand Jéhovah apparaissait, si l'on n'offrait pas un tel holocauste, c'est ce qu'on voit dans les Juges 13:22-23.

Comme l'amour conjugal réel est l'innocence, numéro 2736, c'était une coutume dans l'Église Représentative de s'introduire chez l'épouse par le présent d'un chevreau de chèvres, ainsi qu'on le fit au sujet de Samson, - Juges 15:1.

Et aussi de Juda, quand il approcha de Thamar, - Genèse 38:17, 20, 23.

Que le Chevreau et la Chèvre aient signifié l'Innocence, on le voit encore par les Sacrifices du délit, lorsque quelqu'un avait péché par erreur, en ce qu'on offrait ces animaux.

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Le péché par erreur est un péché de l'ignorance dans laquelle est l'innocence. La même chose est évidente par ce Commandement Divin, dans Moïse :

« Les prémices des prémices de la terre tu apporteras dans la maison de Jéhovah ton Dieu : tu ne feras point cuire le Chevreau dans le lait de sa mère. » - .

Là, par les prémices de la terre, qu'on devait apporter dans la maison de Jéhovah, est signifié l'état de l'innocence qui existe dans l'enfance ; et par ne point faire cuire le chevreau dans le lait de sa mère, il est signifié qu'on ne doit pas détruire l'innocence de l'enfance ; comme c'est là ce qui est signifié, l'un des commandements suit immédiatement l'autre dans l'un et l'autre passage cité ; dans le sens littéral ils paraissent absolument étrangers l'un à l'autre, mais dans le sens interne ils sont cohérents. Comme les Chevreaux et les Chèvres, ainsi qu'il vient d'être dit, ont signifié l'Innocence, il avait aussi été ordonné que les tentures placées sur l'habitacle de la tente seraient tissées de laine de chèvres, - , 6, 23, Exode 36:14, - en signe que toutes les choses saintes qui y étaient représentées tiraient leur essence de l'innocence ; la laine des chèvres signifie le dernier ou l'extime de l'innocence, lequel est dans l'ignorance telle qu'elle existe chez les Nations, qui dans le sens interne sont les Tentures du Tabernacle. D'après tout ce qui vient d'être dit, on voit maintenant quels vrais du bien sont signifiés par les deux chevreaux de chèvres bons que Rébecca, mère de Jacob, lui disait de prendre, et quelle est la qualité de ces vrais, c'est-à-dire que c'était ceux de l'Innocence ou de l'Enfance, savoir, ceux qu'Esaü devait apporter à Isaac son père, et dont il a été parlé ci-dessus, numéros 3501, 3508 ; à la vérité, ce n'étaient pas eux, mais dans le commencement ils apparaissaient comme eux ; de là vient que par eux Jacob feignait d'être Esaü.

  
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