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Arcanes Célestes # 10042

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10042. Et l'un des béliers lu prendras, signifie le bien de l'innocence dans l'homme interne : on le voit par la signification du bélier, en ce qu'il est le bien de l'innocence dans l'homme interne, ainsi qu'il va être montré. Comme dans ce Chapitre il s'agit de sacrifices et d'holocaustes de béliers et d'agneaux, il sera dit ce qu'ont signifié les animaux en général qui étaient offerts en sacrifices et en holocaustes : ces animaux étaient des Bœufs, des Taureaux, des Boucs, des Béliers, des Chèvres et des Chevreaux, des Agneaux, des Agnelles, et des Chevrettes de chèvres : celui qui ne sait pas ce que ces animaux signifient ne peut nullement savoir ce que signifient les Sacrifices et les Holocaustes faits avec chacune de ces espèces ; il faut qu'on sache que tous les animaux, qui sont dans les terres, signifient des choses qui sont chez l'homme, lesquelles se réfèrent en général aux affections qui appartiennent à sa volonté, et aux pensées qui appartiennent à son entendement, ainsi aux biens et aux vrais, car les biens appartiennent à la volonté, elles vrais appartiennent à l'entendement ; et comme elles se réfèrent aux biens et aux vrais, elles se réfèrent aussi à l'amour et à la foi, car toutes .les choses qui appartiennent à l'amour sont appelées biens, et toutes celles qui appartiennent à la foi sont appelées vrais. Si les animaux de divers genre signifient de telles choses, cela tire son origine des représentatifs dans l'autre vie ; là apparaissent des animaux de plusieurs genres et d'espèces innombrables ; ces animaux y sont des apparences tout-à-fait frappantes (ad vivum) correspondant aux affections et aux pensées qui sont chez les Esprits et chez les Anges : qu'il en soit ainsi, on peut môme le voir par les visions prophétiques rapportées çà et là dans la Parole ; en effet, toutes les choses qui ont été vues par les prophètes sont de celles qui apparaissent devant les anges dans le ciel : c'est de là qu'il est si souvent parlé de bêtes dans la Parole, et que cha- » que bête signifie quelque chose qui se réfère à des affections ou à des pensées qui sont chez l'homme ; l'homme, quant à son homme externe, n'est autre chose qu'un animal, mais il en est distingué par son homme interne, en ce que son homme interne et son homme externe peuvent être élevés vers le ciel et jusqu'à Dieu, et par suite recevoir la foi et l'amour ; de là vient que des bêtes ont été employées dans les sacrifices et dans les holocaustes : celui qui ne sait pas ces choses ne peut nullement savoir pourquoi il a été ordonné d'offrir tantôt des Taureaux, des Béliers, des Agneaux, tantôt des Bœufs, des Chèvres et des Agnelles, tantôt des Boucs, des Chevreaux et des Chevrettes de chèvres ; autrement, à quoi bon tout cela ? Que les bêtes dans la Parole signifient les biens et les maux chez l'homme, comme aussi les vrais et les faux, on le voit, numéros 142, 143, 246, 714, 715, 776, 1823, 2179, 2180, 2781, 3218, 3519, 5198, 7523, 7872, 9090 ; et que ce soit à cause de cela qu'elles ont été employées dans les sacrifices, on le voit, numéros 1823, 2180, 2805, 2807, 2830, [Il manque du texte ici], , 923, 2165, 6905, 8680, 8936 ; que l'autel a été le principal représentatif du Seigneur, et par conséquent du culte, numéros 2777, 2811, 8935, 8940, 9388, 9389, 9714, 9964 ; que les Anciens avant Éber n'ont rien connu des sacrifices, numéro 2180 ; que depuis Éber, ainsi chez la nation des Hébreux, et par suite chez les descendants de Jacob, les sacrifices ont été institués, et pourquoi, numéros 1128, 1343, 2180, 2818 ; que les Sacrifices ont été non pas commandés mais permis, numéro 2180. 2, [Il manque du texte ici], ; ; , ,Lévitique , , Lévitique 5:6, 10, 13, 16, 18, , 19, 15:30, , ;

Le pardon des péchés, l'expiation, la propitiation, et la rédemption, ne sont pas non plus autre chose que la purification des maux et des faux, l'implantation du bien et du vrai, et leur conjonction, ainsi la régénération, numéros 9076, 9452, 9453, 9454, 9937, 9938 ; tout procédé de la Régénération est aussi décrit par chacun des rites de chaque Sacrifice et de chaque Holocauste, et se manifeste quand les représentatifs sont développés par le sens interne, numéro 10022. (2 bis.) Les Sacrifices et les Holocaustes dans le sens suprême signifient la Glorification de l'Humain du Seigneur : c'est parce que tous les rites du culte institués chez la Nation Israélite et Juive regardaient uniquement le Seigneur ; ainsi Le regardaient principalement les Sacrifices et les Holocaustes qui en général représentaient le tout du culte, comme il a été montré ci-dessus ; la Régénération de l'homme ne vient pas non plus d'autre part que du Seigneur, numéros 9506, 9715, 9486, 9487, 9809, 10019 ; c'est pourquoi, lorsque dans la Parole il s'agit de la régénération de l'homme, dans le sens suprême il s'agit de la glorification de l'Humain du Seigneur ; caria régénération de l'homme est l'image de la glorification du Seigneur, numéros 3138, 3212, 3296, 3490, 4402, 5688 ; Glorifier l'Humain, c'est le faire Divin ; régénérer l'homme, c'est le faire céleste, afin que le Divin du Seigneur puisse habiter en lui. , [Il manque du texte ici], 9992, 10005, 10017 ; et que pour être régénéré, l'homme doive être régénéré quant aux internes et quant aux externes, on le voit dans les articles cités, numéro 9325 (fin). Quant à ce qui est spécialement signifié par le Sacrifice et l'Holocauste du bélier, dont il s'agit dans ce Chapitre, on le voit par les passages de la Parole, où les sacrifices et les holocaustes du bélier sont décrits, et où le bélier est nommé ; d'après ces passages, il est évident que le bélier signifie le bien de l'innocence et de la charité dans l'homme interne, et que le sacrifice et l'holocauste du bélier signifient la purification et la régénération de l'homme interne, ainsi l'implantation du bien de l'innocence et de la charité dans cet homme ; que ce soit là ce qui est signifié par le bélier, on le voit par les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Tous les troupeaux de l'Arabie seront rassemblés pour toi, les béliers de Nébajoth seront à Ion service ; ils monteront à mon bon plaisir sur mon autel. » - Ésaïe 6.

Là, il s'agit du Seigneur, de son Ciel et de son Église ; les troupeaux de l'Arabie sont tous les biens de l'homme interne ; les béliers de Nébajoth sont les biens de l'innocence et de la charité dans cet homme ; on peut voir que les troupeaux sont les biens de l'homme interne, numéros 8937, 9135 ; que l'Arabie, c'est où est le bien, numéro 3268 ; et que Nébajoth, ce sont ceux qui dans l'homme interne sont dans ce bien, numéro ' 3268, 3686, 3688.

Dans Ézéchiel :

« L'Arabie et tous » les princes de Kédar, les marchands de ta main en petit bétail, et en béliers et en boucs. » - Ézéchiel 27:21.

Là, il s'agit de Tyr, par laquelle est signifiée l'Église où sont les connaissances du bien et du vrai, numéro 1201 ; les marchands sont ceux qui ont ces connaissances et qui les communiquent, numéros 2967, 4453 ; le petit bétail, ce sont les biens de l'amour ; les béliers sont les biens de la charité, et les boucs sont les biens de la foi ; dans la Parole il est parlé de menu bétail (grèges), de petit bétail (pecora), et de bétail (pecudes), qui dans la Langue originale sont distingués par leurs noms ; et par le menu bétail sost signifiés en général les internes, par le bétail les externes spécialement, et par te petit bétail les intimes spécialement ; mais par le gros bétail (armenta) sont signifiés les externes.

Dans Jérémie :

« Je les ferai descendre comme le petit bétail à la tuerie, comme les béliers avec les boucs. » - Jérémie 51:41.

Le petit bétail, les béliers et les boucs signifient ici les mêmes choses.

Dans Ézéchiel :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : Voici, Moi, je juge entre bétail et bétail, entre les béliers et les boucs. " - Ézéchiel 34:17 ;

Entre bétail et bétail, c'est entre ceux qui dans les intérieurs sont bons, et ceux qui sont mauvais ; entre les béliers et les boucs, c'est entre ceux qui sont dans la charité et par suite dans la foi, et ceux qui son dans les vrais de la foi sans la charité ; les béliers signifient ici la même chose que les brebis, car les béliers sont les mâles des brebis ; que les brebis soient ceux qui sont dans la charité et par suite dans la foi, on le voit, numéros 4169, 4809 ; et que les boucs soient ceux qui sont dans les vrais, appelés vrais de la foi, sans la charité, on le voit, numéros 4169 (fin), 4769 ; les mêmes choses sont signifiées par le bélier et le bouc, dans Daniel 8 ; et aussi par les brebis et les boucs, dans Matthieu 25:32.

Dans Moïse :

« Si une âme a péché par erreur, elle apportera son délit à Jéhovah, un bélier sans défaut d'entre le menu bétail. " - Lévitique 5:15, 18, ;

Les sacrifices du bélier signifient la purification de l'homme interne et l'implantation du bien de l'innocence dans cet homme, car le péché par erreur est le péché provenant de l'ignorance dans laquelle est l'innocence, et l'innocence de l'ignorance appartient à l'homme interne.

Dans le Même :

« Dans les Nouvelles Lunes on offrait deux taureaux, un bélier et sept agneaux, et ensuite un bouc de chèvres. Pareillement chacun des jours de la Pâque : et pareillement le jour des prémices. » - Nombres 22:6, 15, 19, 22, 27 ;

C'était pour que fût représentée la purification de tout l'homme, tant de l'externe que de l'interne et de l'intime ; par le sacrifice et l'holocauste des taureaux, la purification de l'homme externe ; par celui du bélier, la purification de l'homme interne ; et par ceux des agneaux, la purification de l'homme intime ; et comme la purification était représentée, l'implantation du bien de l'innocence l'était aussi, car le taureau est le bien de l'innocence dans l'homme externe, le bélier dans l'homme interne, et l'agneau dans l'homme intime, ainsi qu'il a été dit ci-dessus ; si le bouc était sacrifié le dernier de tous, c'est parce que le bouc signifie le vrai de la foi dans l'homme externe, et que le vrai de la foi dans cet homme est le dernier, numéro 9959. Gomme les biens et les vrais chez l'homme se suivent dans cet ordre, c'est pour cela aussi que les présents des princes d'Israël, quand on oignait l'autel et la Tente de convention, étaient un Taureau, un Bélier et un Agneau en holocaustes, et un Bouc de chèvres en sacrifice, - Nombres , [Il manque du texte ici],

  
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Arcanes Célestes # 9325

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9325. Il n'y aura ni avortante ni stérile dans ta terre, signifie que les biens et les vrais procéderont dans leur ordre en progression continue : on le voit par la signification de ne point avorter et ne point être stérile, en ce que c'est le progressif de la régénération dans son ordre, par conséquent c'est que les biens et les vrais procéderont dans leur ordre en progression continue, ainsi qu'il sera montré ; et par la signification de dans la terre, en ce que c'est dans l'Église, car la terre est l'Église, numéros 566, 662, 1066, 1067, 1262, 1413, 1607, 1733, 1850, 2117, 2118 (fin), 2571, 2928, 3355, 3368, 3379, 4447, 4535, 5577, 8011, 8732 ; si la terre signifie l'Église, c'est parce qu'il est entendu la terre de Canaan, où était l'Église, et où elle avait été dès les très-anciens temps, numéros 3686, 4447, 4454, 4516, 4517, 5136, 6516, 8317 ; et dans le monde spirituel, quand une terre est nommée, ce n'est point la terre qui est perçue, mais c'est quant à sa religiosité la qualité de la nation qui l'habite ; ainsi quand dans la Parole la terre est nommée, et que par elle il est entendu la terre de Canaan, c'est l'Église qui est perçue : d'après cela, on peut voir ce qui est entendu dans les Prophétiques de la Parole par le Nouveau Ciel et la Nouvelle Terre, à savoir, que c'est l'Église interne et l'Église externe, numéros 1850, 3355, 4535, car il y a des hommes internes et il y a des hommes externes. Si ces paroles

“ Il n'y aura ni avortante ni stérile dans ta terre, » signifient que les biens et les vrais procéderont dans leur ordre en progression continue, c'est parce toutes les choses qui appartiennent à l'enfantement signifient, dans le sens interne de la Parole, des choses qui appartiennent à l'enfantement spirituel, ainsi à la régénération, numéros 2584, 3860, 3905, 3915 : les choses qui appartiennent à l'enfantement spirituel ou à la régénération, sont les vrais de la foi et les biens de la charité, car c'est par eux que l'homme est conçu et naît de nouveau : que les enfantements aient cette signification, on le voit clairement par plusieurs passages dans la Parole, et d'une manière bien manifeste par ces paroles du Seigneur à Nicodème :

« Jésus lui dit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu'un n'est engendré de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu. Nicodème dit : Comment un homme peut-il être engendré de nouveau étant vieux ? Peut-il dans l'utérus de sa mère une seconde fois entrer et être engendré. Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu'un n'a pas été engendré d'eau et d'esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu ; ce qui a été engendré de la chair est chair, et ce qui a été engendré de l'esprit est esprit. Nicodème dit : Comment ces choses peuvent-elles se faire ? Jésus répondit : Toi, n'es-tu pas un maître en Israël ? Et ces choses tu ne connais pas ! » - Jean 3:3-4, 5-6, 9-10.

être engendré d'eau et d'esprit, c'est l'être par les vrais de la foi et par le bien de l'amour, voir les passages cités, numéro 9274 : si de telles choses sont signifiées par les enfantements dans la Parole, cela vient de la correspondance des mariages dans les terres avec le mariage céleste, qui est le mariage du bien et du vrai ; sur cette correspondance, voir numéros ; mais aujourd'hui il est à peine quelqu'un qui sache, et à peine quelqu'un qui veuille reconnaître que l'amour véritablement conjugal descend de ce mariage céleste, car devant les yeux sont les terrestres et les corporels qui éteignent et étouffent, quand on pense à une telle Correspondance : comme l'amour véritablement conjugal vient de là, c'est pour cela aussi que les enfantements et les générations, dans le sens interne de la Parole, signifient les choses qui appartiennent à l'enfantement et à la génération nouvelle par le Seigneur ; c'est de là aussi que le Père, la Mère, les Fils, les Filles, les Gendres, les Brus, les Petits-fils, et plusieurs autres qui proviennent des mariages, signifient les biens et les vrais, et des dérivations du bien et du vrai, dont il a été souvent parlé dans les explications. D'après cela, on peut donc voir que par

“ Il n'y aura ni avortante ni stérile dans ta terre, » il est signifié que les biens et les vrais procéderont dans leur ordre en progression continue. Que l'avortante et la stérile signifient les choses qui appartiennent à l'avortement et à la stérilité dans le sens spirituel, lesquelles sont les perversions du bien et du vrai, et aussi les vastations et les négations de l'un et de l'autre, c'est ce qui est évident par les passages suivants ; dans Osée :

« Éphraïm, quand je l'ai vu jusqu'à Tyr, planté (était) dans la beauté ; et Éphraïm de mener au tueur ses fils. Donne-leur, Jéhovah, une matrice qui avorte, et des mamelles desséchées : à cause de la malice de leurs œuvres je les chasserai de ma maison. » - Osée 9:13, 14, 15.

si l'on ne sait pas ce qui est signifié dans le sens interne par Éphraïm, par Tyr, par le tueur, par les fils, par la matrice qui avorte, par les mamelles desséchées, il est absolument impossible de savoir ce qu'enveloppent ces prophétiques ; Éphraïm est l'intellectuel de l'Église, c'est-à-dire, l'intellectuel illustré sur les vrais et sur les biens de la foi d'après la Parole, numéros 3969, 5354, 6222, 6234, 6238, 6267 ; et Tyr les connaissances du vrai et du bien, numéro 1201, d'où l'on voit clairement ce qui est signifié par

« Éphraïm, quand je l'ai vu jusqu'à Tyr, planté était dans la beauté ; » le tueur est celui qui prive de la vie spirituelle, ou de la vie provenant du vrai et du bien, Nos3607, 6767, 8902, et les fils sont les vrais de la foi, numéros 489, 491, 533, 1147, 2623, 2813, 3373, 3704, 4257, d'où l'on voit clairement ce qui est signifié par

« Éphraïm de mener au tueur ses fils » ; les mamelles sont les affections du bien et du vrai, numéro 6432, par suite les mamelles desséchées signifient qu'il n'y a plus d'affections, et qu'elles sont remplacées par les cupidités de pervertir, d'où l'on voit clairement ce que c'est que la matrice qui avorte, à savoir, que c'est la perversion du bien et du vrai ; que par toutes ces expressions soient signifiées les choses qui appartiennent à la vie spirituelle, cela est évident, car il est dit, « à cause de la malice de leurs œuvres je les chasserai de ma maison » ; de la maison de Jéhovah, c'est de l'Église et du ciel, numéros 2233, 2234, 3720, 5640.

Dans Malachie :

« Je réprimerai à cause de vous celui qui consume, afin qu'il ne corrompe point pour vous le fruit de la terre, et que pour vous n'avorte point le cep dans le champ ; et vous diront heureux toutes les nations ; et vous serez, vous, la terre du bon plaisir. » - Malachie 3:11-12.

Le cep n'avortera point dans le champ, signifie que les vrais et les biens de la foi procéderont dans leur ordre chez ceux qui sont dans l'Église, car le cep est le vrai et le bien de l'Église spirituelle, numéros 1069, 6375, 6376, 9277, et le champ est l'Église, numéros 2971, 3766, 7502, 9139, 9295 ; la terre du bon plaisir est l'Église agréable au Seigneur, car quiconque, au dedans de l'Église, a été régénéré par le vrai et par le bien, est l'Église, d'où l'on voit clairement ce que c'est que « vous serez la terre du bon plaisir ; » que la terre soit l'Église, on vient de le voir.

Dans Moïse :

« Si vous écoutez mes jugements, au point de les garder et de les faire, béni tu seras par-dessus tous les peuples, il n'y aura point parmi toi d'infécond ni de stérile, ni parmi ta bête : Jéhovah éloignera de toi toute maladie, et toutes les langueurs malignes d'Egypte. » - Deutéronome 7:11, 14-15.

Il n'y aura point d'infécond ni de stérile, c'est-à-dire qu'il n'y aura personne sans la vie d'après le vrai et le bien, ainsi tous seront spirituellement vivants : comme telle était la signification de la stérile, c'est pour cela que dans les Églises anciennes les femmes étaient réputées non vivantes, quand elles étaient stériles, par exemple Rachel, qui en parlant d'elle-même le disait ainsi à Jacob :

« Rachel vit qu'elle n'enfantait point à Jacob, et elle dit à Jacob : Donne-moi des fils, et sinon morte, moi. » - Genèse 30:1. Numéro 3908.

Les stériles signifient aussi ceux qui ne sont point dans le bien parce qu'ils ne sont point dans les vrais, et qui cependant désirent les vrais afin d'être dans le bien, comme sont les nations probes qui sont hors de l'Église ; par exemple dans Ésaïe :

« Chante, stérile, elle n'avait pas enfanté ; fais retentir tes chants et sois dans la jubilation, elle n'avait pas été en travail d'enfant, car plus nombreux les fils de la désolée que les fils de celle qui était mariée. » - Ésaïe 54:1 :

Dans David :

« Jéhovah qui élève de la poussière le froissé, du fumier relève l'indigent, pour le placer avec les princes de son peuple, qui fait habiter la stérile de la maison, mère joyeuse de fils. » - Psaumes 118:7, 8, 9.

Dans le Prophétique de Channah après qu'elle eut enfanté Samuel :

« Les rassasiés pour le pain se sont loués, et les affamés ont cessé (de l'être), tellement que la stérile en a enfanté sept, et la féconde a défailli. “ - 1 Samuel 2:5 ;

Dans ces passages, par les stériles sont entendues les nations qui sont appelées à l'Église, et auxquelles est transportée l'Église quand, la vieille Église a pris fin, c'est-à-dire, quand ceux qui étaient auparavant de l'Église ne sont plus dans la foi, parce qu'ils ne sont dans aucune charité ; c'est cette Église qui est entendue par la féconde qui a défailli, et par celle qui était mariée, tandis que la nouvelle Église, savoir, celle des Nations, est entendue par la stérile et la désolée qui auront des fils en grand nombre, et par la stérile de la maison, mère joyeuse de fils ; enfanter sept, c'est être régénéré jusqu'au plein, car là sept signifie jusqu'au plein et non pas sept, numéro 9228 : d'après cela, on voit clairement ce qui est entendu par ces paroles du Seigneur :

« Viendront les jours où l'on dira : Heureuses les stériles, et les ventres qui n'ont point engendré, et les mamelles qui n'ont point allaité. » - Luc 23:29.

Là, il s'agit de la consommation du siècle, qui est le dernier temps de l'Église. Dans 2 Rois :

« Les hommes de Jéricho dirent à Elisée : Voici, le séjour de la ville, bon ; mais les eaux mauvaises, et la terre stérile. Alors Elisée dit de mettre du sel dans un plat neuf, et d'en jeter le sel dans la source des eaux ; et les eaux devinrent saines, et il n'en résulta plus ni mort ni stérilité. » - 2 Rois 2:19, 20, 21 ;

Ce qu'enveloppent ces paroles, personne ne peut le savoir que par le sens interne ; en effet, tous les miracles, qui sont dans la Parole, enveloppent des choses qui sont dans le Royaume du Seigneur ou dans l'Église, numéros 7337, 7465, 8364, 9086 ; il faut donc qu'on sache ce que représentait Elisée, ce que signifiait la ville de Jéricho, ce que signifiaient les eaux mauvaises et la terre stérile, le plat neuf et le sel dans ce plat, et aussi ce que signifiait la source des eaux dans laquelle on devait jeter le sel ; Elisée a représenté le Seigneur quant à la Parole, voir numéro 2762 ; et les eaux signifient les vrais de la foi, numéros 28, 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 6346, 7307, 8137, 8138, 8568 ; de là les eaux mauvaises signifient les vrais sans le bien ; et la terre stérile, le bien de l'Église par suite non vivant ; le plat neuf ou le vase neuf, les scientifiques et les connaissances du bien et du vrai, numéros 3068, 3079, 3316, 3318 ; le sel, le désir du bien pour le vrai, numéro 9207 ; la source des eaux signifie le naturel de l'homme, qui reçoit les connaissances du vrai et du bien, et qui est amendé par le désir du vrai pour le bien : d'après cela, on voit clairement ce qu'enveloppait ce miracle, à savoir, que c'est l'amendement de l'Église et de la vie par la Parole d'après le Seigneur, et par le désir du vrai pour le bien qui en provient ; et que l'amendement se fait quand le naturel de l'homme d'après un tel désir reçoit les vrais provenant de la Parole : si cela a été fait vers la ville de Jéricho, c'est parce que cette ville était située non loin du Jourdain, et que le Jourdain signifie, chez l'homme de l'Église, ce qui d'abord reçoit les vrais, ainsi le naturel, numéros 1585, 4255 ; que le naturel de l'homme soit ce qui d'abord reçoit du Seigneur les vrais provenant de la Parole, et ce qui est, régénéré en dernier lieu, et que, lorsqu'il a été régénéré, l'homme tout entier ait été régénéré, c'est ce qui a été signifié par les paroles du Seigneur à Pierre, quand il lava les pieds des disciples :

« Jésus dit : Celui qui a été lavé n'a besoin que quant aux pieds d'être lavé, et net il est tout entier. » - Jean 13:10.

Que les pieds soient les choses qui appartiennent à l'homme naturel, et en général le naturel, on le voit, numéros 2162, 3147, 3761, 3986, 4280, , 5327, 5328. Que l'homme naturel ou externe doive être en correspondance avec l'homme spirituel ou interne, pour que l'homme ait été régénéré, et qu'ainsi l'homme n'ait été régénéré que quand le naturel a été régénéré, on le voit, numéros 2850, 3167, 3286, 3321, 3470, 3493, 3508, 3509, 3518, 3573, 3576, 3579, 3620, 3623, 3671, 3882, 3969, 4353, 4588, 4612, 4618, 5168, 5326, 5373, 5651, 6299, 6454, 7442, 7443, , 9043, 9046, 9061.

  
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Arcanes Célestes # 2702

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2702. Et elle vit un puits d'eau, signifie la Parole du Seigneur d'où découlent les vrais : on le voit par la signification du Puits d'eau et de la Fontaine, en ce que c'est la Parole ainsi que la Doctrine tirée de la Parole, par conséquent aussi le Vrai lui-même, comme il va être expliqué ; et par la signification de l'eau, en ce qu'elle est le vrai : que le Puits dans lequel il y a de l'eau, et la Fontaine soient la Parole du Seigneur ainsi que la Doctrine tirée de la Parole, par conséquent le vrai lui-même, c'est ce qu'on peut voir par plusieurs passages ; ici, comme il s'agit de l'Église spirituelle, il est dit le Puits et non la Fontaine, comme aussi dans la suite de ce Chapitre :

« Abraham reprit Abimélech à cause d'un Puits dont s'étaient emparés les serviteurs d'Abimélech. » Vers. 25 ; puis Genèse Chapitre 16 :

« Tous les Puits qu'avaient creusés les serviteurs du père de Isaac, dans les jours d'Abraham son père, les Philistins (les) bouchèrent. Et Isaac revint, et il creusa les Puits d'eau qu'on avait creusés dans les jours d'Abraham son père, et que les Philistins avaient bouchés après la mort d'Abraham. Et les serviteurs de Isaac creusèrent dans la vallée, et ils y trouvèrent un Puits d'eau vive. Et ils creusèrent un autre Puits, et ils ne se disputèrent pas sur celui-là. Et il arriva en ce jour-là que les serviteurs de Isaac vinrent, et ils l'informèrent sur les causes du Puits qu'ils avaient creusé, et ils lui dirent : Nous avons trouvé des eaux. - Vers. 15, 18, 19, 20, 21, 22, 25, 32.

Là, par les Puits, il n'est pas signifié autre chose que des Doctrinaux, sur quelques-uns desquels ils eurent des disputes et sur quelques-autres ils n'en eurent point ; autrement le fait de creuser des puits, et les disputes qui se renouvelaient si souvent au sujet de ces puits, n'auraient pas été d'une assez grande importance pour qu'il en fût question dans la Parole divine. La Parole ou la Doctrine est pareillement signifiée par le Puits dont il est ainsi parlé dans Moïse :

« Ils » vinrent à Béer ; c'(est) le Puits, dont Jéhovah dit à Moïse : Assemblé le peuple, et je leur donnerai des Eaux. Alors Israël chanta ce cantique : Monte, Puits ; répondez à son sujet ; c'(est) le Puits qu'ont font les princes, qu'ont creusé les volontaires du peuple, sous le Législateur, avec leurs bâtons. » - Nombres 21:16, 17, 18.

Comme le Puits avait ces significations, c'est pour cela que fut chanté ce Cantique prophétique d'Israël, dans lequel il s'agit de la Doctrine du Vrai, comme on le voit d'après chaque mot dans le sens interne : de là le nom de Béer, et de là le nom de Béerschéba, et sa signification dans le sens interne, en ce qu'elle est la Doctrine même : au contraire, la Doctrine, dans laquelle ne sont point les vrais, est nommée fosse, ou puits dans lequel il n'y a point d'eau, comme dans Jérémie :

« Leurs illustres ont envoyé leurs inférieurs pour (chercher) de l'Eau ; ils sont venus aux Fosses, ils n'ont point trouver d'Eau ; ils sont Devenus leurs vases vides. » - Jérémie 14:3.

Là, les eaux sont les vrais, les fosses où ils n'ont point trouver d'eau sont la Doctrine dans laquelle il n'y a point de vrai.

Dans le Même :

« Mon peuple a fait deux maux : ils M'ont abandonné, Moi la source des eaux vives, pour se creuser des fosses, des fosses crevées, qui ne peuvent contenir les eaux. » - Jérémie 2:13.

Là, pareillement les fosses sont des doctrines qui ne sont pas vraies ; les fosses crevées sont des doctrinaux compilés. Que la Fontaine soit la Parole ainsi que la Doctrine, par conséquent le Vrai, on le voit dans Ésaïe :

« Les affligés et les indigents cherchent des eaux et il n'y en a point, leur langue a défailli de soif : Moi, Jéhovah, je les exaucerai, le Dieu d'Israël ne les abandonnera point ; j'ouvrirai des fleuves sur les coteaux, et des fontaines au milieu des vallées ; je changerai le désert en un lac d'eaux, et la terre sèche en sources d'eaux. » - Ésaïe 41:17-18.

Là, il s'agit de la désolation du vrai, qui est signifiée par les affligés et les indigents qui cherchent des eaux, sans en trouver, et dont la langue a défailli de soif ; ensuite il s'agit de la consolation, de la récréation et de l'instruction après la désolation, comme dans ces Versets au sujet d'Hagar et ce nouvel état est signifié par Jéhovah qui ouvrira des fleuves sur les coteaux, et qui placera des fontaines au milieu des vallées, changera le désert en un lac d'eaux, et la terre sèche en des sources d'eaux, toutes choses qui appartiennent à la doctrine du vrai et à l'affection qui en procède.

Dans Moïse :

« Israël a habité en sécurité ; seul vers la Fontaine de Jacob, vers une terre de froment et de vin, même ses cieux distillent la rosée. » - Deutéronome 33:28.

La fontaine de Jacob, c'est la Parole et la doctrine du vrai qui en procède ; comme la fontaine de Jacob signifiait la Parole et la doctrine du vrai qui en procède, c'est pour cela que le Seigneur, lorsqu'il vint vers la fontaine de Jacob, s'entretint avec une femme de Samarie, et lui enseigna ce qui est signifié par la fontaine et par l'eau ; il en est ainsi parlé dans Jean :

« Jésus vint en une ville de la Samarie, nommée Sichar ; là était la Fontaine de Jacob. Jésus donc, étant fatigué du voyage, s'assit ainsi auprès de la fontaine. » Il vint une femme de la Samarie pour puiser de l'eau ; Jésus lui dit : Donne-Moi à boire. Jésus lui dit : si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-Moi à boire, tu lui demanderais qu'il te donnât une eau vive. Quiconque boit de cette eau-ci aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que Je lui donnerai n'aura point soif pour l'éternité ; mais l'eau que Je lui donnerai deviendra en lui une fontaine d'eau jaillissante en la vie éternelle. » - Jean 4:5-6, 7, 10, 13-14.

La fontaine de Jacob signifiant la Parole, l'Eau le vrai, et Samarie l'Église spirituelle, comme on le voit en plusieurs endroits de la Parole, voilà pourquoi le Seigneur s'entretint avec une femme de la Samarie, et enseigna que la doctrine du vrai vient de Lui, et que venant de Lui, ou, ce qui est la même chose, de sa parole, elle est une fontaine d'eau jaillissante en la vie éternelle, et que le vrai lui-même est l'eau vive. Une semblable instruction se trouve dans le Même :

« Jésus dit : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à Moi, et qu'il boive ; quiconque croit en Moi, comme dit l'écriture, des fleuves d'eau vive couleront de son ventre. » - Jean 7:37-38 ;

Et dans le Même :

« L'Agneau, qui est au milieu du trône, les paîtra, et les conduira aux fontaines vives des eaux, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. » - Apocalypse 7:17 :

Dans le Même :

« Moi, à celui qui a soif je donnerai de la fontaine d'eau de la vie gratuitement. » - Apocalypse 21:6.

Les fleuves d'eau vive et les fontaines vives des eaux sont les vrais qui procèdent du Seigneur ou de sa parole, car le Seigneur est la Parole ; le bien de l'amour et de la charité, qui vient uniquement du Seigneur, est la vie du vrai ; celui qui est dans l'amour et dans l'affection du vrai est dit avoir soif, un autre ne peut pas avoir cette soif : ces Vrais sont aussi appelés fontaines du salut dans Ésaïe :

« Vous puiserez dans l'allégresse des Eaux des fontaines de, salut, et vous direz en ce jour-là : Confessez Jéhovah, invoquez son Nom. » - Apocalypse 12:3-4.

Que la fontaine soit la Parole, ou la Doctrine qui eu procède, c'est encore ce que l'on voit dans Joël :

« Il arrivera en ce jour-là, que les montagnes distilleront le vin doux, et les collines s'en iront en lait, et tous les ruisseaux de Juda iront en eaux, et une fontaine sortira de la maison de Jéhovah, et elle arrosera le torrent de Schittim. » - .

Là, les eaux sont les vrais, la fontaine sortant de la maison de Jéhovah est la Parole du Seigneur.

Dans Jérémie :

« Voici, Je vais les ramener de la terre du septentrion, et je les rassemblerai des limites de la terre ; parmi eux l'aveugle et le boiteux ; dans les pleurs ils viendront, et dans les prières je les conduirai vers les fontaines des eaux dans le chemin de la droiture, ils n'y broncheront point. » - Jérémie 31:8-9.

Les fontaines des eaux dans le chemin de la droiture sont évidemment les doctrinaux du vrai ; la terre du septentrion est l'ignorance ou la désolation du vrai ; les pleurs et les prières sont leur état de douleur et de désespoir ; être conduit aux sources des eaux, c'est la récréation et l'instruction dans les vrais ; comme ici où il s'agit d'Hagar et de son fils. Il est aussi parlé des mêmes choses dans Ésaïe :

« Le désert et la sécheresse s'en réjouiront, et la solitude bondira, et elle fleurira comme une rosée ; en germant elle germera, et elle bondira aussi par des bonds et en chantant ; la gloire du Liban lui a été donnée, l'honneur de Carmel et de Scharon ; ils verront la gloire de Jéhovah, l'honneur de notre Dieu ; fortifiez les mains languissantes et affermissez les genoux chancelants. Les yeux des aveugles seront ouverts, et les oreilles des sourds s'ouvriront ; des eaux s'élanceront dans le désert, et des torrents dans la solitude, et le lieu aride sera en lac, et le desséché en sources d'eaux. » - Ésaïe 35:1-2, 3, 5-6, 7.

Là le désert est la désolation du vrai ; les eaux, les torrents, le lac, les sources d'eaux sont des Vrais, qui font la récréation et la joie de ceux qui ont été en vastation, et dont les joies sont décrites ici par plusieurs significatifs.

Dans David :

« Jéhovah fait couler les fontaines dans les vallées ; elles iront entre les montagnes, elles fourniront la boisson à toute bête (fera) des champs ; les Onagres en étancheront leur soif. Il arrose les montagnes de ses chambres hautes. » - Psaumes 104:10-11, 13.

Les fontaines sont les vrais ; les montagnes sont l'amour du bien et du vrai ; fournir la boisson, c'est instruire ; les bêtes (ferae) des champs sont ceux qui en vivent, Voir numéros 774, 842, 908 ; les onagres, ceux qui sont seulement dans le vrai rationnel, numéros 1949, 1950, 1951.

Dans Moïse : Fils d'une féconde, Joseph ; fils d'une féconde près d'une fontaine. » - Genèse 49:22.

La fontaine est la doctrine qui vient du Seigneur.

Dans le Même :

« Jéhovah ton Dieu l'introduira dans une terre bonne, une terre de torrents, d'eaux, de fontaines, d'abîmes qui sortent dans la vallée et dans la montagne. » - Deutéronome 8:7.

La terre, c'est le Royaume du Seigneur et l'Église, numéros 662, 1066, 1067, 1262, 1413, 2572 ; elle est dite bonne d'après le bien de l'amour et de la charité ; les torrents, les eaux, les fontaines et les abîmes sont les vrais qui en procèdent.

Dans le Même :

« La terre de Canaan (est) une terre de montagnes et de vallées, à la pluie du Ciel elle est abreuvée d'eaux. » - Deutéronome 11:11.

Que les Eaux soient les Vrais, tant les spirituels que les rationnels, comme aussi les scientifiques, c'est ce qu'on voit par les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Voici, le Seigneur Jéhovah Zebaoth va éloigner de Jérusalem et de Juda tout bâton de pain et tout bâton d'eau. » - Ésaïe 3:1.

Dans le Même :

« Au-devant de celui qui a soif apportez des eaux ; avec son pain venez au-devant du fugitif. » - Ésaïe 21:14.

Dans le Même :

« Heureux ! Vous qui semez auprès de toutes les eaux : - Ésaïe 32:20.

Dans le Même :

« Celui qui marche dans les justices, et prononce des droitures, habitera dans des lieux élevés, son pain lui sera donné, ses eaux (seront) fidèles. » - Ésaïe 33:15-16.

Dans le Même : Alors ils n'auront point soif ; dans le désert il les conduira, il leur fera couler des eaux du rocher ; et il fend le rocher, et les eaux coulent. » - Ésaïe 48:21. Exode Nombres 20:11, 13. - Dans David :

« Il a fendu les rochers dans le désert, et il a fait boire abondamment comme des abîmes ; il a tiré des ruisseaux du rocher, et il a fait descendre des eaux comme un fleuve. » - Psaumes 78:15-16.

Là, le rocher est le Seigneur ; les eaux, les fleuves et les abîmes qui en découlent sont les vrais qui procèdent de Lui, Dans le Même :

« Jéhovah met les torrents eu désert et les sources d'eaux en sécheresse ; il met le désert en lac d'eaux, et la terre desséchée en sources d'eaux. » - Psaumes 107:33, 35.

Dans le Même :

« La voix de Jéhovah (est) sur les eaux : Jéhovah (est) sur la multitude des eaux. » - Psaumes 29:3.

Dans le Même :

« Le fleuve, ses ruisseaux répandront l'allégresse dans la cité de Dieu, le saint des habitacles du Très-Haut. » - Psaumes 46:5.

Dans le Même :

« Par la Parole de Jéhovah les cieux ont été faits, et par l'esprit de Sa bouche toute leur armée ; il rassemble comme un monceau les eaux de la mer, il met dans des trésors les abîmes. » - Psaumes 33:6-7.

Dans le Même :

« Tu visites la terre, et tu te plais en elle, tu l'enrichis amplement, le ruisseau de Dieu (est) plein d'eaux. » - Psaumes 65:10.

Dans le Même :

« Elles T'ont vu, les eaux, à Dieu ! Elles T'ont vu, les eaux ; les abîmes ont été agités ; les nuées ont répandu des eaux ; dans la Mer (est) ton chemin, et ton sentier dans la multitude des eaux. » - Psaumes 77:17-18, 20.

Ici, chacun voit clairement que les eaux ne signifient point des eaux, que les abîmes n'ont point été agités, et que le chemin de Jéhovah n'est point dans la mer, ni son sentier dans les eaux, mais que ce sont des eaux spirituelles, c'est-à-dire que ce sont les spirituels qui appartiennent au vrai ; autrement il y aurait là un amas de paroles vaines.

Dans Ésaïe :

« Oh ! » (Vous) tous qui avez soif, allez vers les eaux, et (vous) qui n'avez point d'argent, allez, achetez. » - Ésaïe 55:1.

Dans Zacharie :

« Il arrivera qu'en ce jour-là des eaux vives sortiront de Jérusalem, dont la moitié vers la mer orientale, et l'autre moitié vers la mer postérieure. » - Zacharie 14:8.

En outre lorsqu'il s'agit dans la Parole, d'une Eglise à implanter ou d'une Eglise implantée, et qu'elle est décrite par un Paradis, par un jardin, par un bois ou par des arbres, il est ordinaire qu'elle soit aussi décrite par des Eaux ou par des Fleuves qui arrosent, et par lesquels sont signifiés les Spirituels, les Rationnels ou les Scientifiques qui appartiennent au vrai ; c'est ainsi que le Paradis, - Genèse 2:8-9, - y est aussi décrit, Vers.10 à 14, par des fleuves, par lesquels sont signifiées les choses qui appartiennent à la Sagesse et à l'Intelligence, Voir numéros 107-121 ; Il en est de même dans plusieurs autres passages de la Parole ; ainsi dans Moïse :

« Comme des vallées ils sont plantés, comme des Jardins auprès d'un fleuve ; comme des aloès Jéhovah les a plantés, comme des cèdres auprès des eaux ; les eaux découleront de ses seaux, et sa semence (sera) dans la multitude des eaux. » - Nombres 21:5-6, 7 :

Dans Ézéchiel :

« Il a pris de la semence de la terre, et il l'a mise dans un champ de semailles ; il l'a prise près de la multitude des eaux ; elle a poussé, et elle est devenue un Cep vigoureux. » - Ézéchiel 17:5-6.

Que le Cep et la vigne signifient l'Église spirituelle, on le voit, numéro 1069.

Dans le Même :

« Ta mère, comme un Cep semblable à toi, planté près des eaux, est devenue chargée de fruits et de rameaux à cause de la multitude des eaux. » - Ézéchiel 19:10 ;

Dans le Même :

« Voici, Aschur (était) un cèdre dans le Liban ; les eaux l'ont fait croître, l'Abîme la rendu élevé, coulant avec ses Fleuves autour de sa plante, et il envoyait ses Aqueducs vers tous les arbres du champ. » - Ézéchiel 31:4 ;

Dans le Même :

« Voici, sur la rive du torrent une multitude considérable d'arbres de çà et de là ; il me dit : ces Eaux qui sortent vers l'extrémité orientale, et descendent sur la plaine et viennent vers la Mer, sont envoyées dans la Mer, et les eaux sont rendues saines ; et il arrivera (ainsi) : Toute âme vivante, qui rampe partout où viennent les deux torrents, vivra ; et le poisson deviendra très nombreux, parce que là viennent les Eaux, et elles sont rendues saines, afin que tout vive où vient le Torrent. Ses bourbiers et ses marais, et ils ne sont point assainis, ils seront changés en sel. » - Ézéchiel 47:7-8, 9, 11.

Là, il s'agit de la Nouvelle-Jérusalem ou du Royaume Spirituel du Seigneur ; les eaux qui sortent vers l'extrémité orientale signifient les spirituels qui procèdent des célestes, et qui sont les vrais d'origine céleste, c'est-à-dire, la foi par l'amour et par la charité, numéros 101, 1250 ; descendre dans la plaine, signifie les doctrinaux qui appartiennent au rationnel, numéros 2448, 2450 ; venir vers la mer, signifie vers les scientifiques, la mer en est la collection, numéro 28 ; l'âme vivante qui rampe, signifie les agréments qu'ils procurent, numéros 746, 909, 994 ; vivre par les eaux du torrent, c'est vivre par les spirituels d'origine céleste ; le grand nombre de poissons, c'est l'abondance des scientifiques applicables, numéros 40, 991 ; les bourbiers et les marais, ce sont les choses inapplicables et impures ; être changé en sel, c'est être dévasté, numéro 2455.

Dans Jérémie :

« Béni (soit) l'homme qui se confie en Jéhovah ; il sera comme un arbre planté près des eaux, et (qui) étend ses racines près du ruisseau. » - Jérémie 17:7-8 :

Dans David :

« Il sera comme un arbre planté près des ruisseaux d'eaux, qui donnera son fruit en son temps » - Psaumes 1:3 :

Dans Jean :

« Il me montra un fleuve pur d'eau vive, brillant comme le cristal, sortant du trône de Dieu et de l'Agneau ; au milieu de sa place et du fleuve d'ici et de là (était) l'arbre de vie faisant douze fruits. » - Apocalypse 22:1-2.

Maintenant comme les Eaux, dans le sens interne de la Parole, signifient les vrais, c'est pour cela que dans l'Église Judaïque, en raison de la représentation devant les Anges chez qui les rites étaient considérés spirituellement, il fut ordonné aux Prêtres et aux Lévites de se laver dans des eaux, lorsqu'ils venaient pour remplir leurs fonctions, et même dans les eaux du Bassin entre la Tente et l'Autel, et plus tard dans les eaux de la Mer d'airain et des autres bassins autour du Temple, qui tenaient lieu d'une Source. C'est pareillement en vue de la représentation que fut institué le commandement sur l'Eau du péché ou de la purification, qui devait être répandue sur les Lévites, - Nombres 8:7.

Et le commandement sur l'Eau de séparation faite avec la cendre de la vache rousse, - .

Et qu'il fut ordonné que les dépouilles des Midianites seraient purifiées par l'Eau, - .

Les Eaux qui furent données du Rocher, - ; ;Deutéronome 8:15, - représentaient et signifiaient l'abondance des spirituels ou des vrais de la foi procédant du Seigneur : les Eaux amères qui furent rendues saines par du bois, - , - représentaient et signifiaient des Vrais qui ne plaisent point, en ce que, d'après le bien ou son affection, ils sont acceptés et deviennent agréables ; que le Bois signifie le bien qui appartient à l'affection ou à la volonté, on le voit numéro 643 : d'après ce qui vient d'être dit on peut maintenant savoir ce que c'est que l'Eau dans la Parole, et par suite ce que c'est que l'Eau dans le Baptême, dont le Seigneur parle ainsi dans Jean :

« Si quelqu'un n'est point né d'Eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. » - Jean 3:5.

C’est-à-dire, que l'Eau est le spirituel de la foi, et l'Esprit le céleste de la foi, et qu'ainsi le Baptême est le Symbole de la Régénération de l'homme par le Seigneur au moyen des vrais et des biens de la foi, non que la Régénération soit faite par le Baptême, mais elle l'est par la vie signifiée dans le Baptême, dans laquelle doivent entrer les Chrétiens qui ont les Vrais de la foi, parce qu'ils ont la Parole.

  
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