聖書

 

Nombres 18:2

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2 Fais aussi approcher de toi tes frères, la Tribu de Lévi, qui est la Tribu de ton père, afin qu'ils te soient adjoints et qu'ils te servent, mais toi et tes fils avec toi, vous servirez devant le Tabernacle du Témoignage.

スウェーデンボルグの著作から

 

Arcanes Célestes#9223

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9223. Les pr@©mices de ton blé, et les prémices de ton vin, tu ne retarderas point, signifie que comme tous les biens et tous les vrais de la foi viennent du Seigneur, on doit les Lui attribuer, et non à soi : on le voit par la signification des prémices, en ce que ce sont les choses qui doivent être à la première place, ainsi les choses qui sont les premières de toutes, comme il va être expliqué ; par la signification du blé, on ce que c'est le bien du vrai de la foi, numéros 5295, 5410, 5950 ; et par la signification du vin, en ce que c'est le vrai du bien, ainsi le vrai du bien de la foi, numéros 1798, 6377 ; et par la signification de ne point retarder, quand il s'agit du bien et du vrai de la foi, en ce que c'est attribuer d'après l'affection, car ce qui est fait non tardivement, mais avec hâte, est fait d'après l'affection de l'amour, numéros 7695, 7866 ; que ce soit attribuer au Seigneur, c'est parce que les prémices, comme aussi les premiers-nés, étaient donnés à Jéhovah, et par Jéhovah à Aharon et à sa semence, et que par Jéhovah dans la Parole il est entendu le Seigneur, numéros 1736, 2921, 3023, 3035, 5663, 6303, 6945, 6956, 8274, 8864 : puis donc que les prémices du blé et du vin sont les biens et les vrais de la foi, il est entendu que ces biens et ces vrais doivent être attribués au Seigneur, parce qu'ils viennent de Lui ; que tout ce qui appartient à la pensée et à la volonté chez l'homme influe, et que tout bien et tout vrai influent du Seigneur, on le voit, numéros 2886, 2887, 2888, 3142, 3147, 4151, 4249, 5119, 5147, 5150, 5259, 5482, 5649, 5779, 5854, 5893, 6027, 6982, 6985, 6996, 7004, 7055, 7056, 7058, 7270, 7343, 8321, 8685, 8701, 8717, 8728, 8823, 8864, 9110, 9111 ; et pareillement d'après l'expérience, numéros , ,. Les prémices qui devaient être offertes au Seigneur étaient les prémices de la moisson, et les prémices de la vendange, puis aussi les prémices de la tonte, et les prémices du fruit ; les prémices de la moisson étaient des épis rôtis et verts, puis un faisceau qui était agité, et ensuite du blé pris dans l'aire et offert en gâteaux ; les prémices de la vendange étaient les prémices du vin, du moût et de l'huile ; et outre ces prémices il y avait celles de la tonte du troupeau , et aussi celles du fruit ; celles-ci étaient offertes dans une corbeille ; de plus on offrait encore au Seigneur tous les premiers-nés, d'entre lesquels étaient rachetés les premiers-nés des hommes, et aussi les premiers-nés des bêtes qui n'étaient point offertes en sacrifices, comme ânes, mulets, chevaux et autres semblables. Les Prémices et les Premiers-nés étaient offerts à Jéhovah, et étaient donnés par Jéhovah à Aharon et à sa semence, parce que Aharon et ses fils, qui ont rempli la fonction du Suprême Sacerdoce, représentaient le Seigneur. Par les prémices du blé el du vin dans ce Verset sont entendues toutes les prémices de la moisson et de la vendange, dont il vient d'être parlé ; car dans la Langue originale il est dit la plénitude du blé, et la larme du vin ; la plénitude est la moisson mûre et aussi recueillie, et les larmes sont le jus qui distille du pressoir. Quant à ce que représentaient spécialement les Prémices, - car tous les statuts et tous les rites commandés par le Seigneur aux fils d'Israël, représentaient les internes de l'Église, -on peut le voir d'après chacune des choses, dont les prémices étaient données, considérée dans le sens interne ; que le blé soit le bien de la foi, et le vin le vrai de la foi, on le voit dans les endroits ci-dessus cités. Les prémices qui devaient être données à Jéhovah, signifiaient que la première chose de l'Église devait être d'attribuer au Seigneur, et non à soi, tous les biens et tous les vrais de la foi ; attribuer au Seigneur, c'est savoir, reconnaître et croire que ces biens et ces vrais viennent du Seigneur, et que de l'homme il ne vient aucun de ces biens ou de ces vrais ; car, ainsi qu'il a déjà été dit, tout ce qui appartient à la foi vient du Seigneur. Si les Prémices ont cette signification, c'est parce les prémices étaient des offrandes et des présents, lesquels étaient des actions de grâces pour le produit, et une reconnaissance des bénédictions accordées par Jéhovah, c'est-à-dire, par le Seigneur, par conséquent une reconnaissance que tout vient de Lui ; dans le sens interne, une reconnaissance des biens et des vrais de la foi, qui sont signifiés par la moisson, le blé, l'huile, le moût, le vin, la laine et les fruits, dont les prémices étaient données : sur ces Prémices, voir Exode 23:19, Exode 34:26, Lévitique 23:10-11, 20, Nombres 15:19, 20, 21; 18:12-13.Deutéronome 18:4, . La même chose est signifiée par les Prémices dans Ézéchiel 20:40 ; et dans Michée 7:1-2.

  
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スウェーデンボルグの著作から

 

Arcanes Célestes#5147

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5147. De toute sorte de nourriture de Pharaon, signifie plein du bien céleste pour nourrir la naturel : on le voit par la signification de la nourriture, en ce qu'elle est le bien céleste, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la représentation de Pharaon, en ce qu'il est le naturel intérieur, numéros 5080, 5095, et aussi le naturel dans le commun, car le naturel intérieur et le naturel extérieur font un quand ils correspondent ; et comme la nourriture est pour la nutrition, par

« de toute sorte de nourriture de Pharaon, » il est signifié plein du bien céleste pour nourrir le naturel. Il est dit que cette nourriture était dans le panier le plus haut, et par là il est signifié que l'intime du volontaire était plein du bien céleste ; en effet, le bien influe du Seigneur par l'intime de l'homme, et de là jusqu'aux extérieurs par des degrés comme ceux d'une échelle ; car l'intime est relativement dans un état très-parfait, et aussi peut-il recevoir le bien immédiatement du Seigneur, tandis que les inférieurs ne peuvent pas le recevoir ainsi ; si les inférieurs recevaient le bien immédiatement du Seigneur, ou ils l'obscurcissent, ou ils le pervertissent, car ils sont imparfaits relativement. Quant à ce qui vrai, et que l'intellectuel ne peut nullement recevoir le vrai, de manière qu'il lui soit approprié, si le volontaire ne reçoit pas en même temps le bien. Par conséquent aussi vice versa ; en effet, l'un influe de cette manière dans l'autre, et dispose l'autre à recevoir ; les intellectuels peuvent être comparés aux formes qui varient continuellement, et les volontaires aux harmonies qui résultent de la variation ; par conséquent les vrais peuvent être comparés aux variations, et les biens aux plaisirs qui en proviennent ; et puisqu'il en outre il en est éminemment ainsi des vrais et des biens, on peut voir que l'un ne saurait exister sans l'autre, et que l'un ne peut être produit que par l'autre. Si la nourriture signifie le bien céleste, c'est parce que les aliments des anges ne sont autre que les biens de l'amour et de la charité, par eux non-seulement ils sont vivifiés, mais même récrées ; ces biens en acte ou les exercices sont principalement pour eux une récréation, car ce sont leurs désirs, et il est notoire que les désirs qui sont mis en acte donnent de la récréation et de la vie : que telles servent à l nutrition de l'esprit de l'homme, quand les aliments matériels servent à la nutrition du corps, c'est aussi ce qu'on peut voir en ce que les aliments sans les plaisirs sont peu profitables, mais avec les plaisirs ils nourrissent : les plaisirs ouvrent les pores ou conduits qui reçoivent et charrient dans le sang, et les déplaisirs les ferment ; ces plaisirs chez les anges sont les biens de l'amour et de la charité : que ces biens soient des aliments spirituels qui correspondent aux aliments terrestres, on peut le conclure de ce qui vient d'être dit : de même que les aliments sont les biens, de même les boissons sont les vrais. Dans la Parole, les aliments sont nommés dans un grand nombre de passages ; celui qui ne connait pas le sens interne ne peut savoir autre chose, sinon que ce sont des aliments ordinaires qui y sont entendus, mais ce sont des aliments spirituels ; par exemple, dans Jérémie :

« Tout son peuple (est) gémissant, cherchant de la nourriture du pain, afin de se restaurer l'âme. » - Lamentations Jérémie 1:11.

Dans Ésaïe :

« O ! Quiconque à soif, venez vers les eaux, et quiconque n'a pas d'argent, venez achetez et mangez ; et venez, achetez sans argent et sans prix du vin et du lait. » - Ésaïe 55:1.

Dans Joël

« Proche il est, le jour de Jéhovah, et comme une dévastation par le Foudroyant il viendra : est-ce que devant nos yeux la nourriture n'a pas été retranchée, (et) de la maison de notre Dieu l'allégresse et la joie ? Les grains sont pourris sous leurs glèbes, dévastés ont été les greniers, détruites ont été les granges, parce que le froment a séché. » - Joël 1:15, 16, 17.

Dans David :

« Nos greniers sont pleins, fournissant nourriture sur nourriture ; nos troupeaux sont par milliers et par dix milliers dans nos places, point de cri dans nos rues ; heureux le peuple pour qui il en est ainsi ! » - Psaumes 144:13-14, 15

Dans le Même :

« toutes s'attendent à toi, afin que tu leur donne la nourriture en son temps ; tu la leur donnes, elles la recueillent ; tu ouvres ta main, elles sont rassasiées de bien. » - Psaumes 104:27-28.

Dans ces passages la nourriture céleste et spirituelle est entendue dans le sens interne, lorsque dans le sens de la lettre il y a la nourriture matérielle ; par là on voit clairement comment se correspondent les intérieurs et les extérieurs de la Parole, ou les choses qui sont dans la Parole appartiennent à l'esprit et celles qui appartiennent à la lettre, afin que, que quand l'homme comprend les paroles selon le sens de la lettre, les anges qui sont chez lui les comprennent selon le sens spirituel ; la Parole a été écrite de manière qu'elle serve non-seulement au genre humain, mais aussi au ciel ; c'est pour cela que toutes les expressions y sont des célestes, et que toutes les choses y sont représentatives des célestes, et cela jusqu'au moindre iota. Que dans le sens spirituel la nourriture soit le bien, c'est même ce que le Seigneur enseigne clairement dans Jean :

« Travaillez non pour l'aliment qui périt, mais pour l'aliment qui demeure pour la vie éternelle, lequel le Fils de l'homme vous donnera. » - Jean 6:27.

Dans le Même :

« Ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage. » Jean 6:55 ; la Chair est le Divin Bien, numéro 3813, et le sang est le Divin Vrai, numéro 4735.

Et dans le Même :

« Jésus dit aux disciples : Moi, j'ai à manger d'une nourriture que vous ne connaissez point ; les disciples se disaient l'un à l'autre : Quelqu'un Lui a-t-il apporté à manger ? Jésus leur dit : Ma Nourriture est de faire la volonté de Celui qui M'a envoyé et accomplir son oeuvre. » - Jean 4:32, 33, 34.

Faire la volonté du Père et accomplir son œuvre, c'est le Divin Bien en acte ou en exercice ; ce bien dans le sens réel est la Nourriture, comme il vient d'être dit.

  
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