聖書

 

Jérémie 51:28

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28 Préparez contre elle les nations, les Rois de Méde, ses gouverneurs, et tous ses magistrats, et tout le pays de sa domination.

スウェーデンボルグの著作から

 

Arcanes Célestes#8281

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8281. Ta droite, Jéhovah, est magnifiée en force, signifie que la toute-puissance du Seigneur s'est montrée : on le voit par la signification de la droite de Jéhovah, en ce que c'est la toute-puissance, ainsi qu'il va être exposé ; et par la signification de magnifiée en force, en ce que c'est qu'elle a été montrée ; en effet, la Divine puissance se montre par la force par laquelle elle est magnifiée. Que la droite de Jéhovah soit la Toute-puissance, c'est parce que la main dans la Parole signifie la puissance, et la droite une puissance éminente ; de là quand la main ou la droite se dit de Jéhovah, c'est la divine puissance ou la Toute-puissance ; on a vu ci-dessus que la main et la droite sont la puissance, numéros , 6292, 6947, 7188, 7189, 7518 ; et que, lorsqu'elles se disent de Jéhovah, elles sont la toute-puissance, numéros 3387, 7518, 7673, 8050, 8069, 8153. Que la droite de Jéhovah soit la Divine puissance ou la Toute-puissance, on le voit aussi dans la Parole par les passages suivants, dans Matthieu :

« Jésus dit : Désormais vous verrez le Fils de l'Homme assis à la droite de la puissance, et venant sur les nuées du ciel. » - Marc 14:62 :

Dans Luc :

« Désormais le Fils de l'Homme sera assis à droite de la vertu de Dieu. “ - Luc 22:69.

Et aussi dans David :

« parole de Jéhovah à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis pour escabeau de tes pieds : Toi, (tu es) prêtre pour l'éternité selon le mode de Malkisédeck ; le Seigneur (est) à ta droite, il a frappé au jour de sa colère les rois. » - Psaumes 110:1, 4, Matthieu 22:43-44.

Celui qui ne sait pas que la droite, quand elle se dit de Jéhovah, signifie la toute-puissance, ne peut d'après ces paroles du Seigneur saisir d'autre idée, sinon que le Seigneur sera assis à la droite de son Père, et aura la domination de même que celui qui est assis à la droite d'un roi sur la terre ; mais le sens interne montre ce qui est entendu dans ces passages par être assis à la droite, c'est-à-dire que c'est la toute-puissance Divine ; c'est de là aussi qu'il est dit être assis à droite de la puissance, et à droite de la vertu de Dieu. Que le Seigneur soit Celui qui a la toute-puissance, cela est évident, car cela est dit du Seigneur, et par le Seigneur dans David est entendu le Seigneur quant au Divin Vrai, et il l'est aussi par le Fils de l'homme dans les Évangélistes ; car c'est le Divin Vrai qui a la toute-puissance d'après le Divin Bien ; que le Divin Vrai ait la toute-puissance, on le voit numéros 6948, 8200 ; on a vu aussi qu'en général la puissance appartient au Vrai d'après le bien, numéro 3091, 3563, 4931, 6344, 6423 ; et que par suite la main se dit du vrai, numéro 3091, 4931, et que le Fils de l'homme est le Divin Vrai procédant du Seigneur, numéro 2159, 2803, 2813, 3704. La Puissance Divine ou la Toute-Puissance est aussi signifiée par la droite dans les passages suivants, dans David :

« Maintenant je connais que Jéhovah sauve son Oint ; il Lui répondra du Ciel par les vertus du salut de sa droite. “ - Psaumes 20:7.

Dans le Même :

« Jéhovah ! regarde des cieux, et vois, et visite ce cep, et le plant qu'a planté ta droite, sur le fils que tu T'étais fortifié. » - Psaumes 80:15, 16.

Dans le Même :

« A Toi un bras avec vigueur, forte est ta main, elle sera exaltée ta droite. » - Psaumes 89:14.

Dans le Même :

« Ma force et (mon) Cantique, (c'est) Jah ; il m'a été à salut ; une voix de jubilation et de salut (est) dans les tentes des justes ; la droite de Jéhovah a fait force, la :droite de Jéhovah a été élevée, la droite de Jéhovah a fait force : » - Psaumes 118:14-15, 16 ;

Dans ces passages la droite de Jéhovah est la toute-puissance, et, dans le sens suprême, le Seigneur quant au Divin Vrai ; cela est plus évident ailleurs dans David :

« Que ta main, Jéhovah, soit pour l'homme de ta droite, pour le fils de l'homme que tu T'es fortifié. » - Psaumes 80:18.

L'homme de la droite de Jéhovah et le fils de l'homme, c'est le Seigneur quant au Divin Vrai.

Dans le Même :

« Tu as par ta main chassé les nations ; par leur épée ils n'ont point possédé la terre, et leur bras ne les a point sauvés, mais ta droite, et ton bras, et la lumière de tes faces. » - Psaumes 44:3, 4.

La lumière des faces de Jéhovah est le Divin Vrai d'après le Divin Bien, ainsi le bras et la droite le sont aussi : et dans Ésaïe :

« Dieu a juré par sa droite, et par le bras de sa force. “ - Ésaïe 62:8.

Ici aussi la droite de Dieu et le bras de sa force, c'est le Seigneur quant au Divin Vrai, car Jéhovah ou le Seigneur ne peut pas jurer par un autre que par Soi, numéro 2842, ainsi par le Divin Vrai, car ce Vrai est Lui-Même, parce qu'il procède de Lui : de là vient que çà et là dans la Parole le Seigneur est appelé non-seulement la droite et le bras de Jéhovah, mais même la force par laquelle il écrase les ennemis, et aussi le Marteau, comme dans Jérémie 51:19-20, 21, [Il manque du texte ici], ,7518.

  
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スウェーデンボルグの著作から

 

Arcanes Célestes#3563

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3563. Et il dit : La voix, la voix de, Jacob, et les mains, les mains d'Esaü, signifie que l'intellectuel y appartient au vrai qui est au dedans, et que le volontaire y appartient au bien qui est au dehors, ainsi en ordre renversé : on le voit en ce que la voix se dit du vrai, et que la main se dit du bien : que la voix se dise du vrai, cela est évident d'après ce qui a été rapporté dans la Première Partie, numéros 219, 220, et parce qu'il est dit la voix, la voix de Jacob, par lequel est représenté le vrai naturel, ainsi qu'il a été montré ci-dessus çà et là ; et que la main se dise du bien, cela est évident en ce que la main signifie la puissance et la faculté, numéros 879, 3541, lesquelles ne proviennent que du bien : par le bien toute puissance et toute faculté sont au vrai, quoiqu'elles se manifestent par le vrai ; et aussi en ce qu'il est dit les mains, les mains d'Esaü, par lequel est représenté le bien, ainsi qu'il a été aussi montré ci-dessus : que ce bien et ce vrai soient en ordre renversé, cela est évident, en ce qu'il est selon l'ordre que le bien qui appartient à la volonté soit au dedans, et que le vrai qui appartient à l'entendement soit au dehors ; mais ces choses, ainsi qu'il a déjà été dit, sont de celles qui, parce qu'il est peu d'hommes qui en aient quelque connaissance, ne peuvent être exposées de manière à être saisies, car lors même qu'elles seraient exposées très-clairement, elles ne sont cependant pas comprises, parce que la connaissance manque ; mais néanmoins il faut dire comment la chose se passe, puisqu'il en est question : le Bien du Naturel n'existe chez l'homme que par le Bien intérieur, c'est-à-dire par le Bien du Rationnel ; il est évident que le Naturel n'a point le bien d'autre part ; mais l'Influx fait que là le bien est tel qu'est le naturel ; et comme le Bien du Naturel ne vient pas d'autre part, le Vrai du Naturel vient aussi de là, car où est le bien là est le vrai, il faut qu'il y ait l'un et l'autre pour que quelque chose existe ; mais l'Influx fait aussi que là le vrai est tel qu'est le naturel. Voici quel est l'Influx : le Bien du Rationnel influe dans le Naturel par un double chemin, savoir, par un chemin très-court dans le bien même du naturel, ainsi immédiatement, et par le bien du naturel là dans le vrai ; c'est ce bien et ce vrai qui sont représentés par Esaü et par sa chasse : le Bien du Rationnel influe aussi dans le Naturel par un chemin moins court, savoir, par le Vrai du Rationnel, et par cet influx il forme quelque chose de semblable au bien, mais c'est un vrai : selon l'ordre il arrive ainsi que le Bien du Rationnel influe dans le Bien du Naturel, et en même temps dans le Vrai immédiatement, et aussi par le Vrai du Rationnel dans le bien là, ainsi médiatement, pareillement dans le Vrai du naturel immédiatement et médiatement ; quand cela arrive ainsi, l'influx est selon l'ordre ; tel est l'influx chez ceux qui ont été régénérés ; mais avant qu'ils aient été régénérés, l'influx est autre, ainsi qu'il a été dit ci-dessus, c'est-à-dire que le Bien du Rationnel influe, non pas immédiatement dans le Bien du Naturel, mais médiatement par le Vrai du Rationnel, et présente ainsi dans le naturel quelque chose de semblable au bien ; cependant ce n'est pas un bien réel, et le vrai qui en provient n'est pas un vrai réel, néanmoins c'est quelque chose qui certes a intimement le bien, d'après l'influx par le vrai du Rationnel, mais qui n'a rien de plus ; aussi est-ce pour cela que le bien qui y existe sous une autre forme, savoir, au dehors comme le bien qui est représenté par Esaü, et au dedans comme le vrai qui est représenté par Jacob ; et comme cela n'est pas selon l'ordre, il est dit que le bien et le vrai sont en ordre inverse ; mais néanmoins, considéré sous ce rapport que l'homme ne peut être régénéré que de cette manière et non autrement, cela est selon l'ordre. Je sais que ces choses, quoiqu'elles aient été présentées clairement, et qu'en conséquence elles puissent être clairement perçues par ceux qui sont dans la connaissance de ces choses, sont néanmoins obscures pour ceux qui ne savent pas ce que c'est que l'influx, et plus obscures pour ceux qui ne savent pas que le Rationnel est distinct du Naturel, et encore plus obscures pour ceux qui n'ont aucune idée distincte du bien et du vrai : toutefois, en considérant seulement les affections que l'on a dans l'état qui précède la régénération, on peut voir clairement quel est le Bien naturel et quel est le Vrai naturel dans cet état ; quand l'homme est affecté du vrai, non pour les fins de la vie, mais pour d'autres fins, par exemple pour devenir savant, et cela d'après une certaine affection d'émulation, ou d'après une certaine jalousie enfantine, et aussi d'après une certaine affection de gloire, alors le bien du naturel et le vrai du naturel sont dans un ordre tel que celui qui est ici représenté par Jacob, c'est-à-dire dans un ordre renversé respectivement, savoir, en ce qu'alors le volontaire qui appartient au bien est au dehors, et que l'intellectuel qui appartient au vrai est au-dedans ; mais dans l'état qui suit la régénération, il en est tout autrement ; alors, non-seulement l'homme est affecté du vrai pour les fins de la vie, mais il est encore plus affecté du bien même de la vie, et les affections précédentes, savoir, d'émulation, de jalousie enfantine et de gloire, se séparent, et cela au point qu'il semble, pour ainsi dire, qu'elles ont été dissipées, car alors le bien qui appartient à la volonté est au-dedans, et le vrai qui appartient à l'entendement est au dehors, mais toujours de manière que le vrai fait un avec le bien, parce qu'il provient du bien : c'est cet ordre qui est le réel ; et l'ordre précédent tend à former cet ordre réel, car le volontaire, qui alors est au dehors, admet plusieurs choses qui servent pour la régénération, il est comme une éponge qui absorbe les eaux tant limpides que bourbeuses ; ainsi il admet des choses qui autrement seraient rejetées, et qui cependant servent pour moyens et aussi pour la formation des idées sur les biens et les vrais, et en outre pour d'autres usages.

  
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