聖書

 

Jérémie 51:21

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21 Et par toi j'ai mis en pièces le cheval et celui qui le monte; et par toi j'ai mis en pièces le chariot et celui qui était monté dessus.

スウェーデンボルグの著作から

 

Arcanes Célestes#1326

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1326. C'est pourquoi il appela son nom Babel, signifie un tel culte, savoir, un culte tel que celui qui est signifié par Babel : cela est évident d'après ce qui a été dit jusqu'ici ; c'est-à-dire que c'est un culte qui renferme intérieurement l'amour de soi-même, par conséquent tout ce qui est corrompu et profane. L'amour de soi-même n'est autre chose que le propre, numéros 210, 215, combien il est corrompu et profane. De la Philautie, c'est-à-dire, de l'amour de soi-même ou du propre, découlent tous les maux, tels que les haines, les vengeances, les cruautés, les adultères, les fourberies, les hypocrisies, l'impiété ; c'est pourquoi, lorsque l'amour de soi-même ou le propre est dans le culte, il y a dans ce culte de tels maux, mais selon la différence et le degré de quantité et de qualité résultant de cet amour : de la précède toute profanation du culte ; mais voici comment cela se fait : Autant il s'introduit d'amour de soi-même ou du propre dans le culte, autant le culte interne se retire, ou autant le culte interne devient nul. Le culte interne consiste dans l'affection du bien et la reconnaissance du vrai ; mais autant il y a d'amour de soi-même ou autant il y a de propre qui s'insinue ou qui entre, autant l'affection du bien et la reconnaissance du vrai se retirent ou sortent. Le saint ne peut utilement être avec le profane, pas plus que le ciel ne peut être avec l'enfer ; mais l'un doit s'éloigner de l'autre : tel est l'état et l'ordre dans le Royaume du Seigneur. C'est pour cela que chez de tels hommes, dont le culte est appelé Babel, il n'y à point de culte interne, mais ce qu’ils adorent est quelque chose de mort et même de cadavéreux à l'intérieur. On voit par là quel est leur culte externe dans lequel est une telle putréfaction. Que Babel soit un tel culte, c'est ce qu'on voit, dans la Parole, dans tous les passages où Babel est décrite, comme dans Daniel, où la statue que vit en songe Nébuchadnezar, Roi de Babel, et dont la tête était d'or, la poitrine et les bras d'argent, le ventre et les cuisses d'airain, les jambes de fer, les pieds d'un mélange de fer et d'argile, signifie que du véritable culte est dérive un culte qui est enfin devenu tel qu'est celui qu'on nommé Babel ; c'est pour cela même qu'une pierre détachée du rocher brisa le fer, l'airain, l'argile, l'argent et l'or.

Daniel 2:31, 32, 44-45.

La statue d'or que Nébuchadnezar Roi de Babel érigea pour qu'elle fût adorée, n'était pas non plus autre chose. - Daniel 3:1, jusqu'à la fin, - C'était encore le même culte qui fut représenté lorsque le Roi de Babel, avec les grands de son royaume buvait du vin dans des vases d'or enlevés du Temple de Jérusalem, et louait des Dieux d'or, d'argent, d'airain, de fer et de pierre, et c'est pour cela qu'il parut une inscription sur la muraille, - Daniel 5:1, jusqu’à la fin.

Puis, lorsque Darius le Mède ordonnait qu'on l'adorât comme un Dieu, - , Daniel , jusqu'à la fin. Enfin c'est aussi le même culte qui est représenté dans Jean par les Bêtes et la Babel de l'Apocalypse. Ce n'est pas seulement dans Daniel et dans Jean qu'on voit clairement qu'un tel culte a été signifié et représenté, on en trouve aussi la preuve dans les Prophètes ; dans Ésaïe :

« Leurs visages (seront) des visages des flammes ; les étoiles des cieux et leurs constellations ne font point briller leur lumière ; le soleil a été obscurci à son lever, et la lune ne fait point resplendir sa lumière : Les ziim » y couchent, et leurs maisons sont remplies d'Ochim, et les filles de la chouette y habitent, et les satyres y dansent ; et les ziim répondent dans ses palais, et les dragons dans ses édifices de volupté. » - Ésaïe 13:8, 10, 21-22.

Là, il s'agit de Babel, et l'interne d'un tel culte est décrit par les visages de flammes qui sont les cupidités ; par les étoiles, qui sont les vérités de la foi, en ce qu'elles ne brillent point ; par le soleil, qui est l'amour saint, en ce qu'il est obscurci ; par la lune, qui est le vrai de la foi, en ce qu'elle ne resplendit point ; par les ziim, les ochim, les filles de la chouette, les satyres, les ziim, les dragons, qui sont les intérieurs du culte, car de telles représentations appartiennent à l'amour de soi ou au propre : c'est aussi pour cela que, dans Jean Babel est nommé

« la mère des prostitutions et des abominations. » - Apocalypse 18:5. -. Puis

« la Demeure des dragons, et la prison de » tout esprit immonde, et la prison de tout oiseau immonde et odieux. » - Apocalypse 18:2.

D'où il est évident que, quand de telles choses sont dans l'intérieur, il est impossible qu'il y ait quelque bien et quelque vrai de la foi, et que les biens de l'affection et les vérités de la foi s'éloignent à proportion qu'elles entrent, elles sont aussi nommées

« les images taillées des Dieux de Babel. » - Ésaïe 21:9.

Que Babel soit l'amour de soi-même ou le propre qui est dans le culte, ou le culte de soi-même, c'est ce qu'on voit clairement dans Ésaïe :

« Prophétise cette parabole sur/e Roi de Babel : Tu as dit dans ton cœur : Je monterai aux cieux ; j'élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu, et je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, aux côtés du septentrion ; je monterai au-dessus des hauts lieux de la nuée ; je deviendrai » semblable au Très-Haut ; cependant tu seras précipité dans l'enfer. » - Ésaïe 14:4, 13-14, 15.

Ici, il est évident que Babel veut être adoré comme un Dieu, c'est-à-dire, que Babel est le culte de soi-même. Dans le même Prophète :

« Descends, assieds-toi sur la poussière, vierge, fille de Babel ; assieds-toi à terre, » point de trône, fille des Chaldéens. Tu t'es confiée dans la malice ; tu as dit : Nul ne me voit ; ta sagesse et ta science (c'est) ce (qui) t'a détournée ; tu as dit dans ton cœur : Moi ! Et point d'autre comme moi ! » - Ésaïe 47:1, 10.

Dans Jérémie :

« Me » voici contre toi, montagne qui corromps, qui corromps toute la terre ; et j'étendrai ma main sur toi, et je te roulerai en bas des rochers, et te changerai en montagne de combustion. Si Babel est montée dans les cieux et si elle a affermi le haut lieu de sa force, (c'est) d'avec Moi (que} lui viendront ses dévastateurs. » - Jérémie 51:25, 53. -De là il est encore évident que Babel est le culte de soi-même. Que ceux qui sont dans ce culte n'aient aucune lumière du vrai, mais qu'ils soient dans une complète obscurité, c'est-à-dire qu'ils n'aient point le vrai de la foi, c'est ce qui est décrit dans Jérémie :

« La Parole que Jéhovah prononça contre babel, contre la terre des Chaldéens : Une nation montera contre elle du septentrion ; elle mettra sa terre en désolation, et il n'y aura point d'habitant en elle ; depuis l'homme jusqu'à la bête, ils se retireront, ils s'en iront. » - Jérémie 50:1, 3.

Le septentrion est l'obscurité on l'absence du vrai ; point d'homme, point de bête, c'est-à-dire, nul bien. On pourra voir plus de détails sur Babel au vers. 23, ci-après, où il est question de la Chaldée.

  
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スウェーデンボルグの著作から

 

Arcanes Célestes#2776

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2776. Offre-le en holocauste, signifie de le sanctifier par le Divin : cela est évident par la représentation de l' holocauste chez la nation des Hébreux et dans l'Église des Juifs, en ce qu'il était la chose la plus sainte de leur culte ; il y avait des holocaustes, et il y avait des sacrifices, l'on voit numéros 922, 923, 1823, 2180, ce que les uns et les autres représentaient ; c'est par eux que se faisaient leurs sanctifications ; de là vient qu'ici offrir en holocauste signifie être sanctifié par le Divin, car le Seigneur Lui-Même S'est sanctifié par le Divin, c'est-à-dire qu'il a uni l'Humain au Divin par les combats et les victoires des tentations, Voir numéros 1663, 1690, 1691 f, 1692, 1737, 1787, 1812, 1813, 1820. Aujourd'hui la croyance commune est que les Holocaustes et les Sacrifices ont signifié la Passion du Seigneur, et que le Seigneur par cette passion a expié les iniquités de tous, qu'il les a même attirées sur Lui, et s'en est par conséquent chargé ; ainsi ceux qui ont cette opinion croient être justifiés et sauvés, pourvu qu'ils pensent, quand ce ne serait qu'à la dernière heure de la mort, que le Seigneur a souffert pour eux, de quelque manière qu'ils se soient conduits pendant tout le cours de leur vie ; mais il n'en est pas ainsi, la Passion de la croix a été le dernier (degré) de la tentation du Seigneur ; par elle il a pleinement uni l'Humain au Divin et le Divin à l'Humain, et s'est par conséquent glorifié ; c'est par cette union elle-même que peuvent être ceux qui ont la foi de la charité en Lui ; en effet, le Suprême Divin lui-même ne pouvait plus parvenir jusqu'au genre humain, qui s'était tellement éloigné des célestes de l'amour et des spirituels de la foi, qu'il ne les reconnaissait même plus et les percevait encore moins ; c'est pourquoi, afin que le Suprême Divin pût descendre jusqu'à l'homme devenu tel ; le Seigneur est venu dans le monde, et a uni en Soi l'Humain au Divin : cette union n'a pu se faire autrement que par les plus graves combats des tentations et par des victoires, et enfin par la dernière, qui était celle de la croix : de là vient que le Seigneur peut éclairer par son Divin Humain les mentals même les plus éloignés des célestes de l'amour, pourvu qu'ils soient dans la foi de la charité : le Seigneur, en effet, dans l'autre vie apparaît aux Anges Célestes comme Soleil, et aux Anges Spirituels comme Lune, numéros 1053, 1521, 1529, 1530, 2441, 2495, toute lumière du ciel vient de là ; la Lumière du ciel est telle, que, quand elle éclaire la vue des Esprits et des Anges, elle éclaire en même temps leur entendement ; cette lumière a cela de particulier, qu'autant quelqu'un dans le ciel a de lumière externe, autant il a de lumière interne, c'est-à-dire autant d'entendement, d'où l'on voit en quoi la lumière du ciel diffère de la lumière du monde ; le Divin Humain du Seigneur est ce qui éclaire et la vue et l'entendement des Spirituels, ce qui n'aurait pas lieu si le Seigneur n'avait pas uni l'Essence Humaine à l'Essence Divine ; et s'il ne les avait pas unies, il n'y aurait plus eu aucun intellectuel ni aucun perceptif du bien et du vrai pour l'homme dans le monde, ni même pour l'Ange spirituel dans le ciel ; ainsi il n'y aurait eu pour eux rien de ce qui constitue la béatitude et la félicité, ni par conséquent rien de ce qui constitue le salut ; d'où il devient évident que le Genre humain n'aurait pu être sauvé, si le Seigneur n'eût pris l'Humain et ne l'eût glorifié. De là chacun peut maintenant voir ce qu'il en est de la croyance de ceux qui se flattent d'être sauvés, pourvu qu'ils pensent, d'après une sorte de mouvement intérieur, que le Seigneur a souffert pour eux et s'est chargé de leurs péchés, de quelque manière qu'ils aient vécu, lorsque cependant la lumière du ciel procédant du Divin Humain du Seigneur ne peut parvenir à d'autres qu'à ceux qui vivent dans le bien de la foi, c'est-à-dire dans la charité, ou, ce qui est la même chose, qui ont la conscience ; le plan même sur lequel cette lumière peut opérer, ou le réceptacle de cette lumière, est le bien de la foi, ou la charité, par conséquent la conscience : que les Spirituels aient le salut par le Divin Humain du Seigneur, on le voit numéros 1043, 2661, 2716, 2718.

  
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