聖書

 

Jérémie 51:18

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18 Elles ne sont que vanité, et un ouvrage propre à abuser; elles périront au temps de leur visitation.

スウェーデンボルグの著作から

 

Arcanes Célestes#215

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215. Que le Propre ne soit que mal et que faux, c'est aussi ce que j'ai pu constater, en ce que tout ce que les esprits disaient d'après eux-mêmes était tellement le mal et le faux, qu'il suffisait qu'il me fut donné de savoir qu'ils parlaient d'après eux-mêmes, pour que je connusse sur-le-champ que c'était le faux, quoiqu'ils fussent, lorsqu'ils parlaient, dans une si forte persuasion que c'était le vrai, qu'ils n'en doutaient nullement : semblable à eux est l'homme qui est dans le propre. Il m'a pareillement été donné de percevoir que tous ceux qui ont commencé à raisonner sur les choses qui concernent la vie spirituelle et la vie céleste, ou qui appartiennent à la foi, doutaient, et même niaient ; car, raisonner sur la foi, c'est douter et nier : et comme c'est d'après eux-mêmes ou d'après le propre, ce sont de pures faussetés dans lesquelles ils tombent ; par conséquent un abîme de ténèbres, c'est-à-dire, de faussetés : quand ils sont dans cet abîme, la plus légère objection prévaut sur mille vérités ; c'est comme un grain de poussière, qui, appliqué à la pupille de l'œil, intercepte la vue de l'univers et des choses qu'il contient. Le Seigneur parle ainsi de ces hommes, dans Ésaïe :

« Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux, et devant leurs faces intelligents. » - Ésaïe 5:21.

Dans le Même :

« Ta sagesse, et ta science, elle, t'a détournée ; et tu as dit dans ton cœur : Moi, et après moi point d'autre ; c'est pourquoi viendra sur toi un mal, dont tu ignores l'origine, et tombera sur toi une affliction que tu ne pourras détourner, et viendra sur toi tout à coup une vastation que tu ne connais point. » - Ésaïe 47:10-11.

Dans Jérémie :

« Tout homme est devenu stupide par la science, tout fondeur est devenu honteux par la statue ciselée ; car mensonge, son idole de fonte, et point d'esprit en elle. » - Jérémie 51:17.

La statue ciselée, c'est le faux qui appartient au propre, et l'idole de fonte le mal qui appartient au propre.

  
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スウェーデンボルグの著作から

 

Arcanes Célestes#637

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637. Quant à ce que ces expressions, je les détruirai avec la terre, signifient que le genre humain périrait avec l'Eglise, voici ce qu'il en est. Si l'Eglise du Seigneur était entièrement détruite sur la terre, le genre humain ne pourrait nullement exister, mais tous les hommes périraient avec tout ce qui existe. Il en est de l'Eglise comme du cœur, ainsi qu'il a été dit précédemment ; tant que le cœur vit, les viscères qui l'environnent et les membres peuvent vivre ; mais sitôt que le cœur meurt, tout ce qui tient au corps en général et en particulier meurt aussi. L'Eglise du Seigneur sur la terre est comme le cœur ; c'est d'elle que le genre humain, même en ce qui concerne la partie qui est hors de l'Eglise, tire la vie ; la cause est absolument ignorée de qui que ce soit ; mais pour qu'on en sache quelque chose, je dirai que tout le genre humain sur la terre est semblable à un corps avec toutes les parties qui le constituent : l'Eglise est comme le cœur de ce corps, et s'il n'y avait pas d'Eglise avec laquelle, comme avec une sorte de cœur, le Seigneur fut uni au moyen du Ciel et du monde des esprits, il y aurait disjonction ; et si le genre humain était disjoint du Seigneur, il portrait sur-le-champ. Voilà pourquoi, depuis la première création de l'homme, il y a toujours eu quelque Eglise ; et toutes les fois que l'Eglise a commencé à se perdre, elle est néanmoins restée chez quelques hommes. Voilà aussi quelle a été la cause de l'Avènement du Seigneur dans le monde ; s'il ne fut pas venu par un effet de sa Divine Miséricorde, tout le genre humain eut péri sur cette terre car l'Eglise était alors à la dernière extrémité, et à peine restait-il quelque bien et quelque vrai. Si le genre humain ne peut nullement exister sans être conjoint avec le Seigneur au moyen du Ciel et du monde des esprits, en voici la cause ; c'est que l'homme, considéré en lui-même, est beaucoup plus vil que les brutes ; s'il était abandonné à lui-même, il courrait à sa propre ruine et à celle de tous, car il ne désire que sa propre destruction et celle de tous. L'ordre de l'homme serait que l'un aimât l'autre comme soi-même ; mais à présent chacun s'aime par-dessus tous les autres, par conséquent chacun hait tous les autres. Il en est tout autrement des animaux brutes : il y a pour eux un ordre selon lequel ils vivent, ainsi ils vivent absolument selon l'ordre dans lequel ils sont, tandis que l'homme vit absolument contre l'ordre ; c'est pourquoi, si le Seigneur n'avait pitié de lui et ne se le conjoignait par le moyen des Anges, il n'aurait pas pu vivre un seul instant : voilà ce que l'homme ignore.

  
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