聖書

 

Genèse 23:19

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19 Et après cela Abraham enterra Sara sa femme dans la caverne du champ de Macpéla, au devant de Mamré, qui est Hébron, au pays de Canaan.

スウェーデンボルグの著作から

 

Arcanes Célestes#2910

この節の研究

  
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2910. Et Abraham vint pour mener deuil sur Sarah et pour la pleurer, signifie l'état de douleur du Seigneur, savoir, à cause de la nuit quant aux vrais de la foi dans l'Eglise : on le voit par la représentation d !'Abraham, en ce qu'il est le Seigneur, numéros 1893, 1965, 1989, 2011, 2172, 2501, 2833, 2836 ; que mener deuil et pleurer signifient un état de douleur, c'est ce qu'on voit sans explication ; mener deuil concerne la douleur à cause de la nuit quant aux biens dans l'Église, et pleurer concerne la douleur à cause de la nuit quant aux vrais. Dans ces deux Versets, il a été question de la fin de l'Église ; sa fin, c'est quand il n'y a plus aucune charité ; il s'agit très-souvent de cette fin dans la Parole, surtout dans les Prophètes et dans Jean dans Apocalypse ; le Seigneur aussi a décrit plusieurs fois cette fin dans les Évangélistes, et il l'appelle la consommation du siècle, comme aussi la nuit : voici, en effet, ce qu'il en est des Églises.

Dans le commencement la charité y sert de fondement, chacun alors aime autrui comme un frère, et est affecté du bien non en vue de soi-même, mais en vue du prochain, en vue du commun, en vue du Royaume du Seigneur, et par-dessus tout en vue du Seigneur ; mais par la succession du temps la charité commence à se refroidir et à devenir nulle, ensuite vient la haine de l'un contre l'autre, et quoique cette haine ne se montre pas dans la forme externe, parce que, dans la société civile, on est sous des lois et dans des liens externes qui retiennent, néanmoins elle est intérieurement fomentée ; les liens externes qui retiennent viennent de l'amour de soi et du monde, c'est l'amour de l'honneur et de la prééminence, l'amour du gain et par suite aussi l'amour de la puissance, par conséquent l'amour de la réputation ; sous ces amours se cache la haine contre le prochain, haine qui est telle, qu'on veut commander à tous et posséder tout ce qui est à autrui ; et quand on rencontre de l'opposition, on couve dans son esprit le mépris pour le prochain, on respire la vengeance contre lui, on éprouve du plaisir à sa ruine, on exerce même des cruautés autant qu'on en a lu hardiesse ; par là enfin se perd la charité de l'Eglise quand elle est à sa fin, et alors il est dit d'elle qu'il n'y a plus aucune foi, car où il n'y a point de charité, il n'y a pas non plus de foi, ce qui a déjà été montré plusieurs fois : plusieurs Églises, connues d'après la Parole, ont eu une telle fin ; la Très-Ancienne Eglise a ainsi expiré à l'époque du déluge ; il en a été de même de l'Ancienne Eglise qui a existé après le déluge ; de même aussi de la seconde Eglise Ancienne, qui a été appelée Eglise Hébraïque ; et de même enfin de l'Eglise Juive qui, elle, n'a nullement été une Eglise commençant par la Charité, mais qui a seulement été un représentatif de l'Eglise, et cela, afin que par les représentatifs il restât une communication avec le Ciel, avant que le Seigneur vînt dans le monde ; ensuite fut suscitée par le Seigneur une Nouvelle Eglise, qui fut appelée Eglise des Nations et fut interne, car les vrais intérieurs furent révélés par le Seigneur ; mais cette Eglise est maintenant à sa fin, parce que maintenant non-seulement il n'y a aucune charité, mais à la place de la charité il y a la haine, qui, bien qu'elle ne se montre pas dans la forme externe, existe néanmoins intérieurement, et fait irruption toutes les fois qu'on le peut, c'est-à-dire, toutes les fois que les liens externes n'arrêtent point. Outre ces Eglises il y en a eu un grand nombre d'autres, non décrites ainsi, qui ont décliné et se sont détruites de la même manière. Les causes d'un tel déclin et d'une telle destruction sont en grand nombre ; l'une de ces causes, c'est que les parents accumulent des maux, et que par le fréquent usage et enfin par l'habitude ils les introduisent dans leur nature, et les transmettent ainsi dans leur race par héritage ; car ce dont les parents, d'après la vie actuelle, s'imprègnent par un fréquent usage s'enracine dans leur nature et passe par héritage à leur postérité, laquelle, à moins qu'elle ne soit réformée ou régénérée, le transmet dans les générations, et alors il s'accroît toujours ; de là une volonté plus portée aux maux et aux faux. Toutefois quand l'Eglise est consommée et périt, le Seigneur en suscite toujours une nouvelle quelque part, mais rarement, si jamais, d'entre les hommes de l'Eglise précédente, mais c'est d'entre les nations qui ont été dans l'ignorance ; dans ce qui va suivre il s'agit de ces nations.

  
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