聖書

 

Exode 36

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1 Et Betsaléel, et Aholiab, et tous les hommes d'esprit, auxquels l'Eternel avait donné de la sagesse, et de l'intelligence, pour savoir faire tout l'ouvrage du service du Sanctuaire, firent selon toutes les choses que l'Eternel avait commandées.

2 Moïse donc appela Betsaléel et Aholiab, et tous les hommes d'esprit, dans le cœur desquels l'Eternel avait mis de la sagesse, [et] tous ceux qui furent émus en leur cœur de se présenter pour faire cet ouvrage.

3 Lesquels emportèrent de devant Moïse toute l'offrande que les enfants d'Israël avaient apportée pour faire l'ouvrage du service du Sanctuaire. Or on apportait encore chaque matin quelque oblation volontaire.

4 C'est pourquoi tous les hommes d'esprit qui faisaient tout l'ouvrage du Sanctuaire, vinrent chacun d'auprès l'ouvrage qu'ils faisaient;

5 Et parlèrent à Moïse, en disant : le peuple ne cesse d'apporter plus qu'il ne faut pour le service, et pour l'ouvrage que l'Eternel a commandé de faire.

6 Alors par le commandement de Moïse on fit crier dans le camp : que ni homme ni femme ne fasse plus d'ouvrage pour l'offrande du Sanctuaire; et ainsi on empêcha le peuple d'offrir.

7 Car ils avaient de l'étoffe suffisamment pour faire tout l'ouvrage, et il y en avait même de reste.

8 Tous les hommes donc de plus grand esprit d'entre ceux qui faisaient l'ouvrage, firent le pavillon; [savoir] dix rouleaux de fin lin retors, de pourpre, d'écarlate, et de cramoisi; et ils les firent semés de Chérubins, d'un ouvrage exquis.

9 La longueur d'un rouleau était de vingt-huit coudées, et la largeur du même rouleau de quatre coudées; tous les rouleaux avaient une même mesure.

10 Et ils joignirent cinq rouleaux l'un à l'autre, et cinq autres rouleaux l'un à l'autre.

11 Et ils firent des lacets de pourpre sur le bord d'un rouleau, [savoir] au bord de celui qui était attaché; ils en firent ainsi au bord du dernier rouleau, dans l'assemblage de l'autre.

12 Ils firent cinquante lacets en un rouleau, et cinquante lacets au bord du rouleau qui était dans l'assemblage de l'autre; les lacets étant vis-à-vis l'un de l'autre.

13 Puis on fit cinquante crochets d'or, et on attacha les rouleaux l'un à l'autre avec les crochets; ainsi il fut fait un pavillon.

14 Puis on fit des rouleaux de poils de chèvres, pour [servir] de Tabernacle au dessus du pavillon; on fit onze de ces rouleaux.

15 La longueur d'un rouleau était de trente coudées, et la largeur du même rouleau, de quatre coudées; et les onze rouleaux étaient d'une même mesure.

16 Et on assembla cinq de ces rouleaux à part, et six rouleaux à part.

17 On fit aussi cinquante lacets sur le bord de l'un des rouleaux, [savoir] au dernier qui était attaché, et cinquante lacets sur le bord de l'autre rouleau, qui était attaché.

18 On fit aussi cinquante crochets d'airain pour attacher le Tabernacle, afin qu'il n'y en eût qu'un.

19 Puis on fît pour le Tabernacle une couverture de peaux de moutons teintes en rouge, et une couverture de peaux de taissons par dessus.

20 Et on fit pour le pavillon des ais de bois de Sittim, qu'on fit tenir debout.

21 La longueur d'un ais était de dix coudées, et la largeur du même ais d'une coudée et demie.

22 Il y avait deux tenons à chaque ais en façon d'échelons l'un après l'autre; on fit la même chose à tous les ais du pavillon.

23 On fit donc les ais pour le pavillon; [savoir] vingt ais au côté qui regardait directement vers le Midi.

24 Et au-dessous des vingt ais on fit quarante soubassements d'argent, deux soubassements sous un ais, pour ses deux tenons, et deux soubassements sous l'autre ais, pour ses deux tenons.

25 On fit aussi vingt ais à l'autre côté du pavillon, du côté du Septentrion.

26 Et leurs quarante soubassements, d'argent : deux soubassements sous un ais, et deux soubassements sous l'autre ais.

27 Et pour le fond du pavillon, vers l'Occident, on fit six ais.

28 Et on fit deux ais pour les encoignures du pavillon aux deux côtés du fond;

29 Qui étaient égaux par le bas, et qui étaient joints et unis par le haut avec un anneau; on fit la même chose aux deux [ais] qui étaient aux deux encoignures.

30 Il y avait donc huit ais et seize soubassements d'argent; [savoir] deux soubassements sous chaque ais.

31 Puis on fit cinq barres de bois de Sittim, pour les ais de l'un des côtés du pavillon.

32 Et cinq barres pour les ais de l'autre côté du pavillon; et cinq barres pour les ais du pavillon pour le fond, vers le côté de l'Occident;

33 Et on fit que la barre du milieu passait par le milieu des ais depuis un bout jusqu’à l'autre.

34 Et on couvrit d'or les ais, et on fit leurs anneaux d'or pour y faire passer les barres, et on couvrit d'or les barres.

35 n fit aussi le voile de pourpre, d'écarlate, de cramoisi, et de fin lin retors, on le fit d'ouvrage exquis, semé de Chérubins.

36 Et on lui fit quatre piliers de bois de Sittim, qu'on couvrit d'or, ayant leurs crochets d'or; et on fondit pour eux quatre soubassements d'argent.

37 n fit aussi à l'entrée du Tabernacle une tapisserie de pourpre, d'écarlate, de cramoisi, et de fin lin retors, d'ouvrage de broderie;

38 Et ses cinq piliers avec leurs crochets; et on couvrit d'or leurs chapiteaux et leurs filets; mais leurs cinq soubassements étaient d'airain.

   

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Arcanes Célestes#3519

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3519. Prends-moi de là deux chevreaux de chèvres bons, signifie les vrais de ce bien : on le voit par la signification des chevreaux de chèvres, en ce qu'ils sont les vrais du bien, ainsi qu'il va être expliqué : qu'il y en ait eu deux, c'est parce que dans le Naturel il y a, comme dans le Rationnel, des choses qui appartiennent à la volonté et des choses qui appartiennent à l'entendement ; celles qui dans le Naturel se réfèrent à la volonté sont les plaisirs, celles qui se réfèrent à l'entendement sont les scientifiques ; ces plaisirs et ces scientifiques doivent être conjoints pour qu'ils soient quelque chose. Que les chevreaux de chèvres soient les vrais du bien, on peut le voir par les passages de la Parole, où les chevreaux et les chèvres sont nommés : il faut qu'on sache que toutes les bêtes douces et utiles, qui sont nommées dans la Parole, signifient dans le sens réel les célestes qui appartiennent au bien et les spirituels qui appartiennent au vrai, voir numéros 45, 46, 142, 143, 246, 714, 715, 2180, 2781, 3218 ; et comme il y a différents genres de célestes ou de biens, et par conséquent différents genres de spirituels ou des vrais, il est signifié par une bête autre chose que par une autre bête, savoir, autre chose par un agneau, autre chose par un chevreau, autre chose par une brebis, par une chèvre, par un bélier, par un bouc, par un veau, par un bœuf, et aussi autre chose par un cheval et par un chameau ; de même autre chose par des oiseaux ; et autre chose aussi par les bêtes de la mer, comme par les baleines et par les poissons : les genres des célestes et des spirituels sont trop nombreux pour qu'il soit possible d'en faire l'énumération, et par conséquent pour qu'on puisse faire celle des biens et des vrais, quoique, quand le céleste ou le bien est nommé, ainsi que le spirituel ou le vrai, il semble qu'il soit, non pas multiple, mais seulement un ; mais combien est multiple l'un et l'autre, ou combien innombrables en sont les genres, c'est ce qu'on peut voir d'après ce qui a été dit, numéro 3241, sur le ciel, savoir, qu'il a été distingué en d'innombrables sociétés, et cela selon les genres des célestes et des spirituels, ou des biens de l'amour et des vrais de la foi ; et qu'en outre, chaque genre de bien et chaque genre de vrai a des espèces innombrables, dans lesquelles ont été distinguées les sociétés de chaque genre, et chaque espèce pareillement : les genres les plus universels du bien et du vrai sont ceux qui ont été représentés par les animaux qui étaient offerts dans les holocaustes et dans les sacrifices ; et comme les genres en eux-mêmes sont très-distincts, il fut expressément commandé que ces animaux et non d'autres fussent employés, savoir, dans certains sacrifices, des Agneaux mâles et des Agneaux femelles, et aussi des Chevreaux de chèvres, mâles et femelles ; dans certains autres, des Béliers et des Brebis, ainsi que des Boucs ; dans d'autres, au contraire, des veaux, des taureaux et des bœufs ; puis aussi des colombes et des tourterelles, voit numéros 922, 1823, 2180, 2805, 2807, 2830, 3218 : or, on peut voir ce qu'ont signifié les Chevreaux et les Chèvres, tant d'après les sacrifices dans lesquels ils étaient offerts, que d'après d'autres passages dans la Parole ; il y est évident que les Agneaux, mâles et femelles, ont signifié l'Innocence de l'homme Interne ou Rationnel, et que les Chevreaux et les Chèvres ont signifié l'Innocence de l'homme Externe ou Naturel, par conséquent le Vrai et le Bien de cette innocence. Que le Vrai et le Bien de l'Innocence de l'homme Externe ou Naturel soient signifiés par le Chevreau et la Chèvre, on le voit d'après ces passages dans la Parole ; dans Ésaïe : Le loup demeurera avec l'Agneau, et le léopard couchera avec le Chevreau ; le veau aussi et le lionceau et la brebis (seront) ensemble, et un petit garçon les conduira. » - Ésaïe 11:6.

Là, il s'agit du Royaume du Seigneur, et de l'état où il n'y a aucune crainte du mal, ou aucune crainte de l'enfer, parce qu'on est chez le Seigneur ; l'Agneau et le Chevreau désignent ceux qui sont dans l'innocence, et comme ceux-là sont plus que tous les autres en sûreté, l'Agneau et le Chevreau sont nommés en première ligne. Quand tout premier-né d'Egypte fut frappé, il fut ordonné aux Israélites d'immoler une bête intacte et mâle d'entre les Agneaux ou les Chevreaux, et d'en mettre du sang sur les poteaux et sur le linteau des maisons, afin que la plaie faite par le destructeur ne fût point sur eux, - Exode 12:5, 7, 13.

Le premier-né d'Egypte, c'est le bien de l'amour et de la charité, qui a été étouffé, numéro 3325 ; les agneaux et les chevreaux sont les états de l'innocence, et ceux qui sont dans ces états sont à l'abri du mal ; car tous dans les cieux sont sous la protection du Seigneur par les états de l'innocence ; cette protection a été représentée par l'immolation de l'agneau ou du chevreau, et par la trace du sang sur les poteaux et le linteau des maisons. Quand Jéhovah avait apparu par un Ange à quelqu'un, un Chevreau de chèvres était sacrifié, afin que celui auquel il avait apparu ne mourût point ; par exemple quand il apparut à Gidéon, - Juges 6:19 ;

Et à Manoach, - Juges 13:15-16, 19, - c'était parce que Jéhovah ou le Seigneur ne peut apparaître à qui que ce soit, pas même à un Ange, à moins que celui auquel il apparaît ne soit dans l'état de l'innocence ; c'est pourquoi, dès que le Seigneur est présent, on est placé dans un état d'innocence, car le Seigneur entre par l'innocence, même chez les Anges dans le ciel ; c'est pour cela que personne ne peut venir dans le ciel, à moins d'avoir quelque chose de l'innocence, selon les paroles du Seigneur dans Matthieu 18:3, Marc 10:15, Luc 18:17.

Que l'on crût qu'on devait mourir, quand Jéhovah apparaissait, si l'on n'offrait pas un tel holocauste, c'est ce qu'on voit dans les Juges 13:22-23.

Comme l'amour conjugal réel est l'innocence, numéro 2736, c'était une coutume dans l'Église Représentative de s'introduire chez l'épouse par le présent d'un chevreau de chèvres, ainsi qu'on le fit au sujet de Samson, - Juges 15:1.

Et aussi de Juda, quand il approcha de Thamar, - Genèse 38:17, 20, 23.

Que le Chevreau et la Chèvre aient signifié l'Innocence, on le voit encore par les Sacrifices du délit, lorsque quelqu'un avait péché par erreur, en ce qu'on offrait ces animaux.

.

Le péché par erreur est un péché de l'ignorance dans laquelle est l'innocence. La même chose est évidente par ce Commandement Divin, dans Moïse :

« Les prémices des prémices de la terre tu apporteras dans la maison de Jéhovah ton Dieu : tu ne feras point cuire le Chevreau dans le lait de sa mère. » - .

Là, par les prémices de la terre, qu'on devait apporter dans la maison de Jéhovah, est signifié l'état de l'innocence qui existe dans l'enfance ; et par ne point faire cuire le chevreau dans le lait de sa mère, il est signifié qu'on ne doit pas détruire l'innocence de l'enfance ; comme c'est là ce qui est signifié, l'un des commandements suit immédiatement l'autre dans l'un et l'autre passage cité ; dans le sens littéral ils paraissent absolument étrangers l'un à l'autre, mais dans le sens interne ils sont cohérents. Comme les Chevreaux et les Chèvres, ainsi qu'il vient d'être dit, ont signifié l'Innocence, il avait aussi été ordonné que les tentures placées sur l'habitacle de la tente seraient tissées de laine de chèvres, - , 6, 23, Exode 36:14, - en signe que toutes les choses saintes qui y étaient représentées tiraient leur essence de l'innocence ; la laine des chèvres signifie le dernier ou l'extime de l'innocence, lequel est dans l'ignorance telle qu'elle existe chez les Nations, qui dans le sens interne sont les Tentures du Tabernacle. D'après tout ce qui vient d'être dit, on voit maintenant quels vrais du bien sont signifiés par les deux chevreaux de chèvres bons que Rébecca, mère de Jacob, lui disait de prendre, et quelle est la qualité de ces vrais, c'est-à-dire que c'était ceux de l'Innocence ou de l'Enfance, savoir, ceux qu'Esaü devait apporter à Isaac son père, et dont il a été parlé ci-dessus, numéros 3501, 3508 ; à la vérité, ce n'étaient pas eux, mais dans le commencement ils apparaissaient comme eux ; de là vient que par eux Jacob feignait d'être Esaü.

  
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Arcanes Célestes#2830

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2830. Et voici un bélier, signifie ceux d'entre le genre humain, qui sont spirituels : on le voit par la signification du Bélier, de laquelle il va être parlé : on sait au-dedans de l'Église, que les Holocaustes et les Sacrifices dans l'Eglise représentative Juive et Israélite signifiaient le Divin Humain du Seigneur ; mais autre était la signification dans les holocaustes et les sacrifices d'Agneaux, autre dans ceux de brebis et de chèvres, autre aussi dans ceux de chevreaux, de béliers, de boucs, de bœufs, de taureaux, de veaux, et dans ceux de tourterelles et de petits de colombes ; il en était de même pour les minchas (gâteaux) et pour les libations ; on général ils signifiaient les Divins Célestes, les Divins Spirituels et les Divins Naturels, qui appartiennent au Seigneur ; et par suite ils signifiaient les célestes, les spirituels et les naturels qui sont par Lui dans son Royaume, et par conséquent dans quiconque est le Royaume du Seigneur ; C'est aussi ce qu'on peut voir par la Sainte Cène qui a succédé aux holocaustes et aux sacrifices ; le Pain et le Vin y signifient le Divin Humain du Seigneur, le Pain son Divin céleste, le Vin son Divin spirituel, par conséquent ils y signifient son amour pour tout le genre humain, et réciproquement l'amour du genre humain pour le Seigneur, numéros 2343, 2359 ; de là il est évident que les holocaustes et les sacrifices renfermaient le culte céleste procédant de l'amour pour le Seigneur, et le culte spirituel procédant de la charité envers le prochain et par suite procédant de la foi dans le Seigneur, numéros 922, 923, 1823, 2180 : il a été dit très souvent ce que c'est que le céleste et ce que c'est que le spirituel, ou quels sont ceux qui sont célestes ou spirituels dans le Royaume du Seigneur ou dans son Église, Voir numéros 1155, 1577, 1824, 2048, 2088, 2184, 2227, 2669, 2708, 2715. Que le Bélier signifie ici le Divin Spirituel du Seigneur, et par conséquent le Spirituel chez l'homme, ou ce qui est la même chose, ceux d'entre le genre humain qui sont spirituel, c'est ce qu'on peut voir par les holocaustes et les sacrifices qui se faisaient avec des béliers ; par exemple :

« Quand Aharon et ses fils étaient sanctifiés pour remplir leur ministère, ou quand ils étaient inaugurés, ils offraient pour le péché un jeune Taureau, dont le sang était répandu sur les cornes de l'autel et le reste versé à sa base ; on immolait aussi un Bélier, dont le sang était répandu autour de l'autel, et ensuite le Bélier était brûlé tout entier en holocauste ; et du sang d'un second Bélier qu'on immolait était mis sur le bout de l'oreille et sur le pouce de la main et du pied d'Aharon, et après que ce bélier avait été agité, il était brûlé sur l'holocauste. » - ; ; 9:2, [Il manque du texte ici], Lévitique 16:2-3.

Si le Nazaréen, quand les jours de son Naziréat étaient accomplis, offrait un Agneau d'un an sans défaut en holocauste, et une Brebis d'un an sans défaut pour le péché, et un Bélier sans défaut pour les sacrifices de paix, » - Nombres 6:13, , 16-17.

C'était parce que le Nazaréen représentait l'homme Céleste, qui est la ressemblance du Seigneur, numéros 51, 52, 1013 ; l'homme céleste est tel, en ce qu'il est dans l'amour céleste, c'est-à-dire, dans l'amour pour le Seigneur, et par suite dans le céleste vrai, numéros 202, 337, 2069, 2715, 2718 ; il devait donc sacrifier un Agneau et une jeune Brebis, par lesquels était signifié le Céleste, ainsi qu'un Bélier par lequel était signifié le spirituel. Dans les fêtes on sacrifiait déjeunes taureaux, des béliers et des agneaux, par exemple, le premier jour de la fête des azymes, deux jeunes taureaux, un Bélier et sept agneaux, avec leur mincha en holocauste, dans Nombres 28:18, 19, 20.

« Le jour des prémices, encore deux jeunes taureaux, un Bélier et sept agneaux, avec leur mincha, en holocauste » - Nombres 28:26-27, 28.

« Aux Nouvelles Lunes, deux jeunes taureaux, un Bélier et sept agneaux, avec leur mincha, en holocauste » - Nombres 28:11-12

Le septième mois, le premier du mois, un jeune taureau, un Bélier, sept agneaux, avec leur mincha : Le quinzième jour du septième mois, treize jeunes taureaux, deux Béliers, quatorze agneaux, et ainsi du reste, voir Nombres 29:1-2, 12, 13, 14, 17-18, 20, 21, 22, 23, 24, .

Les jeunes Taureaux et les Béliers signifiaient les Spirituels, et les Agneaux les Célestes, car on devait, dans les fêtes, être sanctifié et être introduit par les spirituels. Comme les Béliers signifiaient le Divin Spirituel du Divin Humain du Seigneur, ainsi que les spirituels chez l'homme, c'est pour cela que lorsqu'il s'agit du Nouveau Temple et de la Nouvelle Jérusalem, c'est-à-dire, du Royaume Spirituel du Seigneur, il est dit dans Ézéchiel :

« Lorsque tu auras achevé de purifier l'Autel, ou offrira un jeune Taureau pour le péché, et un Bélier en holocauste, et pendant sept jours on sacrifiera le Bouc du péché chaque jour, et un jeune Taureau et un Bélier. » - Ézéchiel 43:22, 23, 24.

« Le Prince en ce jour offrira le jeune Taureau du péché, et aux sept jours de la fête sept Jeunes Taureaux, et sept Béliers, avec la mincha, en holocauste, - Ézéchiel 45:22, 23, 24 :

Et le jour du Sabbath, on sacrifiera six Agneaux et un Bélier. » - Ézéchiel 46:4, 6.

Que par le Nouveau Temple et la Nouvelle Jérusalem on entende dans le sens universel le Royaume du Seigneur, on le voit numéros 402, 940, et en parties : la Nouvelle Eglise, numéro 2117 ; chacun peut savoir que là il n'y aura ni holocaustes ni sacrifices, d'où il est évident que par eux sont signifiés les célestes qui appartiennent à l'amour et les spirituels qui appartiennent à la foi, car ce sont là les choses du Royaume du Seigneur ; ici par conséquent les jeunes Taureaux, les Béliers et les Agneaux signifient des choses semblables ; que les jeunes Taureaux et les Béliers signifient les spirituels, on le voit par le sens interne de chaque expression qui se trouve dans cette description, et en général en ce que le Nouveau Temple et la Nouvelle Jérusalem signifient spécialement le Royaume spirituel du Seigneur, et Sion le Royaume céleste. Que le Bélier signifie le Spirituel, ou, ce qui est la même chose, ceux qui sont Spirituels, on en trouve aussi la preuve dans Daniel, en ce qu'il vit un Bélier qui se tenait près du fleuve et qui avait deux cornes ; ensuite un Bouc de chèvres qui le heurta, brisa ses cornes et le foula, » - Ézéchiel 8:3-4, et suivants ; - là, le Bélier ne signifie autre chose que l'Église spirituelle, et le Bouc de chèvres désigne ceux qui sont dans la foi séparée d'avec la charité, ou dans le vrai séparé d'avec le bien, lesquels s'élèvent successivement contre le bien et enfin contre le Seigneur, ce qui est aussi décrit.

Dans Samuel :

« Samuel dit à Saül : Jéhovah se complait-il dans les holocaustes et les sacrifices, comme en ce qu'on écoute la voix de Jéhovah ? Voici, écouter vaut mieux que le sacrifice et obéir (vaut mieux) que la graisse des Béliers. » - 1 Samuel 15:22.

Là, comme il s'agit de l'obéissance, par conséquent du vrai qui est spirituel, et que ces paroles étaient adressées au Roi par lequel est signifié aussi le Vrai, numéros 1672, 2015, 2069, il est dit en conséquence la graisse des béliers, et non pas la graisse des bœufs ou des agneaux.

Dans David :

« Quand Israël sortit d'Egypte, la maison de Jacob d'avec un peuple barbare, Juda est devenu son sanctuaire. Israël ses domaines ; la mer (le) vit et s'enfuit, et le Jourdain se retourna en arrière : les Montagnes sautèrent comme des Béliers ; les collines, comme des fils du troupeau : qu'avais-tu, mer ! Pour t'enfuir ? Jourdain ? Pour te retourner en arrière ? Montagnes pour sauter comme des Béliers ? Collines ! Comme des fils du troupeau ? A la présence du Seigneur, tu enfantes, ô terre ! À la présence du Dieu de Jacob, qui a changé le rocher en un lac d'eaux, le caillou en une source de ses eaux. » - .

Là, dans le sens interne, il s'agit du bien spirituel après la régénération, et il est décrit tel qu'il est, son céleste spirituel par les montagnes en ce qu'elles sautèrent comme des béliers, et son céleste naturel par les collines en ce qu'elles sautèrent comme des fils du troupeau : que les montagnes soient les célestes qui appartiennent à l'amour, on le voit, numéros 795, ; chacun peut savoir que dans ces paroles, ainsi que dans les autres paroles de David, il y a des choses saintes, mais dans le sens interne, et que quelque chose de saint est signifié par les montagnes qui sautent comme des béliers, par les collines qui sautent comme des fils du troupeau, et par la terre qui enfante à la présence du Seigneur, paroles qui, sans le sens interne, n'ont aucune signification. Il en est de môme des paroles suivantes, dans Moïse :

« Il le fera monter à cheval sur les hauts lieux de la terre, et il lui fera manger les produits de la terre, et il lui fera sucer le miel de la roche et l'huile du caillou du rocher, le beurre du gros bétail, et le lait du menu bétail, avec la graisse des Agneaux, et des Béliers fils de Baschan, et des boucs avec la graisse des reins du froment, et tu boiras le sang des raisins, le vin. » - Deutéronome 32:13-14, 15.

Les Béliers fils de Baschan sont les célestes spirituels ; on peut voir numéro 1824, ce que c'est que les célestes spirituels.

Dans David :

« Je T'offrirai des holocaustes de (bêtes) grasses, avec la fumigation des Béliers, je sacrifierai un bœuf avec des boucs. » - Psaumes 66:15.

Les holocaustes de bêtes grasses sont pour les célestes qui appartiennent à l'amour, la fumigation des béliers est pour les spirituels qui appartiennent à la loi.

Dans Ézéchiel :

« L'Arabie et tous les princes de Kédar, ces commerçants de ta main, en Agneaux, en Bélier et en Bouc ? » - Ézéchiel 27:21.

Là il s'agit de Tyr, par laquelle sont signifié qui sont dans les connaissances du bien et du vrai, numéro 1201 ; l'Arabie désigne leur science ; les princes de Kédar leur intelligence ; les Agneaux signifient les célestes ; les Béliers, les spirituels, les Boucs, les naturels, choses qui se suivent en ordre.

Dans Ésaïe :

« Tous les troupeaux de Kédar seront rassemblés vers Toi, les Béliers de Nébajoth seront à Ton service, ils monteront à mon bon plaisir sur mon Autel, et je décorerai la maison de ma splendeur. » - .

Là, il s'agit du Divin Humain du Seigneur ; les troupeaux de Kédar sont les Divins célestes, et les Béliers de Nébajoth les Divins spirituels. D'après tout ce qui précède on peut maintenant voir que le Bélier, dans le sens interne, signifie le Divin Spirituel du Seigneur, et par suite le Spirituel chez l'homme, ou, ce qui est la même chose, ceux du genre humain qui sont Spirituels.

  
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