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Nombres 15:17

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スウェーデンボルグの著作から

 

Arcanes Célestes#9223

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9223. Les pr@©mices de ton blé, et les prémices de ton vin, tu ne retarderas point, signifie que comme tous les biens et tous les vrais de la foi viennent du Seigneur, on doit les Lui attribuer, et non à soi : on le voit par la signification des prémices, en ce que ce sont les choses qui doivent être à la première place, ainsi les choses qui sont les premières de toutes, comme il va être expliqué ; par la signification du blé, on ce que c'est le bien du vrai de la foi, numéros 5295, 5410, 5950 ; et par la signification du vin, en ce que c'est le vrai du bien, ainsi le vrai du bien de la foi, numéros 1798, 6377 ; et par la signification de ne point retarder, quand il s'agit du bien et du vrai de la foi, en ce que c'est attribuer d'après l'affection, car ce qui est fait non tardivement, mais avec hâte, est fait d'après l'affection de l'amour, numéros 7695, 7866 ; que ce soit attribuer au Seigneur, c'est parce que les prémices, comme aussi les premiers-nés, étaient donnés à Jéhovah, et par Jéhovah à Aharon et à sa semence, et que par Jéhovah dans la Parole il est entendu le Seigneur, numéros 1736, 2921, 3023, 3035, 5663, 6303, 6945, 6956, 8274, 8864 : puis donc que les prémices du blé et du vin sont les biens et les vrais de la foi, il est entendu que ces biens et ces vrais doivent être attribués au Seigneur, parce qu'ils viennent de Lui ; que tout ce qui appartient à la pensée et à la volonté chez l'homme influe, et que tout bien et tout vrai influent du Seigneur, on le voit, numéros 2886, 2887, 2888, 3142, 3147, 4151, 4249, 5119, 5147, 5150, 5259, 5482, 5649, 5779, 5854, 5893, 6027, 6982, 6985, 6996, 7004, 7055, 7056, 7058, 7270, 7343, 8321, 8685, 8701, 8717, 8728, 8823, 8864, 9110, 9111 ; et pareillement d'après l'expérience, numéros , ,. Les prémices qui devaient être offertes au Seigneur étaient les prémices de la moisson, et les prémices de la vendange, puis aussi les prémices de la tonte, et les prémices du fruit ; les prémices de la moisson étaient des épis rôtis et verts, puis un faisceau qui était agité, et ensuite du blé pris dans l'aire et offert en gâteaux ; les prémices de la vendange étaient les prémices du vin, du moût et de l'huile ; et outre ces prémices il y avait celles de la tonte du troupeau , et aussi celles du fruit ; celles-ci étaient offertes dans une corbeille ; de plus on offrait encore au Seigneur tous les premiers-nés, d'entre lesquels étaient rachetés les premiers-nés des hommes, et aussi les premiers-nés des bêtes qui n'étaient point offertes en sacrifices, comme ânes, mulets, chevaux et autres semblables. Les Prémices et les Premiers-nés étaient offerts à Jéhovah, et étaient donnés par Jéhovah à Aharon et à sa semence, parce que Aharon et ses fils, qui ont rempli la fonction du Suprême Sacerdoce, représentaient le Seigneur. Par les prémices du blé el du vin dans ce Verset sont entendues toutes les prémices de la moisson et de la vendange, dont il vient d'être parlé ; car dans la Langue originale il est dit la plénitude du blé, et la larme du vin ; la plénitude est la moisson mûre et aussi recueillie, et les larmes sont le jus qui distille du pressoir. Quant à ce que représentaient spécialement les Prémices, - car tous les statuts et tous les rites commandés par le Seigneur aux fils d'Israël, représentaient les internes de l'Église, -on peut le voir d'après chacune des choses, dont les prémices étaient données, considérée dans le sens interne ; que le blé soit le bien de la foi, et le vin le vrai de la foi, on le voit dans les endroits ci-dessus cités. Les prémices qui devaient être données à Jéhovah, signifiaient que la première chose de l'Église devait être d'attribuer au Seigneur, et non à soi, tous les biens et tous les vrais de la foi ; attribuer au Seigneur, c'est savoir, reconnaître et croire que ces biens et ces vrais viennent du Seigneur, et que de l'homme il ne vient aucun de ces biens ou de ces vrais ; car, ainsi qu'il a déjà été dit, tout ce qui appartient à la foi vient du Seigneur. Si les Prémices ont cette signification, c'est parce les prémices étaient des offrandes et des présents, lesquels étaient des actions de grâces pour le produit, et une reconnaissance des bénédictions accordées par Jéhovah, c'est-à-dire, par le Seigneur, par conséquent une reconnaissance que tout vient de Lui ; dans le sens interne, une reconnaissance des biens et des vrais de la foi, qui sont signifiés par la moisson, le blé, l'huile, le moût, le vin, la laine et les fruits, dont les prémices étaient données : sur ces Prémices, voir Exode 23:19, Exode 34:26, Lévitique 23:10-11, 20, Nombres 15:19, 20, 21; 18:12-13.Deutéronome 18:4, . La même chose est signifiée par les Prémices dans Ézéchiel 20:40 ; et dans Michée 7:1-2.

  
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Arcanes Célestes#3721

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3721. Et ceci la porte du ciel, signifie le dernier dans lequel finit l'ordre, dernier par lequel il y a en apparence entrée du côté de la nature : cela est évident par la signification de la porte, en ce qu'elle est ce par quoi il y a sortie et entrée ; que ce soit ici le dernier dans lequel finit l'ordre, c'est parce qu'il s'agit du Naturel qui est représenté par Jacob ; ce que c'est que la porte, on le voit d'après ce qui a été dit et montré, numéros 2831, 3187 ; et que le Naturel soit le dernier de l'ordre, on le voit d'après ce qui a été rapporté numéros 775, 2181, , 3020, 3147, 3167, 3483, 3489, 3513, 3570, 3576, 3671 : si par ce dernier il y a en apparence comme une entrée du côté de la nature, c'est parce que chez l'homme c'est par le mental naturel que les choses qui appartiennent au ciel, c'est-à-dire, au Seigneur, influent et descendent dans la nature, et que celles qui appartiennent à la nature montent par le même mental, voir numéro 3702 ; mais que ce soit en apparence qu'il y a entrée du côté de la nature par le mental naturel dans les intérieurs, c'est ce qu'on peut voir d'après ce qui a déjà été dit et montré çà et là ; il semble à l'homme que les objets du monde entrent par les sens de son corps ou par les sens externes, et affectent les intérieurs, et qu'ainsi il y a entrée par le dernier de l'ordre dans les choses qui sont en dedans ; mais que cela soit une apparence et une illusion, on le voit clairement d'après cette règle générale, que les postérieurs ne peuvent influer dans les antérieurs ; ou, en d'autres termes, les inférieurs dans les supérieurs, ou, ce qui revient au même, les extérieurs dans les intérieurs ; ou, ce qui est encore la même chose, ce qui appartient au monde et à la nature dans ce qui appartient au ciel et à l'esprit ; en effet, ceux-là sont plus grossiers, ceux-ci plus purs ; et ces choses plus grossières, qui appartiennent à l'homme Externe ou Naturel, existent et subsistent par celles qui appartiennent à l'homme Interne ou Rationnel, et elles ne peuvent pas affecter celles qui sont plus pures, mais elles sont affectées par ces choses plus pures : toutefois, comme l'apparence elle-même et l'illusion persuadent absolument le contraire, il sera dit ce qu'il en est de cet influx, quand, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera question de l'Influx : c'est donc d'après cela qu'il est dit, que par le dernier, dans lequel finit l'ordre, il y a en apparence comme une entrée du côté de la nature.

  
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