聖書

 

Osée 6

勉強

   

1 Venez, retournons à l'Eternel! Car il a déchiré, mais il nous guérira; Il a frappé, mais il bandera nos plaies.

2 Il nous rendra la vie dans deux jours; Le troisième jour il nous relèvera, Et nous vivrons devant lui.

3 Connaissons, cherchons à connaître l'Eternel; Sa venue est aussi certaine que celle de l'aurore. Il viendra pour nous comme la pluie, Comme la pluie du printemps qui arrose la terre.

4 Que te ferai-je, Ephraïm? Que te ferai-je, Juda? Votre piété est comme la nuée du matin, Comme la rosée qui bientôt se dissipe.

5 C'est pourquoi je les frapperai par les prophètes, Je les tuerai par les paroles de ma bouche, Et mes jugements éclateront comme la lumière.

6 Car j'aime la piété et non les sacrifices, Et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes.

7 Ils ont, comme le vulgaire, transgressé l'alliance; C'est alors qu'ils m'ont été infidèles.

8 Galaad est une ville de malfaiteurs, Elle porte des traces de sang.

9 La troupe des sacrificateurs est comme une bande en embuscade, Commettant des assassinats sur le chemin de Sichem; Car ils se livrent au crime.

10 Dans la maison d'Israël j'ai vu des choses horribles: Là Ephraïm se prostitue, Israël se souille.

11 A toi aussi, Juda, une moisson est préparée, Quand je ramènerai les captifs de mon peuple.

   

スウェーデンボルグの著作から

 

Arcanes Célestes#2180

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2180. Il prit un fils de bœuf tendre et bon, signifie le céleste naturel, que le Rationnel s'adjoignit, pour se conjoindre à la perception procédant du Divin : cela est constant d'après la signification du Jeune taureau ou du fils du bœuf dans la Parole, en ce qu'il est le bien naturel ; et comme il s'agit du Rationnel du Seigneur, il est dit tendre d'après le Céleste spirituel ou le vrai du bien, et bon d'après le céleste même ou le bien même ; dans le Rationnel réel il y a l'affection du vrai et il y a l'affection du bien : mais c'est l'affection du vrai qui tient le premier rang, comme il a déjà été expliqué numéros 2072 ; de là l'expression tendre est placée la première ; mais toujours est-il que les deux expressions, sont employées, comme c'est l'ordinaire dans la Parole, pour exprimer le mariage du vrai et du bien, voir ci-dessus, numéro 2173. Que le jeune taureau ou le fils du bœuf signifie le céleste naturel, ou, ce qui est la même chose, le bien naturel, c'est surtout ce qu'on peut voir par les sacrifices, qui étaient les principaux représentatifs du Culte de l'Eglise Hébraïque, et ensuite de l'Eglise Juive ; leurs sacrifices se faisaient ou avec du Gros Bétail ou avec du Menu Bétail, ainsi avec des animaux de genre différent et qui étaient purs, comme bœufs, jeunes taureaux, boucs, brebis, béliers, chèvres, et agneaux, et en outre avec des tourterelles et de petites colombes : tous ces sacrifices signifiaient les internes du culte, c'est-à-dire, les célestes et les spirituels, numéros 2165, 2177 ; et même ceux de gros bétail, les Célestes naturels, et ceux de menu bétail les célestes rationnels ; comme les uns et les autres, savoir, les naturels et les rationnels sont de plus en plus intérieurs et variés, c'est pour cela qu'on employait dans les sacrifices tant de genres et tant d'espèces d'animaux ; ce qui peut encore être évident en ce que dans les Holocaustes et les Sacrifices de divers genres, comme dans ceux de chaque jour, des sabbats et des fêtes, dans les volontaires, les eucharistiques et les votifs, dans les expiatoires pour le délit et pour le péché, dans ceux de purification et de nettoiement, et dans ceux d'inauguration, il était prescrit quels animaux seraient offerts, et en ce que dans chaque genre de sacrifice, le nom et le nombre des animaux étaient expressément désignés, ce qui n'aurait jamais eu lieu, si chaque animal n'eût pas signifié quelque chose de particulier, ainsi qu'on le voit clairement par ces passages où il s'agit des sacrifices : - ; Lévitique 1; ; ; ; ; ; ; ; ; 29 :

Mais quant à ce que signifie chaque animal, ce n'est pas ici le lieu de l'exposer ; il en est de même dans les Prophètes, où ces animaux sont nommés ; d'après cela, on peut voir que les jeunes taureaux signifiaient les célestes naturels : qu'ils n'aient pas signifié autre chose que des célestes, c'est encore ce qui peut être constant d'après les Chérubins que vit Ézéchiel, et d'après les Animaux que Jean vit devant le trône ; le Prophète s'exprime ainsi au sujet des Chérubins :

« La ressemblance de leurs faces (était) la face d'un Homme, et tous quatre à droite avaient la face d'un Lion, et tous quatre à gauche avaient la face d'un Bœuf, et tous quatre avaient la face d'un Aigle. » - Ézéchiel 1:10.

Au sujet des quatre Animaux devant le Trône, Jean dit :

« Autour du Trône (étaient) quatre Animaux : le premier Animal (était) semblable à un Lion, le second Animal semblable à un Jeune Taureau, le troisième Animal avait une face comme un Homme, le quatrième Animal (était) semblable à un Aigle qui vole. Ils disaient : Saint, Saint, Saint, Saint (est) le Seigneur Dieu Tout-Puissant, qui était, et qui est, et qui doit venir. » - Apocalypse 4:7-8.

Chacun peut voir que par les Chérubins et par ces Animaux ont été représentées des Saintetés, et qu'ainsi ces Saintetés ont été aussi représentées là par les bœufs et par les Jeunes Taureaux.

C'est pareillement ce que prouvent ces paroles de la Prophétie de Moïse sur Joseph :

« Que (cela) vienne sur la tête de Joseph, sur le sommet de la tête du Naziréen de ses frères : il aura un ornement (comme) le premier né de son Bœuf, et ses cornes (comme) la corne d'une licorne, avec elles il frappera les peuples ensemble, jusqu'aux bouts de la terre. » - Deutéronome 33:16-17.

Ces paroles ne seraient intelligibles pour personne, si l'on ne savait ce que signifient, dans le sens interne, le Bœuf, la licorne, les cornes et autres expressions. Quant à ce qui regarde en général les Sacrifices, ils furent, il est vrai, prescrits par Moïse au peuple d'Israël ; mais la Très-Ancienne Eglise, qui exista avant le déluge, n'a jamais eu aucune connaissance des Sacrifices, et il venu dans le mental des hommes de cette Eglise de rendre un culte au Seigneur par des immolations d'Animaux ; l'Eglise Ancienne, qui exista après le déluge, n'en eut pas non plus connaissant il est vrai, des Représentatifs, mais non des Sacrifices ; les sacrifices ont été pour la première fois institués dans l'Eglise suivante, qui fut appelée Hébraïque, et cette institution passa de là chez les nations ; de là aussi elle parvint à Abraham, à Isaac et à Jacob, et par conséquent aux descendants de Jacob ; que le culte des Sacrifices ait existé chez les nations, on le voit, numéro 1343 ; et chez les descendants de Jacob, avant qu'ils fussent sortis d'Egypte, ainsi avant que les Sacrifices aient été ordonnés par Moïse sur le Mont Sinaï, on peut le voir d'après Exode, - , , 5.

Surtout d'après leur cérémonie idolâtrique devant le Veau d'or, dont il est ainsi parlé dans Moïse :

« Aharon bâtit un Autel devant le Veau, et Aharon proclama et dit : Demain, fête à Jéhovah. Et le lendemain ils se levèrent dès le matin, et ils offrirent des Holocaustes, et ils présentèrent des (Sacrifices) Pacifiques, et le peuple s'assit pour manger et pour boire, et ils se levèrent pour jouer. » - Exode 32:5-6.

Et cela se fit, tandis que Moïse était sur la montagne de Sinaï, et par conséquent avant que l'ordre au sujet de l'Autel et des Sacrifices leur fût parvenu : cet ordre leur fut donc donné, parce que, chez eux, comme chez les Gentils, le culte des Sacrifices s'était changé en idolâtrie ; ils ne purent être détournés de ce culte, parce qu'ils avaient placé en lui la principale sainteté, et que quand une sainteté a été une fois implantée dès l'enfance, à plus forte raison quand c'est par les pères, et a été ainsi enracinée, le Seigneur, à moins qu'elle ne soit contre l'ordre même, ne la brise jamais, mais il la ploie ; ce fut la raison pour laquelle il fut ordonné que ces sacrifices seraient institués de cette manière, comme on le lit dans les Livres de Moïse. Que les Sacrifices n'aient jamais été agréables à Jéhovah, et qu'ainsi ils aient seulement été permis et tolérés pour la cause dont il vient d'être parlé, c'est ce qu'on voit clairement dans les Prophètes ; voici ce qui en est dit dans Jérémie :

« Jéhovah Zebaoth, le Dieu d'Israël a dit : Ajoutez vos Holocaustes à vos Sacrifices, et mangez de la chair : je n'ai point parlé avec vos Pères, et je ne leur ai point donné d'ordre, au jour que je les ai tirés de la terre d'Egypte, au sujet des paroles de l'Holocauste et du Sacrifice, mais je leur ai donné comme un Ordre cette parole, en disant : Obéissez à ma voix, et je serai votre Dieu. » - Jérémie 7:21-23.

Dans David : Jéhovah ! Tu n'as pas voulu le Sacrifice ni le présent ; tu n'as pas demandé l'Holocauste ni les Sacrifices du péché ; j'ai désiré faire ta volonté, ô mon Dieu ! » - Psaumes 40:7, 9.

Dans le même :

« Tu » ne prends point plaisir aux Sacrifices, pour que j'en donne ; tu n'acceptes point l'Holocauste : les Sacrifices de Dieu (sont) l'esprit contrit. » - Psaumes 51:18-19.

Dans le même :

« Je n'accepterait point de jeune taureau de ta maison, (ni) des boucs de tes bergeries ; sacrifie à Dieu la confession. » - Psaumes 50:9, 13, ; Psaumes 107:21, ; ; Deutéronome 23:19.

Dans Osée :

« Je » veux la Miséricorde, et non le Sacrifice ; et les connaissances de Dieu plutôt que les Holocaustes. » - Osée 6:6.

Samuel dit à Saül :

« Le plaisir de Jéhovah est-il dans les Holocaustes et dans les Sacrifices ? Voici, obéir (vaut) mieux que le sacrifice, être attentif (vaut mieux) que la graisse des béliers. » - 1 Samuel 15:22.

Dans Michée :

« En quoi préviendrai-je Jéhovah ? Me prosternerai-je devant le Dieu du lieu très haut ? Le préviendrai-je avec des Holocaustes, avec des veaux âgés d'un an ? Jéhovah prendra-t-il plaisir à des milliers de béliers, à des myriades de torrents d'huile ? Il t'a indiqué, ô homme, ce que c'est que le bien : et qu'est-ce que Jéhovah, demande de toi ? (C'est) seulement de pratiquer le jugement, et d'aimer la miséricorde, et de s'humilier, en marchant avec ton Dieu. » - Michée 6:6, 7, 8.

D'après cela, il est donc évident que les Sacrifices n'ont point été commandés mais qu'ils ont été permis ; que dans les sacrifices, il n'y a de considéré que l'interne, et que c'était l'interne, et non l'externe, qui était agréable : c'est aussi pour cela que le Seigneur les abrogea, ainsi que cela avait même été prédit par Daniel, en ces termes :

« Dans le milieu de la Semaine, il fera cesser le Sacrifice et l'Oblation. » - .

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur, Voir ce qui a été dit sur les Sacrifices, dans la Première Partie, numéros 922, 923, 1128, 1823. Quant à ce qui concerne le fils du bœuf, qu'Abraham fit tuer ou apprêta pour les Trois Hommes, il en a été de même que lorsqu'on l'immolait dans les Sacrifices ; et l'on peut voir qu'il a signifié les mêmes choses, en ce qu'Abraham dit à Sarah de prendre Trois Mesures de fine farine ; il est ainsi parlé dans Moïse de la fine farine qu'on employait pour un jeune Taureau :

« Quand vous serez venus dans la terre ; lorsque tu feras du fils du bœuf un holocauste ou un sacrifice, en prononçant un vœu, ou des demandes de paix à Jéhovah, tu offriras sur le fils du bœuf un gâteau de trois dixièmes de fine farine mêlés avec de l'huile. » - Nombres 15:8-9, [Il manque du texte ici], ; ; , , .

  
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スウェーデンボルグの著作から

 

Arcanes Célestes#1343

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1343. Eber fut une nation qui d'Eber, comme de son père, fut nommée nation des Hébreux ; et par elle est signifié le culte de la Seconde Eglise Ancienne en général : cela est évident d'après les livres historiques de la Parole, où cette nation est si souvent nommée. Comme le culte nouveau commença chez cette nation, tous ceux qui eurent un semblable culte furent nommés Hébreux ; leur culte fut pareil à celui rétabli ensuite chez les descendants de Jacob. Le principal de leur culte consistait en ce qu'ils appelèrent leur Dieu Jéhovah, et qu'ils eurent des Sacrifices. La Très-Ancienne Eglise reconnut unanimement le Seigneur et Le nomma Jéhovah, comme on le voit aussi par les premiers Chapitres de la Genèse et dans d'autres endroits de la Parole.

L'Ancienne Eglise, c'est-à-dire, celle qui exista après le déluge, reconnut aussi le Seigneur et le nomma Jéhovah ; je parle surtout de ceux qui eurent le culte interne et qui furent appelés fils de Schem : les autres qui étaient dans le culte externe, reconnurent aussi Jéhovah et l'adorèrent ; mais lorsque le culte interne devint externe, et plus encore lorsqu'il devint idolâtrique, et que chaque nation commença à avoir son Dieu qu'elle adorait, la nation des Hébreux retint le nom de Jéhovah et appela son Dieu Jéhovah, et c'est en cela qu'elle était distinguée des autres nations. Les descendants de Jacob avaient, en Egypte, perdu avec le culte externe la mémoire même que leur Dieu s'appelait Jéhovah ; Moïse lui-même ne le savait pas : c'est pourquoi la première chose dont ils furent instruits, c'est que Jéhovah était le Dieu des Hébreux, et le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, comme on peut le voir par ces passages de Moïse :

« Jéhovah dit à Moïse : Tu entreras, toi et les anciens d'Israël, vers » le roi d'Egypte, et vous lui direz : Jéhovah le Dieu des Hébreux, est venu au-devant de nous ; et maintenant je te prie que nous allions le chemin de trois jours dans le désert, et que nous sacrifiions à Jéhovah notre Dieu. » - Exode 3:18.

Dans le Même :

« Pharaon dit : Qui (est) Jéhovah, dont j'écouterais la voix, » pour laisser aller Israël ? Je ne connais point Jéhovah, et je ne laisserai pas aller Israël. Et ils dirent : Le Dieu des Hébreux est venu au-devant de nous ; je te prie que nous allions le chemin de trois jours dans le désert, et que nous sacrifiions à Jéhovah notre Dieu. » - Exode 5:2-3.

Que les descendants de Jacob aient perdu, en Egypte, avec le culte, le nom même de Jéhovah, c'est ce que prouvent ces passages, dans Moïse :

« Moïse dit à Dieu : Voici, quand je serai venu vers les fils d'Israël, et que je leur aurai dit : Le Dieu de vos pères m'a envoyé vers vous ; et s'ils me disent : Quel (est) son nom ? Que leur dirai-je ? Et Dieu dit à Moïse : Je Suis Celui Qui Suis. Et il dit : Tu diras ainsi aux fils d'Israël : Je Suis m'a envoyé vers vous. Et Dieu dit de plus » à Moïse : Tu diras ainsi aux fils d'Israël : Jéhovah le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob, m'a envoyé vers vous ; voilà mon Nom dans toute l'éternité. » - Exode 3:13-14, 15.

Il est donc évident que Moïse lui-même ignorait le nom de Jéhovah, et que le nom de Jéhovah le Dieu des Hébreux les distinguait des autres nations. On voit aussi ailleurs que Jéhovah est nommé, pour la même raison, Dieu des Hébreux :

« Tu diras à Pharaon : Jéhovah le Dieu des Hébreux, m'a envoyé vers toi. » - Exode 7:16.

« Entre chez Pharaon, et parle-lui : Ainsi a dit Jéhovah le Dieu des Hébreux. » - Exode 9:1, 13.

Moïse, ainsi qu'Aaron, entra chez Pharaon, et ils lui dirent :

« Ainsi a dit Jéhovah le Dieu des Hébreux. » - Exode 10:3.

Dans Jonas :

« (Je suis) Hébreu, moi ; et je crains Jéhovah, le Dieu des Cieux. » - Jonas 1:9.

Et de même dans Samuel :

« Les Philistins entendirent la voix d'acclamation, et ils dirent : Quelle (est) la voix de cette grande acclamation dans le camp des Hébreux ? Et ils connurent que l'arche de Jéhovah était venue dans le camp. Les Philistins dirent : Malheur à nous ! Qui nous délivrera de la main de ces Dieux magnifiques ? Ce sont ces Dieux-là qui ont frappé les Egyptiens de toute plaie dans le désert. Philistins ! Soyez des hommes, de peur que vous ne soyez esclaves des Hébreux. » - 1 Samuel 4:6, 8-9.

Là, il est encore évident que les nations étaient distinguées par le nom de leurs Dieux, et la nation des Hébreux par celui de Jéhovah. Que les sacrifices aient constitué le second essentiel du culte de la nation des Hébreux, c'est aussi ce qui est évident par les passages ci-dessus rapportés - Exode 3:18 ; Exode 5:2-3.

Et encore en ce que les Egyptiens avaient en abomination la nation des Hébreux par rapport à ce culte, comme on le voit dans Moïse :

« Moïse dit : Il ne (serait) pas convenable de faire ainsi, parce que » nous sacrifierions à Jéhovah notre Dieu (ce qui est) l'abomination des Egyptiens. Voici, nous sacrifierions l'abomination des egyptiens sous leurs yeux ! Ne nous lapideraient-ils pas ? » - Exode 8:22.

C'est aussi pour cela que les Egyptiens avaient tellement en abomination les Hébreux, qu'ils ne voulaient pas manger le pain avec eux - Genèse 43:32.

De là il est encore évident que la postérité de Jacob ne formait pas seule la nation des Hébreux, mais que cette nation se composait de tous ceux qui avaient un tel culte ; c'est aussi pour cela que la terre de Canaan est nommée terre des Hébreux au temps de Joseph :

« Joseph dit : » J'ai été soustrait par vol de la terre des Hébreux. » - Genèse 40:15.

Un grand nombre de passages prouvent qu'il y a eu des sacrifices chez les idolâtres dans la terre de Canaan, car ils sacrifiaient à leurs Dieux, aux Baals et aux autres. On voit en outre que Balaam, qui était de Syrie, pays d'Eber et d'où sortait la nation des Hébreux, offrit non-seulement des sacrifices, mais appela même Jéhovah son Dieu, avant que les descendant de Jacob vinssent dans la terre de Canaan ; on voit, dis-je, que Balaam était de Syrie, d'où sortait la nation des Hébreux - Nombres 23:7.

qu'il offrit des sacrifices, - Nombres 22:39-40 ; Nombres 23:1-2, 3, 14, 29.

qu'il appela Jéhovah son Dieu - Nombres 22:18, et en plusieurs autres endroits.

Quant à ce qu'il est dit, en parlant de Noach, Chapitre 8 : Vers. 20, qu'il offrit des holocaustes à Jéhovah, cela n'est pas un historique vrai, mais c'est un historique factice, parce que les holocaustes signifiaient la sainteté du culte, comme on le voit au Verset cité. On peut maintenant, d'après ce qui précède, voire d'une manière évidente ce que signifie Héber ou la nation des Hébreux.

  
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