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Genèse 16

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1 Or Saraï femme d'Abram ne lui avait enfanté aucun enfant, mais elle avait une servante Egyptienne, nommée Agar.

2 Et elle dit à Abram : Voici maintenant, l'Eternel m'a rendue stérile; viens, je te prie, vers ma servante, peut-être aurai-je des enfants par elle. Et Abram acquiesça à la parole de Saraï.

3 Alors Saraï, femme d'Abram, prit Agar sa servante Egyptienne, et la donna pour femme à Abram son mari, après qu'il eut demeuré dix ans au pays de Canaan.

4 Il vint donc vers Agar, et elle conçut. Et [Agar] voyant qu'elle avait conçu, méprisa sa maîtresse.

5 Et Saraï dit à Abram : L'outrage qui m'est fait, [revient] sur toi; je t'ai donné ma servante en ton sein, mais quand elle a vu qu'elle avait conçu, elle m'a méprisée; que l'Eternel en juge entre moi et toi.

6 Alors Abram répondit à Saraï : Voici, ta servante est entre tes mains, traite-la comme il te plaira. Saraï donc la maltraita, et [Agar] s'enfuit de devant elle.

7 Mais l'Ange de l'Eternel la trouva auprès d'une fontaine d'eau au désert, près de la fontaine qui est au chemin de Sur.

8 Et il lui dit : Agar, servante de Saraï, d'où viens-tu? et où vas-tu? et elle répondit : Je m'enfuis de devant Saraï ma maîtresse.

9 Et l'Ange de l'Eternel lui dit : Retourne à ta maîtresse, et t'humilie sous elle.

10 Davantage l'Ange de l'Eternel lui dit : Je multiplierai beaucoup ta postérité, tellement qu'elle ne se pourra nombrer; tant elle sera grande.

11 L'Ange de l'Eternel lui dit aussi : Voici, tu as conçu, et tu enfanteras un fils, que tu appelleras Ismaël, car l'Eternel a ouï ton affliction.

12 Et ce sera un homme [farouche comme] un âne sauvage; sa main sera contre tous, et la main de tous contre lui; et il habitera à la vue de tous ses frères.

13 Alors elle appela le nom de l'Eternel qui lui parlait à elle, tu es le [Dieu] Fort de vision; car elle dit, n'ai-je pas aussi vu ici après celui qui me voyait?

14 C'est pourquoi on a appelé ce puits, le puits du vivant qui me voit; lequel est entre Kadès et Béred.

15 Agar donc enfanta un fils à Abram; et Abram appela le nom de son fils, qu'Agar lui avait enfanté, Ismaël.

16 Or Abram était âgé de quatre-vingt six ans, quand Agar lui enfanta Ismaël.

   

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Arcanes Célestes #1947

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1947. Parce que Jéhovah a entendu ton affliction signifie lorsqu'il se soumettait : On en trouve la preuve dans ce qui a été dit plus haut, numéro 1937, en ce que s'humilier et s'affliger, c'est se mettre sous le pouvoir de l'Homme Interne ; il a aussi été parlé en cet endroit de cette soumission, et il a été montré que c'est se contraindre, et que dans le fait de se contraindre soi-même il y a la liberté, c'est-à-dire, le spontané et le volontaire. ce qui fait la différence entre se contraindre soi-même d'être contraint ; il a aussi été montré que sans cette liberté, ou sans le spontané, ou le volontaire, l'homme ne peut jamais être reformé, ni recevoir aucun propre céleste et que dans les tentations, quoique le contraire apparaisse, il y a plus de liberté que hors des tentations, car alors la liberté devient plus forte en raison des assauts donnés par les maux et par les faux, et est corroborée par le Seigneur, afin qu'un propre céleste soit donné à l'homme ; aussi est-ce pour cela que le Seigneur est plus près de lui dans les tentations : il a encore été montré que le Seigneur ne contraint jamais personne ; celui qui est contraint à penser le vrai et à faire le bien n'est point reformé, mais alors il pense encore plus le faux et veut encore plus le mal ; cela est inséparable de toute contrainte ; on peut aussi en trouver la preuve dans les actes et les enseignements de la vie, qui nous font connaître avec évidence ces deux vérités, que les consciences ne souffrent pas qu'on les contraigne, et que nous penchons toujours vers ce qui est défendu : chacun même désire passer de l'état de non-liberté dans l'état de liberté, car celui-ci appartient à sa vie. Il est évident d'après cela, que jamais le Seigneur ne peut trouver agréable quelque chose qui ne provient pas de la liberté, c'est-à-dire, du spontané on du volontaire ; car lorsque ce n'est pas d'après la liberté que quelqu'un adore le Seigneur, il n'y a dans son culte rien qui lui appartienne, c'est l'externe qui se meut ou plutôt qu'on fait mouvoir par contrainte, tandis que l'interne, on n'y est pour rien, on résiste, ou même est en complète opposition. Quand l'homme est régénéré, c'est d'après la liberté dont le Seigneur le gratifie, qu'il se contraint, qu'il humilie, qu'il afflige même le Rationnel, afin qu'il se soumette ; et de là il reçoit un propre céleste, lequel propre est ensuite par degrés perfectionné par le Seigneur et rendu de plus en plus libre, de sorte qu'il devient l'affection du bien et du vrai provenant de ce bien, et qu'il y a en lui un plaisir ; et cette affection et ce plaisir renferment une félicité telle que celle des Anges. C'est de cette liberté que parle le Seigneur Lui-Même dans Jean quand il dit :

« La Vérité vous rend fibres ; si le Fils vous rend libres, vous êtes véritablement libres. » - Jean 8:32, 46.

Ceux qui n'ont point la conscience ignorent absolument ce que c'est que cette liberté ; car ils font consister la liberté dans le caprice et la licence de penser et de dire te faux, de vouloir et de faire le mal, et à ne point contraindre ni humilier, ni encore moins affliger le mal et le faux, lorsque cependant c'est tout-à-fait le contraire, comme le Seigneur l'enseigne aussi dans Jean :

« Quiconque commet le péché, est esclave du péché. » - Jean 8:34.

Cette liberté esclave, ils la reçoivent des esprits infernaux qui sont chez eux et qui l'insinuent ; quand ils sont dans la vie de ces esprits, quand ils sont dans leurs amours et dans leurs cupidités par l'aspiration d'un plaisir immonde et excrémentitiel, quand ils sont entraînés comme par leur torrent, ils croient être dans la liberté, mais c'est une liberté infernale ; la différence qu'il y a entre cette liberté infernale et la liberté céleste, c'est que l'une appartient à la mort et entraîne les hommes vers l'enfer, tandis que l'autre, ou la liberté céleste, appartient à la vie et élève les hommes vers le ciel. Que tout vrai culte interne soit un acte non décontrainte mais de liberté, et que sans la liberté il n'y ait pas de culte interne, c'est ce qu'on voit par la Parole ; par les Sacrifices spontanés, votifs, pacifiques ou eucharistiques, qui étaient nommés présents et offrandes, et dont il est parlé, - Nombres 15:3, Deutéronome 12:6 ; Deutéronome 16:10-11 ; Deutéronome 23:23-24, , Psaumes 54:8.

Par la Thrumah ou la Collecte, qu'on devait faire pour le Tabernacle et pour les Vêtements de sainteté, et dont il est parlé dans Moïse :

« Parle aux fils d'Israël, et qu'on reçoive une collecte pour Moi ; vous recevrez ma collecte de tout homme que son coeur poussera volontairement. » - Exode 25:2.

Et ailleurs :

« Tout coeur de bonne volonté l'apportera, la collecte à Jéhovah. » - Exode 35:5.

Quant à l'humiliation de l'homme rationnel, ou quant à son affliction, d'après la liberté, comme il a été dit, elle a aussi ete representée par l'Affliction des âmes dans les jours de fête, ainsi qu'on le voit dans Moïse :

« (Ceci) vous sera pour un statut d'éternité ; au septième mois, le dix du mois, vous Affligerez vos âmes. » - Lévitique 16:29.

Et ailleurs :

« le dix du septième mois, ce jour (sera) celui des expiations ; vous aurez une sainte convocation, et vous affligerez vos âmes. Toute âme qui ne se sera pas affligée en ce même jour-là, sera retranchée de ses peuples. » - Lévitique 23:27, 29.

C’est de là que l'Azîme, dans lequel il n'y avait pas de levain, est nommé Pain d'Affliction, - Deutéronome 16:2-3.

Il est parlé ainsi de l'affliction, dans David :

« Jéhovah ! Qui séjournera dans ta tente ? Qui habitera dans la montagne de ta Sainteté ? C'est celui qui marche intègre et qui opère la justice ; celui qui jure de s'affliger, il ne change point. » - Psaumes 15:1-2, 4.

D'après ce qui vient d'être dit, on peut voir que l'Affliction est l'action de dompter et de subjuguer les maux et les faux qui s'élèvent de l'homme Externe dans son Rationnel ; ainsi elle ne consiste pas à se jeter soi-même dans la pauvreté et dans les misères, ni à renoncer aux plaisirs du corps ; ce n'est pas par ces moyens que le mal est dompté et subjugué, quelquefois même un autre mal en surgit, savoir, le mérite en raison de ce renoncement, outre que la liberté de l'homme en souffre, liberté dans laquelle, comme dans un humus, peuvent uniquement être semés le bien et le vrai de la foi. Que l'Affliction soit aussi une tentation, on le voit ci-dessus, numéro 1846.

  
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