Die Bibel

 

Genèse 12

Lernen

   

1 Or l'Eternel avait dit à Abram : Sors de ton pays, et d'avec ta parenté, et de la maison de ton père, [et viens] au pays que je te montrerai.

2 Et je te ferai devenir une grande nation, et te bénirai, et je rendrai ton nom grand, et tu seras béni.

3 Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.

4 Abram donc partit, comme l'Eternel lui avait dit, et Lot alla avec lui; et Abram était âgé de soixante et quinze ans, quand il sortit de Caran.

5 Abram prit aussi Saraï sa femme, et Lot fils de son frère, et tout leur bien, qu'ils avaient acquis, et les personnes qu'ils avaient eues à Caran; et ils partirent pour venir au pays de Canaan, auquel ils entrèrent.

6 Et Abram passa au travers de ce pays-là jusqu'au lieu de Sichem, [et] jusqu'en la plaine de Moré; et les Cananéens étaient alors dans ce pays-là.

7 Et l'Eternel apparut à Abram, et lui dit : Je donnerai ce pays à ta postérité. Et Abram bâtit là un autel à l'Eternel qui lui était apparu.

8 Et il se transporta de là vers la montagne, qui est à l'Orient de Béthel, et y tendit ses tentes, ayant Béthel à l'Occident, et Haï à l'Orient ; et il bâtit là un autel à l'Eternel, et invoqua le nom de l'Eternel.

9 Puis Abram partit [de là], marchant et s'avançant vers le Midi.

10 Mais la famine étant survenue dans le pays, Abram descendit en Egypte pour s'y retirer; car la famine était grande au pays.

11 Et il arriva comme il était près d'entrer en Egypte, qu'il dit à Saraï, sa femme : Voici, je sais que tu es une fort belle femme;

12 C'est pourquoi il arrivera que quand les Egyptiens t'auront vue, ils diront : C'est la femme de cet homme, et ils me tueront, mais ils te laisseront vivre.

13 [Dis donc], je te prie, que tu es ma sœur, afin que je sois bien traité à cause de toi, et que, par ton moyen ma vie soit préservée.

14 Il arriva donc qu'aussitôt qu'Abram fut venu en Egypte, les Egyptiens virent que cette femme était fort belle.

15 Les principaux de la cour de Pharaon la virent aussi, et la louèrent devant lui, et elle fut enlevée [pour être menée] dans la maison de Pharaon.

16 Lequel fit du bien à Abram, à cause d'elle; de sorte qu'il en eut des brebis, des bœufs, des ânes, des serviteurs, des servantes, des ânesses, et des chameaux.

17 Mais l'Eternel frappa de grandes plaies Pharaon et sa maison, à cause de Saraï femme d'Abram.

18 Alors Pharaon appela Abram, et lui dit : Qu'est-ce que tu m'as fait? pourquoi ne m'as-tu pas déclaré que c'était ta femme?

19 Pourquoi as-tu dit, c'est ma sœur? car je l'avais prise pour ma femme; mais maintenant, voici ta femme, prends-la, et t'en va.

20 Et Pharaon ayant donné ordre à ses gens, ils le conduisirent, lui, sa femme, et tout ce qui était à lui.

   

Aus Swedenborgs Werken

 

Arcanes Célestes #1557

studieren Sie diesen Abschnitt

  
/ 10837  
  

1557. Entre Béthel et Aï, signifie les célestes des connaissances et les choses mondaines : on le voit par la signification de Béthel, en ce qu'elle est la lumière de la sagesse par les connaissances, numéro 1453, et d'après la signification d'Aï, en ce qu'elle est la lumière provenant des choses mondaines, ainsi que je l'ai aussi montré, numéro 1453. D'après ce que j'ai dit dans ce Numéro , on peut voir quel était alors l'état du Seigneur, c'est-à-dire, que c'était l'état du second âge de l'enfance, e"tat qui est d'une telle nature que les choses mondaines s'y trouvent ; en effet, les choses mondaines ne peuvent être dissipées avant que le vrai et le bien soient implantés par les connaissances dans les célestes ; car l'homme ne peut nullement faire de distinction entre les célestes et les choses mondaines, avant de savoir et de connaitre ce que c'est que le céleste et ce que c'est que le mondain. Les connaissances rendent distincte une idée commune et obscure ; et plus l'idée devient distincte par les connaissances, plus les choses mondaines peuvent être séparées. Mais cet état de l'enfant du second âge est cependant saint, parce qu'il est innocent ; l'ignorance n'enlève jamais la sainteté lorsqu'en elle il y a l'innocence, car la sainteté habite dans l'ignorance qui est innocente. Chez tous les hommes, excepté chez le Seigneur, la sainteté ne peut habiter que dans l'ignorance ; s'ils ne sont pas dans l'ignorance, il n'y a pas de sainteté en eux chez les Anges mêmes, qui sont dans la lumière suprême de l'intelligence et de la sagesse, la sainteté habite aussi dans l'ignorance ; car ils savent et reconnaissent qu'ils n'ont aucune connaissance par eux-mêmes, et que toutes celles qu'ils ont viennent du Seigneur ; ils savent aussi et reconnaissent que toute leur science, leur intelligence et leur sagesse sont comme rien, s'ils les comparent à la science, à l'Intelligence et à la sagesse infinies du Seigneur ; qu'ainsi elles ne sont qu'ignorance. Celui qui ne reconnaît pas que les choses qu'il ignore sont infinies en comparaison de celles qu'il connaît, ne peut être dans la sainteté de l'ignorance, dans laquelle sont les Anges. La sainteté de l'ignorance ne consiste pas à être dans l'ignorance plus que les autres, mais elle consiste dans la reconnaissance qu'on ne sait rien par soi-même, et que les choses qu'on ignore, comparées à celles que l'on sait, sont infinies ; et surtout à faire peu de cas des scientifiques et des intellectuels relativement aux célestes, ou peu de cas des choses qui appartiennent à l'entendement, relativement à celles qui appartiennent à la vie, Quant à ce qui concerne le Seigneur, comme il conjoignait Lui-Même les choses humaines aux Divines, il s'avança selon l'ordre, et pour le moment il parvint d'abord à cet état céleste, tel qu'il l'eut lorsqu'il était dans le second âge de l'enfance, état dans lequel se trouvent aussi les choses mondaines ; de là, s'avançant dans un état plus céleste, il parvint enfin dans l'état céleste de l'enfance, dans lequel il a pleinement conjoint l'Essence Humaine à l'Essence Divine.

  
/ 10837