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Arcanes Célestes # 9424

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9424. Et voici, Aharon et Chur avec vous signifie la doctrine du vrai d'après une telle parole : on le voit par la représentation d'Aharon, en ce que qu'il est la Parole dans le sens externe, et aussi la doctrine du bien et du vrai, numéros 6998, 7009, 7089, ici la doctrine du vrai d'après ce sens seul, parce que les anciens, auxquels Aharon commandait comme chef au bas de la montagne, signifient ceux qui sont dans le sens externe de la Parole, numéro 9421 ; et par la représentation de Chur, quand il est adjoint à Aharon, en ce qu'il est le vrai de cette doctrine, comme aussi lorsqu'avec Aharon il soutint les mains de Moïse, - Exode 17:10, 12, - numéros 8603, 8611 ; en effet, les Vrais d'après la Parole, desquels provient la doctrine, soutiennent la Parole qui était alors présentée par Moïse. Puisque l'occasion se présente ici de nouveau, il sera dit en peu de mots ce qu'il en est du soutien de la Parole par la doctrine tirée de la Parole : Celui qui ne connaît point les arcanes du ciel ne peut s'empêcher de croire que la Parole est soutenue sans une Doctrine tirée de la Parole ; car il s'imagine que la Parole dans la lettre, ou le sens littéral de la Parole, est la doctrine elle-même, mais il faut qu'on sache que toute doctrine de l'Église doit être d'après la Parole, et qu'une doctrine tirée d'autre part que de la Parole, n'est pas une doctrine dans laquelle il y ait quelque chose de l'Église, et moins encore quelque chose du Ciel ; mais la doctrine doit être recueillie de la Parole, et quand elle est recueillie l'homme doit être dans l'illustration par le Seigneur, et il est dans l'illustration quand il est dans l'amour du vrai pour le vrai, et non pour soi ni pour le monde : ce sont ceux-là qui sont illustrés dans la Parole quand ils la lisent, et qui voient le vrai, et par suite se font une doctrine ; s'il en est ainsi, c'est parce que ces hommes communiquent avec le ciel, par conséquent avec le Seigneur, et ainsi illustrés par le Seigneur ils sont conduits à voir les vrais de la Parole tels qu'ils sont dans le ciel, car le Seigneur influe par le ciel dans leur entendement, puisque c'est l'entendement intérieur de l'homme, qui est illustré ; et alors le Seigneur influe en même temps avec la foi, au moyen de la coopération de la nouvelle volonté, dont le propre est d'être affecté du vrai pour le vrai : d'après cela on peut maintenant voir comment la Doctrine du vrai et du Bien est donnée à l'homme par le Seigneur. Que cette Doctrine soutienne la Parole quant à son sens littéral ou externe, cela est évident pour quiconque réfléchit ; car dans l'Eglise tout homme qui pense d'après une doctrine voit les vrais dans la Parole d'après et selon sa doctrine et les choses qui ne coïncident pas avec elle, il les explique, et celles qui lui semblent opposées, il passe par-dessus comme quelqu'un qui ne voit point ou ne comprend point il est notoire que tous 'agissent ainsi, même les hérétiques : quant à ceux qui sont dans la Doctrine réelle du vrai d'après la Parole, et dans l'illustration en lisant la Parole, ils voient les vrais concordants partout, et il n'y a absolument rien qui soit contradictoire ; en effet, ils ne s'arrêtent point aux choses qui y ont été dites suivant les apparences et selon la pensée vulgaire de l'homme, parce qu'ils savent que si les apparences sont développées et pour ainsi dire démaillotées, le vrai s'y manifeste à nu ; les faux provenant des illusions des sens externes ne les séduisent pas, ainsi qu'ils séduisent les hérétiques et les fanatiques, et principalement les Juifs et les Sociniens ; et les faux provenant des amours de soi et du monde ne les séduisent pas non plus, ainsi qu'ils séduisent ceux qui sont entendus par Babel ; comme ces deux sortes d'hommes ainsi séduits ne peuvent pas être illustrés, ils se forgent en faveur de leurs amours une doctrine d'après le sens externe seul, et ils y ajoutent plusieurs choses tirées du propre ; par suite la Parole n'a aucun soutien, mais elle tombe. Il faut qu'on sache que le sens interne de la Parole contient la doctrine réelle de l'Église. Mais d'après cela, on peut voir quelle doctrine est représentée ici par Aharon et Chur ; comme elle était tirée du seul sens externe, elle était entièrement idolâtrique ; c'est pourquoi il est dit d'Aharon, par qui une telle doctrine était représentée, que c'est lui qui fit l'idole ou le veau d'or, Exode 32:2-3, 4-5, 21, 35, 20.

Dans la Parole, par les idoles sont aussi représentées de telles doctrines ; ainsi çà et là dans les prophètes ; dans Ézéchiel :

« J'entrai, et je vis toutes les idoles de la maison d'Israël, peintes sur la muraille, tout autour ; et soixante-dix hommes d'entre les anciens de la maison d'Israël se tenaient devant elles, et chacun avait son encensoir en sa main, et une abondance de la nuée du parfum montait. “ - Ézéchiel 8:10-11 ;

Ici les idoles de la maison d'Israël sont les doctrines tirées du seul sens externe de la Parole, non par l'illustration provenant du Seigneur, mais par la propre intelligence, ainsi ce sont les faux ; le culte selon ces faux est signifié par l'encensoir dans la main de chacun et par l'abondance de la nuée du parfum.

Dans Osée :

« Ils continuent à pécher, ils se font une image de foule de leur argent, dans leur intelligence un ouvrage d'artistes tout entier ; à eux ils disent : En sacrifiant l'homme, les veaux on baise. » - Osée 13:2.

L'image de fonte de leur argent, et l'ouvrage d'artistes, c'est la doctrine d'après la propre intelligence, et non d'après le Seigneur, ainsi d'après le sens externe de la Parole séparé de son interne, ce qui arrive chez ceux qui sont seulement dans les externes et non en même temps dans les internes, c'est-à-dire, chez ceux qui sont dans les amours de soi et du monde, et non dans l'amour envers le Seigneur ni dans l'amour à l'égard du prochain. Dans Ésaïe :

« En ce jour-là l'homme jettera les idoles de son argent et les idoles de son or, qu'ils se sont faites pour se prosterner devant les taupes et les chauves-souris, et entrer dans les fentes des rochers et dans les fissures des roches. » - Ésaïe 2:20, .

Les idoles d'argent sont les faux de la doctrine, et les idoles d'or les maux de la doctrine ; se prosterner devant les taupes et les chauves-souris, et entrer dans les fentes des rochers et dans les fissures des roches, c'est le culte d'après les faux et les maux de la foi.

Dans le Même :

« Impure vous jugerez la couverture des images taillées de ton argent, et le revêtement de l'image de fonte de ton or ; tu les disperseras comme des menstrues, ordure tu appelleras cela. » - Ésaïe 30:22.

La couverture des images taillées d'argent et le revêtement de l'image de fonte d'or, ce sont les scientifiques du faux et du mal, qui sont reconnus et adorés comme des vrais et des biens.

Dans le Même :

« Je t'ai annoncé dès lors ces choses, de peur que tu ne disses : Mon idole les a faites, et mon image taillée, et mon image de fonte les ont commandées. » - Ésaïe 48:5.

Ici aussi l'idole, l'image taillée et l'image de fonte sont les doctrinaux d'après la propre intelligence.

Dans Jérémie :

« Insensé est devenu tout homme par la science, de honte a été affecté tout fondeur par l'image taillée, car mensonge (est) son image de fonte, et point de respiration en elles ; vanité elles (sont), ouvrage d'erreurs. » - Jérémie 10:14-15.

Ici aussi l'image taillée et l'image de fonte sont des doctrinaux d'après la propre intelligence, lesquels, dans la forme externe, parce qu'ils proviennent du sens externe de la Parole, se présentent comme des vrais, mais dans la forme interne, ce sont des faux ; de là il est dit que cet homme est insensé par la science, que l'image de fonte est mensonge, qu'il n'y a point de respiration en elles, qu'elles sont vanité et ouvrage d'erreurs : pareillement dans Habacuc :

« De quoi sert l'image taillée, car son sculpteur l'a taillée ? l'image de fonte et le docteur de mensonge, car le sculpteur s'est confié sur son œuvre ? » - Habacuc 2:18.

Dans Ésaïe :

« Un ouvrier fond l'image et un orfèvre étend l'or par- dessus, et des chaînettes d'argent il fond ; un ouvrier sage il se cherche pour préparer une image taillée. » - Ésaïe 40:19-20, - ici pareillement l'image taillée est le doctrinal d'après la propre intelligence ; la vraisemblance qui y est introduite, au moyen de la Parole, d'après le sens externe seul et en même temps d'après les illusions et les apparences externes, est signifiée en ce qu'un orfèvre étend l'or par-dessus l'image, et fond des chaînettes d'argent, et en ce qu'il cherche un ouvrier sage pour la préparer.

Dans le Même :

« Les fabricateurs d'image taillée (sont) tous vanité, et leurs choses les plus désirées ne servent de rien ; il forge du fer avec des tenailles, et il opère avec le charbon, et avec les marteaux acérés il le forme ; ainsi il le fait par le bras de sa force ; il façonne des bois, il étend un fil ; il la trace à la ligne, il la fait dans les angles, et dans le contour il la termine, afin de la faire en forme d'homme selon la beauté de l'homme pour habiter dans une maison. » - .

Il est décrit ici comment est formée la doctrine provenant de la propre intelligence et non de quelque illustration venant du Seigneur, et comment la ressemblance du vrai est donnée aux faux par des explications de la Parole d'après le sens externe seul, et par des raisonnements d'après les illusions des sens : c'est pourquoi il est dit afin de la faire en forme d'homme selon la beauté de l'homme pour habiter dans une maison, d'où il résulte qu'il y a ressemblance du vrai dans la forme externe, mais fausseté dans la forme interne : il y a fausseté dans la forme interne, quand on ne pense pas sainement à l'égard des vrais ; car à l'égard d'une même vérité l'on pense d'une manière, et l'autre d'une autre, mais tous ceux qui sont dans le mal pensent d'une manière fausse ; car une vérité consiste en une infinité d'autres vérités ; mais chez ceux qui sont dans le mal elle consiste en une infinité de faussetés ; de là chez ceux-ci il n'y a dans cette vérité aucune vie, ce qui est entendu par “ Il n'y a point de respiration en elles » - et par « elles n'entendent, ni ne voient, ni ne comprennent. » - Psaumes 115:4-5, 6 :

Il en est de cela comme d'une peinture faite à la ressemblance d'un homme, au dedans de laquelle il n'y a que de la boue, respectivement à la forme de l'homme lui-même, au dedans de laquelle il y a la vie, et la beauté céleste, s'il y a les vrais d'après le bien.

  
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Arcanes Célestes # 2051

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2051. En circoncisant il sera circoncis, signifie qu'ils éloigneront entièrement d'eux les amours de soi et du monde, savoir, ceux qui sont au-dedans de l'Eglise, lesquels sont signifiés par le né de la maison et l'acheté par argent : on le voit par la représentation de la circoncision ; en ce qu'elle est la purification des amours de soi et du monde, ainsi qu'il a été dit ci-dessus, numéro 2039 ; ici, il est répété une seconde fois qu'ils seront circoncis, et il est dit : en circoncisant il sera circoncis, ce qui exprime la nécessité, c'est-à-dire qu'ils doivent être purifiés entièrement de ces amours ; et comme ici sont signifiés ceux qui sont au-dedans de l'Eglise, il n'est pas fait mention des fils étrangers, car par ceux-ci, comme il a été expliqué ci-dessus, numéro 2048, sont signifiés ceux qui sont hors de l'Eglise. D'après la répétition de ce qui a été dit dans le Verset précédent sur les nés de la maison et les achetés par argent, chacun peut voir qu'il y a un arcane divin qui ne se manifeste pas dans le sens de la lettre ; cet arcane consiste en ce que la purification de ces amours impurs est très-nécessaire au-dedans de l'Eglise, par la raison aussi que ceux ici sont au-dedans de l'Eglise peuvent rendre impures les choses saintes elles-mêmes, ce que ne peuvent, faire ceux qui sont hors de l'Eglise, ou les nations ; il en résulte que pour ceux-là le danger de la damnation est plus grand : en outre, ceux qui sont au-dedans de l'Eglise peuvent former des principes du faux contre les vrais mêmes de la foi, et être imbus de ces principes, tandis que ceux qui sont hors de l'Eglise ne le peuvent pas, parce qu'ils ignorent ces vrais : ainsi ceux-là peuvent profaner les saints vrais, mais ceux-ci ne le peuvent pas. Voir sur ce sujet plusieurs développements dans la Première Partie, numéros 1059, 1367, 1328.

  
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Arcanes Célestes # 8603

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8603. Et Moïse, Aharon et Chur, signifient les Divins Vrais en ordre successif : on le voit par la représentation de Moïse, en ce qu'il est le Divin Vrai procédant immédiatement du Seigneur, numéro 7010 ; parla représentation à Aharon, en ce qu'il est le Divin Vrai procédant médiatement du Seigneur, numéro 7009 ; et par la représentation de Chur, en ce qu'il est le Divin Vrai procédant encore médiatement par ce vrai ; ainsi ce sont les vrais en ordre successif. Il va être dit en peu de mots ce que c'est que les vrais en ordre successif : Toutes choses en général et en particulier dans toute la nature existent en ordre à partir des intérieurs, ce sont des dérivations et des successions ; toutefois les intérieurs ne sont point cohérents avec les extérieurs par continuité, mais ils sont distincts, et sont conjoints par des exsertions, comme par des fibres, par lesquelles il y a des communications : les dérivations et par suite les successions en général, telles qu'elles sont, peuvent être représentées à l'idée par des fruits, par exemple, par des citrons, des pommes et autres fruits semblables ; leurs parties les plus externes sont les peaux qui les entourent, les parties intérieures sont la chair qui est entourée de tout côté, les parties encore plus intérieures sont les semences, qui sont entourées par des capsules en dehors, et enfin enveloppées elles-mêmes par des membranes ; sous ces membranes il y a une chair intérieure dans laquelle est la première forme, comme âme, d'où proviendront de rechef de nouveaux arbres et de nouveaux fruits : toutes ces chûtes sont dans un ordre successif, et distinctes entre elles, et aussi conjointes ; la communication des intérieurs avec les extérieurs se fait d'une manière admirable par des passages qui sont comme fibreux.

Dans le commen-cement, quand ces parties sont formées, elles sont presque cohérentes, mais parla succession du temps elles se séparent ; car la première forme, qui est la forme intime dans la semence, doit successive-ment s'ouvrir, avant qu'elle puisse être étalée en formes semblables à celles dont elle provient ; et quand elle s'ouvre et commence à croître, les chairs dont elle est entourée se disposent, elles servent d'abord d'humus, ensuite de suc fécondant ; après ce temps, qui est le temps de la gestation^ elle naît, et alors elle est abandonnée à l'humus de la terre où elle a été déposée comme semence. D'après cela on peut se former une idée de ce que sont les dérivés en ordre successif ; ce qui se passe dans le règne végétal se passe aussi dans le règne animal, mais dans celui-ci avec beaucoup plus de perfection ; dans le règne animal il y a des extérieurs, des intérieurs et des intimes, pareillement en ordre successif ; ils sont distincts entre eux, et aussi conjoints ; mais ils diffè-rent en ce que les formes dans le règne animal ont été créées pour recevoir la vie ; par suite comme les formes récipientes de la vie sont en ordre successif, 'de même aussi les vies qui en résultent ; car les formes ou substances récipientes de la vie sont les sujets, et celles qui résultent de leurs changements et de leurs modifications sont des forces qui doivent être appelées vies, parce que ce sont des forces vives. D'après cela, on peut maintenant voir ce que c'est que les Divins Vrais en ordre successif, car toutes les choses qui appartiennent à la vie se réfèrent au vrai, et leur perfection se réfère au bien, et dans le sens opposé elles se réfèrent au faux, et leur imperfection se réfère au mal : les passages de l'un à l'autre en ordre successif sont aussi nommés degrés,

[8603 (bis). Montèrent au sommet de la colline, signifie dans le bien de la charité : on le voit par la signification de la colline, en ce qu'elle est le bien de la charité, numéro 8598.]

  
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