Bible

 

Nombres 18:8

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8 L'Eternel dit encore à Aaron : Voici, je t'ai donné la garde de mes offrandes élevées, d'entre toutes les choses sanctifiées des enfants d'Israël; je te les ai données, et à tes enfants, par ordonnance perpétuelle, à cause de l'onction.

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Arcanes Célestes # 9223

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9223. Les pr@©mices de ton blé, et les prémices de ton vin, tu ne retarderas point, signifie que comme tous les biens et tous les vrais de la foi viennent du Seigneur, on doit les Lui attribuer, et non à soi : on le voit par la signification des prémices, en ce que ce sont les choses qui doivent être à la première place, ainsi les choses qui sont les premières de toutes, comme il va être expliqué ; par la signification du blé, on ce que c'est le bien du vrai de la foi, numéros 5295, 5410, 5950 ; et par la signification du vin, en ce que c'est le vrai du bien, ainsi le vrai du bien de la foi, numéros 1798, 6377 ; et par la signification de ne point retarder, quand il s'agit du bien et du vrai de la foi, en ce que c'est attribuer d'après l'affection, car ce qui est fait non tardivement, mais avec hâte, est fait d'après l'affection de l'amour, numéros 7695, 7866 ; que ce soit attribuer au Seigneur, c'est parce que les prémices, comme aussi les premiers-nés, étaient donnés à Jéhovah, et par Jéhovah à Aharon et à sa semence, et que par Jéhovah dans la Parole il est entendu le Seigneur, numéros 1736, 2921, 3023, 3035, 5663, 6303, 6945, 6956, 8274, 8864 : puis donc que les prémices du blé et du vin sont les biens et les vrais de la foi, il est entendu que ces biens et ces vrais doivent être attribués au Seigneur, parce qu'ils viennent de Lui ; que tout ce qui appartient à la pensée et à la volonté chez l'homme influe, et que tout bien et tout vrai influent du Seigneur, on le voit, numéros 2886, 2887, 2888, 3142, 3147, 4151, 4249, 5119, 5147, 5150, 5259, 5482, 5649, 5779, 5854, 5893, 6027, 6982, 6985, 6996, 7004, 7055, 7056, 7058, 7270, 7343, 8321, 8685, 8701, 8717, 8728, 8823, 8864, 9110, 9111 ; et pareillement d'après l'expérience, numéros , ,. Les prémices qui devaient être offertes au Seigneur étaient les prémices de la moisson, et les prémices de la vendange, puis aussi les prémices de la tonte, et les prémices du fruit ; les prémices de la moisson étaient des épis rôtis et verts, puis un faisceau qui était agité, et ensuite du blé pris dans l'aire et offert en gâteaux ; les prémices de la vendange étaient les prémices du vin, du moût et de l'huile ; et outre ces prémices il y avait celles de la tonte du troupeau , et aussi celles du fruit ; celles-ci étaient offertes dans une corbeille ; de plus on offrait encore au Seigneur tous les premiers-nés, d'entre lesquels étaient rachetés les premiers-nés des hommes, et aussi les premiers-nés des bêtes qui n'étaient point offertes en sacrifices, comme ânes, mulets, chevaux et autres semblables. Les Prémices et les Premiers-nés étaient offerts à Jéhovah, et étaient donnés par Jéhovah à Aharon et à sa semence, parce que Aharon et ses fils, qui ont rempli la fonction du Suprême Sacerdoce, représentaient le Seigneur. Par les prémices du blé el du vin dans ce Verset sont entendues toutes les prémices de la moisson et de la vendange, dont il vient d'être parlé ; car dans la Langue originale il est dit la plénitude du blé, et la larme du vin ; la plénitude est la moisson mûre et aussi recueillie, et les larmes sont le jus qui distille du pressoir. Quant à ce que représentaient spécialement les Prémices, - car tous les statuts et tous les rites commandés par le Seigneur aux fils d'Israël, représentaient les internes de l'Église, -on peut le voir d'après chacune des choses, dont les prémices étaient données, considérée dans le sens interne ; que le blé soit le bien de la foi, et le vin le vrai de la foi, on le voit dans les endroits ci-dessus cités. Les prémices qui devaient être données à Jéhovah, signifiaient que la première chose de l'Église devait être d'attribuer au Seigneur, et non à soi, tous les biens et tous les vrais de la foi ; attribuer au Seigneur, c'est savoir, reconnaître et croire que ces biens et ces vrais viennent du Seigneur, et que de l'homme il ne vient aucun de ces biens ou de ces vrais ; car, ainsi qu'il a déjà été dit, tout ce qui appartient à la foi vient du Seigneur. Si les Prémices ont cette signification, c'est parce les prémices étaient des offrandes et des présents, lesquels étaient des actions de grâces pour le produit, et une reconnaissance des bénédictions accordées par Jéhovah, c'est-à-dire, par le Seigneur, par conséquent une reconnaissance que tout vient de Lui ; dans le sens interne, une reconnaissance des biens et des vrais de la foi, qui sont signifiés par la moisson, le blé, l'huile, le moût, le vin, la laine et les fruits, dont les prémices étaient données : sur ces Prémices, voir Exode 23:19, Exode 34:26, Lévitique 23:10-11, 20, Nombres 15:19, 20, 21; 18:12-13.Deutéronome 18:4, . La même chose est signifiée par les Prémices dans Ézéchiel 20:40 ; et dans Michée 7:1-2.

  
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Arcanes Célestes # 5663

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5663. Votre Dieu et le Dieu de votre père, signifie le Divin Humain du Seigneur : on peut le voir en ce que dans la Parole, quand Dieu ou Jéhovah est nommé, il est entendu le Seigneur et non un autre, numéro 1343, 1736, 2921, 3035 ; et que, quand il est dit votre Dieu et le Dieu de votre père, c'est-à-dire, le Dieu d'Israël et de Jacob, et de ses fils, il est entendu le Divin Humain du Seigneur, et même quant au Divin Naturel, numéro 3305, 4286, 4570, car Israël représentait le Seigneur quant au Naturel intérieur, et Jacob quant à l'extérieur, et ses fils quant aux vrais dans ce Naturel. Que le Seigneur ait été entendu dans la Parole par Dieu et par Jéhovah, l'Église Juive ne le savait pas, l'Église Chrétienne ne le sait pas non plus aujourd'hui ; si l'Église Chrétienne ne le sait pas, c'est parce qu'elle a distingué le Divin en trois personnes ; mais l'Ancienne Église qui a existé après le déluge, et principalement la Très-Ancienne Église qui existait avant le déluge, n'ont entendu par Jéhovah et par Dieu nul autre que le Seigneur, et même le Seigneur quant au Divin Humain ; les hommes de ces Églises ont eu aussi connaissance du Divin Même qui est dans le Seigneur, et que Lui-Même appelle son Père, mais ils n'ont pu penser à ce Divin Même qui est dans le Seigneur, ils pensaient au Divin Humain, conséquemment ils n'ont pu être conjoints à un autre Divin, car la conjonction se fait par la pensée qui appartient à l'entendement, et par l'affection qui appartient à la volonté, ainsi par la foi et par l'amour ; en effet, quand on pense au Divin Même, la pensée tombe comme dans un univers sans bornes, et ainsi se dissipe, d'où il résulte qu'il n'y a aucune conjonction ; il en est autrement quand on pense au Divin Même comme Divin Humain ; ils savaient aussi, que, s'ils n'étaient pas conjoints au Divin, ils ne pouvaient pas être sauvés ; c'était donc le Divin Humain que les anciennes Églises adoraient ; Jéhovah. -s'est manifesté aussi chez eux dans le Divin Humain ; et le Divin Humain' était le Divin Même dans le ciel, car le ciel constitue un seul homme, qui est appelé le Très-Grand Homme, dont jusqu'à présent il a été traité à la fin des Chapitres ; ce Divin dans le Ciel n'est autre que le Divin Même, mais dans le Ciel comme Divin Homme ; c'est cet Homme dont le Seigneur s'est revêtu, et qu'il a fait en soi Divin, et a uni au Divin Même comme il avait été uni de toute éternité, car de toute éternité il a été un ; et cela, parce que le Genre humain n'aurait pas pu être sauvé autrement ; en effet, il ne pouvait plus être suffisant que le Divin Même par le Ciel, ainsi par le Divin Humain qui était dans le Ciel, pût influer dans les mentais humains, c'est pourquoi le Divin Même a voulu unir à soi en actualité le Divin Humain par un Humain pris dans le monde ; l'un et l'autre est le Seigneur.

  
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