Bible

 

Nombres 18:30

Studie

       

30 Et tu leur diras : Quand vous aurez offert en offrande élevée le meilleur de la dîme, pris de la [dîme] même, il sera imputé aux Lévites comme le revenu de l'aire, et comme le revenu de la cuve.

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Arcanes Célestes # 9223

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9223. Les pr@©mices de ton blé, et les prémices de ton vin, tu ne retarderas point, signifie que comme tous les biens et tous les vrais de la foi viennent du Seigneur, on doit les Lui attribuer, et non à soi : on le voit par la signification des prémices, en ce que ce sont les choses qui doivent être à la première place, ainsi les choses qui sont les premières de toutes, comme il va être expliqué ; par la signification du blé, on ce que c'est le bien du vrai de la foi, numéros 5295, 5410, 5950 ; et par la signification du vin, en ce que c'est le vrai du bien, ainsi le vrai du bien de la foi, numéros 1798, 6377 ; et par la signification de ne point retarder, quand il s'agit du bien et du vrai de la foi, en ce que c'est attribuer d'après l'affection, car ce qui est fait non tardivement, mais avec hâte, est fait d'après l'affection de l'amour, numéros 7695, 7866 ; que ce soit attribuer au Seigneur, c'est parce que les prémices, comme aussi les premiers-nés, étaient donnés à Jéhovah, et par Jéhovah à Aharon et à sa semence, et que par Jéhovah dans la Parole il est entendu le Seigneur, numéros 1736, 2921, 3023, 3035, 5663, 6303, 6945, 6956, 8274, 8864 : puis donc que les prémices du blé et du vin sont les biens et les vrais de la foi, il est entendu que ces biens et ces vrais doivent être attribués au Seigneur, parce qu'ils viennent de Lui ; que tout ce qui appartient à la pensée et à la volonté chez l'homme influe, et que tout bien et tout vrai influent du Seigneur, on le voit, numéros 2886, 2887, 2888, 3142, 3147, 4151, 4249, 5119, 5147, 5150, 5259, 5482, 5649, 5779, 5854, 5893, 6027, 6982, 6985, 6996, 7004, 7055, 7056, 7058, 7270, 7343, 8321, 8685, 8701, 8717, 8728, 8823, 8864, 9110, 9111 ; et pareillement d'après l'expérience, numéros , ,. Les prémices qui devaient être offertes au Seigneur étaient les prémices de la moisson, et les prémices de la vendange, puis aussi les prémices de la tonte, et les prémices du fruit ; les prémices de la moisson étaient des épis rôtis et verts, puis un faisceau qui était agité, et ensuite du blé pris dans l'aire et offert en gâteaux ; les prémices de la vendange étaient les prémices du vin, du moût et de l'huile ; et outre ces prémices il y avait celles de la tonte du troupeau , et aussi celles du fruit ; celles-ci étaient offertes dans une corbeille ; de plus on offrait encore au Seigneur tous les premiers-nés, d'entre lesquels étaient rachetés les premiers-nés des hommes, et aussi les premiers-nés des bêtes qui n'étaient point offertes en sacrifices, comme ânes, mulets, chevaux et autres semblables. Les Prémices et les Premiers-nés étaient offerts à Jéhovah, et étaient donnés par Jéhovah à Aharon et à sa semence, parce que Aharon et ses fils, qui ont rempli la fonction du Suprême Sacerdoce, représentaient le Seigneur. Par les prémices du blé el du vin dans ce Verset sont entendues toutes les prémices de la moisson et de la vendange, dont il vient d'être parlé ; car dans la Langue originale il est dit la plénitude du blé, et la larme du vin ; la plénitude est la moisson mûre et aussi recueillie, et les larmes sont le jus qui distille du pressoir. Quant à ce que représentaient spécialement les Prémices, - car tous les statuts et tous les rites commandés par le Seigneur aux fils d'Israël, représentaient les internes de l'Église, -on peut le voir d'après chacune des choses, dont les prémices étaient données, considérée dans le sens interne ; que le blé soit le bien de la foi, et le vin le vrai de la foi, on le voit dans les endroits ci-dessus cités. Les prémices qui devaient être données à Jéhovah, signifiaient que la première chose de l'Église devait être d'attribuer au Seigneur, et non à soi, tous les biens et tous les vrais de la foi ; attribuer au Seigneur, c'est savoir, reconnaître et croire que ces biens et ces vrais viennent du Seigneur, et que de l'homme il ne vient aucun de ces biens ou de ces vrais ; car, ainsi qu'il a déjà été dit, tout ce qui appartient à la foi vient du Seigneur. Si les Prémices ont cette signification, c'est parce les prémices étaient des offrandes et des présents, lesquels étaient des actions de grâces pour le produit, et une reconnaissance des bénédictions accordées par Jéhovah, c'est-à-dire, par le Seigneur, par conséquent une reconnaissance que tout vient de Lui ; dans le sens interne, une reconnaissance des biens et des vrais de la foi, qui sont signifiés par la moisson, le blé, l'huile, le moût, le vin, la laine et les fruits, dont les prémices étaient données : sur ces Prémices, voir Exode 23:19, Exode 34:26, Lévitique 23:10-11, 20, Nombres 15:19, 20, 21; 18:12-13.Deutéronome 18:4, . La même chose est signifiée par les Prémices dans Ézéchiel 20:40 ; et dans Michée 7:1-2.

  
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Arcanes Célestes # 7343

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7343. Et tous les Egyptiens creusèrent alentour du fleuve pour des eaux à boire, signifie la recherche du vrai pour l'appliquer aux faux : on le voit par la signification de creuser, en ce que c'est la recherche, ainsi qu'il va être expliqué ; par la signification des eaux alentour du fleuve, en ce qu'elles sont les vrais ; si les eaux à l'entour du fleuve sont les vrais, c'est parce qu'elles étaient hors du fleuve et non changées en sang ; que les eaux soient les vrais, on le voit numéro 739, 790, 2702, 3058, 3424, 4976, 5668 ; et par la signification de boire, en ce que c'est appliquer aux faux ; que boire, ce soit appliquer, on le voit numéro 5709, car celui qui boit applique à lui-même ; mais il faut qu'on sache que l'application se fait selon la qualité et l'état de celui qui applique à soi-même ; celui qui est dans l'affection du vrai applique à lui-même les vrais selon l'état et la qualité de l'affection ; celui qui est dans l'affection du faux, pervertit et falsifie les vrais quand il les applique à lui-même ; c'est ce qu'on peut voir en ce que le Divin Vrai influe chez tous, mais est varié chez chacun selon l'état, et la qualité de la vie de chacun ; et en ce que les infernaux changent ce Divin Vrai en faux ; ils changent pareillement le Divin Bien en mal, les amours célestes en amours diaboliques, la miséricorde en haine et en cruauté, l'amour conjugal en adultère, ainsi en choses contraires ; et cela, parce que la qualité et l'état de leur vie sont contraires ; de là vient que ces paroles, tous les Égyptiens creusèrent alentour du fleuve, signifient la recherche du vrai pour l'appliquer aux faux. Que le vrai soit changé en faux, et le bien en mal, chez ceux qui sont dans les faux efdànsU.es maux, et aussi vite versa, on le voit clairement par cette règle commune, que toutes choses sont pures pour ceux qui sont purs, et impures pour ceux qui sont impurs : cela peut aussi être illustré par les choses qui sont dans la nature ; par exemple, par la Lumière qui provient du Soleil ; cette Lumière est d'un blanc éclatant, mais néanmoins elle est variée selon les formes dans lesquelles elle influe ; de là les couleurs ; et elle devient belle dans les formes belles, et laide dans les formes laides : cela peut encore être illustré par la greffe des bourgeons dans les arbres, le bourgeon greffé an tronc commun porte son fruit, c'est pourquoi dès que le suc de l'arbre influe dans le bourgeon greffé, il est changé et devient suc du bourgeon propre à en produire les feuilles et les fruits : il en est de même des choses qui influent chez l'homme. Que creuser, ce soit rechercher, c'est parce que l'eau, la source, le puits, qui sont creusés, signifient les vrais, lesquels ne sont point creusés, mais sont recherchés ; c'est pourquoi aussi dans la Langue originale ce même mot, quand il est appliqué aux vrais, signifie rechercher ; mais dans les prophétiques, au lieu du vrai il est dit eau ou source, et au lieu de rechercher il est dit creuser ; car tel est le langage prophétique, comme on le voit clairement dans Moïse, lorsqu'il s'agit du puits de Béer, au sujet duquel Israël chanta ce cantique :

« Monte, puits ; répondez sur lui : (c'est) le puits qu'ont foui les princes, qu'ont creusé les principaux du peuple, par le législateur, avec leurs bâtons. » - Nombres 21:16, 17, 18.

Là le puits signifie la doctrine du Vrai Divin ; creuser, c'est la recherche de ce vrai.

  
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