Bible

 

Nombres 18:10

Studie

       

10 Tu les mangeras dans un lieu très-saint; tout mâle en mangera; ce te sera une chose sainte.

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Arcanes Célestes # 9223

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9223. Les pr@©mices de ton blé, et les prémices de ton vin, tu ne retarderas point, signifie que comme tous les biens et tous les vrais de la foi viennent du Seigneur, on doit les Lui attribuer, et non à soi : on le voit par la signification des prémices, en ce que ce sont les choses qui doivent être à la première place, ainsi les choses qui sont les premières de toutes, comme il va être expliqué ; par la signification du blé, on ce que c'est le bien du vrai de la foi, numéros 5295, 5410, 5950 ; et par la signification du vin, en ce que c'est le vrai du bien, ainsi le vrai du bien de la foi, numéros 1798, 6377 ; et par la signification de ne point retarder, quand il s'agit du bien et du vrai de la foi, en ce que c'est attribuer d'après l'affection, car ce qui est fait non tardivement, mais avec hâte, est fait d'après l'affection de l'amour, numéros 7695, 7866 ; que ce soit attribuer au Seigneur, c'est parce que les prémices, comme aussi les premiers-nés, étaient donnés à Jéhovah, et par Jéhovah à Aharon et à sa semence, et que par Jéhovah dans la Parole il est entendu le Seigneur, numéros 1736, 2921, 3023, 3035, 5663, 6303, 6945, 6956, 8274, 8864 : puis donc que les prémices du blé et du vin sont les biens et les vrais de la foi, il est entendu que ces biens et ces vrais doivent être attribués au Seigneur, parce qu'ils viennent de Lui ; que tout ce qui appartient à la pensée et à la volonté chez l'homme influe, et que tout bien et tout vrai influent du Seigneur, on le voit, numéros 2886, 2887, 2888, 3142, 3147, 4151, 4249, 5119, 5147, 5150, 5259, 5482, 5649, 5779, 5854, 5893, 6027, 6982, 6985, 6996, 7004, 7055, 7056, 7058, 7270, 7343, 8321, 8685, 8701, 8717, 8728, 8823, 8864, 9110, 9111 ; et pareillement d'après l'expérience, numéros , ,. Les prémices qui devaient être offertes au Seigneur étaient les prémices de la moisson, et les prémices de la vendange, puis aussi les prémices de la tonte, et les prémices du fruit ; les prémices de la moisson étaient des épis rôtis et verts, puis un faisceau qui était agité, et ensuite du blé pris dans l'aire et offert en gâteaux ; les prémices de la vendange étaient les prémices du vin, du moût et de l'huile ; et outre ces prémices il y avait celles de la tonte du troupeau , et aussi celles du fruit ; celles-ci étaient offertes dans une corbeille ; de plus on offrait encore au Seigneur tous les premiers-nés, d'entre lesquels étaient rachetés les premiers-nés des hommes, et aussi les premiers-nés des bêtes qui n'étaient point offertes en sacrifices, comme ânes, mulets, chevaux et autres semblables. Les Prémices et les Premiers-nés étaient offerts à Jéhovah, et étaient donnés par Jéhovah à Aharon et à sa semence, parce que Aharon et ses fils, qui ont rempli la fonction du Suprême Sacerdoce, représentaient le Seigneur. Par les prémices du blé el du vin dans ce Verset sont entendues toutes les prémices de la moisson et de la vendange, dont il vient d'être parlé ; car dans la Langue originale il est dit la plénitude du blé, et la larme du vin ; la plénitude est la moisson mûre et aussi recueillie, et les larmes sont le jus qui distille du pressoir. Quant à ce que représentaient spécialement les Prémices, - car tous les statuts et tous les rites commandés par le Seigneur aux fils d'Israël, représentaient les internes de l'Église, -on peut le voir d'après chacune des choses, dont les prémices étaient données, considérée dans le sens interne ; que le blé soit le bien de la foi, et le vin le vrai de la foi, on le voit dans les endroits ci-dessus cités. Les prémices qui devaient être données à Jéhovah, signifiaient que la première chose de l'Église devait être d'attribuer au Seigneur, et non à soi, tous les biens et tous les vrais de la foi ; attribuer au Seigneur, c'est savoir, reconnaître et croire que ces biens et ces vrais viennent du Seigneur, et que de l'homme il ne vient aucun de ces biens ou de ces vrais ; car, ainsi qu'il a déjà été dit, tout ce qui appartient à la foi vient du Seigneur. Si les Prémices ont cette signification, c'est parce les prémices étaient des offrandes et des présents, lesquels étaient des actions de grâces pour le produit, et une reconnaissance des bénédictions accordées par Jéhovah, c'est-à-dire, par le Seigneur, par conséquent une reconnaissance que tout vient de Lui ; dans le sens interne, une reconnaissance des biens et des vrais de la foi, qui sont signifiés par la moisson, le blé, l'huile, le moût, le vin, la laine et les fruits, dont les prémices étaient données : sur ces Prémices, voir Exode 23:19, Exode 34:26, Lévitique 23:10-11, 20, Nombres 15:19, 20, 21; 18:12-13.Deutéronome 18:4, . La même chose est signifiée par les Prémices dans Ézéchiel 20:40 ; et dans Michée 7:1-2.

  
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Arcanes Célestes # 6987

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6987. Qui donne une bouche à l'homme, signifie l'énonciation : on le voit par la signification de la bouche, en ce que c'est la voix numéro 6985 ; et parce que c'est la voix, c'est renonciation. Ce n'est que d'après la correspondance, qu'on peut savoir ce que signifie spécialement la bouche : la bouche avec les lèvres correspond au langage intérieur qui appartient à la pensée ; la pensée de l'homme est active et passive ; la pensée active est chez l'homme quand il parle, et elle peut être appelée pensée parlante ; la pensée passive est celle qui est chez l'homme quand il ne parle pas ; quiconque réfléchit peut voir quelle différence il y a entre l'un et l'autre : la bouche de l'homme signifie la pensée active ou parlante, ainsi l'énonciation. Quant à ce qui concerne la pensée active qui est signifiée par la bouche, il faut qu'on sache que cette pensée est parlante aussi à sa manière, et que par l'activité de son langage elle excite les organes du corps qui y sont correspondants ; il semble que les mots du langage sont dans la pensée, mais c'est une illusion, c'est seulement le sens du langage qui est là, et l'homme peut à peine savoir quel il est, car c'est le langage de son esprit, langage qui est le langage universel, tel qu'est le langage des esprits dans l'autre vie ; quand ce langage influe dans les organes correspondants du corps, il présente le langage des mots qui diffère beaucoup de la pensée qui le produit ; qu'il en diffère beaucoup, c'est ce qu'on voit clairement en ce que l'homme peut penser en une minute, ce qu'il ne peut prononcer ou écrire que dans un long espace de temps ; il en serait autrement si cette pensée appartenait aux mots, comme y appartient le langage de la bouche : c'est d'après la correspondance du langage de la pensée et du langage de la bouche, que l'homme, lorsqu'après la mort il vient parmi les esprits, sait parler la langue universelle, ainsi parle avec les esprits, de quelque langue qu'ils aient été dans le monde, et qu'alors il sait à peine autre chose, sinon qu'il y parle comme dans le monde ; lorsque cependant les mots de leur langage ne sont pas des mots tels que ceux de l'homme dans le corps, mais ce sont des idées qui ont appartenu à sa pensée, et dans chacune desquelles il y en a un très-grand nombre ; c'est pour cela que les esprits peuvent dire en un moment ce que l'homme peut à peine énoncer en une demi-heure, et toutefois il y a dans une même idée un très-grand nombre de choses qui ne peuvent jamais être exprimées par le langage corporel. Mais toutefois les Anges qui sont dans le Ciel parlent autrement que les esprits ; les anges qui sont dans le Ciel ont un langage d'après les idées intellectuelles qui sont appelées par les Philosophes idées immatérielles, tandis que les esprits ont un langage d'après les idées de l'imagination, qui sont appelées idées matérielles ; de là dans une seule idée de la pensée des anges il y a un très-grand nombre de choses que les esprits ne peuvent pas énoncer par plusieurs séries de leurs idées, outre un grand nombre qu'ils ne peuvent jamais exprimer : mais quand l'esprit devient ange, il est dans le langage angélique, de même que l'homme, d'après une cause semblable, est dans le langage des esprits quand après la mort il devient esprit. D'après cela on peut voir ce que c'est que la pensée active, c'est-à-dire que c'est le langage de l'esprit de l'homme.

  
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