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Josué 22:33

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33 Et la chose plut aux enfants d'Israël; et les enfants d'Israël en bénirent Dieu, et ne parlèrent plus de monter en bataille contr'eux pour ruiner le payshabitaient les enfants de Ruben, et les enfants de Gad.

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Napsal(a) New Christian Bible Study Staff, Julian Duckworth (strojově přeloženo do Français)

Josué 22: Les tribus de Ruben, Gad et la moitié de Manassé reviennent.

Le pays de Canaan ayant été colonisé par Israël, le temps était venu pour les hommes de Ruben, de Gad et de la moitié de Manassé de retourner de l'autre côté du Jourdain, où se trouvaient leurs femmes, leurs enfants, leur bétail et leurs moutons. Les hommes de ces deux tribus et demie avaient reçu l'ordre de combattre aux côtés des autres tribus d'Israël, et ensuite seulement de rentrer chez eux.

Ils partirent, et lorsqu'ils arrivèrent sur les rives du Jourdain, ils construisirent un grand autel au Seigneur. Lorsque le reste d'Israël l'apprit, ils voulurent faire la guerre à ces tribus, car ils considéraient l'autel comme un sacrilège - Israël avait le tabernacle pour adorer le Seigneur. Ils envoyèrent le prêtre Phinéas pour demander pourquoi ils avaient construit l'autel. Ces tribus de l'autre côté du Jourdain répondirent qu'à l'avenir, le peuple d'Israël pourrait s'opposer à elles et les rejeter. Ils ont dit que l'autel servirait de témoin de leur culte au Seigneur, tout comme le faisaient les Israélites en Canaan. Cette réponse a plu au prêtre, et quand il en a parlé aux chefs d'Israël, elle leur a plu aussi.

La signification spirituelle de cet épisode est très importante pour nous. Les tribus vivant de l'autre côté du Jourdain représentent les activités mondaines de notre vie extérieure, qui constituent en elles-mêmes une partie très importante de notre vie spirituelle. Ces actions constituent la partie extérieure de la vie spirituelle, dans laquelle nous sommes capables de faire le bien (voir l'ouvrage de Swedenborg, Arcanes Célestes 9824[2]).

Les tribus construisant un autel à Dieu illustrent notre compréhension du fait que tout le bien que nous faisons, et toute l'utilité que nous fournissons, sont possibles grâce au Seigneur. Il est le donateur de tout bien, c'est pourquoi nous devons servir le Seigneur. Sans utilisation, les pensées et les croyances spirituelles n'ont pas de fondement (Arcanes Célestes 9473[3]).

Ruben, Gad et la moitié de Manassé ont dit que le peuple d'Israël pourrait les retrancher à l'avenir. En termes spirituels, cela consisterait à séparer la vie spirituelle et la vie extérieure dans la vie quotidienne. Il en résulterait des choses telles que l'hypocrisie, et la foi sans charité, qui sont toutes deux une menace pour notre bien-être spirituel (voir l'ouvrage de Swedenborg, Doctrine de la vie 4).

L'autel, construit du côté de Canaan, avant que les tribus ne traversent le Jourdain, devait être le témoin de l'union entre les tribus de Canaan et celles de l'autre côté du Jourdain, comme une seule nation devant le Seigneur (Arcanes Célestes 9714).

Cette unité signifie que nous devons être également présents dans trois domaines de la vie : au fond de notre cœur, dans notre culte et notre adoration du Seigneur ; dans notre esprit, dans notre compréhension et notre plaisir de la Parole du Seigneur avec toute sa vérité ; et dans nos actions extérieures, où notre reconnaissance du Seigneur comme notre Dieu nous conduit à être sincères, justes, moraux, équitables, compatissants et dévoués au service de Dieu.

La réponse des trois tribus a plu au prêtre et, à son tour, aux dirigeants d'Israël. Cette réception représente notre affirmation que "être spirituel" ne se substitue pas à l'aide aux autres, mais exige réellement que nous servions le Seigneur dans nos actions quotidiennes (voir l'ouvrage de Swedenborg, L'Apocalypse Expliquée 325[4]).