Bible

 

Jérémie 51:55

Studie

       

55 Parce que l'Eternel s'en va détruire Babylone, et il abolira du milieu d'elle la voix magnifique, et leurs flots bruiront comme de grosses eaux, l'éclat de leur bruit retentira.

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Apocalypse Explained # 1034

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1034. Verse 2. With whom the kings of the earth committed whoredom, signifies that they have falsified all the truths of the church. This is evident from the signification of "committing whoredom," as being to falsify (See n. 141, 161, 817, 881); also from the signification of "the kings of the earth," as being the truths of the church, "kings" being truths, and the "earth" the church. "Kings" are mentioned in many places in the Word, and it is supposed that kings or their kingdoms are thereby meant; but in the Word "kings" mean all who are in truths from good from the Lord, and in an abstract sense, in which is the spiritual sense, they mean truths from good. That this is the meaning of "kings" may be seen above (n. 29, 31, 553, 624, 625). This can be further seen from the following in Revelation:

Jesus Christ, the Prince of the kings of the earth, who hath made us kings and priests (Revelation 1:5-6).

Again:

The Lamb made us kings and priests, that we might reign upon the earth (Revelation 5:10; likewise Revelation 16:12, 14).

[2] Because "kings" signify truths from good, they also signify in the contrary sense falsities from evil. For most expressions in the Word have also a contrary sense. Such is the signification of "kings" in the following passages in this chapter:

The seven heads of the beast are seven kings; the five are fallen, and the one is, and the other is not yet come; and when he is come he must continue a little while (Revelation 17:10).

Also:

The ten horns that thou sawest are ten kings (Revelation 17:12).

Again:

The woman is the great city which hath kingship over the kings of the earth (Revelation 17:18).

So, too, in a subsequent passage, where it is said:

That the beast, the kings of the earth, and their armies, made war with Him that sat on the white horse (Revelation 19:19).

All this makes clear the signification of the words "the kings of the earth committed whoredom with the harlot that sitteth upon many waters," namely, that the truths of the church have been falsified by those who are of Babylon. So again in a subsequent passage, where it is said that:

The kings of the earth committed whoredom with that woman, and the merchants of the earth are waxed rich from the abundance of her delicacies. The kings of the earth, who have committed whoredom and lived deliciously with her, shall weep and lament over her (Revelation 18:3, (Revelation 18:9)Revelation 18:11).

"Kings" have a like signification in Daniel:

As for the ten horns of the fourth beast, out of this kingdom ten kings shall arise; and another shall arise after them, and he shall be diverse from the former, and he shall put down three kings (Daniel 7:24).

[3] "Kings" signify those who are in truths from good, and in an abstract sense truths from good, because the Lord is called "king" from Divine truth, and "priest" from Divine good; and therefore the heaven where Divine truth reigns is called "His throne." For the same reason angels in the heavens and men on earth who are in truths from good from the Lord are called "sons of the king," also "sons of the kingdom" and "heirs;" consequently such are meant by "kings" where the Lord is called "King of kings" (as in the fourteenth verse of this chapter, and in chapter 19 Revelation 17:17; and elsewhere (Revelation 19:16).

  
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Thanks to the Swedenborg Foundation for their permission to use this translation.

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Arcanes Célestes # 3539

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3539. Et elle, en revêtit Jacob son fils cadet, signifie l'affection du vrai, ou la vie du bien d'après le vrai : on le voit par la représentation de Rébecca, en ce qu'elle est le Divin Vrai du Divin Rationnel ; par la représentation de Jacob, en ce qu'il est le Divin Vrai du Divin Naturel ; et par la signification de revêtir, en ce qu'ici c'est communiquer et faire pénétrer, savoir, les vrais du bien, qui sont signifiés par les habits d'Esaü, numéro 3537, ainsi l'affection du vrai du naturel, qui ici est la même chose que la vie du bien d'après le vrai. On peut savoir, d'après ce qui a été dit ci-dessus, numéros 3518, comment ces choses doivent être entendues ; mais comme elles sont du nombre de celles qui aujourd'hui sont très-inconnues, je vais encore les expliquer pour qu'elles soient en quelque manière saisies. Dans ce Chapitre il s'agit du Seigneur, de quelle manière il a Lui-Même rendu Divin son Naturel, et, dans le sens représentatif, de la Régénération de l'homme quant à son naturel, voir numéro 3490 ; à l'égard de l'homme, voici ce qu'il en est : La Régénération a pour fin que l'homme devienne nouveau quant à son homme Interne, ainsi quant à l'âme ou à l'esprit ; mais l'homme ne peut devenir nouveau ou être régénéré quant à l'homme interne, à moins qu'il ne le soit aussi quant à l'Externe ; car, bien que l'homme après la mort devienne esprit, toujours est-il qu'il a avec lui, dans l'autre vie, les choses qui appartiennent à son homme Externe, savoir, les affections naturelles, et aussi les doctrinaux, même les scientifiques, en un mot, toutes les choses qui appartiennent à la mémoire extérieure ou naturelle, voir numéros ; ces choses, en effet, sont les plans dans lesquels sont terminés ses intérieurs ; telle est en conséquence la disposition de ces choses, tels deviennent les intérieurs quand ils influent car c'est là qu'ils se modifient. D'après cela, il est évident que l'homme doit non-seulement être régénéré ou devenir nouveau quant à l'homme Interne ou Rationnel, mais aussi quant à l'homme Externe ou Naturel ; et sans cela il n'y aurait non plus aucune correspondance ; qu'il y ait une Correspondance de l'homme Interne et, de ses spirituels avec l'homme Externe et ses naturels, on le voit numéros 2971, 2987, 2989, 2990, 3002, 3493. Dans ce Chapitre, l'état de la régénération de l'homme est décrit, dans le sens représentatif, par Esaü et Jacob ; et ici son premier état, tel qu'il est, savoir, lorsque l'homme est régénéré ou avant qu'il ait été régénéré ; car cet état est entièrement renversé par rapport à l'état dans lequel est l'homme lorsqu'il a été régénéré ; en effet, dans cet état, savoir, quand l'homme est régénéré ou avant qu'il ait été régénéré, les intellectuels qui appartiennent au vrai sont en apparence au premier rang ; mais quand il a été régénéré, ce sont les volontaires appartenant au bien : que dans le premier état les intellectuels qui appartiennent au vrai soient en apparence au premier rang, cela a été représenté par Jacob, en ce qu'il s'est attribué la primogéniture d'Esaü, voir numéros 3325, 3336, puis la bénédiction dont il s'agit ici ; et que l'état soit entièrement renversé, cela est représenté en ce que Jacob s'est déguisé pour prendre la place d'Esaü, savoir, en se revêtant des habits d'Ésaü et des peaux des chevreaux de chèvres ; en effet, dans cet état, le vrai rationnel n'étant pas encore convenablement conjoint avec le bien rationnel, ou, ce qui est la même chose, l'entendement n'étant pas conjoint convenablement avec la volonté, influe et agit de cette manière dans le naturel, et dispose ainsi en sens inverse les choses qui y sont : c'est aussi ce qu'on peut voir par plusieurs expériences, surtout par celle-ci, que l'homme peut apercevoir par l'entendement, et que de là le naturel peut savoir plusieurs choses qui sont des biens et des vrais, mais que néanmoins la volonté ne peut encore agir selon ces biens et ces vrais ; soit pour exemple, que l'amour et la charité sont l'essentiel chez l'homme, la faculté intellectuelle de l'homme peut voir cela et le confirmer, mais avant que l'homme ait été régénéré, la faculté volontaire ne peut le reconnaître ; il y a aussi des hommes qui saisissent très-bien cela, quoiqu'ils n'aient aucun amour pour le Seigneur ni aucune charité envers le prochain, et qui saisissent pareillement que l'amour est la vie même de l'homme, et que la vie est telle qu'est l'amour ; que de l'amour provient tout plaisir et tout charme, par conséquent toute joie et toute félicité, et qu'ainsi la joie et la félicité sont aussi telles qu'est l'amour : l'homme, quoique sa volonté soit d'un autre avis, ou même d'un avis opposé, peut aussi, d'après l'entendement, comprendre que la vie la plus heureuse existe par l'amour pour le Seigneur et par la charité envers le prochain, parce que le Divin Même influe en elle ; et vice versa, que la vie la plus malheureuse existe par l'amour de soi et par l'amour du monde, parce que l'enfer influe en elle : de là aussi il peut être perceptible devant l'entendement, mais non devant la volonté, que l'amour pour le Seigneur est la vie du ciel, et que l'amour mutuel est l'âme qui procède de cette vie ; autant donc l'homme ne pense pas d'après la vie de sa volonté et ne réfléchit pas sur la vie qui, par là, est la sienne, autant il perçoit ce vrai par l'entendement ; mais autant il pense par la vie de sa volonté, autant il ne le perçoit pas et le nie même. Il peut aussi apparaître avec clarté devant l'entendement, que c'est dans l'humiliation que le Divin peut influer chez l'homme, et cela parce que dans cet état sont écartés les amours de soi et du monde, et par conséquent les choses infernales qui font obstacle ; mais néanmoins, tant que la volonté n'est pas nouvelle et que l'entendement n'y a pas été uni, l'homme ne peut être dans l'humiliation du cœur ; bien plus, autant l'homme est dans la vie du mal, c'est-à-dire, autant sa volonté est portée vers le mal, autant alors il ne le peut ; et même autant cela est obscur pour lui et en outre autant il le nie : par suite encore, l'homme, par l'entendement, peut percevoir que l'humiliation de l'homme est non pour l'amour de la gloire dans le Seigneur, mais pour l'amour Divin ; que le Seigneur peut influer ainsi avec le bien et le vrai, et donner à l'homme la béatitude et la félicité ; mais autant la volonté est consultée, autant cela est obscurci. Il en est de même pour plusieurs autres vérités. Cette faculté de pouvoir comprendre ce que c'est que le bien et le vrai, quoiqu'on ne veuille pas le bien, a été donnée à l'homme pour qu'il puisse être réformé et régénéré ; c'est pourquoi cette faculté est autant en la possession des méchants que chez les bons, et même en la possession des méchants elle est parfois plus ingénieuse, mais avec cette différence, qu'en la possession des méchants il n'y a aucune affection du vrai en vue de la vie, c'est-à-dire, en vue du bien de la vie d'après le vrai, aussi ne peuvent-ils être réformés ; mais chez les bons il y a l'affection du vrai en vue de la vie, c'est-à-dire en vue du bien de la vie, et c'est pour cela que ceux-ci peuvent être réformés : toutefois le premier état de la réformation de ceux-ci consiste en ce que le vrai de la doctrine leur semble être au premier rang, et le bien de la vie au second, car c'est d'après le vrai qu'ils font le bien ; mais leur second état consiste en ce que le bien de la vie est au premier rang et le vrai de la doctrine au second, car c'est d'après le bien, c'est-à-dire d'après la volonté du bien, qu'ils font le bien ; et lorsque cela arrive, l'homme a été régénéré, parce que la volonté a été conjointe à l'entendement comme par un mariage. Dans le sens interne, il s'agit de ces deux états dans ce qui est écrit sur Esaü et Jacob.

  
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