Bible

 

Jérémie 51:55

Studie

       

55 Parce que l'Eternel s'en va détruire Babylone, et il abolira du milieu d'elle la voix magnifique, et leurs flots bruiront comme de grosses eaux, l'éclat de leur bruit retentira.

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Apocalypse Explained # 1033

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1033. That sitteth upon many waters, signifies that has dominion over all things of the Word, and thus over the holy things of the church. This is evident from the signification of "to sit," as being to subject to her judgment and to bring under her jurisdiction, and thus to have dominion over. This is why the expressions "sitting in judgment" and "sitting upon a throne" are used (See above, n. 687). Also from the signification of "waters," as being truths (See n. 71, 483, 518, 854), but here all things of the Word, because it is said "many waters," and has reference to the "harlot," which is Babylon, by which is meant adulteration and profanation of the Word from which comes every good and truth of the church. "Many waters" signify also the holy things of the church, because all holy things of the church have reference to goods and truths, which are from the Word.

[2] "To dwell upon many waters" has a like signification in Jeremiah:

Jehovah shall do that which He spoke against the inhabitants of Babylon. O thou that dwellest upon many waters, upon many treasures, thine end is come, the measure of thy gain (Jeremiah 51:12-13).

Because "many waters" signify the truths of the Word, and thus the holy things of the church, it is here added, "upon many treasures"; for "treasures" signify Divine truths, which are in the Word. "Many waters" here signify also the holy things of the church, as will be evident from the explanation of the fifteenth verse, where it is said, "The waters which thou sawest, where the harlot sitteth, are peoples and multitudes, nations and tongues," and "peoples, multitudes, nations, and tongues," there mean all things of the church; because the "earth" in the Word signifies the church, and thus those on the earth signify all things of the church. But on this more will be said in the explanation of that verse. That the Babylonians have subjected the truths of the Word and the holy things of the church to their judgment, jurisdiction, and dominion, can be seen from this, that they persuade the people that the Word is understood by them alone and not by any who have not been inaugurated into the ministry; and by this means they subject all things of the Word and thus all things of the church to their dominion.

[3] Moreover, the Word is such in the sense of its letter that it may be drawn aside to confirm any heresy whatever; for the sense of the letter consists of appearances of truth, which hold enclosed in them the genuine truths of heaven, which are called spiritual truths; and unless these truths are revealed and laid bare, that is, unless they are taught in the doctrines of the church, the appearances they present may be drawn over and perverted to favor any falsity whatever, and even to favor evil. For the genuine truths of the Word are like a man, and the appearances of truth, of which the sense of the letter consists, are like his garments, from which alone no judgment can be formed respecting who the man is or what he is. If a man were judged from his garments alone, a king might be called a servant, and a servant a king, and a good man might be called an evil man, and an evil man a good man; and so on. So those who arrogate to themselves dominion over all things of the church and heaven can apply the sense in its letter a thousand ways to favor their dominion. And this is an easy task, because all things of the church, which are called holy, they place above the human understanding, and when this is assented to and no genuine truth is taught, infernal falsities may be called truths, and devilish evils may be called goods; and the simple may even be persuaded that the edicts of the Pope are just as holy as the commandments of the Word, and even more holy; and yet these are from heaven, while those edicts are for the most part from hell. For every edict respecting government, faith, and worship in the church, that has for an end dominion in the world, however it may appear in the external form, and may sound as if from the Word, is from hell; while every commandment from the Word, because it has for its end the salvation of souls by the Lord, is from heaven. From all this it can be seen that "sitting upon many waters," when predicated of Babylon as a harlot, signifies having dominion over all things of the Word, and thus over the holy things of the church.

  
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Thanks to the Swedenborg Foundation for their permission to use this translation.

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Arcanes Célestes # 3539

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3539. Et elle, en revêtit Jacob son fils cadet, signifie l'affection du vrai, ou la vie du bien d'après le vrai : on le voit par la représentation de Rébecca, en ce qu'elle est le Divin Vrai du Divin Rationnel ; par la représentation de Jacob, en ce qu'il est le Divin Vrai du Divin Naturel ; et par la signification de revêtir, en ce qu'ici c'est communiquer et faire pénétrer, savoir, les vrais du bien, qui sont signifiés par les habits d'Esaü, numéro 3537, ainsi l'affection du vrai du naturel, qui ici est la même chose que la vie du bien d'après le vrai. On peut savoir, d'après ce qui a été dit ci-dessus, numéros 3518, comment ces choses doivent être entendues ; mais comme elles sont du nombre de celles qui aujourd'hui sont très-inconnues, je vais encore les expliquer pour qu'elles soient en quelque manière saisies. Dans ce Chapitre il s'agit du Seigneur, de quelle manière il a Lui-Même rendu Divin son Naturel, et, dans le sens représentatif, de la Régénération de l'homme quant à son naturel, voir numéro 3490 ; à l'égard de l'homme, voici ce qu'il en est : La Régénération a pour fin que l'homme devienne nouveau quant à son homme Interne, ainsi quant à l'âme ou à l'esprit ; mais l'homme ne peut devenir nouveau ou être régénéré quant à l'homme interne, à moins qu'il ne le soit aussi quant à l'Externe ; car, bien que l'homme après la mort devienne esprit, toujours est-il qu'il a avec lui, dans l'autre vie, les choses qui appartiennent à son homme Externe, savoir, les affections naturelles, et aussi les doctrinaux, même les scientifiques, en un mot, toutes les choses qui appartiennent à la mémoire extérieure ou naturelle, voir numéros ; ces choses, en effet, sont les plans dans lesquels sont terminés ses intérieurs ; telle est en conséquence la disposition de ces choses, tels deviennent les intérieurs quand ils influent car c'est là qu'ils se modifient. D'après cela, il est évident que l'homme doit non-seulement être régénéré ou devenir nouveau quant à l'homme Interne ou Rationnel, mais aussi quant à l'homme Externe ou Naturel ; et sans cela il n'y aurait non plus aucune correspondance ; qu'il y ait une Correspondance de l'homme Interne et, de ses spirituels avec l'homme Externe et ses naturels, on le voit numéros 2971, 2987, 2989, 2990, 3002, 3493. Dans ce Chapitre, l'état de la régénération de l'homme est décrit, dans le sens représentatif, par Esaü et Jacob ; et ici son premier état, tel qu'il est, savoir, lorsque l'homme est régénéré ou avant qu'il ait été régénéré ; car cet état est entièrement renversé par rapport à l'état dans lequel est l'homme lorsqu'il a été régénéré ; en effet, dans cet état, savoir, quand l'homme est régénéré ou avant qu'il ait été régénéré, les intellectuels qui appartiennent au vrai sont en apparence au premier rang ; mais quand il a été régénéré, ce sont les volontaires appartenant au bien : que dans le premier état les intellectuels qui appartiennent au vrai soient en apparence au premier rang, cela a été représenté par Jacob, en ce qu'il s'est attribué la primogéniture d'Esaü, voir numéros 3325, 3336, puis la bénédiction dont il s'agit ici ; et que l'état soit entièrement renversé, cela est représenté en ce que Jacob s'est déguisé pour prendre la place d'Esaü, savoir, en se revêtant des habits d'Ésaü et des peaux des chevreaux de chèvres ; en effet, dans cet état, le vrai rationnel n'étant pas encore convenablement conjoint avec le bien rationnel, ou, ce qui est la même chose, l'entendement n'étant pas conjoint convenablement avec la volonté, influe et agit de cette manière dans le naturel, et dispose ainsi en sens inverse les choses qui y sont : c'est aussi ce qu'on peut voir par plusieurs expériences, surtout par celle-ci, que l'homme peut apercevoir par l'entendement, et que de là le naturel peut savoir plusieurs choses qui sont des biens et des vrais, mais que néanmoins la volonté ne peut encore agir selon ces biens et ces vrais ; soit pour exemple, que l'amour et la charité sont l'essentiel chez l'homme, la faculté intellectuelle de l'homme peut voir cela et le confirmer, mais avant que l'homme ait été régénéré, la faculté volontaire ne peut le reconnaître ; il y a aussi des hommes qui saisissent très-bien cela, quoiqu'ils n'aient aucun amour pour le Seigneur ni aucune charité envers le prochain, et qui saisissent pareillement que l'amour est la vie même de l'homme, et que la vie est telle qu'est l'amour ; que de l'amour provient tout plaisir et tout charme, par conséquent toute joie et toute félicité, et qu'ainsi la joie et la félicité sont aussi telles qu'est l'amour : l'homme, quoique sa volonté soit d'un autre avis, ou même d'un avis opposé, peut aussi, d'après l'entendement, comprendre que la vie la plus heureuse existe par l'amour pour le Seigneur et par la charité envers le prochain, parce que le Divin Même influe en elle ; et vice versa, que la vie la plus malheureuse existe par l'amour de soi et par l'amour du monde, parce que l'enfer influe en elle : de là aussi il peut être perceptible devant l'entendement, mais non devant la volonté, que l'amour pour le Seigneur est la vie du ciel, et que l'amour mutuel est l'âme qui procède de cette vie ; autant donc l'homme ne pense pas d'après la vie de sa volonté et ne réfléchit pas sur la vie qui, par là, est la sienne, autant il perçoit ce vrai par l'entendement ; mais autant il pense par la vie de sa volonté, autant il ne le perçoit pas et le nie même. Il peut aussi apparaître avec clarté devant l'entendement, que c'est dans l'humiliation que le Divin peut influer chez l'homme, et cela parce que dans cet état sont écartés les amours de soi et du monde, et par conséquent les choses infernales qui font obstacle ; mais néanmoins, tant que la volonté n'est pas nouvelle et que l'entendement n'y a pas été uni, l'homme ne peut être dans l'humiliation du cœur ; bien plus, autant l'homme est dans la vie du mal, c'est-à-dire, autant sa volonté est portée vers le mal, autant alors il ne le peut ; et même autant cela est obscur pour lui et en outre autant il le nie : par suite encore, l'homme, par l'entendement, peut percevoir que l'humiliation de l'homme est non pour l'amour de la gloire dans le Seigneur, mais pour l'amour Divin ; que le Seigneur peut influer ainsi avec le bien et le vrai, et donner à l'homme la béatitude et la félicité ; mais autant la volonté est consultée, autant cela est obscurci. Il en est de même pour plusieurs autres vérités. Cette faculté de pouvoir comprendre ce que c'est que le bien et le vrai, quoiqu'on ne veuille pas le bien, a été donnée à l'homme pour qu'il puisse être réformé et régénéré ; c'est pourquoi cette faculté est autant en la possession des méchants que chez les bons, et même en la possession des méchants elle est parfois plus ingénieuse, mais avec cette différence, qu'en la possession des méchants il n'y a aucune affection du vrai en vue de la vie, c'est-à-dire, en vue du bien de la vie d'après le vrai, aussi ne peuvent-ils être réformés ; mais chez les bons il y a l'affection du vrai en vue de la vie, c'est-à-dire en vue du bien de la vie, et c'est pour cela que ceux-ci peuvent être réformés : toutefois le premier état de la réformation de ceux-ci consiste en ce que le vrai de la doctrine leur semble être au premier rang, et le bien de la vie au second, car c'est d'après le vrai qu'ils font le bien ; mais leur second état consiste en ce que le bien de la vie est au premier rang et le vrai de la doctrine au second, car c'est d'après le bien, c'est-à-dire d'après la volonté du bien, qu'ils font le bien ; et lorsque cela arrive, l'homme a été régénéré, parce que la volonté a été conjointe à l'entendement comme par un mariage. Dans le sens interne, il s'agit de ces deux états dans ce qui est écrit sur Esaü et Jacob.

  
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