Bible

 

Jérémie 51:5

Studie

       

5 Car Israël et Juda n'est point privé de son Dieu, de l'Eternel des armées; quoique leur pays ait été trouvé par le Saint d'Israël plein de crimes.

Ze Swedenborgových děl

 

L’Apocalypse Révélée # 914

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 962  
  

914. Vers. 21:19. Et les fondements de la muraille de la Ville de toute pierre précieuse étaient ornés, signifie que toutes les choses de la doctrine de la Nouvelle Jérusalem tirées du sens de la lettre de la Parole, chez ceux qui sont là, apparaîtront dans la lumière selon la réception. Par les douze fondements sont signifiées toutes les choses de la doctrine, No. 902 ; par la muraille est signifiée la Parole dans le sens de la lettre, No. 898 ; par la ville, la sainte Jérusalem, est signifiée la Nouvelle Église du Seigneur, Nos. 879, 880 ; par la pierre précieuse est signifiée la Parole dans le sens de la lettre, transparente d'après son sens spirituel, Nos. 231, 540, 726, 911 ; et comme cela se fait selon la réception, voilà pourquoi il est signifié que toutes les choses de la doctrine d'après la Parole chez eux apparaîtront dans la lumière selon la réception. Tous ceux qui ne pensent pas sainement ne peuvent croire que toutes les choses de la nouvelle Église puissent apparaître dans la lumière ; mais qu'ils sachent que cela est possible, car il y a dans chaque homme une pensée extérieure et une pensée intérieure, la pensée intérieure est dans la lumière du Ciel et est appelée perception, et la pensée extérieure est dans la lumière du monde, et l'entendement chez chaque homme est tel, qu'il pont être élevé jusque dans la lumière du Ciel, et même il est élevé si d'après quelque plaisir il veut voir le vrai ; qu'il en soit ainsi, il m'a été donné de le savoir par de nombreuses expériences ; voir à ce sujet des choses merveilleuses dans LA SAGESSE ANGELIQUE SUR LA DIVINE PROVIDENCE, et encore plus dans LA SAGESSE ANGELIQUE SUR LE DIVIN AMOUR et SUR LA DIVINE : en effet, le plaisir de l'amour et de la sagesse élève la pensée, au point qu'elle voit comme dans la lumière que telle chose est de telle manière, quoiqu'auparavant elle n'en ait pas entendu parler ; cette lumière qui illustre le mental ne vient pas d'autre part que du Ciel d'après le Seigneur ; et comme ceux qui seront de la nouvelle Jérusalem s'adresseront directement au Seigneur, cette lumière influera par le chemin de l'ordre, c'est-à-dire, par l'amour de la volonté dans la perception de l'entendement. Mais ceux qui ont confirmé chez eux ce dogme, que l'entendement ne doit rien voir dans les choses théologiques, mais qu'il faut croire aveuglément ce que l'Église enseigne, ne peuvent voir aucun vrai dans la lumière, car ils ont obstrué le chemin de la lumière chez eux : ce dogme, l'Église des Réformés l'a retenu de la Religiosité Catholique-Romaine, qui prétend que nul, excepté l'Église elle-même, par laquelle ils entendent le Pape et son Consistoire, ne doit interpréter la Parole, et que celui qui n'embrasse pas par la foi toutes les choses de la doctrine établie par l'Église doit être tenu pour hérétique, et qu'il est anathème ; qu'il en soit ainsi, on le voit par la conclusion du Concile de Trente, dans lequel tous les dogmes de cette Religiosité ont été établis ; on y lit à la fin ces paroles : . » Alors la Président Moron dit : Allez en paix. Il y eut aussitôt des acclamations, et entre autres choses le Cardinal de Lorraine et les Pères firent cette déclaration : Tous, nous croyons ainsi ; tous, nous avons ce même sentiment ; tous, l'approuvant et l'embrassant, nous y souscrivons ; c'est la foi du Bienheureux Pierre et des Apôtres, c'est la foi des Pères, c'est la foi des Orthodoxes ; qu'il soit ainsi, Amen, Amen ; Anathème à tout hérétique, Anathème, Anathème. » Les Décrets de ce Concile sont ceux qui ont été sommairement rapportés ci-dessus au commencement de cet Ouvrage, dans lesquels cependant il y a à peine un seul vrai. Ces particularités ont été rapportées, afin qu'on sache que les Réformés ont retenu de cette Religiosité la foi aveugle, c'est-à-dire, la foi séparée dé l'entendement, et ceux qui désormais la retiennent ne peuvent être illustrés dans les Divins Vrais par le Seigneur : tant que l'entendement est tenu captif sous l'obéissance de la foi, ou tant que l'entendement est détourné de voir les vrais de l'Église, la Théologie n'est plus qu'une chose de mémoire, et une chose de mémoire seule est dissipée comme toute chose détachée de son jugement, et périt par son obscurité ; de là vient que ce sont des aveugles, conducteurs d'aveugles ; et quand un aveugle conduit un aveugle, ils tombent tous deux dans la fosse. — Matthieu 15:14.

— et ils sont aveugles, parce qu'ils entrent, non par la porte, mais par un autre endroit ; car Jésus dit :

— « Moi, je suis la porte, par Moi si quelqu'un entre, il sera sauvé, et il entrera et sortira, et pâture il trouvera. » — Jean 10:9.

— trouver pâture, c'est être enseigné, illustré et nourri dans les Divins Vrais : tous ceux qui n'entrent pas par la porte, c'est-à-dire, par le Seigneur, sont appelés valeurs et larrons ; mais ceux qui entrent par la porte, c'est-à-dire, par le Seigneur, sont appelés pasteurs des brebis, dans le même Chapitre 10, Vers. 1, 2 ; adresse-toi donc, mon ami, au Seigneur, et fuis les maux comme péchés, et rejette la foi seule, et alors ton entendement sera ouvert, et tu verras des merveilles, et tu en seras affecté.

  
/ 962  
  

Ze Swedenborgových děl

 

L’Apocalypse Révélée # 541

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 962  
  

541. Vers. 12:4. Et sa queue entraîna la troisième partie des étoiles du Ciel, et les jeta en la terre, signifie que par les falsifications des vérités de la Parole ils ont éloigné de l'Eglise toutes les connaissances spirituelles du bien et du vrai, et les ont entièrement détruites par des applications à des faux. Par la queue, lorsqu'il s'agit de ceux qui d'après la Parole ont confirmé des doctrines hérétiques, sont signifiés les vrais de la Parole falsifiés, No. 438 ; par les étoiles sont signifiées les connaissances spirituelles du bien et du vrai, Nos. 51, 420 ; par la troisième partie, il est signifié toutes choses, Nos. 400, 505 ; et par entraîner du Ciel, et jeter en la terre, il est signifié éloigner de l'Église et détruire entièrement ; car lorsqu'elles sont détournées du Ciel, elles sont aussi détournées de l'Église, parce que tout vrai de la Parole est insinué par le Seigneur au moyenMu Ciel dans l'homme de l'Église, et les vrais ne sont détournés que par leurs falsifications dans la Parole, puisque là sont et de là viennent les vrais du Ciel et de l'Église. Que tous les vrais de la Parole aient été détruits par ceux qui sont entendus par le Dragon, et dont il est parlé ci-dessus, No. 537, personne dans le Monde ne peut le croire, et néanmoins ils sont tellement détruits, qu'il ne reste pas un seul vrai doctrinal. Cela a été le sujet d'un examen, dans le Monde spirituel, chez des savants du clergé, et a été trouvé exact : j'en connais les raisons, mais ici j'en donnerai seulement une : Ils affirment que tout ce qui procède de la volonté et du jugement de l'homme n'est pas le bien, et que c'est pour cela que les biens de la charité ou les bonnes œuvres, parce qu'elles sont faites par l'homme, ne contribuent en rien au salut, mais que la foi seule le procure ; et cependant l'unique chose d'après laquelle l'homme est homme, et par laquelle il est conjoint au Seigneur, c'est qu'il peut faire le bien et croire le vrai comme par lui-même, c'est-à-dire, comme par sa volonté selon son jugement ; si cette chose unique était ôtée, en même temps serait aussi ôté tout conjonctif de l'homme avec le Seigneur et du Seigneur avec l'homme ; car ce réciproque de l'amour est ce que le Seigneur donne à quiconque naît homme, et qu'il conserve aussi chez l'homme jusqu'à la fin de sa vie, et ensuite à éternité : si ce réciproque était ôté à l'homme, tout vrai et tout bien lui seraient aussi ôtés, au point que la Parole ne serait qu'une lettre morte, et un volume vide ; car la Parole n'enseigne rien autre chose que la conjonction de l'homme avec le Seigneur au moyen de la charité et de la foi, l'une et l'autre par l'homme comme par lui-même. Ceux qui sont entendus par le Dragon, et dont il est parlé ci-dessus, No. 537, ont rompu cet unique lien de conjonction, en affirmant que les biens de la charité,ou les bonnes œuvres, qui procèdent de l'homme, et aussi de sa volonté et de son jugement, ne sont que des œuvres morales, civiles et politiques, par lesquelles l'homme a une conjonction avec le Monde, et n'en a absolument aucune avec Dieu ni avec le Ciel ; et quand ce lien a été ainsi rompu, il ne reste aucun vrai doctrinal de la Parole ; et si les vrais de la Parole sont appliqués pour confirmer la foi seule sauvant sans les œuvres de la loi, tous ces vrais sont alors falsifiés ; et si la falsification va jusqu'à l'affirmation que le Seigneur dans la Parole n'a point commandé les bonnes œuvres pour la conjonction de l'homme avec Lui, mais seulement pour la conjonction avec le Monde, les vrais de la Parole sont alors profanés ; car de cette manière la Parole ne devient plus le Livre Saint, mais elle devient un livre profane : mais sur ce sujet, voir une Expérience à la fin du Chapitre. Semblables choses sont signifiées par ces paroles sur le Bouc, dans Daniel :

— « Le Bouc de chèvres jeta à terre avec sa corne une partie de l'Armée du Ciel, et des étoiles, et il les foula ; et il jeta la vérité à terre. » — Daniel 8:10, 12.

  
/ 962