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Jérémie 51:45

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45 Mon peuple, sortez du milieu d'elle, et sauvez chacun sa vie de l'ardeur de la colère de l'Eternel.

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Arcanes Célestes # 9755

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9755. Et la largeur du Parvis à l'angle de la mer, signifie l'état de ce ciel quant aux vrais scientifiques : on le voit par la signification de la largeur, en ce qu'elle est le vrai, numéros 1613, 3433, 4434, 4482, 9487 ; par la signification du Parvis, en ce qu'il est le dernier ciel, numéro 9741 ; et par la signification de la mer, en ce que c'est où est la collection des scientifiques, d'après lesquels on raisonne sur les vrais, par conséquent c'est aussi le naturel et le sensuel, car ceux-ci sont les contenants des scientifiques ; ici par l'angle de la mer est entendu l'angle de l'occident, et l'occident signifie le bien dans l'obscur ; mais quand il n'est pas dit l'occident, et qu'il est dit la mer, alors est signifié le scientifique, qui aussi est relativement dans l'obscur, parce que le scientifique appartient à l'homme naturel ou externe, et que l'homme naturel ou externe est dans la lumière du monde, lumière qui, relativement à la lumière du ciel dans laquelle est l'homme Interne, est comme l'ombre au coucher du soleil ; on peut aussi le voir par les choses qui apparaissent dans l'autre vie : Le Soleil du ciel, qui est le Seigneur, apparaît devant l'œil droit à une moyenne hauteur ; de là les anges des cieux ont toute lumière, et avec la lumière toute intelligence et toute sagesse ; quant au soleil du monde, il n'apparaît pas, lorsqu'on pense à lui ; mais à sa place il apparaît quelque chose de ténébreux à ['opposite par derrière ; là est aussi pour les cieux l'occident, car là le Seigneur comme Soleil est l'orient : d'après cela, on peut voir que l'occident signifie le bien dans l'obscur, et que dans ce bien est l'homme externe ou naturel, qui, ainsi qu'il a été dit, est dans la lumière du monde, laquelle est relativement à la lumière du ciel comme l'ombre au coucher du soleil : quant au vrai de l'homme naturel, il est signifié par l'eau de la mer, le vrai est le vrai scientifique ; en effet, le vrai dans l'homme naturel ou Externe est le Vrai de la science, tandis que le Vrai dans l'homme spirituel ou Interne est le vrai de la foi ; car de vrai de science il devient vrai de foi, quand de l'homme naturel ou Externe il est élevé dans l'homme spirituel ou Interne ; c'est de là que les vrais chez l'homme dans l'enfance sont des vrais de science, mais que dans l'âge adulte, s'il se laisse régénérer, ils deviennent des vrais de foi ; car l'homme Interne est successivement ouvert jusqu'à cet âge. Que la Mer soit la Collection des scientifiques, c'est parce que les Eaux, les Fontaines et les Fleuves, signifient les vrais, par suite leurs collections sont les mers. Qu'il en soit ainsi, on peut le voir par les passages de la Parole où la Mer et les Mers sont nommées ; comme dans David :

« A Jéhovah la terre, et sa plénitude, le globe et ceux qui y habitent ; Lui sur les Mers l'a fondé, et sur les fleuves il l'a établi. » - Psaumes 24:1-2.

La terre et le globe, c'est l'Église ; les mers sur lesquelles il a fondé le globe sont les vrais scientifiques ; les fleuves sur lesquels il l'a établi sont les vrais de la foi ; que dans ce passage il ne soit entendu ni la terre, ni le globe, ni les mers, ni les fleuves, cela est évident ; car le globe n'a point été fondé sur les mers, ni établi sur les fleuves.

Dans le Même :

« Tu as fendu par la force la mer, tu as brisé les têtes des baleines sur les eaux ; Toi, tu as brisé les têtes du Léviathan, tu l'as donné en nourriture au peuple des Siim ; Toi, tu as tari les torrents de force. » - Psaumes 74:13, U, 15.

Là, dans le sens interne, il s'agit des sciences qui détruisent les vrais de la foi ; les baleines dont les têtes sont brisées, sont les scientifiques dans le commun, numéro -42, 7293 ; il en est de même du Léviathan, numéro 7293 ; le peuple des Siim auquel il a été donné en nourriture, ce sont ceux qui sont dans les faux, ou les faux eux-mêmes ; de là, on voit clairement ce que c'est que la mer, à savoir, que c'est le scientifique mal appliqué pour infirmer et détruire les vrais.

Dans Habacuc :

« Tu as foulé la mer avec tes chevaux, le limon des grosses eaux, » - Habacuc 3:15.

Fouler la mer avec les chevaux, quand il s'agit de Jéhovah, c'est instruire l'homme naturel, en qui sont les scientifiques, Dans Zacharie :

« En ce jour-là sortiront des eaux vives de Jérusalem, une partie vers la Mer orientale, et une partie vers la Mer postérieure. » - Zacharie 14:8.

Les eaux vives sortant de Jérusalem sont les vrais de la foi vivant par le bien de l'amour ; la mer orientale et la mer postérieure sont le naturel et le sensuel, où sont les scientifiques qui sont les collections des vérités.

Dans Osée :

« Après Jéhovah ils iront, et avec honneur s'approcheront des fils (venus) de la mer ; avec honneur ils viendront, comme l'oiseau d'Egypte, “ - Osée 11:10-11.

Les fils venus de la mer, ce sont les vrais scientifiques qui appartiennent à l'homme naturel ; de là, il est dit qu'ils viendront d'Egypte comme l'oiseau, car l'Egypte dans la Parole est le scientifique, numéros 9340, 9391.

Dans Ézéchiel :

« Ils descendront de dessus leurs trônes, tous les princes de la mer ; et ils déposeront leurs manteaux, et de » leurs habits de broderie ils se dépouilleront, de terreurs ils se vêtiront ; ils diront : Comment as-tu péri, toi qui étais habitée parmi les mers, ville renommée, qui étais forte dans la mer. » Ézéchiel 26:16-17 ;

Là, il s'agit de la vastation des connaissances du bien et du vrai, qui sont Tyr, dont il y est question, numéro 1201 ; les connaissances du bien et du vrai sont les scientifiques de l'Église ; les princes de la mer sont les principales connaissances, Nos1482, 2089, 5044 ; déposer les manteaux et les habits de broderie, c'est laisser les vrais scientifiques, numéro 9688 : comme ce sont là les choses qui sont signifiées par Tyr, c'est pour cela que Tyr est dite habitée dans les mers, et ville forte dans la mer.

Dans Jérémie :

« Sur Babel monte la Mer, par la multitude de ses flots elle a été couverte ; réduites ont été ses villes en désolation. » - Jérémie 51:42-43.

Babel, c'est le culte qui dans les externes paraît saint, mais qui dans les internes est profane, numéros 1182, 1326 ; la mer sur Babel est le faux d'après les scientifiques, ses flots sont les raisonnements qui en proviennent, et par suite les négations ; les villes réduites en désolation, sont les doctrinaux. Pareillement dans Apocalypse :

« Tout pilote, et quiconque sur les navires habite, et les matelots, et tous ceux qui sur la mer trafiquent, de loin se tinrent, en voyant la fumée de l'embrasement de Babylone, disant : Malheur ! malheur ! cette ville grande, dans laquelle se sont enrichis tous ceux qui ont les navires sur la mer, d'après son opulence : alors un Ange prit une pierre, comme une meule, grande, et il la jeta dans la mer, en disant : Ainsi avec impétuosité sera précipitée Babylone. » - ;

Les navires sont les doctrinaux d'après la Parole, numéro 6385 ; de là on voit clairement ce que c'est que le pilote, et les matelots, et la mer, et ceux qui trafiquent sur mer ; la pierre comme une meule est le vrai par lequel il y a la foi ; être jetée dans la mer, c'est dans le faux des scientifiques ; dans l'autre vie il apparaît des mers, et aussi des navires sur elles, il m'a été souvent donné d'en voir ; là, les mers dans le sens mauvais signifient les faux des scientifiques, et ceux qui sont sur les navires signifient ceux qui vantent ces faux et les enseignent.

Dans Jérémie :

« Ainsi a dit Jéhovah, qui donne le soleil pour lumière de jour, et les statuts de la lune et des étoiles pour lumière de nuit, qui trouble la mer alors que s'agitent ses flots. » - Jérémie 31:35 ;

Le soleil pour lumière de jour, c'est le bien de l'amour, d'après lequel il y a lumière pour les vrais ; les statuts de la lune et des étoiles pour lumière de nuit, ce sont les biens de la foi et des connaissances, d'après lesquels la lumière du vrai est dans les ténèbres ; troubler la mer et que s'agitent ses flots, c'est dissiper les faux des scientifiques dont proviennent des raisonnements sur les vrais.

Dans Ésaïe :

« Est-ce que raccourcissant a été raccourcie ma main, qu'il n'y ait pas de rédemption ? ou est-ce qu'en Moi il n'y a point de force pour délivrer ? Voici, par ma menace je taris la mer, je réduis les fleuves en désert, puant deviendra leur poisson, parce qu'il n'y a point d'eau, et qu'il meurt de soif. » - Ésaïe 50:2 ;

-tarir la mer, c'est détruire le bien et le vrai des scientifiques ; réduire les fleuves en désert, c'est dévaster les vrais eux-mêmes ; le poisson qui deviendra puant, c'est le scientifique qui appartient à l'homme naturel, numéros 40, 991 ; parce qu'il n'y a point d'eau, c'est qu'il n'y a point de vrai, numéros 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 8568 : Pareillement ailleurs dans le Même :

« Les eaux de la mer manqueront, et le torrent séchera et tarira, et se retireront les fleuves ; ils s'abaisseront et seront dessèches, les torrents de l'Egypte. “ - Ésaïe 19:5-6.

Les eaux de la mer manqueront, ce sont les vrais où est leur collection ; les torrents de l'Egypte qui seront desséchés, ce sont les scientifiques.

Dans le Même :

« Pleine est la terre de la science de Jéhovah, comme les eaux couvrent la mer. » - Ésaïe 40:9 ; les eaux, ce sont les vrais ; la mer, c'est la collection des vrais ou les scientifiques ; c'est pour cela qu'il est dit que la terre est pleine de la science de Jéhovah.

Dans Jean :

« Le second Ange sonna de la trompette, et comme une montagne grande, de feu ardente, fut jetée dans la mer, et devint la troisième partie de la mer du sang ; et o mourut la troisième partie des créatures, qui (étaient) dans la mer, ayant des âmes ; et la troisième partie des navires fut abîmée. “ - Apocalypse 8:8-9 ;

La grande montagne ardente de feu est l'amour de soi ; la mer dans laquelle elle fut jetée, est le scientifique en général ; le sang qui en provient est le vrai falsifié et profané, numéros 4735, 4978, 7317, 7326 ; les créatures qui en moururent sont ceux qui sont dans les doctrinaux du vrai. Pareillement ailleurs dans le Même :

« Le second Ange versa sa coupe dam la mer, et elle devint du sang comme (celui) d'un mort, et toute âme vivante mourut dans la mer. » - Apocalypse 16:3-4 ;

Dans ce passage, la mer est le scientifique qui sert aux maux pour détruire les vrais, et pour confirmer les faux.

Dans le Même

« Une bête montant de la mer, proférant des blasphèmes. “ - Apocalypse Apocalypse 13:1, [Il manque du texte ici], Genèse 49:13 ;

Et ailleurs :

« Qu'il sucera l'affluence de la mer, et les choses .cachées des secrets du sable. » - Deutéronome 33:19 ;

-par Zébulon dans le sens représentatif sont entendus ceux qui d'après les scientifiques, concluent sur les vrais de la foi, aussi est-il dit qu'il habiterait sur le rivage des mers.

Dans le sens opposé la mer est le scientifique concernant le monde, alors les flots de la mer sont les raisonnements d'après les mondains sur les Divins ; par suite être plongé dans la mer, c'est être plongé dans les scientifiques d'après les mondains et les terrestres jusqu'à nier le Vrai Divin, comme dans Matthieu :

« Celui qui aura scandalisé un de ces petits qui croient en Moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on eût pendu une meule d'âne à son cou, et qu'on l'eût enfoncé dans le profond de la mer. » - Matthieu 18:6.

La meule est le vrai servant à la foi, numéros 4335, 7780.

L'âne est le naturel, parce que c'est une bête de service, numéros 2781, 5741, 5958, 6389, 8078 ; de là, la meule d'âne est le scientifique naturel et mondain ; le cou est la conjonction des intérieurs et des extérieurs, numéro 3542 ; être pendu au cou, c'est l'interclusion et l'interception du bien et du vrai, numéros 3542, 3603 ; être plongé dans le profond de la mer, c'est être dans ce qui est purement mondain et corporel, par conséquent dans l'enfer. Ces paroles, que le Seigneur a prononcées, sont comme toutes ses autres paroles, par conséquent significatives. Mais le Scientifique est signifié par la Mer suivant la densité et la noirceur de ses eaux, et vice versa selon leur ténuité et leur transparence ; c'est de là que le scientifique concernant le ciel, qui est le spirituel dans l'homme naturel, est appelé mer de verre, » - Apocalypse 15:1-2. -Par

« la mer ne sera plus " - Apocalypse 21:1, - il est signifié qu'on ne raisonnera pas d'après les scientifiques sur les vrais de la foi, mais que les vrais seront imprimés dans les cœurs.

  
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Arcanes Célestes # 4592

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4592. Et son père l'appela Benjamin, signifie la qualité du spirituel du céleste ; on le voit par la représentation de Benjamin, en ce qu'il est le spirituel du céleste ; il a été expliqué plus haut, numéro 4585, ce que c'est que ce spirituel, à savoir, que c'est l'intermédiaire entre le spirituel et le céleste, ou entre l'homme spirituel et l'homme céleste ; Benjamin, dans la Langue originale, signifie le fils de la droite, et le fils de la droite signifie le vrai spirituel qui procède du bien céleste, et par suite la puissance ; car la puissance est au bien par le vrai, numéro 3563 ; le fils est le vrai, numéro 489, 491, 533, 1147, 2623, 3373, et la main est la puissance, numéro 878, 3091, 3563 ; de là, la main droite est une extrême puissance ; on voit par là ce que signifie être assis à la droite de Dieu, à savoir, que c'est l'état de la puissance d'après le vrai qui procède du bien, numéro 3387 ; quand cela est dit du Seigneur, c'est la Toute-Puissance, et aussi le Divin Vrai qui procède du Divin Bien du Seigneur, par exemple, Psaumes 110:1. , . Marc. , . Matthieu 16:19. Luc 22:69 ; et comme c'est la Divine puissance, c'est-à-dire, la toute

Puissance, c'est pour cela qu'il y est dit, à la droite de la puissance ou de la vertu de Dieu. Par là on voit ce que signifie Benjamin dans le sens réel, à savoir, que c'est le vrai spirituel qui procède du bien céleste, lequel bien est Joseph ; tous deux sont donc ensemble cet intermédiaire qui est entre l'homme spirituel et l'homme céleste, comme il vient d'être dit, numéro 4585 ; mais ce bien et ce vrai ont été distingués du céleste qui est représenté par Jehudah, et du spirituel qui est représenté par Israël, celui-là étant supérieur ou intérieur, et celui-ci inférieur ou extérieur ; car ce bien et ce vrai, comme il a été dit, sont l'intermédiaire : mais, à moins qu'on ne soit illustré par la lumière du Ciel, on ne peut pas avoir une idée de ce bien qui est représenté par Joseph, ni de ce vrai qui est représenté par Benjamin ; les Anges en ont une idée claire, parce que les idées de leur pensée viennent toutes de la lumière du Ciel qui procède du Seigneur, dans laquelle ils voient et perçoivent des indéfinis que jamais l'homme ne peut comprendre, ni à plus forte raison énoncer ; soit pour illustration ce point : Tous les hommes, quels qu'ils soient, naissent naturels avec la puissance de pouvoir devenir ou célestes ou spirituels, mais le Seigneur seul est né spirituel-céleste, et parce que cela est ainsi, il est né à Bethlehem où est la limite de la terre de Benjamin, car par Bethlehem, est signifié le Spirituel du céleste, et par Benjamin est représenté le spirituel du céleste ; que le Seigneur seul soit né spirituel-céleste, c'est parce le Divin était en lui ; ces choses ne peuvent jamais être comprises par quiconque n'est pas dans la lumière du Ciel ; car celui qui est dans la lumière du monde, et a d'après elle la perception, sait à peine ce que c'est que le Vrai et ce que c'est que le Bien, et moins encore ce que c'est que monter par degrés vers les intérieurs du vrai et du bien, ainsi il ne sait absolument rien des choses innombrables qui, dans chacun de ces degrés, se présentent devant les Anges dans une lumière comme celle de midi ; par là on peut voir quelle sagesse ont les Anges respectivement aux hommes. Dans les Prophétiques, où il s'agit de l'Église, on rencontre fréquemment Six Noms, savoir, Jehudah, Joseph, Benjamin, Éphraïm, Israël et Jacob ; celui qui ne sait pas quelle chose du bien et du vrai de l'Église est entendue, dans le sens interne, par chacun de ces noms, ne peut jamais savoir aucun des Arcanes Divins de la Parole, qui sont dans ces prophétiques ; il ne peut pas non plus savoir quelle chose de l'Eglise est entendue, s'il ne sait pas ce que c'est que le céleste qui est Jehudah, ce que c'est que le céleste du spirituel qui est Joseph, ce que c'est que le spirituel du céleste qui est Benjamin, ce que c'est que l'intellectuel de l'Église qui est Éphraïm, ce que c'est que le spirituel interne qui est Israël, ni ce que c'est que le spirituel externe qui est Jacob. Quant à ce qui concerne spécialement Benjamin, comme il représente le spirituel du céleste, et Joseph le céleste du spirituel, et ainsi tous deux ensemble l'intermédiaire entre l'homme céleste et l'homme spirituel, et comme par suite ils sont très-conjoints, c'est pour cela que dans les Historiques sur Joseph leur conjonction est aussi décrite par ces passages :

« Joseph dit à ses frères : Amenez-moi votre frère le plus petit, afin que vous ne mouriez point. " - Genèse 42:20. Lorsqu'ils revinrent avec Benjamin, et que Joseph

« vit Benjamin son frère, il dit : Celui-ci est-il votre frère le plus petit ? Et il dit : Dieu te soit propice, mon fils ! Et se hâta Joseph, parce que émues étaient ses entrailles envers son frère, et il cherchait pour pleurer, et il entra dans son cabinet, et il y pleura. " - Genèse 43:29-30.

« Et multiplia la portion de Benjamin plus que les portions d'eux

« tous, de cinq mesures. " - Genèse 43:34, après s'être fait connaître a ses frères,

« Il tomba au cou de Benjamin son frère, et il pleura ; et Benjamin pleura sur son cou. " - Genèse 45:14 :

« Il donna à tous des vêtements de rechange, mais il donna à Benjamin trois cents (sicles) d'argent et cinq vêtements de rechange. " - Genèse 45:22. D'après ces passages, il est évident que Joseph et Benjamin ont été très-conjoints, non parce qu'ils étaient de la même mère, mais parce que par eux est représentée la Conjonction spirituelle entre le bien qui est Joseph et le vrai qui est Benjamin, et comme ce bien et ce vrai sont l'un et l'autre l'intermédiaire entre l'homme céleste et l'homme spirituel, c'est pour cela que Joseph n'a pu être conjoint avec ses frères, ni avec son père, que par Benjamin, car sans l'intermédiaire il n'y a pas de conjonction ; ce fut pour cette raison que Joseph ne se fit pas connaître auparavant. En outre, ailleurs aussi dans la Parole, et surtout dans la Parole prophétique, Benjamin signifie le vrai spirituel qui appartient à l'Église ; par exemple, dans le Prophétique de Moïse sur les fils d'Israël :

« A Benjamin il dit : Le bien aimé de Jéhovah, il habitera avec confiance sur lui, le couvrant tout le jour, et entre ses épaules il habitera.Deutéronome 33:12 ; le bien aimé de Jéhovah, c'est le vrai spirituel qui procède du bien céleste ; ce bien chez ce vrai est dit habiter avec confiance, le couvrir tout le jour, et aussi habiter entre ses épaules, car les épaules dans le sens interne sont le tout de la puissance, numéro 1085, et le tout de la puissance est au bien par le vrai, numéro 3563.

Dans Jérémie :

« Fuyez, fils de Benjamin, du milieu de Jérusalem, et en sonnant sonnez de la trompette, et sur la maison de la vigne proférez un prophétique, parce qu'un mal regarde du septentrion, et une fracture grande. » Jérémie 6:1 : les fils de Benjamin sont le vrai spirituel d'après le céleste, Jérusalem est l'Eglise spirituelle, la maison de la vigne ou Beth-Kérem est aussi cette Église ; le mal venant du septentrion, c'est le mal d'après le sensuel de l'homme, et par suite d'après le scientifique.

Dans le Même :

« Il arrivera, si vous sanctifiez le jour du sabbath, qu'ils entreront des villes de Jehudah et des alentours de Jérusalem, et de la terre de Benjamin, et de la plaine, et de la montagne, et de midi, offrant holocauste et sacrifice, et minchah, et encens, et offrant l'eucharistique en la maison de Jéhovah. » Jérémie 17:24, 26 ; et ailleurs dans le Même :

« Dans les villes de la montagne, dans les villes de la plaine, dans les villes du midi, et dans la terre de Benjamin, et dans les alentours de Jérusalem, et dans les villes de Jehudah, encore passeront les troupeaux sous les mains de celui qui compte. » Jérémie 33:13.

Là, la terre de Benjamin est aussi le vrai spirituel qui appartient à l'Église ; en effet, toutes les choses qui appartiennent à l'Église, depuis le premier degré jusqu'au dernier, sont signifiées par les villes de Jehudah, les alentours de Jérusalem, la terre de Benjamin, la plaine, la montagne et le midi.

Dans Osée :

« Sonnez du cor dans Gibéah de la trompette dans Ramah., poussez des cris à Béthaven, après toi Benjamin ; Éphraïm en solitude sera, au jour de la correction. » Osée 5:8-9 : Gibéah, Ramah, Béthaven, ce sont les choses qui appartiennent au vrai spirituel d'après le céleste qui est Benjamin ; en effet, Gibéah était de Benjamin, Juges 19:14, Ramah aussi, Josué 18:25 ; comme aussi Béthaven, Josué 18:12 ; sonner du cor et de la trompette et pousser des cris, c'est annoncer que l'intellectuel de l'Église, qui est Éphraïm, a été désolé.

Dans Obadie :

« La maison de Jacob deviendra un feu. Et la maison de Joseph une flamme, la maison d'Ésaü de la paille ; et les méridionaux hériteront la montagne d'Ésaü, et ceux qui sont dans la plaine, les Philistins ; et ils hériteront le champ d'Éphraïm, et le champ de Samarie ; et Benjamin, Giléad. » Vers. 18, 19 ; il est bien évident, ici comme ailleurs, que les noms signifient des choses, car si l'on ne sait pas ce que signifient la maison de Jacob, la maison de Joseph, la maison d'Ésaü, la montagne d'Ésaü, les Philistins, le champ d'Ephraïm, le champ de Samarie, Benjamin et Giléad, et de plus ce que signifient les méridionaux, la maison, la plaine, la montagne, le champ, jamais on ne comprendra rien dans ce passage ; les choses qui y ont été dites historiquement n'ont point non plus été faites ; mais celui qui connait ce qu'enveloppe chacun de ces noms, y découvrira des arcanes célestes ; là, Benjamin est aussi le spirituel d'après le céleste. Il en est de même de ce passage dans Zacharie :

« Jéhovah sera roi sur toute la terre, eu ce jour-là sera Jéhovah un, et son nom un ; à l'entour sera toute la terre comme la plaine, depuis Gibéah jusqu'à Rimmon, et elle(Jérusalem) habitera sous soi, depuis la porte de Benjamin jusqu'au lieu de la porte première, jusqu'à la porte des angles et la tour de Chananéel, jusqu'aux pressoirs du roi. » , . De même dans David :

« Pasteur ! Prête l'oreille (toi) qui conduis comme un troupeau Joseph, (toi) qui es assis sur les Chérubins, devant Éphraïm, et Benjamin, et Ménassé, excite ta puissance, et viens en salut pour nous. » Psaumes 80:2, 3. De même, dans le Prophétique de Déborah et de Barak.

« Jéhovah dominera pour moi parmi les forts ; d'Éphraïm, (eux ;) dont la racine (est) dans Amaleck, après toi Benjamin dans les peuples, de Machir descendront les législateurs, et de Zébulon ceux qui tirent le sceptre de l'Ecrivain. » Juges 5:13-14.

Dans Jean :

« J'entendis le nombre de ceux qui furent marqués, cent quarante quatre mille marqués d'entre toutes les Tribus d'Israël ; de la Tribu de Zébulon douze mille marqués, de la Tribu de Joseph douze mille marqués, de ta Tribu de Benjamin douze mille marqués. apoc. Jean 7:4, 8.

Là, par les Tribus d'Israël sont signifiés ceux, qui sont dans les biens et dans les vrais, et par suite dans le royaume du Seigneur ; car la Tribu, et douze, ou, ce qui est de même, douze mille, sont toutes les choses de l'amour et de la foi, ou toutes celles du bien et du vrai, numéro 577, 2089, 2129, , 3272, 3858, 3913, 3926, 3939, 4060.

Là, elles ont été réparties en quatre classes, dont la dernière est composée des douze mille marqués de Zébulon, et de Joseph, et de Benjamin, parce que la Tribu de Zébulon signifie le mariage céleste, numéro 3960, 3961, dans lequel il y a le ciel, et ainsi toutes ces choses ; Joseph y est le céleste du spirituel ou le bien du vrai, et Benjamin le vrai de ce bien ou le spirituel du céleste ; ce Conjugal est dans le ciel ; de là vient que ceux-ci sont nommés en dernier lieu. Comme Benjamin devait représenter le spirituel du céleste de l'Eglise, ou le vrai du bien, qui est l'intermédiaire entre le bien céleste et le vrai spirituel, c'est pour cela que Jérusalem échut en héritage aux fils de Benjamin ; car Jérusalem, avant que Sion y eut été bâtie, signifiait l'Église en général ; que Jérusalem soit échue à Benjamin, on le voit dans Josué 18:28, et dans les Juges 1:21.

  
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