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Jérémie 51:45

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45 Mon peuple, sortez du milieu d'elle, et sauvez chacun sa vie de l'ardeur de la colère de l'Eternel.

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Arcanes Célestes # 9755

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9755. Et la largeur du Parvis à l'angle de la mer, signifie l'état de ce ciel quant aux vrais scientifiques : on le voit par la signification de la largeur, en ce qu'elle est le vrai, numéros 1613, 3433, 4434, 4482, 9487 ; par la signification du Parvis, en ce qu'il est le dernier ciel, numéro 9741 ; et par la signification de la mer, en ce que c'est où est la collection des scientifiques, d'après lesquels on raisonne sur les vrais, par conséquent c'est aussi le naturel et le sensuel, car ceux-ci sont les contenants des scientifiques ; ici par l'angle de la mer est entendu l'angle de l'occident, et l'occident signifie le bien dans l'obscur ; mais quand il n'est pas dit l'occident, et qu'il est dit la mer, alors est signifié le scientifique, qui aussi est relativement dans l'obscur, parce que le scientifique appartient à l'homme naturel ou externe, et que l'homme naturel ou externe est dans la lumière du monde, lumière qui, relativement à la lumière du ciel dans laquelle est l'homme Interne, est comme l'ombre au coucher du soleil ; on peut aussi le voir par les choses qui apparaissent dans l'autre vie : Le Soleil du ciel, qui est le Seigneur, apparaît devant l'œil droit à une moyenne hauteur ; de là les anges des cieux ont toute lumière, et avec la lumière toute intelligence et toute sagesse ; quant au soleil du monde, il n'apparaît pas, lorsqu'on pense à lui ; mais à sa place il apparaît quelque chose de ténébreux à ['opposite par derrière ; là est aussi pour les cieux l'occident, car là le Seigneur comme Soleil est l'orient : d'après cela, on peut voir que l'occident signifie le bien dans l'obscur, et que dans ce bien est l'homme externe ou naturel, qui, ainsi qu'il a été dit, est dans la lumière du monde, laquelle est relativement à la lumière du ciel comme l'ombre au coucher du soleil : quant au vrai de l'homme naturel, il est signifié par l'eau de la mer, le vrai est le vrai scientifique ; en effet, le vrai dans l'homme naturel ou Externe est le Vrai de la science, tandis que le Vrai dans l'homme spirituel ou Interne est le vrai de la foi ; car de vrai de science il devient vrai de foi, quand de l'homme naturel ou Externe il est élevé dans l'homme spirituel ou Interne ; c'est de là que les vrais chez l'homme dans l'enfance sont des vrais de science, mais que dans l'âge adulte, s'il se laisse régénérer, ils deviennent des vrais de foi ; car l'homme Interne est successivement ouvert jusqu'à cet âge. Que la Mer soit la Collection des scientifiques, c'est parce que les Eaux, les Fontaines et les Fleuves, signifient les vrais, par suite leurs collections sont les mers. Qu'il en soit ainsi, on peut le voir par les passages de la Parole où la Mer et les Mers sont nommées ; comme dans David :

« A Jéhovah la terre, et sa plénitude, le globe et ceux qui y habitent ; Lui sur les Mers l'a fondé, et sur les fleuves il l'a établi. » - Psaumes 24:1-2.

La terre et le globe, c'est l'Église ; les mers sur lesquelles il a fondé le globe sont les vrais scientifiques ; les fleuves sur lesquels il l'a établi sont les vrais de la foi ; que dans ce passage il ne soit entendu ni la terre, ni le globe, ni les mers, ni les fleuves, cela est évident ; car le globe n'a point été fondé sur les mers, ni établi sur les fleuves.

Dans le Même :

« Tu as fendu par la force la mer, tu as brisé les têtes des baleines sur les eaux ; Toi, tu as brisé les têtes du Léviathan, tu l'as donné en nourriture au peuple des Siim ; Toi, tu as tari les torrents de force. » - Psaumes 74:13, U, 15.

Là, dans le sens interne, il s'agit des sciences qui détruisent les vrais de la foi ; les baleines dont les têtes sont brisées, sont les scientifiques dans le commun, numéro -42, 7293 ; il en est de même du Léviathan, numéro 7293 ; le peuple des Siim auquel il a été donné en nourriture, ce sont ceux qui sont dans les faux, ou les faux eux-mêmes ; de là, on voit clairement ce que c'est que la mer, à savoir, que c'est le scientifique mal appliqué pour infirmer et détruire les vrais.

Dans Habacuc :

« Tu as foulé la mer avec tes chevaux, le limon des grosses eaux, » - Habacuc 3:15.

Fouler la mer avec les chevaux, quand il s'agit de Jéhovah, c'est instruire l'homme naturel, en qui sont les scientifiques, Dans Zacharie :

« En ce jour-là sortiront des eaux vives de Jérusalem, une partie vers la Mer orientale, et une partie vers la Mer postérieure. » - Zacharie 14:8.

Les eaux vives sortant de Jérusalem sont les vrais de la foi vivant par le bien de l'amour ; la mer orientale et la mer postérieure sont le naturel et le sensuel, où sont les scientifiques qui sont les collections des vérités.

Dans Osée :

« Après Jéhovah ils iront, et avec honneur s'approcheront des fils (venus) de la mer ; avec honneur ils viendront, comme l'oiseau d'Egypte, “ - Osée 11:10-11.

Les fils venus de la mer, ce sont les vrais scientifiques qui appartiennent à l'homme naturel ; de là, il est dit qu'ils viendront d'Egypte comme l'oiseau, car l'Egypte dans la Parole est le scientifique, numéros 9340, 9391.

Dans Ézéchiel :

« Ils descendront de dessus leurs trônes, tous les princes de la mer ; et ils déposeront leurs manteaux, et de » leurs habits de broderie ils se dépouilleront, de terreurs ils se vêtiront ; ils diront : Comment as-tu péri, toi qui étais habitée parmi les mers, ville renommée, qui étais forte dans la mer. » Ézéchiel 26:16-17 ;

Là, il s'agit de la vastation des connaissances du bien et du vrai, qui sont Tyr, dont il y est question, numéro 1201 ; les connaissances du bien et du vrai sont les scientifiques de l'Église ; les princes de la mer sont les principales connaissances, Nos1482, 2089, 5044 ; déposer les manteaux et les habits de broderie, c'est laisser les vrais scientifiques, numéro 9688 : comme ce sont là les choses qui sont signifiées par Tyr, c'est pour cela que Tyr est dite habitée dans les mers, et ville forte dans la mer.

Dans Jérémie :

« Sur Babel monte la Mer, par la multitude de ses flots elle a été couverte ; réduites ont été ses villes en désolation. » - Jérémie 51:42-43.

Babel, c'est le culte qui dans les externes paraît saint, mais qui dans les internes est profane, numéros 1182, 1326 ; la mer sur Babel est le faux d'après les scientifiques, ses flots sont les raisonnements qui en proviennent, et par suite les négations ; les villes réduites en désolation, sont les doctrinaux. Pareillement dans Apocalypse :

« Tout pilote, et quiconque sur les navires habite, et les matelots, et tous ceux qui sur la mer trafiquent, de loin se tinrent, en voyant la fumée de l'embrasement de Babylone, disant : Malheur ! malheur ! cette ville grande, dans laquelle se sont enrichis tous ceux qui ont les navires sur la mer, d'après son opulence : alors un Ange prit une pierre, comme une meule, grande, et il la jeta dans la mer, en disant : Ainsi avec impétuosité sera précipitée Babylone. » - ;

Les navires sont les doctrinaux d'après la Parole, numéro 6385 ; de là on voit clairement ce que c'est que le pilote, et les matelots, et la mer, et ceux qui trafiquent sur mer ; la pierre comme une meule est le vrai par lequel il y a la foi ; être jetée dans la mer, c'est dans le faux des scientifiques ; dans l'autre vie il apparaît des mers, et aussi des navires sur elles, il m'a été souvent donné d'en voir ; là, les mers dans le sens mauvais signifient les faux des scientifiques, et ceux qui sont sur les navires signifient ceux qui vantent ces faux et les enseignent.

Dans Jérémie :

« Ainsi a dit Jéhovah, qui donne le soleil pour lumière de jour, et les statuts de la lune et des étoiles pour lumière de nuit, qui trouble la mer alors que s'agitent ses flots. » - Jérémie 31:35 ;

Le soleil pour lumière de jour, c'est le bien de l'amour, d'après lequel il y a lumière pour les vrais ; les statuts de la lune et des étoiles pour lumière de nuit, ce sont les biens de la foi et des connaissances, d'après lesquels la lumière du vrai est dans les ténèbres ; troubler la mer et que s'agitent ses flots, c'est dissiper les faux des scientifiques dont proviennent des raisonnements sur les vrais.

Dans Ésaïe :

« Est-ce que raccourcissant a été raccourcie ma main, qu'il n'y ait pas de rédemption ? ou est-ce qu'en Moi il n'y a point de force pour délivrer ? Voici, par ma menace je taris la mer, je réduis les fleuves en désert, puant deviendra leur poisson, parce qu'il n'y a point d'eau, et qu'il meurt de soif. » - Ésaïe 50:2 ;

-tarir la mer, c'est détruire le bien et le vrai des scientifiques ; réduire les fleuves en désert, c'est dévaster les vrais eux-mêmes ; le poisson qui deviendra puant, c'est le scientifique qui appartient à l'homme naturel, numéros 40, 991 ; parce qu'il n'y a point d'eau, c'est qu'il n'y a point de vrai, numéros 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 8568 : Pareillement ailleurs dans le Même :

« Les eaux de la mer manqueront, et le torrent séchera et tarira, et se retireront les fleuves ; ils s'abaisseront et seront dessèches, les torrents de l'Egypte. “ - Ésaïe 19:5-6.

Les eaux de la mer manqueront, ce sont les vrais où est leur collection ; les torrents de l'Egypte qui seront desséchés, ce sont les scientifiques.

Dans le Même :

« Pleine est la terre de la science de Jéhovah, comme les eaux couvrent la mer. » - Ésaïe 40:9 ; les eaux, ce sont les vrais ; la mer, c'est la collection des vrais ou les scientifiques ; c'est pour cela qu'il est dit que la terre est pleine de la science de Jéhovah.

Dans Jean :

« Le second Ange sonna de la trompette, et comme une montagne grande, de feu ardente, fut jetée dans la mer, et devint la troisième partie de la mer du sang ; et o mourut la troisième partie des créatures, qui (étaient) dans la mer, ayant des âmes ; et la troisième partie des navires fut abîmée. “ - Apocalypse 8:8-9 ;

La grande montagne ardente de feu est l'amour de soi ; la mer dans laquelle elle fut jetée, est le scientifique en général ; le sang qui en provient est le vrai falsifié et profané, numéros 4735, 4978, 7317, 7326 ; les créatures qui en moururent sont ceux qui sont dans les doctrinaux du vrai. Pareillement ailleurs dans le Même :

« Le second Ange versa sa coupe dam la mer, et elle devint du sang comme (celui) d'un mort, et toute âme vivante mourut dans la mer. » - Apocalypse 16:3-4 ;

Dans ce passage, la mer est le scientifique qui sert aux maux pour détruire les vrais, et pour confirmer les faux.

Dans le Même

« Une bête montant de la mer, proférant des blasphèmes. “ - Apocalypse Apocalypse 13:1, [Il manque du texte ici], Genèse 49:13 ;

Et ailleurs :

« Qu'il sucera l'affluence de la mer, et les choses .cachées des secrets du sable. » - Deutéronome 33:19 ;

-par Zébulon dans le sens représentatif sont entendus ceux qui d'après les scientifiques, concluent sur les vrais de la foi, aussi est-il dit qu'il habiterait sur le rivage des mers.

Dans le sens opposé la mer est le scientifique concernant le monde, alors les flots de la mer sont les raisonnements d'après les mondains sur les Divins ; par suite être plongé dans la mer, c'est être plongé dans les scientifiques d'après les mondains et les terrestres jusqu'à nier le Vrai Divin, comme dans Matthieu :

« Celui qui aura scandalisé un de ces petits qui croient en Moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on eût pendu une meule d'âne à son cou, et qu'on l'eût enfoncé dans le profond de la mer. » - Matthieu 18:6.

La meule est le vrai servant à la foi, numéros 4335, 7780.

L'âne est le naturel, parce que c'est une bête de service, numéros 2781, 5741, 5958, 6389, 8078 ; de là, la meule d'âne est le scientifique naturel et mondain ; le cou est la conjonction des intérieurs et des extérieurs, numéro 3542 ; être pendu au cou, c'est l'interclusion et l'interception du bien et du vrai, numéros 3542, 3603 ; être plongé dans le profond de la mer, c'est être dans ce qui est purement mondain et corporel, par conséquent dans l'enfer. Ces paroles, que le Seigneur a prononcées, sont comme toutes ses autres paroles, par conséquent significatives. Mais le Scientifique est signifié par la Mer suivant la densité et la noirceur de ses eaux, et vice versa selon leur ténuité et leur transparence ; c'est de là que le scientifique concernant le ciel, qui est le spirituel dans l'homme naturel, est appelé mer de verre, » - Apocalypse 15:1-2. -Par

« la mer ne sera plus " - Apocalypse 21:1, - il est signifié qu'on ne raisonnera pas d'après les scientifiques sur les vrais de la foi, mais que les vrais seront imprimés dans les cœurs.

  
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Arcanes Célestes # 4434

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4434. Et attachée était son âme à Dinah, signifie la propension à la conjonction : on le voit par la signification de attachée était son âme, en ce que c'est la propension ; que ce soit la propension à la conjonction, cela est évident, parce que les choses qui appartiennent à l'amour conjugal enveloppent dans le sens interne la conjonction spirituelle, qui est celle du vrai avec le bien et du bien avec le vrai ; si les choses qui appartiennent à l'amour conjugal enveloppent dans le sens interne cette conjonction, c'est parce que l'amour conjugal tire son origine du mariage du vrai avec le bien et du bien avec le vrai, voir numéro 2618, 2727, 2728, 2729, 2737, 2803, 3132 ; de là aussi les adultérations du bien sont entendues dans la Parole par les adultères, et les falsifications du vrai par les scortations, numéro 2466, 2729, 2750, 3399. D'après cela on peut voir que par toutes les choses qui sont rapportées sur Schéchem et sur Dinah dans ce Chapitre il n'est pas entendu dans le sens interne autre chose que la conjonction du vrai représenté par Schéchem avec l'affection du vrai représentée par Dinah, et qu'ainsi ces paroles,

« attachée Était son âme à Dinah, » signifient la propension à la conjonction. Comme dans tout ce Chapitre il s'agit de l'amour conjugal de Schéchem pour Dinah, et de son insistance à l'avoir pour femme, et comme les choses qui concernent l'amour conjugal signifient la conjonction spirituelle, il m'est permis de confirmer, par la Parole, que les mariages et ce qui appartient aux mariages n'y enveloppent pas autre chose ; dans Jean :

« Réjouissons-nous et tressaillons d'allégresse, et donnons-Lui gloire, car est venu le temps des Noce de l'Agneau, et son Épouse s'est parée : Heureux ceux qui au Souper des Noces de l'Agneau ont été appelés. apoc. Jean 19:7, 9.

Dans le Même :

« Je vis la Cité sainte, Jérusalem Nouvelle, descendant de Dieu par le ciel, parée comme une Fiancée ornée pour son mari. Un des sept anges me parla, en disant : Viens, je te montrerai la Fiancée, de l'Agneau l'Épouse ; il me transporta en esprit sur une montagne grande et élevée, et il me montra la grande Cité, la sainte Jérusalem descendant du ciel de devers Dieu. apoc. Jean 21:2, 9, 10 ; que par les fiançailles et le mariage il ne soit pas signifié ici autre chose que la conjonction du Seigneur avec l'Église, et cela par le vrai et le bien, c'est ce qu'on voit clairement, car la Cité sainte et la nouvelle Jérusalem ne sont pas autre chose que l'Église ; que la Cité soit le vrai de l'Église, on le voit numéro 402, 2268, 2449, 2451, 2712, 2943, 3216 ; que Jérusalem soit l'Église spirituelle, on le voit, numéro 402, 2117, 3654.

Dans Malachie :

« Perfidement a agi Juda, et l'abomination a été faite en Israël et dans Jérusalem, car a profané Juda la sainteté de Jéhovah, parce qu'il a aimé et s'est fiancé la fille d'un Dieu étranger. Jéhovah s'est porté témoin entre toi et l'épouse de la jeunesse, contre laquelle toi perfidement tu as agi. » Malachie 2:11, 14-15.

Là, aimer et se fiancer la fille d'un Dieu étranger, c'est se conjoindre avec le faux au lieu du vrai qui est l'épouse de la jeunesse.

Dans Ézéchiel :

« Tu as pris les fils et les filles, que tu m'avais enfantés, et tu les as sacrifiés pour être dévorés : est-ce peu de tes scortation ? fille de ta mère tu es, qui dédaigne son mari et ses fils, et sœur de tes sœurs tu es, qui ont dédaigné leur mari et leurs fils. » Ézéchiel 16:20, 45.

Là, il s'agit des abominations de Jérusalem, et comme elles provenaient des maux et des faux, elles sont décrites dans ce Chapitre par des choses qui sont contraires aux mariages, savoir, par des adultères et des scortations ; les maris qu'elles ont dédaignés sont les biens, les fils sont les vrais, et les filles les affections des vrais.

Dans Ésaïe :

« Chante, stérile, qui n'avait pas enfanté, fais retentir tes chants, et sois dans la jubilation, toi qui n'avais pas été en travail d'enfant, car nombreux les fils de la désolée plus que les fils de la mariée. De l'opprobre de ton veuvage tu ne te ressouviendras plus, parce que tes maris (sont) ceux qui t'ont faite, Jéhovah Sabaoth (est) son Nom, et ton Rédempteur le saint d'Israël, Dieu de toute la terre il est appelé : car comme une femme abandonnée et affligée d'esprit t'a appelée Jéhovah, et (comme) une épouse de jeunesse quand elle est répudiée, a dit ton Dieu. Tous tes fils (seront) enseignés de Jéhovah, et abondante (sera) la paix de tes fils. » Ésaïe 54:1, 5-6, 13 ; puisque le mariage signifie la conjonction du vrai avec le bien et du bien avec le vrai, on peut voir ce qui est signifié par le mari et l'épouse, par les fils et les filles, par les veuves, par les répudiées, et par enfanter, être en travail d'enfant, être désolée, être stérile, car ces choses appartiennent au mariage, et il a été montré plusieurs fois dans les explications ce qu'elles signifient dans le sens spirituel.

Dans le Même :

« A cause de Sion je ne me tairai point, et à cause de Jérusalem je ne me reposerai point ; il ne sera plus dit de toi : L'abandonnée ; mais ta terre sera appelée la mariée, parce que se complaira Jéhovah en toi, et la terre sera mariée, parce que le jeune homme sera marié à la vierge, tes fils te marieront, et joie du fiancé sur la fiancée (il y aura), sur toi se réjouira ton Dieu. » Ésaïe 62:1, 4-5 ; celui qui ne connaît pas le sens interne de la Parole, peut croire que de telles expressions dans la Parole ne sont que des comparaisons, telles qu'il y en a plusieurs dans le langage ordinaire, et qu'en conséquence l'Église est comparée à une fille, à une vierge, à une épouse, ainsi ce qui appartient à la foi et à la charité, à ce qui appartient au mariage ; mais dans la Parole toutes les choses sont des représentatifs des spirituels et des célestes, et de réelles correspondances, car la Parole descend du ciel, et parce qu' elle en descend, elle est dans son origine le Divin céleste et spirituel, auquel correspondent les choses qui sont du sens de la lettre ; c'est de là que les choses appartenant au mariage céleste, qui est la conjonction du bien et du vrai, tombent dans celles qui sont correspondantes, ainsi dans celles qui appartiennent aux mariages sur terre. C'est encore de là que le Seigneur a assimilé le royaume des cieux, c'est-à-dire, son Royaume dans le Ciel et son royaume sur la terre ou l'Église, à un homme Roi qui fit les noces de son fils, et y invita plusieurs personnes. Matthieu 22:2, et suiv ; et aussi à dix Vierges, qui prenant des lampes, sortirent au-devant du Fiancé. Matthieu 25:1, ,Matthieu 9:15. C'est de là aussi que l'affection du bien et l'affection du vrai sont nommées la Joie et l'allégresse du fiancé et de la fiancée, parce que la joie céleste vient des affections et est dans ces affections ; par exemple, dans Ésaïe :

« Tes fils te marieront, et joie du fiancé sur la fiancée (il y aura), sur toi se réjouira Jéhovah ton Dieu. » Ésaïe 62:5.

Dans Jérémie :

« La voix de joie et la voix d'allégresse, et la voix du fiancé et la voix de la fiancée, la voix de ceux qui disent : Confessez Jéhovah, parce que bon (est) Jéhovah. » Jérémie 33:11.

Dans le Même :

« Je ferai cesser des villes de Juda et des rues de Jérusalem la voix de joie et la voix d'allégresse, la voix du fiancé et la voix de la fiancée, parce qu'en dévastation s'en ira la terre. » .

Et dans Jean :

« La lumière de la lampe ne brillera plus dans Babylone, et la voix du fiancé et de la fiancée n'y sera plus entendue. apoc. Jean 18:23. Comme sur la terre les mariages par l'amour vraiment conjugal correspondent au Mariage céleste, qui est celui du bien et du vrai, c'est pour cela que les lois portées, dans la Parole, sur les fiançailles et les mariages correspondent entièrement aux lois spirituelles du mariage céleste ; par exemple, de n'avoir qu'une seule épouse, Luc 16:18 ; car il en est ainsi dans le mariage céleste, c'est-à-dire qu'un bien ne peut être conjoint qu'à son vrai, et qu'un vrai ne peut l'être qu'à son bien ; si le bien était conjoint a un autre vrai qu'au sien, il ne subsisterait nullement, mais il serait dispersé et ainsi périrait ; dans l'Église spirituelle, l'épouse représente le bien et le mari représente le vrai, mais dans l'Église céleste le mari représente le bien et l'épouse le vrai ; et, ce qui est un arcane, non seulement ils les représentent, mais même en actualité ils y correspondent. Les lois qui ont été portées, dans l'Ancien Testament, sur les Mariages ont aussi pareillement une correspondance avec les lois du mariage céleste, par exemple, celles qu'on trouve dans l'Exode 21:7, 8, 9, 10, Deutéronome 7:3-4Nombres 22:28, 29 : et aussi les Lois sur les degrés prohibés, ; d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera parlé ailleurs de chacune de ces lois : que les degrés et les lois des mariages tirent leur origine des lois du vrai et du bien qui appartiennent au mariage céleste, et qu'elles s'y réfèrent, c'est ce qu'on voit dans Ézéchiel :

« Les prêtres-lévites une veuve ou une répudiée ne prendront point pour épouse, mais des vierges de la semence de la maison d'Israël ; et la veuve qui sera veuve d'un prêtre ils prendront. Ézéchiel 44:22, là, il s'agit de la Cité sainte, la Jérusalem nouvelle, et de la Canaan céleste ; il est constant que c'est le Royaume du Seigneur et son Eglise, et que par conséquent les Lévites ne signifient pas des Lévites, ni la veuve et la répudiée une veuve et une répudiée, mais qu'ils signifient des choses auxquelles ils correspondent.

  
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