Bible

 

Jérémie 51:38

Studie

       

38 Ils rugiront ensemble comme des lionceaux, et bruiront comme des faons de lions.

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Arcanes Célestes # 10286

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10286. L'homme qui ferait un onguent comme elle, signifie l'imitation des Divins d'après l'art : on le voit par la signification de faire comme elle, en ce que c'est l'imitation ; et par la signification de l'onguent, en ce que ce sont les Divins Vrais qui appartiennent au Seigneur seul, et procèdent du Seigneur seul, numéro 10264 ; si c'est l'imitation d'après l'art qui est signifiée, c'est parce que toute imitation des Divins par l'homme est faîle d'après l'art. Comment se passe la chose, on peut le voir d'après ce qui vient d'être dit et montré, numéro 10284 ; mais cela peut être de nouveau illustré d'après ce qui existe chez les esprits : Ceux d'entre eux qui attribuent toutes choses à la fortune et à la propre prudence, et rien au Divin, ainsi qu'ils ont fait dans le monde, savent imiter de diverses manières les Divins ; en effet, ils présentent à la vue des palais presque semblables à ceux qui sont dans les deux, puis aussi des bocages et des lieux champêtres presque semblables à ceux qui sont par le Seigneur chez les bons esprits ; ils se parent de vêtements brillants ; et, qui plus est, les sirènes se donnent une beauté presqu'angélique ; mais, toutes ces choses, d'après l'art par des fantaisies ; toutefois, quoique dans la forme externe toutes ces choses apparaissent semblables aux Divins, néanmoins dans la forme interne elles sont hideuses ; c'est même ce qui est aussitôt manifesté par le Seigneur aux bons esprits, car sans cela ils seraient séduits ; en effet, l'externe est enlevé, et aussitôt qu'il a été enlevé, le diabolique qui est en dedans se montre : il est enlevé par une lumière envoyée du ciel, d'après laquelle est dissipée la lueur chimérique appartenant aux fantaisies, par laquelle sont opérés ces prestiges : par là, on peut voir quelle est l'imitation des Divins d'après l'art : mais les choses qui procèdent du Seigneur sont célestes en dedans, et plus elles sont intérieures, plus elles sont célestes, car les Divins croissent en perfection vers les intérieurs, au point qu'ils sont enfin d'une perfection et d'une beauté ineffables. Il en est de même de l'imitation du bien et du vrai chez ceux qui vivent mal : ceux d'entre eux qui savent feindre des affections bonnes, et une sorte de charité à l'égard du prochain et d'amour envers Dieu, et qui en même temps avec ces affections prononcent et prêchent les vrais de la foi comme du fond du cœur, sont dans une semblable lueur chimérique et fantastique ; c'est pourquoi, dès que l'externe, qui simulait l'interne, leur est ôté, l'infer-nal qui était caché en dedans se montre, et c'est absolument le mal et le faux du mal ; alors il est pareillement manifesté à la vue que ce mal est leur amour, et que le faux de ce mal est leur foi. Par là, on voit encore clairement ce que c'est que l'imitation des Divins d'après l'étude de l'homme, de laquelle il a déjà été parlé, numéro 10284.

  
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Arcanes Célestes # 5702

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5702. Parce que abomination cela aux Égyptiens, signifie qu'ils sont dam l'opposé : on le voit par la représentation des Égyptiens, en ce que ce sont ceux qui sont dans l'ordre inverse, numéro 5700 ; et par la représentation des Hébreux, avec qui c'était pour les Égyptiens une abomination de manger, en ce que ce sont ceux qui sont dans l'ordre réel, numéro 5701, ainsi il y a opposition entre eux, de là l'aversion, et enfin l'abomination. Quant à ce qui concerne l'abomination, il faut qu'on sache que ceux qui sont dans l'ordre inverse, c'est-à-dire, dans le mal et par suite dans le faux, ont enfin tellement en aversion le bien et le vrai de l'Église, que, quand ils en entendent parler, et plus encore quand il s'agit des intérieurs du bien et du vrai, ils les ont en une telle abomination, qu'ils sentent en eux comme des nausées et des dispositions au vomissement ; cela m'a été dit et montré, lorsque je m'étonnais de ce que le monde Chrétien ne recevait pas ces intérieurs de la Parole : Et il apparut des esprits du monde Chrétien, et ayant été forcés d'entendre les intérieurs de la Parole, ils eurent aussitôt une telle nausée, qu'ils déclarèrent sentir en eux comme une forte envie de vomir ; et il me fut dit que tel est le monde Chrétien aujourd'hui presque partout ; s'il en est ainsi, c'est parce que les hommes ne sont dans aucune affection du vrai pour le vrai, et sont encore moins dans l'affection du bien d'après le bien ; s'ils pensent et prononcent quelque chose d'après la Parole ou d'après leur doctrinal, c'est par une habitude d'enfance, et en raison de là coutume établie, ainsi c'est l'externe sans l'interne. Que toutes les choses appartenant à l'Église Hébraïque, qui fut ensuite instituée cirez les descendants de Jacob, aient été une abomination pour les Égyptiens, cela est évident non-seulement en ce que les Égyptiens ne voulaient pas même manger avec eux, mais aussi en ce que les sacrifices, dans lesquels l'Église Hébraïque faisait consister son culte principal, étaient une abomination pour les Égyptiens, comme on le voit clairement dans Moïse :

« Pharaon dit : Allez, sacrifiez à votre Dieu dans la terre ; et Moïse dit : Et il n'est point convenable de faire ainsi, parce que nous sacrifierions l'abomination des Égyptiens à Jéhovah notre Dieu ; voici, si nous sacrifions l'abomination des Égyptiens à leurs yeux, ne nous lapideront-ils point ? Exode 8:21-22 ;

C'était aussi pour eux une abomination de faire paître des bestiaux et d'être berger, comme on le voit encore clairement dans Moïse :

« En abomination aux Égyptiens est tout berger de troupeau. " - Genèse 46:34 ;

Ainsi les Égyptiens avaient en abomination tout ce qui appartenait à cette Église ; cela venait de ce que primitivement les Égyptiens avaient été du nombre de ceux qui constituèrent l'Ancienne Église Représentative, numéro 1238, 2385, mais avaient par la suite rejeté le Dieu de l'Église Ancienne, c'est-à-dire, Jéhovah ou le Seigneur, et avaient adoré des idoles, principalement des veaux ; puis ils avaient changé en magie les représentatifs mêmes et les significatifs mêmes des célestes et des spirituels de l'Église Ancienne, qu'ils avaient reçus quand ils étaient de cette Église ; de là chez eux l'ordre inverse, et par conséquent abomination pour toutes les choses qui appartenaient à l'Église.

  
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