Bible

 

Jérémie 51:33

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33 Car ainsi a dit l'Eternel des armées, le Dieu d'Israël : la fille de Babylone est comme une aire; il est temps qu'elle soit foulée; encore un peu, et le temps de sa moisson viendra.

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L’Apocalypse Révélée # 786

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786. Vers. 18:17. Et tout pilote, et quiconque sur les navires s'occupe, et les matelots et tous ceux qui sur mer trafiquent, signifie ceux qui sont appelés Laïques, tant ceux qui ont été constitués dans une grande dignité que ceux qui l'ont été dans une moindre, jusqu'au bas peuple, qui ont été attachés à cette Religiosité, et qui l'aiment et la caressent, ou de cœur la reconnaissent et la révèrent. Du Vers. 9 au Vers. 16, il a été question des Ecclésiastiques qui, par cette Religiosité, ont été dans la Domination et ont exercé le pouvoir Divin du Seigneur, et par ce pouvoir ont gagné le monde ; maintenant, il s'agit de ceux qui ne sont dans aucun ordre du ministère, mais néanmoins aiment et caressent cette Religiosité, ou de cœur la reconnaissent et la révèrent, et sont appelés Laïques ; par tout pilote sont entendus ceux d'entre eux qui sont au rang suprême, ce sont les Empereurs, les Rois, les Ducs et les Princes ; par quiconque sur les navires s'occupe sont entendus ceux qui exercent différentes fonctions dans un degré élevé et dans un degré inférieur ; par les matelots sont entendus ceux qui sont le plus bas et qu'on appelle le vulgaire ; par tous ceux qui sur mer trafiquent sont entendus tous ceux en général qui ont été attachés à cette Religiosité, et qui l'aiment et la caressent, ou de cœur la reconnaissent et la révèrent : que les uns et les autres soient entendus ici, cela est évident par la série des choses dans le sens spirituel, et par la signification de « sur les navires » et de « s'occuper sur les navires. » et « des matelots » et par la signification de « ceux qui trafiquent sur mer ; » par les pilotes des navires, par ceux qui s'occupent sur les navires et par les matelots, il ne peut pas en être entendu d'autres que ceux qui apportent les choses, nommées ci-dessus marchandises, c'est-à-dire, celles qu'ils amassent dans leurs trésors, et aussi leurs possessions, et pour le prix desquelles ils remportent des bénédictions et béatifications, comme mérites, et autres choses semblables qu'ils désirent pour leurs âmes ; et comme ce sont ceux-ci qui sont entendus, il est évident que par « tout pilote. » il est entendu les plus grands d'entre eux ; par quiconque sur les navires s'occupe » tous ceux qui dans les fonctions sont subordonnés à ceux-là, et par « les matelots » ceux de la dernière classe ; que par les navires soient signifiées les marchandises spirituelles qui sont les connaissances du vrai et du bien, on le voit ci-dessus, No.406, ici les marchandises naturelles, en échange desquelles ils remportent, comme ils se l'imaginent, des marchandises spirituelles ; si par « tous ceux qui sur mer trafiquent » il est entendu tous ceux, quels qu'ils soient, qui aiment et caressent cette Religiosité, ou de cœur la reconnaissent et la révèrent, c'est parce que par la Mer est signifiée cette Religiosité, car par la Mer est signifié l'Externe de l'Église ; voir ci-dessus, Nos. 238, 290, 403, 404, 420, 470, 567, 659, 661, et cette Religiosité est purement Externe. Des choses semblables sont signifiées par ces paroles, dans Ésaïe :

— « Ainsi a dit Jéhovah votre Rédempteur, le Saint d'Israël : A cause de vous j'ai envoyé vers Babel, et je renverserai toutes ses barres, et les Ghaldéens, desquels dans les Navires le cri ; ainsi a dit Jéhovah, qui a donné dans la mer un chemin, et dans les eaux impétueuses un sentier. » — Ésaïe 43:14, 16 ;

— il est dit le cri dans les navires, comme ici aussi « au loin se tinrent, et de leurs navires ils criaient »

et aussi dans Ézéchiel :

— « A la voix du cri de tes pilotes trembleront les faubourgs, et ils descendront de leurs navires tous ceux qui tiennent la rame, tous les matelots et les pilotes de la mer, et sur toi ils crieront amèrement. » — Ézéchiel 27:28, 29, 30 ; — mais ces choses ont été dites de la dévastation de Tyr, par qui est signifiée l'Église quant aux connaissances du vrai et du bien. Toutefois, il faut qu'on sache qu'ici il n'est entendu que ceux qui aiment et caressent cette Religiosité, ou de cœur la reconnaissent et la révèrent. Mais ceux de cette même Religiosité, qui la reconnaissent, il est vrai, parce qu'ils y sont nés et y ont été élevés, et qui ne savent rien de leurs astuces et de leurs pièges pour s'arroger le Culte Divin, et pour posséder toutes les choses de tous dans le monde, et néanmoins font le bien d'un cœur sincère, et ont tourné aussi leurs yeux vers le Seigneur, ceux-ci après la mort viennent parmi les heureux ; car, instruits dans le monde des esprits, ils reçoivent les vérités et rejettent l'adoration du Pape et l'invocation des Saints, et ils reconnaissent le Seigneur pour le Dieu du Ciel et de la Terre, sont élevés dans le Ciel et deviennent Anges ; c'est pourquoi, dans le Monde spirituel, il y a aussi, composées.de ceux-là, plusieurs Sociétés célestes, à la tète desquelles sont placés des personnages honorés, qui ont vécu de la même manière : il m'a été donné de voir que quelques-uns aussi, qui avaient été Empereurs, Rois, Ducs et Princes, qui même avaient reconnu le Pape pour chef suprême de l'Église, mais non pour Vicaire du Seigneur, et reconnu aussi quelques parties des Bulles papales, mais cependant avaient regardé la Parole comme sainte, et agi avec justice dans leur administration, étaient chefs de ces Sociétés : voir sur ce sujet quelques détails rapportés d'après l'expérience dans la CONTINUATION SUR LE JUGEMENT DERNIER ET SUR LE MONDE SPIRITUEL, Nos. 58 et 60.

  
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Arcanes Célestes # 4874

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4874. Et elle dit : Ton cachet, signifie la marque du consentement : on le voit par la signification du cachet, en ce qu'il est la marque du consentement ; si le cachet est la marque du consentement, c'est parce que dans les temps anciens on confirmait les décrets par un cachet, aussi le cachet signifie-t-il proprement la confirmation elle-même, et le témoignage que la chose était ainsi. Que Thamar ait demandé son cachet, son pannicule et son bâton, pour arrhes qu'il lui serait envoyé un bouquetin de chèvres, que plus tard elle n'accepta pas, cela enveloppe un arcane qui ne peut nullement être connu sans le sens interne ; c'est un arcane, parce que le bouquetin de chèvres signifiait le conjugal réel, par conséquent un interne, - car toute chose réelle est en même temps interne, - qui n'existait pas de la part de Jehudah ; c'est pourquoi elle n'acceptait pas le bouquetin de chèvres, comme on le voit par ce qui suit, mais à sa place elle prit l'externe avec lequel l'interne de l'Église, qui est signifié par Thamar, serait conjoint ; l'externe de l'Église est signifié par le cachet, par le pannicule et par le bâton ; par le cachet, le consentement même ; par le pannicule, le vrai externe ; et par le bâton, la puissance de ce vrai ; ces objets sont aussi les gages de la conjonction de l'homme externe ou naturel. La conjonction du vrai interne avec l'externe ou avec la religiosité de la nation Juive, est représentée par la conjonction de Thamar avec Jehudah, comme bru avec beau-père sous prétexte du lévirat, et la conjonction de la religiosité de la nation Juive avec l'interne de l'Église est représentée par la conjonction de Jehudah avec Thamar comme courtisane ; il en est aussi tout à fait de même à l'égard des conjonctions ; mais leur qualité ne peut pas être de même exposée devant la conception humaine ; elle est dans une évidence manifeste devant les anges et les bons esprits, car elle se présente à eux dans la lumière du Ciel, dans laquelle les arcanes de la Parole se montrent comme dans la clarté du jour ; il en est tout autrement dans la lumière du monde chez l'homme : il faut seulement dire quelques mots sur ce sujet : Les représentatifs qui ont été institués chez les descendants de Jacob, n'ont pas été absolument semblables à ceux qui étaient dans l'Église Ancienne ; ils étaient, quant à la plus grande partie, semblables à ceux qui avaient été institués dans l'Église fondée par Éber et appelée Église Hébraïque, dans laquelle il y eut plusieurs cultes nouveaux, tels que les holocaustes et les sacrifices qui étaient inconnus dans l'Ancienne Église, et en outre plusieurs autres : l'interne de l'Église n'a pas été conjoint avec ces représentatifs de la même manière qu'il l'avait été avec les représentatifs de l'Église Ancienne ; or la manière dont l'interne de l'Église a été conjoint avec les représentatifs chez la nation Juive, et vice versa, est décrite dans le sens interne par là conjonction de Thamar avec Jehudah, comme bru avec beau-père sous prétexte du lévirat, et par la conjonction de Jehudah avec Thamar comme courtisane : Sur l'Église Hébraïque, voir numéro 1238, 1241, 1327, 1343, 3031, 4516, 4317 ; que dans cette Église il y ait eu des sacrifices, et non dans l'Église Ancienne, on le voit numéro 923, 1128, 1343, 2180, 2818.

  
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