Bible

 

Jérémie 51:31

Studie

       

31 Le courrier viendra à la rencontre du courrier, et le messager viendra à la rencontre du messager, pour annoncer au Roi de Babylone que sa ville est prise par un bout;

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 9807

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

9807. Et ses fils, signifie le Divin Vrai procédant du Divin Bien : on le voit par la signification des fils, en ce qu'ils sont les vrais, numéros 489, 491, 533, 1147, 2623, 2803, 2813, 3373, 3704, ici le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur, parce qu'ils étaient les fils d'Aharon, et qu'Aharon, comme Grand-Prêtre, représentait le Seigneur quant au Divin Bien, ainsi qu'il vient d'être montré ci-dessus. Si les fils sont les vrais, c'est parce que, dans le sens interne delà parole, toutes choses sont spirituelles ; et les fils dans le sens spirituel sont ceux qui naissent de nouveau du Seigneur, ainsi ceux qui sont dans les vrais d'après le bien ; conséquemment, en faisant abstraction des personnes, les vrais eux-mêmes qui procèdent du bien : ce sont donc ces vrais qui sont entendus dans la Parole par les fils de Dieu, les fils du roi et les fils du royaume ; ils sont aussi des fils de la nouvelle naissance ou de la régénération : les vrais et les biens chez l'homme régénéré, ou né de nouveau du Seigneur, sont absolument entre eux comme des familles issues, en vaste et longue série, d'un même père ; il y en a qui y répondent aux fils et aux filles ; d'autres. aux petits-fils et aux petites-filles ; d'autres, aux gendres et aux brus, et ainsi à des affinités de plusieurs degrés, et par conséquent de plusieurs genres : ce sont les vrais et les biens ainsi disposés qui, dans le sens spirituel, sont des fils, des filles, des petits-fils, des petites-filles, des gendres, des brus, en un mot, des alliés de différents degrés et par conséquent de différents genres : que les générations spirituelles soient dans un tel ordre, c'est ce qui m'a été montré par une vive expérience, et il m'a été dit en même temps que les vrais et les biens chez l'homme régénéré sont dans un ordre semblable, parce que les Sociétés Angéliques dans le ciel sont dans cet ordre, et que les vrais et les biens chez l'homme correspondent à ces sociétés ; c'est même pour cela que l'homme, dont les vrais et les biens sont dans une pareille correspondance, est le ciel dans une très-petite forme. Celui qui sait que par les fils sont signifiés les vrais et par les filles les biens, peut voir dans la Parole, surtout dans la Parole prophétique, un grand nombre d'arcanes, qui autrement resteraient profondément cachés ; comme il peut voir aussi ce qui est spécialement entendu par le Fils de l'Homme, nom que le Seigneur se donne souvent dans la Parole ; que ce soit le Divin Vrai procédant du Divin Humain du Seigneur, qui est entendu par cette expression, on le voit par les passages où elle est employée, passages qui vont être rapportés, afin qu'en même temps il soit confirmé que le Fils est le Vrai ; ainsi dans Jean :

« La foule dit à Jésus : Comment, Toi, dis-tu qu'il faut que le Fils de l'homme soit élevé ? Qui est ce Fils de l'homme ? Jésus leur répondit : Pour encore un peu de temps la Lumière est avec vous, marchez pendant que la Lumière vous avez, de peur que les ténèbres ne vous surprennent ; pendant que la Lumière vous avez, croyez en la Lumière, afin que fils de Lumière vous soyez. » - Jean 12:34-35, 36.

D’après ces paroles, il est évident que le Fils de l'homme signifie la même chose que la Lumière, car lorsqu'on demandait au Seigneur : Qui est ce Fils de l'homme ? il répondit qu'il était la Lumière en qui ils devaient croire ; or la Lumière est le Divin Vrai, voir les articles cités, N" 9548, 9684 ; le Fils de l'homme est-donc aussi le Divin Vrai.

Dans Luc :

« Heureux vous serez, lorsque vous haïront les hommes à cause du Fils de l'homme. “ - Luc 6:22 ;

-à cause du Fils de l'homme, c'est à cause du Divin Vrai qui procède du Seigneur ; lu Divin Vrai est tout ce qui appartient à la foi et à l'amour envers le Seigneur ; être haï à cause de cette foi et de cet amour, c'est la béatitude.

Dans le Même :

« Les jours viendront que vous désirerez de voir l'un des jours du Fils de l'homme, mais vous ne (le) verrez point ; alors on vous dira : Voici, ici ! ou voici, là ! n'allez point après, et ne recherchez point, “ - Luc 17:22-23 ;

Désirer devoir l'un des jours du Fils de l'homme, c'est l'un des états du Vrai Divin, qui est réel ; dans ce passage, il s'agit de la fin de l'Église, quand il n'y a plus aucune foi, parce qu'il n'y a aucune charité, temps dans lequel tout Vrai Divin réel devait périr ; et comme le Vrai Divin est signifié par le Fils de l'homme, voilà pourquoi il est dit :

« Alors on dira : voici, ici ! ou voici, là ! ne recherchez point ; ce qui peut être dit du Vrai Divin procédant dû Seigneur, mais non du Seigneur Lui-Même.

Dans le Même :

« Quand le Fils de l'homme viendra, est-ce qu'il trouvera la foi sur la terre ? » - Luc 18:8 ;

C'est-à-dire que quand le Vrai Divin sera révélé du ciel, on n'y croira point ; le Fils de l'homme est encore ici le Seigneur quant au Vrai Divin, ou le Vrai Divin procédant du Seigneur ; l'avènement du Seigneur est la révélation du Vrai Divin à la fin de l'Église.

Dans Matthieu :

« De même que l'éclair sort de l'orient et brille jusqu'à l'occident, de même sera l'avènement du Fils de l'homme : alors apparaîtra le signe du Fils de l'homme dans le ciel, et alors gémiront toutes les Tribus de la terre, et elles verront le Fils de l'homme venant dans les nuées du ciel avec puissance et gloire. » - Matthieu 24:27, 30 ;

L'avènement du Fils de l'homme, c'est la révélation du Vrai Divin dans la consommation du siècle, c'est-à-dire, à la fin de l'Église ; toutes les tribus de la terre qui alors gémiront sont tous les vrais et tous les biens de la foi et de l'amour procédant du Seigneur, et ainsi envers le Seigneur, dans le complexe ; la nuée du ciel, dans laquelle il doit venir, est le sens littéral de la Parole ; la puissance et la gloire, c'est le sens interne, dans lequel intimement il s'agit du Seigneur Seul ; voir en outre l'explication de ces paroles, numéro 4060. Pareillement ailleurs dans le Même :

« Je vous dis que désormais vous verrez le Fils de l'homme assis à droite de la puissance, et venant clans les nuées du ciel. » - Matthieu 26:64 :

Et dans Luc :

« Désormais le Fils de l'homme sera assis à droite-dé la puissance de Dieu. “ - Luc 22:69 ;

Le Fils de l'homme, c'est le Divin Vrai procédant du Seigneur ; être assis à droite de la puissance, c'est que la toute-puissance Lui appartient, car la toute-puissance est au Divin Bien par le Divin Vrai ; s'il est dit que désormais ils le verront, cela signifie que le Divin Vrai était dans sa toute-puissance, dès l'instant que le Seigneur dans le monde avait vaincu les enfers, et avait remis toutes choses en ordre dans les enfers et dans les cieux ; et qu'ainsi ceux qui Le recevraient par la foi et par l'amour pourraient être sauvés, voir numéro 9715 ; on peut voir aussi qu'être assis à droite, c'est la Toute-Puissance, numéros 3387, 4592, 4933 (fin), 7518, 8281, 9133 ; que toute la puissance du bien est par le vrai, numéros 6344, 6423, 8304, 9327, 9410, 9639, 9643 ; que la puissance Divine elle-même est le Divin Vrai, numéros 6948 ; que les nuées dans lesquelles doit venir le Fils de l'homme, c'est-à-dire, le Divin Vrai sont la Parole dans la lettre, Préface du Chapitre 18 de la Genèse et numéros 4060, 4391, 5922, 6343, 6752, 8443, 8781 ; et que la gloire est le Divin Vrai lui-même, tel qu'il est dans le sens interne de la Parole, Préface du Chapitre 18 de la Genèse et numéros 4809, 5922, 8267, 9429. Maintenant, d'après cela, on peut voir ce qui est signifié par ces paroles dans Apocalypse :

« Je vis, et voici une nuée blanche, et sur la nuée quelqu'un assis semblable à un Fils d'homme, ayant sur sa tête une couronne d'or. » - Apocalypse 14:14 :

Et dans Daniel :

« Voyant je fus en visions de nuit, et voici avec les nuées des cieux comme un Fils d'Homme qui venait. “ - Daniel 7:13.

Dans Jean : a Le Père Lui a donné pouvoir aussi de faire jugement, parce que Fils d'homme il est. » - Jean 5:27 ;

Comme tout jugement se fait d'après le vrai, voilà pourquoi il est dit qu'il a été donné au Seigneur de faire jugement parce que Fils d'homme il est ; le Fils de l'homme, ainsi qu'il a été dit, est le Divin Vrai ; le Père de qui ce vrai procède est le Divin Bien, numéros 2803, 3704, 7499, 8328, 8897 ; comme c'est au Divin Vrai de faire jugement, il est dit en conséquence que, quand le Fils de l'homme viendra, il sera assis sur le trône de sa gloire, » - -et que le Fils de l'homme rendra à chacun selon ses œuvres. » - Matthieu 16:27 Dans Matthieu :

« Celui qui sème la bonne semence est te Fils de l'homme ; le champ, c'est le monde ; la semence, ce sont les fils du royaume ; l'ivraie, ce sont les fils du méchant. » - Matthieu 13:37-38 ;

La bonne semence est le vrai Divin ; c'est pour cela qu'il est dit que le Fils de l'homme la sème ; les fils du Royaume sont les vrais Divins dans le Ciel et dans l'Eglise, car le fils est le vrai, numéros 489, 491, 533, 1147, 2623, et dans le sens opposé le faux, qui est aussi le fils du méchant ; le royaume est le ciel, et aussi l'Église.

Dans Jean :

« Personne n'est monté dans le ciel, sinon celui qui du ciel est descendu, le Fils de l'homme qui est dans les deux. » - Jean 3:13.

De là il est évident que le Fils de l'homme est le Divin Vrai dans les cieux ; en effet, ce vrai descend et ainsi monte, car personne ne peut monter dans le ciel, à moins que le Divin Vrai ne soit descendu du ciel en lui, car l'influx est Divin, mais non autrement ; c'est parce que le Seigneur est ce vrai, qu'il se nomme le Fils de l'homme qui est dans les cieux.

Dans Matthieu :

« Le Fils de l'homme n'a pas où appuyer la Tête. » - Matthieu 8:20 ;

Le Fils de l'homme, c'est le Divin Vrai ; ne pas avoir où appuyer la tête, c'est-à-dire, n'avoir un lieu nulle part ou chez aucun homme dans ce temps Le Fils de l'homme devait souffrir, et être mis à mort, » - Matthieu 17:12, 22, , 24, . , 31, et ailleurs, - cela enveloppe qu'on en agissait ainsi envers le Divin Vrai, par conséquent envers le Seigneur, qui était le Divin Vrai même, ainsi qu'il le dit aussi Lui-Même dans Jean :

« Moi, je suis le chemin, et la Vérité, et la Vie. » - Jean 14:6.

Dans Jérémie :

« Et il n'y habitera point d'homme, et n'y demeurera point le Fils de l'homme. “ - Jérémie 49:18, 33 ;

Et dans le Même :

« Dans ses villes n'habitera aucun homme, et ne passera point par elles le Fils de l'homme. » - Jérémie 51:43.

Celui qui ne connaît point le sens spirituel de la Parole croira qu'ici par les villes sont entendues des villes, et par l'homme et le fils de l'homme, un homme et un fils, et que les villes seront tellement désolées, qu'il n'y restera pas un habitant ; mais c'est l'état de l'Église, quant à la doctrine du vrai, qui est décrit par ces paroles ; car les villes sont les doctrinaux de l'Église, voir numéros 402, 2449, 3216, 4492, 4493 ; l'homme est le vrai même de l'Église conjoint au bien, numéros 3134, 7716, 9007 ; ainsi le fils de l'homme est le Vrai. Comme le Fils de l'homme signifiait le Divin Vrai procédant du 'Seigneur, c'est pour cela que les Prophètes aussi, par qui ce vrai était révélé, étaient nommés Fils de l'homme, par exemple, Daniel 8:17 ; et Ézéchiel, IL 1, 3, 6, 8. Daniel 3:1, 3, 4, 10, 17, 25, 4:1, 16, 8:5, 6, 8, 12, 15. Daniel 12:2, 3, 9, ,et plusieurs fois ailleurs. Comme la plupart des expressions dans la Parole ont aussi le sens opposé, de même aussi la signification du fils de l'homme, qui dans ce sens est le faux opposé au vrai ; par exemple, dans Ésaïe :

« Qu'as-tu que tu aies peur de l'homme, il meurt ; et d'un fils d'homme, du foin lui est donné. » - .

Le foin donné à un fils d'homme, c'est le scientifique par lequel est le faux.

Dans David :

« Ne vous assurez point sur les princes, sur un fils d'homme, en qu'il n'y a point de salut. » - Psaumes 146:3.

Les princes sont les principaux vrais, numéros 2089, 5044, ainsi dans le sens opposé les principaux faux ; et un fils d'homme est le faux lui-même.

  
/ 10837  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 5247

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

5247. Et il se tondit, signifie le rejet et le changement quant aux choses qui sont de l'extérieur naturel : on le voit par la signification de tondre, à savoir, la tête et la barbe, en ce que c'est rejeter les choses qui sont de l'extérieur naturel ; car le cheveu ou le poil qui était tondu signifie ce naturel, voir numéro 3301 ; et même le poil tant de la tête que de la barbe correspond dans le Très-Grand Homme à l'extérieur naturel ; c'est même pour cela que les hommes sensuels, c'est-à-dire, ceux qui n'ont rien cru que le naturel, et n'ont pas voulu comprendre qu'il existe quelque chose de plus intérieur ou de plus pur que ce qu'ils pouvaient saisir par les sens, apparaissent dans l'autre vie, à la lumière du ciel, couverts de poil au point que la face est à peine autre chose que du poil de barbe ; j'ai très-souvent vu de ces faces velues : mais ceux qui ont été hommes rationnels, c'est-à-dire, spirituels, chez qui le Naturel avait été régulièrement subordonné, apparaissent avec une chevelure décente ; bien plus, par la chevelure dans l'autre vie on peut connaître quels sont les esprits quant au naturel ; si les esprits apparaissent avec une chevelure, c'est parce que dans l'autre vie les esprits apparaissent absolument comme les hommes sur la terre ; c'est de là aussi que les anges qui ont été vus sont même parfois décrits, dans la Parole, quant à leur chevelure. D'après ces explications, on peut voir ce que signifie tondre, par exemple, dans Ézéchiel :

« Les Prêtres Lévites, fils de Sadok, dépouilleront leurs habits dans lesquels ils font le ministère, et ils les placeront dans les chambres de sainteté, et ils revêtiront d'autres habits, et ils ne sanctifieront pas le peuple avec leurs habits ; et leur tête ils ne raseront point, et leur chevelure ils ne laisseront point croître, en tondant ils tondront leurs têtes. » Ézéchiel 44:19-20.

Là, il s'agit du Nouveau Temple, et du nouveau sacerdoce, c'est-à-dire, de la nouvelle Église, où revêtir d'autres habits signifie les saints vrais ; ne se point raser la tête, ne point laisser croître la chevelure, mais en tondant tondre les têtes, signifie ne point rejeter le naturel, mais l'accommoder pour qu'il concorde, ainsi le subordonner ; quiconque croit la Parole sainte peut voir que ces passages, et tous les autres sur la nouvelle Terre, la nouvelle Cité, et sur le nouveau Temple et le nouveau Sacerdoce, dans le Prophète, ne doivent nullement s'entendre comme ils y sont rapportés dans la lettre, par exemple, que les Prêtres Lévites, fils de Sadok, y rempliront leur ministère, et qu'alors ils dépouilleront les habits du ministère et en prendront d'autres, et qu'ils tondront leurs têtes, mais que là toutes et chacune des choses signifient des arcanes qui appartiennent à la nouvelle Église. Ce qui a été statué au sujet du grand prêtre, des fils d'Aharon et des Lévites, dans Moïse :

« Le grand Prêtre d'entre ses frères, sur la tête duquel a été répandue l'huile de l'onction, et qui a empli sa main pour revêtir les habits, sa tête ne rasera point, et ses habits il ne déchirera point. » Lévitique 21:10 ;

« Les fils d'Aharon ne rendront point chauve leur tête, et l'angle de leur barbe ils ne raseront point ; saints ils seront à leur Dieu, et ils ne profaneront point le nom de leur Dieu. » Lévitique 21:5-6 ;

« Tu purifieras ainsi les Lévites : Tu répandras sur eux des eaux d'expiation ; et ils feront passer un rasoir sur leur chair, et ils laveront leurs habits, et purs ils seront. » Nombres 8:7, n'aurait pas non plus été ordonné, si cela n'eût pas eu en soi des choses saintes ; de ce que le grand prêtre ne rasait point sa tête et ne déchirait point ses habits, que les fils d'Aharon ne rendaient point chauve leur tête et ne rasaient point l'angle de la barbe, et que les Lévites, quanti ils étaient purifiés, faisaient passer le rasoir sur leur chair, en cela qu'y avait-il de saint, et qu'y avait de l'Eglise ? Mais avoir l'homme externe ou naturel subordonné à l'homme interne ou spirituel, et ainsi l'un et l'autre subordonné au Divin, c'est là le saint, que même perçoivent les Anges quand ces passages de la Parole sont lus par l'homme. De même, il est dit du Naziréens,

« qu'il serait saint à Jéhovah ; que si quelqu'un mourait près de lui par accident subitement, et souillait la tête de son Naziréat, il tondrait sa tête au jour de sa purification, que le septième jour il la tondrait ; que le Naziréen, dans le jour où seraient remplis les jours de son naziréat, tondrait à l'entrée de la tente de convention la tête de son Naziréat, et prendrait les cheveux de sa tête, et les mettrait sur le feu qui (est) sous le sacrifice des pacifiques. » Nombres 6:8, 9, 13, 18 ; ce que c'était que le Naziréen, et ce qu'il représentait de saint, on le voit, numéro 3301. Jamais on ne pourra comprendre que le saint consistait dans ses cheveux, si l'on ne sait pas ce que c'est qu'un cheveu par correspondance, ni par conséquent à quel saint correspondait le cheveu du Naziréens : pareillement, il est impossible de comprendre comment la force de Samson consistait dans ses cheveux, au sujet desquels il dit lui-même à Délilah :

« Le rasoir n'est pas monté sur ma tête, parce que Naziréen de Dieu, moi, dès l'utérus de ma mère ; si je suis rasé, de moi se retirera ma force, et je serai rendu faible, et je serai comme tout autre homme : et Délilah appela un homme, qui rasa sept tresses de cheveux de sa tête, et sa force se retira de dessus lui. Et ensuite quand le cheveu de sa tête commença à croître, comme lorsqu'il avait été rasé, la force lui revint. » Juges 16:17, 19, 22 ; sans une connaissance tirée de la correspondance, qui est-ce qui peut savoir que le Seigneur quant au Divin Naturel était représenté par le Naziréen, et que le Naziréat n'était pas autre chose, et que la force de Simson provenait de ce représentatif ? Celui qui ne sait pas, et bien plus encore celui qui ne croit pas qu'il y a un sens interne de la Parole, et que le sens de la lettre est représentatif des choses qui sont dans le sens interne, reconnaîtra à peine quelque chose de saint dans ces passages ; et cependant ils renferment ce qu'il y a de plus saint. Celui qui ne sait pas, et plus encore celui qui ne croit pas que la Parole a un sens interne qui est saint, ne peut pas non plus savoir ce que portent dans leur sein les passages suivants.

Dans Jérémie :

« La vérité a péri, et a été retranchée de leur bouche ; coupe les cheveux de ton Naziréat, et jette-les. » Jérémie 7:28-29.

Dans Ésaïe :

« En ce jour-là le Seigneur rasera avec un rasoir de louage, dans les passages du fleuve, par le roi d'Aschur, la tête et les poils des pieds, et même la barbe il consumera. » Ésaïe 7:20.

Dans Michée :

« A la calvitie réduis-toi, et tonds-toi, à cause des fils de tes délices ; élargis ta calvitie, comme l'aigle, parce qu'ils ont émigré hors de toi. » Michée 1:16, [Il manque du texte ici], ; par Elie et par Elisée était représenté le Seigneur quant à la Parole, ainsi par eux était représentée la Parole, spécialement la Parole prophétique, voir Préface du Chapitre 18 de la Genèse, et numéro 2762 ; le vêtement de poil et la ceinture de cuir signifiaient le sens littéral, l'homme vêtu de poil le signifiait quant aux vrais, et la ceinture de cuir autour des reins le signifiait quant aux biens ; car le sens littéral est le sens naturel parce qu'il se compose de choses qui sont dans le monde, et le sens interne est le sens spirituel parce qu'il se compose de choses qui sont dans le ciel ; ces deux sens sont entre eux comme l'interne et l'externe chez l'homme, et puisqu'il n'y a pas d'interne sans externe, car l'externe est le dernier de l'ordre dans lequel subsiste l'interne, c'était pour cela même une ignominie contre la Parole d'appeler Elisée Chauve, comme s'il eût été sans externe, par conséquent comme si la Parole eût été sans un sens adéquat à la conception de l'homme. D'après ces explications, on peut voir que chaque expression de la Parole est sainte ; mais la sainteté qui est dans chaque expression ne se manifeste pas à l'entendement, si ce n'est pour l'homme qui connaît son sens interne ; toutefois, cependant, elle se manifeste à la perception par un influx du ciel pour celui qui croit la Parole sainte, cet influx s'opère par le sens interne dans lequel sont les anges, et quoique ce sens ne soit pas compris par l'homme, toujours est-il qu'il affecte, parce que l'affection des anges qui sont dans ce sens est communiquée ; de là il est encore évident que la Parole a été donnée à l'homme afin qu'il ait communication avec le ciel, et afin que le Divin Vrai, qui est dans le Ciel, affecte l'homme par l'influx.

  
/ 10837