Bible

 

Jérémie 51:30

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30 Les hommes forts de Babylone ont cessé de combattre, ils se sont tenus dans les forteresses, leur force est éteinte, et ils sont devenus [comme] des femmes; on a brûlé ses demeures; et ses barres ont été rompues.

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Arcanes Célestes # 5122

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5122. Les trois sarments, trois jours, eux, signifie les dérivations continues jusqu'à la dernière : on le voit par la signification de trois, en ce que c'est une période et sa continuité du commencement à la fin, numéros 2788, 4495 ; par la signification des sarments, en ce qu'ils sont les dérivations, numéro 5014 ; et par la signification des jours, en ce qu'ils sont les états, numéros 23, 487, 488, 493, 893, 2788, 3462, 3785, 4850 ; d'où il suit que par

« Les trois sarments, trois jours, eux, » il est signifié les états de renaissance de ce sensuel, qui est représenté par l'échanson, depuis son commencement jusqu'à sa fin ; ses dérivations successives sont signifiées par les sarments. Les états de renaissance de chaque sensuel, et de chaque chose dans le naturel, et aussi dans le rationnel, ont leurs progressions depuis le commencement jusqu'à la fin, et quand ils sont à la fin, ils recommencent par quelque chose de nouveau, à savoir, à partir de cette fin à laquelle ils ont tendu dans l'état précédent jusqu'à une fin ultérieure, et ainsi de suite ; et enfin l'ordre est retourné, et alors ce qui avait été le dernier devient le premier ; ainsi lorsque l'homme est régénéré et quant au rationnel et quant au naturel, les premières périodes de l'état partent des vrais, qui appartiennent à la foi, vers les biens qui appartiennent à la charité ; et alors, en apparence, les vrais de la foi tiennent le premier rang, et les biens de la charité le second, car les vrais de la foi regardent le bien de la charité comme fin ; ces périodes durent jusqu'à ce que l'homme ait été régénéré ; ensuite la charité qui a été la fin devient le commencement, et par elle commencent des états nouveaux, qui marchent de part et d'autre, à savoir, du côté des intérieurs davantage, comme aussi du côté des extérieurs ; du côté des intérieurs, vers l'amour envers le Seigneur ; et du côté des extérieurs, vers les vrais de la foi, et ensuite vers les vrais naturels, et aussi vers les vrais sensuels, qui alors sont successivement ramenés à la correspondance avec les biens de la charité et de l'amour dans le rationnel, et par conséquent ramenés dans l'ordre céleste ; voilà ce qui est entendu par les progressions et les dérivations continues jusqu'à la dernière. Chez l'homme qui est régénéré, de telles progressions et de telles dérivations sont perpétuelles, depuis son enfance jusqu'au dernier moment de sa vie dans le monde, et aussi ensuite pendant l'éternité ; et néanmoins jamais il ne peut être régénéré au point qu'il puisse en quelque manière être dit parfait ; car il y a des choses innombrables, et même indéfinies en nombre, qui doivent être régénérées, tant dans le rationnel que dans le naturel, et chacune de ces choses a des sarments indéfinis en nombre, c'est-à-dire, des progressions et des dérivations du côté des intérieurs et du côté des extérieurs : L'homme n'en sait absolument rien, mais le Seigneur connaît toutes et chacune de ces choses, et il y pourvoit à chaque moment ; s'il cessait seulement un petit moment, toutes les progressions seraient troublées ; en effet, l'antérieur regarde ce qui suit dans une série continue, et produit des séries de conséquences pour l'éternité ; de là, il est évident que la Divine Prévoyance et la Divine Providence sont dans les très-singuliers, et que si elles n'y étaient pas, ou si elles étaient seulement universelles, le genre humain périrait.

  
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Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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